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Le communisme de Daniel Bensaïd

«  Comment définirais-tu ton communisme ? »

C’est Franck Gaudichaud, Docteur en Sciences Politiques, qui interrogeait ainsi Daniel Bensaïd le 11 avril 2007, c’est-à -dire quelques jours avant les précédentes élections présidentielles

«  Nous sommes face au défi d’une reconstruction sociale et politique », cette citation était le titre donné à l’entretien entre le philosophe et Franck Gaudichaud, elle donnait l’ampleur de l’enjeu.

LE DEFI D’UNE RECONSTRUCTION SOCIALE ET POLLITIQUE

En regard de la situation actuelle, déjà proche de la prochaine consultation, cet entretien ne manque pas d’intérêt, et sur plusieurs plans.

Le chemin parcouru depuis, face au défi qu’analysait alors Daniel Bensaïd, est révélateur et instructif.

Chacun, bien évidemment, pourra en tirer des enseignements personnels, mais certainement serait-il également profitable qu’un débat plus collectif puisse s’instaurer, certainement sous différentes formes.

Pour ma part, dans un premier temps, je poserais cette question : quelle peut être la place de l’élection présidentielle dans les cheminements qui conduisent au nécessaire changement de société quand 72% des salariés français considèrent le capitalisme comme négatif, même à entendre que ces 72% ne soient pas tous convaincus de la nécessité d’en finir avec le système capitaliste ?

UN RAPPORT DU FMI

Pour donner le ton, mettre en évidence des enjeux nouveaux, l’entretien était précédé d’une introduction de Charles-André Ury de «  A l’Encontre » qui reproduit l’entretien.
Ce dernier présentait notamment quelques données du rapport du FMI daté lui aussi d’avril 2007.

«  Lors des deux dernières décennies, les marchés du travail dans le monde se sont intégrés de façon croissante...Les changements politiques et les réformes économiques ont transformé la Chine, l’Inde et l’ancien bloc des pays dits de l’Est, intégrant leurs forces de travail dans les économies ouverte de marché... »

UN MARCHE DU TRAVAIL BOULEVERSE

Le rapport poursuivait : «  En même temps, le développement de la technologie, combinée avec la levée progrssive des restrictions sur le commerce frontalier, comme sur les flux de capitaux, a rendu possible aux procès de production d’être déligotés et d’être localisés de manière plus éloignée de leurs marchés cibles, cela en vue d’une croissance universelle des biens et des services. La localisation de la production est devenue bien plus réactive aux coûts relatifs du travail d’un pays à l’autre. Il y a aussi eu des courants croissants de migrants passant les frontières, empruntant aussi bien des voies légales qu’informelles... »

«  Or, dit Charles-André Ury, le prolétariat, au sens réel du terme, est modelé par une histoire nationale, plus exactement par l’histoire de la formation sociale qui lui a servi de creuset. Cette configuration du salariat, prenant en compte les migrants, s’effectue dans un cadre nouveau, dont les traits se transforment d’année en année. »
QUEL CHAMP POLITIQUE NATIONAL ?

«  Le «  champ politique national », poursuit-il, tout en gardant une certaine importance (physiologiquement difficile à délimiter), ne jouera plus le même rôle que par le passé, y compris sur le plan stratégique.

«  C’est, entre autres, dans ce vide référentiel spatio-politique - accentué par le néo-corporatisme syndical et la bourgeoisification des organismes sociaux-démocrates -, que les droites nationales peuvent prendre leur essor et capter une base populaire, en menant une véritable offensive politique et culturelle sur tous les terrains. On va en voir les résultats, en France, au lendemain du 22 avril.(2007)

Pour Charles-André Ury, on ne peut en rester à la surface des choses... On ne peut que partager le point de vue de Daniel Bensaîd disant que «  quel que soit le problème majeur...on tombe inévitablement sur les questions de propriété... »

CHANGER LE MONDE EST PLEINEMENT ACTUEL

Pour Daniel Bensaïd, justement, l’idée de la révolution finalement, avec ou sans le mot, n’est pas très difficile à défendre aujourd’hui. Ce qui fait peur, en général, c’est l’association de l’idée de Révolution à celle de violence. En revanche, si on entend par «  révolution », la nécessité de changer le monde et, plus précisément, de changer les rapports sociaux, la logique de production et de distribution, cette notion demeure pleinement actuelle...

