RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
17 

Un bras de fer a commencé entre Parti socialiste et Front de Gauche

Jean-Luc Mélenchon a proposé un dialogue au Parti socialiste dès août 2011 à l’université d’été de Grenoble, remue-méninges. Il a été rappelé et relancé à plusieurs reprises dans des meetings, sur les médias. Silence de la part du parti socialiste.

Mais voilà qu’arrive ce que nous espérions mais auquel ne croyait pas le parti socialiste : une montée régulière de Jean-Luc Mélenchon dans les sondages, cette montée n’est pas terminée mais continue, régulièrement, nous ne sommes qu’à 3 semaines de l’élection. Au second tour Hollande reste immobile, le fléchissement ne se confirme pas encore, mais les électeurs et militants de base du parti socialiste commencent à faire savoir, après se l’être gardé en secret pour eux-mêmes, qu’ils voteront pour Mélenchon au 1er tour qui est le seul qui leur offre l’espoir de gauche qu’ils attendent toujours avant une présidentielle.

Parallèlement les révoltés qui se réfugiaient dans le vote protestataire du Front National reviennent dans leurs pénates naturelles, la Gauche, incarnée par Jean-Luc Mélenchon et soutenue par un militantisme à la base formidable : assemblées citoyennes partout en France en plus des habituelles distributions de tracts et affiches, s’y rajoute l’énorme succès des meetings du candidat, que personne n’a vu depuis… jamais ! C’est donc une discussion au plus près du peuple comme durant la campagne de 2005 qui aboutit au Non à 55 % alors que tous les médias lui était contraire.

Hollande veut rester ferme dans ses non-promesses. Il garde l’espoir de voir le Centre se rallier à lui, écartant ainsi la Gauche. Habituellement c’est le contraire qui se passe. Un candidat représentant la gauche se la rallie au premier tour et s’accommode du centre pour le second. Il est sûr que c’est le contraire qu’il faut faire cette fois. Il se trompe et déstabilise tout le monde ainsi. Même son propre parti.

Bien sûr les chefs, depuis Montebourg jusqu’à Valls appuient cette tactique. Mais elle recouvre surtout une politique économique dont il est peu question ouvertement alors que tout ce jouera là  :

Quelle politique économique européenne veut-on en France ? Hollande ne propose rien de différent de Sarkozy.

Il est constant depuis 1983 dans cette ligne.

Cette ligne nous montre au fil des événements dramatiques de Grèce, puis maintenant d’Espagne, du Portugal, d’Italie que la France va y passer aussi : rigueur sur toute la ligne, politique de complaisance aux marchés financiers.

L’Allemagne a mit de l’eau dans son vin le temps des élections françaises : la BCE prête aux banques françaises à 0 % et celles-ci re-prêtent à l’état français pour combler ses déficits à des taux de 4 ou 5 %, soit des bénéfices énormes à nos dépens.

…et tout va ressortir du chapeau après les élections, comme par magie cela nous avait été soustrait au regard, pudeur sans doute !

Commence un jeu dangereux de la part du parti socialiste et de certains médias : Jean-Luc Mélenchon serait un atout pour Sarkozy. En fait le parti socialiste veut garder une façade d’unité alors que tout se fissure de l’intérieur.

Les militants de base nous le disent, deux sortes de positions :

- ceux qui se sont ralliés depuis 1983 au libéralisme, pensant que l’histoire est finie et que l’humanité n’a plus d’autres horizons à espérer, TINA, Thatcher, Friedman, Reagan, Blair, Papandréou, Merkel, Sarkozy, Hollande ont tous raison : il faut arrêter la redistribution, que le capital gagne son juste lot, que ses actionnaires et dirigeants s’attribuent tous les bénéficient, ce qui tombe au sol suffira bien à la population, et que la planète soit détruite à leur profit exclusif.

- les autres, qui voient les dégâts, qui ont d’autres aspirations pour l’Humain d’abord, qui ne veulent pas d’une planète qui s’autodétruit au profit d’une minorité, mais veulent une juste redistribution des biens de cette planète, que tous vivent au mieux de leur besoin, que les aménagement collectifs profitent au plus grand nombre. C’est l’esprit du CNR qui revit, c’est le peuple de France qui peut sortir l’Europe de cette ornière.

http://www.penseelibre.fr/un-bras-de-fer-a-commence-entre-parti-social...

URL de cet article 16270
  

Georges Séguy. Résister, de Mauthausen à Mai 68.
Bernard GENSANE
Il n’a jamais été le chouchou des médias. Trop syndicaliste, trop communiste, trop intransigeant à leur goût. Et puis, on ne connaissait même pas l’adresse de son coiffeur ! Seulement, à sept ans, il participe à sa première grève pour obtenir la libération de son professeur qui a pris part aux manifestations antifascistes de Février 34. Huit ans plus tard, à l’âge de quinze ans, il rejoint les rangs de la Résistance comme agent de liaison. Lui et les siens organisent de nombreuses évasions de militants (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

"L’un des grands arguments de la guerre israélienne de l’information consiste à demander pourquoi le monde entier s’émeut davantage du sort des Palestiniens que de celui des Tchétchènes ou des Algériens - insinuant par-là que la raison en serait un fonds incurable d’antisémitisme. Au-delà de ce qu’il y a d’odieux dans cette manière de nous ordonner de regarder ailleurs, on peut assez facilement répondre à cette question. On s’en émeut davantage (et ce n’est qu’un supplément d’indignation très relatif, d’ailleurs) parce que, avant que les Etats-Unis n’envahissent l’Irak, c’était le dernier conflit colonial de la planète - même si ce colonisateur-là a pour caractéristique particulière d’avoir sa métropole à un jet de pierre des territoires occupés -, et qu’il y a quelque chose d’insupportable dans le fait de voir des êtres humains subir encore l’arrogance coloniale. Parce que la Palestine est le front principal de cette guerre que l’Occident désoeuvré a choisi de déclarer au monde musulman pour ne pas s’ennuyer quand les Rouges n’ont plus voulu jouer. Parce que l’impunité dont jouit depuis des décennies l’occupant israélien, l’instrumentalisation du génocide pour oblitérer inexorablement les spoliations et les injustices subies par les Palestiniens, l’impression persistante qu’ils en sont victimes en tant qu’Arabes, nourrit un sentiment minant d’injustice."

Mona Chollet

Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Ces villes gérées par l’extrême-droite.
(L’article est suivi d’un « Complément » : « Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen). LGS Des électeurs : « On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement « des laboratoires du FN ». Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, (...)
40 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.