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Champagne, petits cadeaux, chèques... notre intelligentsia a ses dictateurs chéris

La petite souris du Grand Soir s’est invitée à une soirée privée de l’ambassade du Qatar à Paris.

Souris ou taupe ? En tout cas, un carton d’invitation en main, l’agent LGS 117 s’est glissé dans la foule des Lèche-Qatar à l’occasion du départ de l’ambassadeur. C’était pendant l’horreur d’un début de profonde nuit, à Paris, le 12 novembre 2013, dans une débauche de bouquets de fleurs, d’inconnus gras et roses, de marbre, de députés, de dorures, de ministres, de lustres de cristal, d’artistes, de bouteilles de champagne, de larbins obséquieux, de messieurs en costumes sombres et de dames emperlouzées comme la Castafiore.

L’ambassadeur, S.E. Mohamed Al Kuwari (discrètement décoré le 17 octobre dernier de l’insigne de commandeur de la légion d’Honneur par François Hollande) se pâmait devant l’abondance des poissons français qui s’agitaient dans ses filets. Pas du menu fretin, vous allez voir, du lourd, voire du lourdingue.

Tenez, Enrico Macias. Il y alla de sa chansonnette, sous l’œil émerveillé de Manuel Valls, qui étant ministre d’un gouvernement PS, se goberge partout où le socialisme est à l’honneur. Autour de LGS 117, le public s’ennuyait un peu et s’impatientait poliment. Parce que : « Enfants de tous pays », ça a vieilli. Enrico a essayé de faire chanter le public, mais en vain. Tout juste quelques frappements des mains cadencés. L’artiste était hors sujet dans l’ambassade d’un Émirat où il eut fallu chanter « Esclaves de tous pays ». Puis il interpréta un chant en arabe. Autour de LGS 117, ça gloussait ou ça se dandinait, on était gênés. Du coup, les applaudissements furent maigrichons et, en l’absence d’un rappel, Enrico s’alla fondre dans la foule à pas menus.

A sa décharge, apprécions qu’il n’ait pas eu le mauvais goût provocateur de chanter son autre tube « Malheur à celui qui blesse un enfant » devant l’ambassadeur d’un émirat où l’on est pénalement responsable dès l’âge de 7 ans et où l’on vient de renvoyer dans son pays le corps d’un jeune étranger de 16 ans qui a tenu six semaines avant de mourir d’épuisement et de déshydratation sur un chantier.

Tout en resserrant le nœud de sa cravate noire, LGS 117 jeta un œil au faux livre ( édité par Michel Lafon, non distribué en librairie) qui lui fut remis dans un sac aux couleurs des magasins Printemps (propriété du Qatar) :

Jack Lang (de l’Institut du monde arabe et du parti solférinien), moralement ministre à vie de la Culture, girouette qui a mangé à tous les râteliers sans être gastronome (il confond orgie de décibels et dégustations de notes) y était allé de sa préface finement intitulée « Trait d’union », peut-être par ultra-fine allusion au tracé d’une chaîne unissant un poète qatari aux barreaux de sa cellule. En tout cas, Nicolas Beau (auteur avec Jean-Marie Bourget d’un livre : « Le vilain petit Qatar ») l’a agacé et le préfacier a craqué haut et fort : « Je n’ai pas de leçon de Droits de l’Homme à recevoir de vous ! »

Mais attention, pour un ouvrage de cette importance, une seule préface, c’était aussi maigre qu’un travailleur népalais tombant d’un échafaudage à Doha. Donc, une seconde préface ouvre le livre. Elle est intitulée : « Partager la fierté », ce qui suffit à laisser deviner que son auteur est un homme de sentiment et non de trivialité (sinon il aurait écrit : « Partager le pétrole et le gaz »). Il s’appelle Donnedieu de Vabres, ancien ministre de droite et de la Culture, condamné en 2004 pour « blanchiment ». Passons, ce n’est pas l’objet de ce compte-rendu.

Plus loin, LGS 117 croisa du regard un individu louche qui avait une tronche à travailler à « La-bas si j’y suis » mais, au lieu de se congratuler imprudemment, ils eurent le sang-froid typique des espions de gauche avec leur fameux geste spontané qui sauve d’une expulsion musclée : un index dressé à la verticale devant leur bouche close.

Le regard de LGS 117 se porta sur des types pas très jeunes mais aux costards bien coupés, qui se saluaient en brandissant leur flûte de champagne. Une dame maquillée comme une Rolls Royce volée lui chuchota qu’ils représentaient Total, Véolia, Vivendi et d’autres groupes du CAC 40.

Georges Malbrunot et Christian Chesnot, ex-otages célèbres, étaient invités. Le Qatar ne leur tient pas rigueur d’avoir écrit un livre (également chez Michel Lafon. Ils l’ont aussi acheté ?) : « Qatar, les secrets du coffre-fort » où l’on apprend que le cheikh Hamad a 3 femmes et 25 enfants (where is the problem ?), que cette minuscule pétromonarchie a acheté « le PSG, des palaces, des immeubles innombrables et des pans entiers de l’industrie française ». Et pas de journalistes, d’artistes, d’intellectuels ou de politiciens, au moins ?

Hum !