Le doute porte beaucoup plus sur les voies et les moyens. Autrement dit : est-ce qu’il existe des stratégies pour atteindre ce but qui soient valides dans le cadre de la mondialisation ? Une interrogation est donc celle des effets de la mondialisation sur la réorganisation des espaces politiques : car changer le monde, ce n’est pas une idée planante, cela s’inscrit dans des territoires et des rappots de force.

QUEL CHAMP STRATEGIQUE ?

«  Le champ stratégique dominant du 20ème siècle, dit-il, a été celui de l’Etat-Nation et il n’est pas obsolète...

«  En même temps, ces espaces nationaux qui ont gardé une pertinence stratégique, sont maintenant étroitement imbriqués dans ce que j’appelle «  une échelle mobile des espaces » : régionaux, nationaux, continentaux, voire mondiaux, suivant les thèmes et les questions abordées.

«  L’Etat reste un des noeuds des rapports de force, mais les rapports de pouvoir économique et politique se sont redéployés sur le plan spatial. »

Polémiquant avec Badiou quant à l’idée de communisme, Daniel Bensaïd affirme qu’il a une sympathie pour cette pensée à contre-courant de l’ordre libéral, mais il convient que l’interprétation qui est celle de Badiou est proche d’une sorte de «  métaphysique du communisme », plus proche d’une conception miraculeuse de l’évènement.

QUEL COMMUNISME ?

«  Mais, dit-il, cette matrice théorique rend difficile ce que, pour ma part, je considère comme une démarche politique, d’accumulation des forces et d’inscription dans la durée. »
C’est alors que Daniel Bensaïd est invité à définir son communisme, y compris en le résumant quelque peu. 

«  Tout d’abord, une conception dynamique : le communisme n’est pas une utopie et un état des lieux dont on pourrait faire l’inventaire.

«  Il est plutôt «  le mouvement réel qui abolit l’ordre existant », comme disait Marx. Cette définition est certainement insuffisante, car trop «  élastique », mais elle a le mérite d’être cohérente et elle répondait à la polémique avec les théories utopistes des années 1830/1840...

LES FAUSSES PISTES

«  Notre époque, dit-il, possède certaines similitudes avec ce contexte de réaction du début du 19ème siècle...

«  Et la critique des socialismes utopiques de la dernière partie du Manifeste communiste est, en ce sens, d’une certaine actualité.

«  Le «  socialisme féodal » décrit par Marx, courant qui cherche à retrouver un temps pastoral imaginaire de la société médiévale, se retrouve dans certains courants contemporains de l’écologie, notamment de «  l’écologie profonde ».

«  De même, le «  socialisme vrai » ou «  philanthropique » se retrouve au 21ème siècle, accompagné par un sentiment d’impuissance politique, par exemple au travers de la vogue du micro-crédit.

«  Non qu’il faille diaboliser le micro-crédit, mais de là à le présenter comme la réponse enfin trouvée au développement du tiers-monde ou à en faire l’apologie comm le fait Paul Wolfowitz....*

«  On pourrait multiplier les exemples.

«  Et il y a aussi les utopies libertaires contemporaines, comme il y avait les utopies proudhoniennes à l’époque. Malgré leur intérêt indéniable, ces idéologies ont comme caractéristique commune qu’elles font l’impasse sur la question politique et celle du pouvoir. »

REGARDEZ LA COMMUNE DE PARIS

«  Et à l’autre pôle, on pourrait parler d’une utopie néo-keynésienne qui , elle, essaie - et là aussi on peut y trouver un intérêt réel - de développer des propositions sur le secteur public et le rôle de l’Etat.

