Les ministre des affaires étrangères du Venezuela, Delcy Rodriguez et de Bolivie David Choquehuanca ont été agressés physiquement par la police antiémeute du président argentin Mauricio Macri alors qu'ils tentaient d'entrer au ministère des affaires étrangères argentin où se tenait une réunion du Mercosur.
Ils venaient suite à l’expulsion du Venezuela du Mercosur par les gouvernements de droite de l’Argentine (Macri, dépression, austérité, censure et répression), du Brésil (Michel "Fora" Temer, issu d’un coups d’état parlementaire, corruption, austérité) du Paraguay (victime lui aussi d’un coups d’état parlementaire) et de l’Uruguay. Ce n’est qu’un prétexte car le Venezuela respecte mieux les normes du Mercosur que les autres membres. Un autre prétexte est la supposée violation des droits humains au Venezuela (lors d’un précédent sommet du Mercosur la ministre Delcy Rodriguez avait d’ailleurs superbement répondu à Macri). Le but est en fait d’expulser le Venezuela du Mercosur pour que celui-ci rejoigne l’Alliance du Pacifique (une organisation néolibérale impulsée par les Etats-Unis et regroupant les pays de droite de la région comme le Mexique, la Colombie, le Chili et le Pérou). Les ministres étant quand même arrivé a entrer dans le ministère des affaires étrangères ont trouvé des chaises vides car les ministres des autres pays s’étaient enfuis.
Plus tard le président Maduro a annoncé depuis la Havane que la ministre avait une fracture de la clavicule et le ministre bolivien une fracture de la main.
C’est décidément une habitude de la droite argentine d’agresser les diplomates, rappelons que durant l’opération condor deux diplomates cubain postés à l’ambassade de Cuba en Argentine avaient été disparu par la dictature argentine.
Autre attaque contre le Venezuela la semaine dernière un piratage de son système de paiement par carte bancaire (juste début décembre quand les payes sont versé en plus du 13ème mois) ce qui allié à la contrebande d’extraction des billet de 100 bolivars (la plus haute dénomination alors cherchait a renforcer encore plus la guerre économique contre ce pays durement frapper par l’hyper inflation provoqué. Suite à cela le gouvernement a décidé de retirer les billets de 100 bolivars pour les remplacer par d’autres de plus hautes dénominations tout en fermant la frontière colombienne où sont accaparé des tonnes de billets de 100 bolivars (on estime le total à 300 millards).
Sources : Voici les liens vers les articles sources, vous pourrez y trouver les vidéos des déclarations des ministres.
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