Du temps de Sarkozy qui passait des vacances de luxe aux States (vous vous souvenez du canotage avec bourrelet effacé sur la photo ?) et interpelait familièrement Obama dans les rencontres (« Hé, Barack, hé Barack »), la France était couchée sous l’Oncle Sam.
Heureusement, aujourd’hui, le premier personnage de l’Etat est de gauche (enfin, PS) et le second, le président du Sénat, est un ami de Cuba (il a épousé une Cubaine).
Donc, ils vont réagir « à la De Gaulle » devant l’information suivante :
Le 12 juin dernier, le Bureau de Contrôle des Actifs Etrangers du Département du Trésor des Etats-Unis (OFAC, pour son sigle en anglais) a annoncé qu’il avait infligé une amende de 619 millions de dollars à la banque hollandaise « ING Bank » pour avoir effectué, avec ses filiales dans plusieurs pays, dont la France, des transactions financières et commerciales avec des entités cubaines, transactions interdites par la loi US extraterritoriale relative au blocus contre Cuba.
C’est la plus forte amende imposée par l’OFAC dans toute son histoire, pour des entorses au blocus que les USA maintiennent depuis un demi-siècle en dépit des votes répétés et quasi-unanimes des pays membres de l’ONU.
Le directeur de l’OFAC, Adam Szubin, a dit que cette amende « devra servir d’avertissement clair à tous ceux qui essaieraient d’échapper aux sanctions des Etats-Unis. »
Mais c’est sans compter sans Hollande : « Moi Président, la France sera souveraine, personne ne lui dictera sa loi et ne l’empêchera d’avoir des rapports commerciaux avec qui que ce soit ». Et toc !
Vous pariez ?
Théophraste R. (Gaulliste tardif à ses heures).