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Thème : Loi El Khomri
Demain, on rase gratis ?

Benoît Hamon doit vaincre sa procrastination et faire un geste pour rendre possible le rassemblement

Maxime VIVAS

En choisissant Benoît Hamon le 29 janvier au second tour des primaires, plus d’un million d’électeurs ont approuvé un programme politique différent de celui mis en œuvre par Manuel Valls.
Benoît Hamon, parmi les sept, c’était le meilleur choix.

Le PS s’étant engagé à respecter le verdict des urnes, Benoît Hamon bénéficie à ce jour des soutiens du chef de l’Etat, du Premier ministre (donc, du gouvernement), des députés socialistes (sauf défections marginales). Il est, de facto et jusqu'au 17 avril, le leader, la locomotive, le porte-parole, le visage du Parti Socialiste. Il est celui qui, par son programme, a déjà commencé à remodeler l’image d’un parti déconsidéré. Il est peut-être celui qui va le sauver d’une mort annoncée. Il est la branche à laquelle est agrippé le PS. Et le PS ne peut ni la lâcher, ni la scier : il est tout entier subordonné à elle. Benoît Hamon est aussi celui qui peut promptement prouver aux électeurs que les promesses n'engagent pas que ceux qui les croient. Et, pour asseoir sa crédibilité, puisqu’il est en mesure de commander au parti (gouvernement, députés), il peut dès ce mois-ci faire voter quelques points forts de son programme (1) et notamment : abrogation de la loi El Khomri, augmentation du SMIC, instauration d'un (...) Lire la suite »
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2017 : La « Loi El Khomri » s’invitera-t-elle aux Présidentielles ?

LUNITERRE
« La loi Travail, je le sais, fera partie de ce débat », a fort benoîtement déclaré Myriam El Khomri, en présentant sa candidature à la 18ème circonscription de Paris, pour en devenir députée PS. Candidature finalement adoubée par 89 encartés locaux de ce parti, pour cette circonscription qui compte près de 65 000 électeurs inscrits... C’est la « démocratie », (en marche...?) version PS... Il y a à peine un an, le mouvement de résistance contre cette loi a démarré avec une pétition qui a été l’expression d’un refus majoritairement exprimé à travers tous les sondages, pourtant fort peu complaisants, sur le sujet... Aujourd’hui, dans le contexte « électoral », il peut paraitre dérisoire d’en reformuler une nouvelle, d’ébaucher une nouvelle tentative de résistance, et pourtant... Chaque signature pour cette nouvelle pétition compte donc au moins autant, et on l’espère, bien plus, que le résultat de l'« entre soi » de ces « socialistes », El Khomri et autres, qui règlent leur comptes en interne, et dont le peuple n’a (...) Lire la suite »

Au Pays du monokini, la loi travail est insupportable.

Fabrice AUBERT
Il était une fois dans un Pays Républicain, ayant voté la laïcité, de l’indépendance de l’Etat et des religions créant la liberté, Imposant aussi au patronat, les Nationalisations, les services publics et la planification économique, pour répondre aux besoins, Des « islamistes du marché » considérant la puissance publique et l’intérêt général comme nuisible à leurs intérêts particuliers Lancèrent l’idée de la compétitivité, comme matérialité des réalités sociales, dans un « monde ouvert » du « marché libre et non faussé »… Les immigrés, par l’odeur alléchée de ce « paradis des libertés » ou plus exactement recrutés par le patronat dans leurs villages, Finirent à la chaine, chez Renault ou Peugeot ou encore Bouygues immobilier dont on connait le respect des droits et libertés, Après 40 ans d’illusion des promesses d’une République dont la banderole « Liberté, Egalité, Fraternité », était promesse d’intégration, Se rendant compte qu’ils se trouvaient parqués en banlieue (Le 93), aux précarités renforcées, tout en faisant le « sale (...) Lire la suite »

Le gouvernement des lâches et des salauds

Danielle Simonnet
La décision est tombée : Myriam El Khomri, ministre du travail assume la vengeance, le procès politique à l’encontre d’un syndicaliste. Il sera licencié et au total 6 syndicalistes d’Air France seront socialement brisés, à titre d’exemple, pour dissuader toutes celles et ceux qui seraient tentés de s’insoumettre aux patrons voyous qui licencient, au gouvernement de lâches et de salauds qui les servent. Elle assume de casser la décision de l’inspectrice du travail qui refusait de licencier le délégué syndical, vu que rien ne démontrait sa responsabilité dans l’affaire. Et oui, car dans ce dossier on voudrait faire croire que ces syndicalistes-là sont responsables des deux chemises arrachées. Pourtant rien dans le dossier ne le prouve ! Les vidéos ne l’attestent aucunement, les chemises ayant tout à fait bien pu être arrachées par les vigiles essayant d’exfiltrer les DRH. La direction d’Air France et le gouvernement en ont donc pris 6, au hasard car cela aurait pu être 6 autres. Et tant qu’à faire, pas tant au (...) Lire la suite »
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Parfois, un slogan vaut mieux qu’un long discours