«  Mais, là encore, le maillon politique et la question essentielle des leviers pour y arriver sont absents....

«  Pour ce qui est de donner une esquisse du communisme et sans chercher à «  faire bouillir les marmites de l’avenir », on peut regarder la Commune de Paris. Engels dit : si vous voulez savoir ce qu’est la dictature du prolétariat, regardez la Commune de Paris. Et qu’est-ce que la Commune ? Le suffrage universel, le pluralisme, la révocabilité des élus, l’appropriation sociale, la suppression de l’armée de métier, et...l’absence de Président de la République !

«  Finalement, quel que soit le problème majeur que l’on désire prendre à bras-le-corps (l’écologie par exemple), on tombe sur les questions de la propriété. »

MARX RESTE UN GROS MORCEAU

Franck Gaudichaud fait alors remarquer que, dans ses écrits, Daniel Bensaîd se revendique d’un courant «  chaud » du marxisme, un marxisme vivant et dialectique, alors que nombreux sont les intellectuels, y compris parmi les critiques du capitalisme, qui parlent désormais d’une «  ère post-marxiste », ou réduisent l’apport de Marx à celui d’une «  boîte à outils » théorique parmi tant d’autres...

Daniel Bensaïd rétorque qu’il s’agit de choses sérieuses et qu’il y a parfois un peu de légèreté dans la façon de les traiter de la part des intellectuels : Marx reste «  un gros morceau ».

«  Certes, dit-il, on peut le dépasser, il n’est pas éternel...

«  Mais, selon moi, le noyau dur de sa théorie critique est d’une terrible actualité, qu’on la prenne sous l’angle de la mondialisation, de la théorie de la valeur, de la crise de la mesure.

«  Et ceci pour une raison de bon sens : ce que Marx a analysé à l’état naissant, à partir du capitalisme européen au 19ème siècle, est devenu la loi de la planète...Et je ne vois encore aucun théoricien qui se soit confronté à cette théorie critique pour la dépasser effectivement, que cela soit Castoriadis, certains libéraux ou d’autres...

LES SYSTEMES THEORIQUES, L’INTERVENTION DES PEUPLES

«  Derrière ces tentatives, poursuit Daniel Bensaïd, il y a un débat épistémologique sur le rejet ou la crainte des systèmes ou théories de la totalité. C’est vrai, il y a des totalités ouvertes ou seulement partielles, mais ce n’est pas une raison pour évacuer la pensée ses systèmes...

«  C’est vrai que, dans l’histoire, les universalités abstraites ont pu servir d’alibi à l’oppression coloniale, nationale, de genre, etc...

«  Mais les opprimés ont su donner un contenu concret aux «  universalisables » que sont la liberté, l’égalité des droits, la tolérance.

«  Et de Toussaint Louverture à Olympe de Gouge, ils ont su s’en emparer pour leurs luttes émancipatrices... »

L’INTELLECTUEL DE LA CLASSE SOCIALE

Interrogé alors sur le rôle, ou sur les rôles, que peuvent tenir les intellectuels dans ces affrontements idéologiques, théoriques, politiques..., Daniel Bensaïd évoque la formule de l’intellectuel organique rejetée par Bourdieu par exemple et montre qu’il s’agissait en fait du rejet de la tradition stalinienne où l’intellectuel est un faire-valoir pétitionnaire du parti.
«  Mais, dit-il, pour Gramsci, l’intellectuel organique n’est pas forcément un intellectuel professionnel. Il est avant tout l’intellectuel que produit une classe sociale dans son développement, comme a pu le faire le mouvement ouvrier au 19ème et 20ème siècles, avec d’innombrables intellectuels organiques ouvriers... »

Aussi, dit-il, on se retrouve aujourd’hui avec une collection de spécialistes, souvent compétents, mais complètement décrochés du projet politique militant. Il n’y a pas coagulation autour d’une force, autour d’un projet commun. Nous sommes alors face au risque d’une technocratie intellectuelle, d’une expertise, voire d’une contre-expertise qui finit par avoir les mêmes défauts que l’oligarchie qu’elle conteste... »

Daniel Bensaïd évoque son choix personnel et ses relations avec Besancenot...

