Auteur Robert GIL

La Banlieue et Nous ...

Robert GIL
Sensibiliser les habitants des quartiers à la vie politique et sociale de leur cité n’est pas pour plaire à tout le monde ; aux politiques d’abord, qui tirent avantage du désintérêt de la chose publique de cette population, et ensuite à certains membres de cette population, qui vit de petites combines et profite de la faiblesse des autres. Ces gens la n’ont pas du tout envie de remettre en cause ni la société, ni son fonctionnement. La délinquance organisée s’accommode très bien du système (…)

Attention Aux Amalgames

Robert GIL
Il est étonnant de constater l’amalgame ou les raccourcis opérés par certains. Si vous critiquez les moines tibétains ou le Dalaï-Lama c’est que vous êtes pro-chinois. Si vous prenez position contre l’intervention de l’Otan en Libye, c’est que vous soutenez Kadhafi. Si vous vous posez des questions sur la situation en Syrie, c’est que vous êtes pour le régime de Bachar Al Asad. Et si vous ne critiquez pas Castro ou Chavez, c’est que vous êtes communiste ou populiste ! Le débat est clos (…)

Le cas DIEUDONNE

Robert GIL
Comment le militant antiraciste marqué à gauche qu’était Dieudonné dans la seconde moitié des années 1990 en est-il arrivé là ? Au cours des années 2000, lors de son combat pour la reconnaissance et la mémoire de l’esclavage des Noirs, il se lance dans une logique de concurrence entre les victimes de l’esclavage et celles de la shoah. Progressivement, Dieudonné va se réapproprier tous les clichés et les thèmes traditionnels d’un antisémitisme qu’il masquera par un engagement « antisioniste (…)

Déclin US et guerre mondiale

Robert GIL
Les USA traversent la crise systémique qui frappe l’Occident. L’enrichissement des plus riches provoque l’appauvrissement des plus pauvres, car tel est le contexte de cette crise : le capitalisme est hors contrôle, il impose lui-même, en tant que système, ses propres lois qui le contraignent à s’autoalimenter au détriment des couches sociales paupérisées par le chômage et la compression des salaires. Le capitalisme, s’il devait perdurer, accroîtrait cette tendance. Ce qui est tout bonnement (…)

Contradictions du Capitalisme

Robert GIL
Une des contradictions du capitalisme, c’est la volonté de produire toujours plus pour augmenter les profits d’une part, et la limitation des débouchés d’autre part. La recherche du profit maximum conduit chaque capitaliste à payer le moins possible de salaires, et les travailleurs n’ont pas assez d’argent pour acheter ce qu’ils produisent. La production dépasse donc ce que l’on peut vendre. Contrairement aux sociétés dites « socialistes » où il y avait des files devant les magasins, il (…)

le Feminisme, le Racisme et le Voile

Robert GIL
Les émissions et reportages sur les banlieues nous confortent dans l’idée que dans ces quartiers la culture musulmane fait des hommes d’affreux sexistes qui ne vivent que dans la domination des femmes et que celles-ci sont victimes de violence et de viols à répétition. Il serait dangereux d’en faire une généralité et de présenter le bon européen comme respectueux du droit des femmes, l’affaire DSK nous prouve le contraire, et les rapports de police nous montrent que le viol et la violence (…)

La farce du TRIPLE A

Robert GIL
En Aout 2011 Alain Minc affirmait « le AAA est un trésor national » et Fillon surenchérissait, en déclarant « un atout que nous devons préserver à tout prix ». Le prix c’était d’amplifier les attaques contre les services publics, la protection sociale, les retraites et d’obéir aux recommandations des marchés financiers. Et retournement de situation, six mois plus tard, Sarkozy indique que la perte du AAA serait « une difficulté mais pas insurmontable » et Fillon relativise « ce n’est pas un (…)

AUSTERITE, RICHESSES ET PROPAGANDE

Robert GIL
Après la taxe sur les complémentaires, les déremboursements, l’instauration de forfaits et franchises, les ponctions sur le budget de l’assurance maladie, la diminution des prestations sociales, le recul de l’âge de la retraite, la pression sur les collectivités locales pour diminuer les services publics, le gouvernement s’en prend aux salariés malades, potentiellement « fraudeurs » et « responsables des déficits publics », et en distillant des petites phrases, tente d’opposer les (…)

TVA SOCIALE = BAISSE DES SALAIRES

Robert GIL
Nicolas Sarkozy et Xavier Bertrand sont formels, la mise en place d’une TVA sociale est dans l’intérêt de notre pays et des emplois. Le message du Medef a été reçu cinq sur cinq ; pour Laurence Parisot la baisse des cotisations patronales profitera aux entreprises qui auront ainsi une plus grande marge de manoeuvre. Cette mesure, accouplée à une autre mesure du patronat, baptisée « accords compétitivité-emploi » qui permettrait aux entreprises d’imposer à leurs salariés d’échanger (…)

Le « PRODUIRE EN FRANCE » De Nicolas Sarkozy

Robert GIL
A chaque course à la présidentielle c’est la surenchère, surenchère à l’insécurité, à l’immigration, mais surenchère à la « réindustrialisation made in France », on ne nous l’avait pas encore fait ! Tous les candidats dénoncent les centaines de milliers d’emplois industriels perdus à cause de la crise. Ils ont la mémoire courte car les délocalisations ont commencé bien avant la crise, et plutôt à cause des actionnaires qui réclament des dividendes de plus en plus élevés. La seule sincère (…)
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L’accord intergouvernemental, vous allez aimer !

Robert GIL
Super, après l’annonce du plan d’austérité pour l’Italie, et l’annonce d’un nouveau traité européen le CAC40 est reparti à la hausse, notamment les valeurs bancaires. Les marchés dirigent l’Europe capitaliste et vont profiter de ce nouveau traité pour graver dans le marbre la réduction des dépenses publiques et l’acceptation des plans d’austérité par les états comme horizon indépassable ! Pour faire court, les grands axes de ce nouveau traité européen rebaptisé accord intergouvernemental, (…)

Chantage à l’emploi

Robert GIL
Combien de fois n’a-t-on pas entendu de la part des commentateurs et des politiques que l’intransigeance des revendications salariales mettrait le pays à genoux. Il faut bien admettre que ce discours culpabilisant a porté ses fruits, et au fil du temps, on a vu les organisations syndicales mettre un bémol à leurs revendications. Depuis les années 80 la classe ouvrière de France a perdu des acquis arrachés par de longues luttes au cours des décennies passées, le principal acquis étant le (…)