Reportages : Le Mouvement contre la loi Travail par lui-même

Brice LE GALL, Serge D’IGNAZIO
En février 2016 débute en France une longue et intense mobilisation en réaction à un projet de loi qui vise à réformer en profondeur le code du travail. Pendant près de quatre mois, les manifestations se succèdent et prennent une ampleur particulière lorsque le gouvernement socialiste au pouvoir décide d’adopter son texte sans le soumettre au vote des députés (article « 49-3 »). Ce mouvement social est remarquable à plusieurs titres : D’abord, parce qu’il émerge dans une conjoncture assez improbable. La France est en effet en « état d’urgence » suite aux attentats du 13 Novembre 2015 et les formes traditionnelles de mobilisation collective semblent en déclin depuis 2011, date du dernier mouvement de grande ampleur contre la réforme des retraites. Ensuite, parce que la contestation des manifestants va rapidement s’élargir et agréger des revendications beaucoup plus larges que celle relatives à la précarisation du travail. Si le cœur du mouvement est constitué des syndicats, il attire aussi de jeunes lycéens (...) Lire la suite »

Après la lutte contre la loi travail, on peut établir une première certitude : le PCF/FDG est un usurpateur et il trahit les travailleurs.

Jimmy DALLEEDOO

La loi travail est la cause d’un climat social électrisant. Tous les travailleurs ont été mobilisés dans la lutte syndicale contre cette loi : travailleurs privés et publics. La tension sociale électrique a été tellement forte, que des conflits très violents entre les manifestants et les forces de l’ordre ont été observés. Face à la rue en colère, ce gouvernement dit « de gauche » ne veut toujours pas céder à la pression de la rue et voudrait valider la loi travail coûte que coûte : et cela même si la majorité du peuple est contre cette loi. Nous reviendrons sur les points importants de la loi travail, notamment l’article 2, afin de comprendre pourquoi elle est aussi détestée. La loi travail est un enjeu important pour l’impérialisme français qui évolue dans une conjoncture mondiale où les impérialismes sont en contradiction. Nous reviendrons aussi sur la lutte politique et syndicale qui ne sont pas détachées, mais liées entre elles et nous interrogerons le rôle de partis tels que le PCF dans la lutte sociale.

La loi travail renferme 12 points qui sont la colonne vertébrale du texte. Nous présentons donc les douze points, dont l’article 2. Tous ces points constituent la colonne vertébrale de la loi travail : 1-Le premier point concerne le plafonnement des indemnités aux Prud’hommes : les salariés qui auront gagné aux Prud’hommes et qui auront été considérés comme victimes, percevront une indemnisation maximum : et cela quel que soit le motif pour lequel le salarié a été reconnu victime. Conséquences : les procédures juridiques liées aux Prud’hommes sont déjà très difficiles pour les salariés : il faut deux années pour traiter un dossier par exemple. S’ajoutent à cela la pression morale, l’angoisse ! La loi travail consolide le pouvoir juridique du patronat, limitant ainsi le versement des indemnités et ajoutant encore plus de difficultés pour le salarié. 2 - Il concerne les modifications dans les forfaits-jours : cette réglementation est apparue avec la loi Aubry du 19 janvier 2000. C’est un système de (...) Lire la suite »
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France, fille aînée de l’Église…

Jean-Marc GARDES
Quand je te croise et t'accroche dans la rue pour te proposer la « votation des 7 organisations syndicales et de jeunesse » sur le retrait/ou non/ du projet de loi travail (CGT – FO – FSU – Solidaires – UNEF – UNL – FIDL), ta réaction m'interpelle lorsque tu me dis ne pas être concerné. Tu es retraité, et donc tu te crois « tiré du monde du travail », soit ! Mais, n'as-tu pas des enfants, des petits enfants, de proches, des amis, des parents… encore dans le monde du travail, ou bien souhaitant y entrer pour y exercer un travail décent pour vivre tout aussi décemment ? Venant de toi, pétri de valeurs chrétiennes au nombre desquelles figurait je crois l'amour du prochain, ton refus de manifestation de solidarité me choque, moi le fonctionnaire retraité, toujours militant syndical et farouche opposant à la loi El Khomri… Il faudra inventer un nom (ou alors me le souffler s'il existe déjà) pour désigner les gens qui bénéficient d'un droit non seulement sans connaître les conditions dans lesquels celui-ci (...) Lire la suite »

Loi travail : le capitalisme veut faire payer sa crise aux travailleurs

Jérôme DUVAL

Une fois de plus des gouvernements serviles aux institutions financières répondent aux logiques capitalistes au profit des grandes entreprises et de leurs actionnaires. La logique n’est pas nouvelle, mais répond à un système dont la violence ne fait que s’accentuer jusqu’à l’insoutenable.