LE PARTI, LE RISQUE DE BUREAUCRATISATION

On y vient donc très naturellement.

Je sais, dit-il, que l’idée de parti est très discréditée : le parti serait la bureaucratie, l’autorité, la hiérarchie, la discipline, etc...

«  Tous ces dangers sont réels, mais la bureaucratisation n’est pas limitée à la forme du parti. Depuis Max Weber, on sait que c’est une tendance lourde des sociétés contemporaines, qui s’exprime aussi bien dans les syndicats, dans l’administration, dans les ONG et dans divers collectifs.

«  Dans ces conditions, et paradoxalement, la forme de parti est plutôt une protection et une défense démocratique contre le danger bureaucratique...Car une organisation politique, si l’on reste vigilant, permet de se créer un espace de débat démocratique, où les militants se dotent de moyens de discussion qui ne dépendent pas - ou ne devraient pas dépendre - des puissances d’argent ou de la pression médiatique... »

LA CRISE DE REGIME

Bien évidemment, le débat, l’entretien, en viennent à la situation politique en France, à l’offensive libérale brutale, aux mouvements sociaux importants, à l’évocation d’une crise de régime de la 5ème République, cela à la veille d’élections présidentielles.

«  Il y a bien une crise de régime, dit Daniel Bensaïd, l’héritage idéologique et le système institutionnel issus du gaullisme sont en pleine décomposition.

«  Les deux piliers de se système, c’est-à -dire le gaullisme comme force politique dominante, et le Parti communiste (PC) dans ses années de prospérité, sont en crise...

UN PAYSAGE POLITIQUE TRANSFORME

«  Nous sommes donc face à un paysage politique transformé.

«  Les raisons de cette transformation sont évidemment à chercher d’abord dans les rapports sociaux.

«  Certains pans de la société se sont réduits, voire écroulés, notamment ceux qui alimentaient la base sociale du PC. Il faut rappeler que l’électorat communiste représentait en France jusqu’à 25% des votes exprimés (en 1969). Même dans les couches moyennes, il semble que le PS et la social-démocratie perdent une parti de ses appuis électoraux, dont les enseignants.

«  Au travers des privatisations et de la contre-réforme libérale, toutes les valeurs du service public, de la fonction d’Etat, qui ont été un des ciments de ses appuis, sont remis en cause...Ce contexte régressif créée un phénomène de dés-affiliation sociale, d’atomisation, alimenté par les politiques de flexibilisation du travail, d’individualisation des salaires, de destruction des solidarités et des sécurités sociales au profit des intérêts privés. »

LA DISSONANCE

Daniel Bensaïd montre que sur le plan électoral cela entraîne un phénomène que les politologues nomment la «  dissonance », c’est-à -dire un éart grandissant entre les partis et les électorats, tout comme un lien de plus en plus aléatoire entre les deux...

«  Globalement, poursuit-il, les institutions de la 5ème République représentent le type même de l’héritage bonapartiste.

Marx, dit-il, désignait la France comme fondatrice de ce type de fonctionnement politique, que l’on retrouve de Napoléon Premier à De Gaulle, en passant par Mac-Mahon et Clemenceau. D’ailleurs, si Sarkozy gagne, on risque d’avoir pour 5 ans «  Napoléon le tout petit. »...

