RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Les Japonais commémorent le bombardement d’Hiroshima sans nommer les États-Unis

En commémorant l’anniversaire du bombardement nucléaire d’Hiroshima par les États-Unis en 1945, les politiques japonais ont passé sous silence son auteur, mais n’ont pas manqué de mentionner la Russie.

Les hommes politiques japonais qui ont pris la parole lors de la cérémonie à la mémoire du bombardement d’Hiroshima le 6 août 1945 n’ont pas soufflé mot des États-Unis, lesquels ont pourtant largué la bombe. Plus encore, le Premier ministre Fumio Kishida et le gouverneur de la préfecture d’Hiroshima Hidehiko Yuzaki ont mentionné la Russie.

Seule la chaîne de télévision TBS qui retransmettait en direct la cérémonie depuis le mémorial de la Paix a annoncé que les États-Unis étaient responsables du bombardement atomique.

Le fait a été tu par le maire d’Hiroshima Kazumi Matsui, dans la Déclaration de la paix prononcée traditionnellement. "En ce jour, il y a 78 ans, 100 000 et plusieurs dizaines de milliers de vies précieuses ont été perdues. La ville a été réduite en cendres. En un instant, leurs rêves et leur avenir radieux ont été enlevés aux gens", a-t-il déploré sans indiquer qui les avait enlevés.

Les États-Unis oubliés par le Premier ministre, le gouverneur et l’ONU

Il a cependant trouvé l’occasion de mentionner la Russie, tout comme le Premier ministre. "À l’heure actuelle, suite à la division qui se creuse au sein de la communauté internationale à l’égard de la réduction des armements nucléaires et au fait que la Russie fait peser la menace nucléaire, la voie [vers un monde sans armes nucléaires] devient de plus en plus compliquée", a déclaré M.Kishida.

Le gouverneur d’Hiroshima a également commencé son discours en évoquant la menace nucléaire russe et nord-coréenne sans nommer le pays qui avait largué une bombe atomique sur la ville.

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres n’a pas non plus nommé le coupable de la mort des habitants d’Hiroshima dans son message lu par son adjointe pour les affaires de désarmement, Izumi Nakamitsu.

La cérémonie commémorative au mémorial de la Paix d’Hiroshima s’est déroulée en présence des membres du gouvernement japonais, des représentants d’organisations internationales et des missions diplomatiques de 111 pays.

Une minute de silence a été annoncée à 8h15 (heure du Japon), heure du largage de la bombe sur la ville.

Les 6 et 9 août, des pilotes étasuniens avaient largué des bombes atomiques sur les villes japonaises d’Hiroshima et de Nagasaki. Les explosions et leurs conséquences avaient tué 140 000 habitants à Hiroshima et 74 000 à Nagasaki.

© AP Photo / Stanley Troutman

»» https://fr.sputniknews.africa/20230806/les-japonais-commemorent-le-bom...
URL de cet article 38822
  

La Colombie [sans Ingrid ni Pablo] – Un récit de voyage
Cédric Rutter
On ne peut pas évoquer la Colombie sans penser à Ingrid Betancourt ou à Pablo Escobar. Pourtant, les interlocuteurs rencontrés par Cédric Rutter au cours de son voyage n’ont jamais parlé d’eux. Ce pays ne se limite pas au trafic de drogue et à la guérilla des Farc. Cette zone stratégique et magnifique, porte de l’Amérique du sud entre deux océans, abrite des communautés et des individus en demande de paix dans une démocratie fragile. Ils ont tant à enseigner et à dire. L’auteur les a écoutés et nous (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

« (...) on a accusé les communistes de vouloir abolir la patrie, la nationalité. Les ouvriers n’ont pas de patrie. On ne peut leur ravir ce qu’ils n’ont pas. Comme le prolétariat de chaque pays doit en premier lieu conquérir le pouvoir politique, s’ériger en classe dirigeante de la nation, devenir lui-même la nation, il est encore par là national, quoique nullement au sens bourgeois du mot. »

Karl Marx, Friedrich Engels
Manifeste du Parti Communiste (1848)

Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.