La mobilisation populaire qui est en train de se répandre comme une tâche d’huile en France et bien au-delà, a eu comme élément déclencheur la « Loi travail » (ou « loi El Khomri »), qu’il serait plus juste de nommer « Loi Capital ». Comme le mentionne le communiqué du 8 avril de « Nuit Debout » à Paris, « cette réforme n’est pas un cas isolé puisqu’elle s’inscrit dans la liste des cures d’austérité subies par nos voisins européens et aura les mêmes effets que le Jobs Act italien ou la Reforma laboral espagnole (1) : plus de licenciements, plus de précarité, plus d’inégalité et le renforcement des intérêts privés. Nous refusons de subir cette stratégie du choc, imposée notamment dans un contexte d’état d’urgence liberticide. » (2) En effet, en Irlande, en Grèce, au Portugal, à Chypre, en Espagne, en Italie, en Roumanie, en République tchèque, en Slovaquie, en Estonie, en Hongrie, en France ou au Royaume-Uni et très bientôt à nouveau en Belgique, de nouvelles offensives portent atteintes aux droits du travail. Sur (...) Lire la suite »

Martinez et Mailly doivent déjouer le piège tendu par Hollande et Valls

André MARTIN

La seule stratégie possible pour éviter le pourrissement comme en 2010, c’est de concentrer les explications sur le caractère totalement inacceptable de l’inversion de la hiérarchie des normes ouvrant la porte au dumping social généralisé, d’organiser le soutien financier massif aux grévistes de quelques secteurs stratégiques susceptibles de paralyser l’économie, d’éviter de déclencher des grèves dans des secteurs qui, parce qu’elles exaspèreraient rapidement les citoyens, tomberaient dans le piège tendu par Hollande et Valls.

Il est plus que probable que Hollande et Valls ont choisi la stratégie du pourrissement du conflit sur la loi travail. Tout en faisant des concessions aux cheminots, aux aiguilleurs du ciel etc ..., sur des revendications sans lien avec la loi travail. Ils auraient tort de s’en priver, s’il devait se confirmer que la CGT et FO sont incapables d’éviter ce piège du pourrissement, comme cela a été le cas en octobre 2010, quand Sarkozy a réussi à imposer sa réforme des retraites contre l’avis de 75 % des Français. En 2010 à Marseille, quand les éboueurs sont partis en grève reconductible, 90 % des Marseillais les soutenaient. Deux semaines plus tard, devant les montagnes d’immondices, 90 % des Marseillais avaient basculé dans l’opposition aux grévistes. Il en ira de même en 2016 pour les Français, si la CGT et FO font les mêmes erreurs qu’en 2010. Depuis 10 jours les Français soutiennent majoritairement les grévistes, mais ça va très vite s’inverser et pas seulement à cause de la pluie et de l’Euro de (...) Lire la suite »
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Loi Travail : derrière le jusqu’au boutisme du gouvernement, l’Union Européenne et son dumping social !

JBC

Mais pourquoi donc Valls et Hollande s’arcboutent ils sur la loi travail ? Pourquoi malgré un puissant mouvement social soutenu par 75% de la population et alors qu’une station service sur deux n’a plus d’essence, malgré un pouvoir ultra minoritaire jusque sur les bancs de l’assemblée nationale, pourquoi la Loi Travail n’est elle pas déjà retirée ?

C’est que Hollande et Valls sont les fondés de pouvoir de la Commission Européenne et à travers elles de la classe capitaliste. Jean Claude Juncker vient ainsi de donner ses ordres à ses sbires qui occupent l’Elysée et Matignon : « la loi travail c’est le minimum de ce qu’il faut faire ». Et les désirs de M Juncker – au regard des traités européens – sont des ordres qui ne se discutent pas. Les objectifs de ce qui est devenue la Loi Travail étaient déjà contenus dans la feuille de route donnée au gouvernement valls en mai 2015, comme l’avait annoncé à l’époque le PRCF et www.initiative-communiste.fr, et dans les diktats de 2016 de la Commission Européenne au gouvernement français, ils sont confirmés. En clair, Hollande et Valls étaient sommés de mettre en œuvre la loi travail exigée par les recommandations n° 3 et n° 6 2015 (pp 98 et 100 du rapport par pays de février 2016). Au delà de la loi travail, on retrouve dans ces « recommandations » l’essentiel des « réformes » menées par Hollande. Et en 2016 la (...) Lire la suite »
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