«  Soit, dit-il, il ne touche pas à la structure institutionnelle et poursuit l’idée d’instaurer un régime présidentiel classique marqué par le bipartisme. Ce choix implique d’exclure davantage ceux qui ne se sentent pas représentés par le système actuel puisqu’il exclut de fait près de la moitié de l’électorat de toute représentation. »

INTRODUCTION DE LA PROPORTIONNELLE ?

«  L’autre voie possible serait celui d’une réforme de scrutin, limité à l’introduction de la proportionnelle...

«  Bien sûr, nous sommes favorables à une proportionnelle intégrale, par régions et avec calcul national des restes, pour représenter au plus près la réalité électorale... Mais une réforme institutionnelle véritable devrait, pour être cohérente, supprimer la présidence de la République, le Sénat, accorder le droit de vote aux résidents étrangers, supprimer la tutelle des Préfets sur les Communes, reconnaître le droit à l’autodétermination des départements et territoires d’outre-mer, bref engager un véritable processus constituant !
«  En France, le fait que les grands partis n’aient pas réussi à imposer un bipartisme qui serait le complément logique de l’évolution vers un présidentialisme fort, est le reflet d’un rapport de force indécis et fluctuant entre les classes. »

LES RESISTANCES, LEURS EFFETS DANS LE CHAMP POLITIQUE

«  Nous avons un panorama où les mouvements sociaux perdent, certes, mais ils résistent, ce qui a des effets politiques. Toutes ces résistances d’ailleurs divisent la bourgeoisie sur les manières d’y répondre. Le fait que le leader du centre-droit, François Bayrou, ne se rallie pas à une grande coalition de républicains conservateurs, à l’américaine, rappelle que les contradictions de la société travaillent également le champ politique... »

Daniel Bensaïd est enfin questionné sur la possibilité réelle, à moyen terme, pour une grande force anticapitaliste dans l’Europe d’aujourd’hui.

«  Le possible, dit-il, ne devient pas toujours réel, mais il est une part de la réalité et, historiquement, il y a toujours des possibilités vaincues...

DES DEFAITES POLITIQUES

«  On a perdu de nombreuses batailles politiques, de différente nature, notamment en 68 et après. Mais il y a surtout une défaite majeure à l’échelle planétaire, c’est la chute du mur de Berlin, même si on ne peut , en aucun cas, regretter la fin du régime bureaucratique soviétique.

«  Cette défaite, c’est la réintroduction brutale sur le marché mondial, d’un tiers de la force de travail planétaire...

«  Cela signifie une pression considérable à la baisse sur les conditions de résistances du trravail...

«  C’est aussi un défi politique où il nous faut redéfinir un horizon stratégique qui s’est effondré. Il nous faut repenser les catégories, car toutes les révolutions du 19 et 20èmes siècles se sont inscrites dans un même dispositif de catégories politiques, qui est né au 17ème siècle : citoyenneté, oui, mais sociale ; guerre, mais populaire ;Paris Commune contre Versailles ;etc...

«  Les termes du débat, réforme ou révolution, entre Lénine, Rosa Luxembourg, Kautsky, et d’autres, ne sont pas inintéressants aujourd’hui, mais ils ne suffisent pas. »

UNE RECONSTRUCTION THEORIQUE

«  Cette reconstruction théorique nécessaire doit affronter le bouillon idéologique de la pensée post-moderne, qui nous raconte la «  société en miettes’ ou «  liquide », et qui entretient la confusion entre épanouissement des individualités et repli individualiste...

«  Cependant, depuis le début des années 90, il y a un début de ressaisissement. En 12 ans, le paysage s’est recoloré assez vite, mais c’est encore loin du compte.

«  Personnellement, je ne pensais pas qu’il y aurait des repousses aussi rapides, après l’ampleur du choc de l’offensive néo-libérale. On recommence par le «  milieu » comme le répétait Deleuze. Et ce n’est encore qu’un début. »

C’était en avril 2007..

Michel Peyret
1er avril 2011

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