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Venezuela : Le Conseil de l’Europe choisit son camp

Le Conseil de l’Europe a adopté ce lundi 22 janvier une résolution visant à interdire le sol européen à 7 personnalités vénézuéliennes. L’UE choisit ainsi, en dépit du bon sens, de soutenir l’opposition violente et antidémocratique contre le processus de paix sociale engagé par le gouvernement.

Les personnalités concernées sont :
 Néstor Luis Reverol Torres : Ministre de l’Intérieur, de la Justice et de la Paix
 Gustavo Enrique González López : Directeur du Service d’Intelligence Nationale
 Tibisay Lucena Ramirez : Présidente du Conseil National Electoral
 Antonio José Benavides Torres : Chef du Gouvernement du District de la capitale
 Maikel José Moreno Pérez : Président du Tribunal Suprême de Justice
 Tarek William Saab Halabi : Procureur Général du Venezuela
 Diosdado Cabello Rondón : Vice-président du PSUV

En prétendant défendre la démocratie, L’Union Européenne montre, une fois de plus, qu’elle préfère soutenir les mouvements insurrectionnels à l’encontre de l’intérêt des peuples.

Christian RODRIGUEZ

URL de cet article 32859
   
Missions en conflit
Piero GLEIJESES
Cet ouvrage présente un récit haletant de la politique cubaine en Afrique de 1959 à 1976 et de son conflit croissant avec les États-Unis. L’auteur conduit le lecteur des premiers pas de Cuba pour aider les rebelles algériens combattant la France en 1961, à la guerre secrète entre La Havane et Washington au Zaïre en 1964-65 — où 100 Cubains menés par le Che Guevara ont affronté 1 000 mercenaires contrôlés par la CIA — et, finalement, à l’envoi héroïque de 30 000 Cubains en Angola en 1975-76, (…)
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Que ce soit bien clair : nous avons commis des erreurs, évidemment. Et nous en commettrons d’autres. Mais je peux te dire une chose : jamais nous n’abandonnerons le combat pour un monde meilleur, jamais nous ne baisserons la garde devant l’Empire, jamais nous ne sacrifierons le peuple au profit d’une minorité. Tout ce que nous avons fait, nous l’avons fait non seulement pour nous, mais aussi pour l’Amérique latine, l’Afrique, l’Asie, les générations futures. Nous avons fait tout ce que nous avons pu, et parfois plus, sans rien demander en échange. Rien. Jamais. Alors tu peux dire à tes amis "de gauche" en Europe que leurs critiques ne nous concernent pas, ne nous touchent pas, ne nous impressionnent pas. Nous, nous avons fait une révolution. C’est quoi leur légitimité à ces gens-là, tu peux me le dire ? Qu’ils fassent une révolution chez eux pour commencer. Oh, pas forcément une grande, tout le monde n’a pas les mêmes capacités. Disons une petite, juste assez pour pouvoir prétendre qu’ils savent de quoi ils parlent. Et là, lorsque l’ennemi se déchaînera, lorsque le toit leur tombera sur la tête, ils viendront me voir. Je les attendrai avec une bouteille de rhum.

Ibrahim
Cuba, un soir lors d’une conversation inoubliable.

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