Auteur Robert GIL

Reformes et Revolution

Robert GIL
Tant que le capitalisme peut pratiquer l’exploitation sociale dans un cadre dit « démocratique », il tolère des ilots de liberté. Mais dès lors que cette exploitation sociale devient compliquée, le capitalisme impose ses lois de façon plus autoritaire. Le capitalisme contient toujours en lui cette propension à durcir ses institutions. Tout le malentendu vient du fait que l’on a appelé « démocratie » ces espaces de liberté qui sont la presse, les élections, l’assemblée parlementaire, etc…. En (…)

Marx et le capital fictif

Robert GIL
Imaginons de nombreux capitalistes qui construisent des lotissements, des logements par milliers. Ils investissent des capitaux importants, dans l’espoir d’en retirer un bénéfice. S’ils ne trouvent pas en face d’eux autant d’acheteurs solvables, ils ne vendent pas leurs maisons et vont droit à la faillite. Le capital qui aurait pu, une fois les ventes réalisées, être réinvesti dans de nouveaux chantiers de construction, est au contraire immobilisé sous la forme de maisons invendables, et (…)
15 

L’arrogance du show-bizz

Robert GIL
Quelle est la légitimité de Florent Pagny pour dire à Philippe Poutou lors de l’émission « on n’est pas couché » : « travailler 32H, ce n’est pas possible pour tout le monde, moi je fais beaucoup plus ! » Ce monsieur fait donc plus que 32H par semaine, mais 32H de quoi ? D’écrire des chansons, de jouer avec des musiciens, de passer à la télévision ou de donner des concerts ? Bref de faire sa passion, de nombreux français s’ils pouvaient vivre grassement de leur passion feraient plus de 35H (…)

VIVE L’IMPOT !

Robert GIL
Depuis des années, malgré les diminutions régulières des dépenses publiques, les suppressions de postes dans la fonction publique et les privatisations, le déficit budgétaire s’amplifie sans cesse. En fait, ce déficit s’accroit au rythme des baisses d’impôts successives accordées à ceux qui pourraient pourtant facilement s’en acquitter ! De cette manière on reproduit en permanence le mythe d’un Etat trop dépensier, puisque le déficit perdure. Ce qui permet de motiver à nouveau la pression (…)

Agir ou Reagir ?

Robert GIL
Depuis 30 ans nous avons baissé les cotisations patronales des entreprises pour lutter contre le chômage et être compétitif, sans dire que ce qui coûtent cher au travail, ce n’est pas le prix de la main d’oeuvre, mais c’est ce que le capital prend au travail. Conséquence le chômage n’a cessé de progresser ! Depuis 30 ans, dans notre société individualiste et divisée, une véritable propagande anti fonctionnaires a favorisé le démantèlement de la fonction publique au bénéfice de groupes (…)
10 

Les pauvres meritent leur sort !

Robert GIL
L’austérité est là , les classes populaires, les précaires, les chômeurs, bref une nouvelle fois les plus modestes vont être touchés de plein fouet ! Et pourquoi est-ce toujours les mêmes qui doivent payer la note ? Et bien simplement parce qu’ils le méritent. Et oui, si l’on distribue les récompenses au mérite, et bien il en est certains qui méritent amplement ce qui leur arrive. Et je crois sincèrement qu’il mérite encore beaucoup plus ! Les prochains gouvernements vont le confirmer ! (…)

La Grece, laboratoire de l’Europe

Robert GIL
Le Chili a été le laboratoire de la mise en oeuvre des théories de Friedman, qui ont conduit au développement du libéralisme le plus débridé sur l’ensemble de la planète, en épargnant à l’époque une partie de la « vieille Europe ». La Grèce va servir de phase de test à une nouvelle offensive du capitalisme en Europe, en livrant les économies nationales aux exigences et à la rapacité des marchés financiers. Au Chili le chaos qui a suivi le coup d’état de Pinochet a permis l’instauration (…)

3F : France Foot Fric

Robert GIL
Les pertes des clubs européens de D1 ont augmenté de 33 % en 2010 pour atteindre 1,6 milliards. Depuis l’arrêt Bosman de 1995, la reconnaissance de la libre circulation des joueurs en Europe sans harmonisation sociale et fiscale ni mesure d’accompagnement a brutalement ouvert les frontières à tous les footballeurs. La concurrence entre clubs a multiplié les transferts et fait exploser la masse salariale. Le surendettement a été favorisé par la transformation des contrats de joueurs en (…)

A quoi servent les Fonctionnaires ?

Robert GIL
Chacun a déjà vu dans les médias ou entendu dans les conversations, des histoires à propos de ces fonctionnaires, planqués, paresseux et bien payés. Et ces « mauvais fonctionnaires », qui ne représentent qu’une infime partie (c’est encore trop, je sais), servent de prétexte aux imbéciles ou aux crapules pour stigmatiser les millions de travailleurs de la fonction publique qui font correctement leur boulot, et dont le seul tort est de le faire pour le bien de la communauté nationale et non (…)

La Theorie de la Theorie du Complot

Robert GIL
Les textes conspirationnistes jugés fondateurs remontent à la Révolution française. Ils sont nés dans les milieux catholiques et monarchistes qui voyaient leur monde s’écrouler. Au XIXe siècle, ce sont les puissances souterraines et les sociétés secrètes qui sont accusées de fomenter des complots. Les jésuites, les francs-maçons et les juifs constituent les trois cibles favorites. Jusqu’en 1950, la majorité des théoriciens viennent de l’extrême droite. Les thèses conspirationnistes trouvent (…)

le français, le FN et les autres…

Robert GIL
Il parait que le français moyen est prêt à voter Le Pen ! Soit, mais s’est-il rendu compte que le FN n’est jamais là pour le défendre, ni dans les médias, ni dans la rue ! Lors des manifs pour les retraites par exemple, pas un néo-nazi à l’horizon, ni de tracts d’ailleurs, seule la voix de Marine qui demandait au gouvernement de remettre au travail la populace : on ne badine pas avec les intérêts du capital ! Lors de ce vaste mouvement populaire, si certains ne sont pas descendus dans la (…)

Menteur et Manipulateur

Robert GIL
Sarkozy a pris un air grave pour annoncer sa candidature et se permettre d’affirmer qu’il a besoin de nous tous. Il joue les pères de familles et parle de valeurs alors que les seules valeurs qui comptent pour lui sont les valeurs boursières. Il a toujours privilégié la rente au travail. Le travail, c’est pour les pauvres, la rente pour les riches, le président de tous les français n’a jamais mélangé « les torchons et les serviettes » ! Ses valeurs de campagne ne sont que poudre aux yeux. Il (…)