Parlons (Inter) Net

Bidochon triomphe de l’inflation

Selon une étude réalisée auprès de 113 pizzerias, le diamètre moyen d’une pizza est passé en un an de 32 centimètres à 31,3 centimètres, perdant donc près d’un centimètre de diamètre, ce qui représente 4,3% de surface en moins.

Les consommateurs-électeurs s’en fichent puisque le prix reste le même.

Mon voisin Bidochon fait preuve du même détachement devant les hausses du prix de l’essence depuis des années. « J’en mets toujours pour 50 euros » se vante-t-il.
Ruse offerte ici-même pour feinter l’inflation : habituez-vous à pousser votre voiture malgré une petite fringale.

Théophraste R. (Décroissant de gré ou de force).

PS. L’importance de cette information nous empêche de traiter les questions des retraites déconnectées de l’inflation, de la possible fiscalisation des allocations familiales, de la baisse du taux du Livret A, des contrats pourris imposés aux salariés par les employeurs et des autres mesures qui font pleurer l’ennemi sans visage qui gouverne sans être élu et qui s’enrichit en dormant en énervant Laurence Parisot

Dans la même veine


29/11  La police de la pensée conduit au cimetière.
19/11  Les tracteurs chinois tueurs d’esclaves
15/11  L’index de Ramon Chao.
09/11  Parlez-vous sabir ?
08/11  Description d’un mélomane
02/11  Trump, Medellin vs Maduro, Lénine.
21/10  Du 3ème Reich au Grand Israël
19/10  Accord contre les attaques aériennes par machines à laver *
17/10  On n’a pas de pétrole, mais on a des spécialistes
15/10   Voleurs de terres, voleurs de mots
 
Voir tout

COMMENTAIRES  

19/02/2013 22:10 par Lionel

Merci Théophraste R., authentique Mc Gyver de la sociologie ( j’ai pas la télé mais je sais qui c’est... ) !

19/02/2013 23:02 par Quidam

La farce de sauce bolognaise au canasson permet également de dissimuler l’inflation galopante (oeuf corse) des pizzas & autres plats de pates, les rats d’égouts n’ont qu’à bien se garer car quand il ne trouveront plus de bourrins roumain ils faudra bien qu’il trouvent autre chose !

20/02/2013 07:53 par morvandiaux

moi-même je me rétracte plus souvent, ne laissant tomber que quelques gouttes avec beaucoup de parcimonie

20/02/2013 08:03 par morvandiaux

Le film qu’UBS & Co. voudraient interdire 1’
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=D7olBFJ2YvA#!

20/02/2013 10:48 par Dwaabala

Je suis prêt à maintenir mon espérance de vie avec moins de soins et de plus mauvaise qualité.
Un sympathisant médef-socialiste.

20/02/2013 16:11 par Jacques Richaud

Le syndrome de la peau de chagrin

L’homo bidochon, fils naturel de l’homo faber et d’une sorcière capitaliste, déguisée en fée désirante, est habitué depuis longtemps au syndrome de la peau de chagrin…

On dit qu’un jeune employé de l’industrie du dentifrice, a gagné l’estime de son patron, et sans doute une prime modeste, en proposant d’élargir, juste un peu… le diamètre du trou du tube… Ainsi la pâte étendue sur la longueur de la brosse avait la même longueur, mais environ trente pour cent de plus de l’inutile matière… Réduisant d’autant la longévité du tube et augmentant du même taux la consommation des addicts à l’haleine fraîche, c’était au temps ou l’incisive éclatante était un argument électoral d’un célèbre candidat centriste aux inépuisables sourires niais…

On lit, chaque jour, des quotidiens, et aussi des magazines, dont le nombre de pages est inchangé, mais envahi de surfaces publicitaires dévorantes de notre esprit… On peut faire le pari que, si un jour la part éditoriale disparaissait complètement, certains ne s’en apercevraient même pas, qui depuis longtemps ne regardaient que les images…

On sait l’obsolescence programmée de nos objets usuels, le bas nylon éternel est aussi subversif que la bande à Bonnot et Bakounine réunis. Ce qui se prépare c’est l’obsolescence de l’humain lui-même, sa date de péremption correspondra au déclin de sa "˜productivité’…

L’homo bidochon est un être désirant et stupide à la fois, facile à berner, capable de s’esclaffer devant plus bête que lui, lorsqu’il en trouve encore…
L’homo bidochon regarde son nombril, sa meuf ou sa bagnole, autant de tamagotchis d’importance existentielle, qui lui font oublier sa servitude…

Les "˜soirées pizza’ ont encore de l’avenir… C’est lorsque le diamètre de la galette sera égal à celui d’un petit pois, que l’envie de grogner se réveillera ; entre temps il aura pris l’habitude de manger deux, puis trois, puis quatre ou douze "˜pizza chagrin’… On les nommera "˜La Balzac’, mais il ne comprendra même pas de quoi on parle …

Et c’est difficile de réfléchir la bouche pleine. On a déjà inventé la "˜Big Mac’ à quatre étages pour étouffer les grandes gueules et boucher précocement leurs coronaires pour économiser sur les retraites ; avec la "˜Balzac’ on mettra bientôt ses lunettes pour voir dans l’assiette… Avant, c’est la crampe de la faim, à l’estomac, qui suffisait pour qu’on se penche vers la rondelle trois fromages mini ou Margarita Lolita…On trouvera bien l’appellation sexy pour aiguiser les appétits insatiables des bidochons…

Bon appétit !

20/02/2013 23:11 par Anonyme

à Jacques Richaud
Avec "la Balzac" Bidochon pourra avantageusement commander un verre de rosé qui sera servi à moitié vide.
Il constatera qu’il est à moitié plein en arrivant sur la table.
En sortant il montera dans sa voiture à pédales (la voiture hybride) pour se rendre au cinéma.
On projette les films documentaires sur les premiers congés payés de 1936, les premiers bains de mer, mais en faisant tourner les bobines à l’envers : les baigneurs sortent de l’eau à reculons, enfourchent leurs bécanes et partent sans se dévisser le col, pour rentrer dans leurs usines comme dans un entonnoir.

(Commentaires désactivés)