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Tout savoir sur une ou des élections !

Dans l’émission Télématin du mercredi 18 avril, Frederick Gersal a présenté sa rubrique habituelle consacrée aux bureaux de vote, rien de bien original semble-t-il, au sujet de laquelle le site internet de l’émission prend soin de préciser "Frederick Gersal répond aux questions que vous ne vous étiez jamais posées, de quoi frimer dimanche dans les bureaux de vote !"

Lorsqu’il termine sa rubrique et que le présentateur enchaine logiquement en annonçant l’édition spéciale de lundi consacrée aux élections présidentielles, Mr Gersal fait preuve, non seulement de son manque tact vis-à -vis de son collègue, mais aussi d’une grande connaissance de son sujet en précisant que ce ne sont pas des élections présidentielles, mais une élection présidentielle puisqu’il n’y a qu’un seul élu.

Impressionnante maitrise du sujet ! Cependant, Frederick Gersal n’a pas le même talent pour lire le calendrier que pour la grammaire : "Ca va se passer dimanche le 22 on est bien d’accord le 22 mai. C’est exactement la même date qu’il y a 5 ans, c’est curieux que ça tombe exactement le même jour, qu’un dimanche tombe le 22 mai."

Mais la lecture des textes juridiques n’est pas son fort non plus puisque selon lui "Pour qu’un ou une président de la république soit élu des dimanche soir il lui faut 50% des inscrits plus une voix, on est bien d’accord." Mais là , il se reprend, et assène magistralement "pardon 50% des votants plus une voix, ne nous mélangeons pas !" Hélas, encore un mélange douteux, la constitution prévoit que Le Président de la République est élu à la majorité absolue des suffrages exprimés, et non pas des votants...

Faudra-t-il compter dans les suffrages exprimés les votants du 22 mai ?

Le 20 avril 2012

Jean-Michel Arberet

Conseiller municipal d’Arcueil

Partenaire du groupe communiste

jm-arberet.over-blog.com

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Circus politicus
Christophe Deloire, Christophe Dubois
A quelques mois de l’élection présidentielle de 2012, les Français sont saisis d’angoisse à l’idée que la fête électorale débouchera sur une gueule de bois. La crise aidant, la politique se révèle un théâtre d’ombres où les signes du pouvoir servent surtout à masquer l’impuissance. Qui gouverne ? Qui décide ? Circus politicus révèle les dessous d’un véritable « putsch démocratique », une tentative de neutralisation du suffrage universel par une superclasse qui oriente la décision publique. (…)
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Je l’ai invitée lors d’un prochain séjour à venir jouer avec l’orchestre de Paris et l’Ensemble orchestral de Paris.

Bertrand Delanoe
maire socialiste de Paris, Fév. 2005, en parlant de Condoleezza Rice

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