Yves Thréard (Le Figaro) était là, Maurice Szafran, ex- Marianne aussi.
Et ce n’est pas tout, ô plèbe ! Il y avait aussi le député Bruno Leroux (président du groupe PS à l’Assemblée nationale), le député Nicolas Bays (PS, vice-président des groupes d’amitiés parlementaires avec le Qatar), Michel Vauzelle, président PS de la région PACA, Michèle Alliot-Marie, UMP (représentante en gaz lacrymogène pour dictateurs ébranlés par la rue) avec son compagnon Patrick Ollier (UMP), Dominique de Villepin (ex-UMP, en affaires avec le Qatar, mais qui le sait ?), Claude Gueant (UMP et habile marchand de tableaux), Nadine Morano (UMP) qui avait confié pour l’occasion sa poissonnerie à son voisin pizzaiolo à qui elle fit raconter un jour à la télé qu’il fabrique des « pizzas DSK à la sauce Béchamel » (la classe, le bon goût !).

LGS 117 eut beau tourner discrètement autour de ces notoriétés, il ne parvint pas à en surprendre une seule intercédant auprès du représentant du régime qatari en faveur du poète Mohamed Al-Ajami, alias Iben Al-Dhib condamné en novembre 2012 à 15 ans de prison après avoir écrit un poème célébrant « le printemps arabe ». LGS 117 n’a pas davantage réussi à savoir combien étaient payées les préfaces, chez Michel Lafon.

On remarquait aussi les socialistes solfériniens Hubert Védrine, Elisabeth Guigou, Ségolène Royal et Jean-Pierre Jouyet qui furent tous ministres, le dernier chez Sarkozy, mais Hollande l’a absous en le nommant chef de la Caisse des Dépôts et Consignations.

Qui encore ? Frédéric Lefebvre (UMP), ex-porte-parole de Sarkozy, député des Français de l’étranger ne pouvait manquer cette soirée culturelle, lui dont le livre de chevet est « Zadig et Voltaire ». Régis Debray était là (pas de doute, Che Guevara est mort, même dans sa tête) et même Emmanuel Todd et…

… et Plantu. Ah, Plantu ! Dessinateur inamovible d’un journal de référence parce qu’objectif ! Il pige aussi à l’Express qui n’existerait pas sans la pub (puisqu’on a déjà le Point, le Figaro-Magazine et le Nouvel-Obs !).

Grande fut la déception de LGS 117 de ne pas croiser là un dirigeant du Front de gauche, de la CGT, ou le directeur de l’Humanité, ou de Fakir, ou un administrateur du Grand Soir, un de ces esprits tatillons qui regimbent à trinquer avec le représentant d’une théocratie esclavagiste, misogyne, homophobe, poétophobe, xénophobe et dictatoriale (pardon s’il y a là un pléonasme).

Alors, l’ambassadeur a fait un discours d’ambassadeur où il s’essaya à la poésie (dame, les vrais poètes étant en prison au Qatar, il doit tout faire, depuis) avec des « La France fut un jardin des délices, un tourbillon de défis… ».

LGS 117 s’est fait ch… ennuyé à l’écouter avant d’avoir honte de la réponse que lui fit Manuel Valls le représentant de la France, celle qui fut la patrie des Lumières et des Droits de l’Homme. En effet, Manuel Valls n’eut pas la présence d’esprit de dire :

« Le Qatar, c’est le pays du Tout pour ma gueule, c’est : j’ai du pétrole et du gaz, j’en profite pour fabriquer du luxe en saignant mes 800 000 travailleurs immigrés. Nos 40 000 adultes mâles qataris (sur 200 000 autochtones) s’en voudraient de toucher une pelle, de faire cuire le couscous ou de torcher leurs mômes.

Monsieur l’ambassadeur, souffrez que je ne vous dise pas « Cher Mohamed Al Kuwari » et que je ne vous appelle pas « Votre excellence ». Les pays voisins du Qatar peuvent crever de faim et de soif, d’après le Qatar c’est Allah qui l’a voulu. Les peuples des pays arabes pas contents, vous leur faites péter la gueule un rappel à la loi avec les armes que vous fournissez à leurs dictateurs. Les tièdes de la foi, vous les faites fanatiser vous les arrachez aux infidèles à coups de dollars distribués à des branques imams dont les sermons puent la haine et la connerie le sectarisme.

  • Vous encouragez le terrorisme, et moi, ministre de l’Intérieur, je le combats,
  • Vous armez les bandes extrémistes, et mon travail est de les désarmer,
  • Vous représentez une monarchie, moi la République,
  • Vous vous soumettez à la Charia, moi au Parlement,
  • Vous n’acceptez aucun parti politique chez vous, je dois en tolérer des kyrielles (et les subventionner),
  • Vous exécutez vos Mélenchon, je dois faire avec,
  • Vous flagellez les délinquants, je les fais juger,
  • La décapitation et la pendaison sont des punitions chez vous, la peine de mort est abolie chez moi,
  • Vous emprisonnez les homosexuels, la loi française leur permet de se marier,
  • Vous interdisez la mixité jusque dans vos universités, nous laissons fleurir dans les nôtres les rencontres et l’amour,
  • Dans certaines familles du Qatar, les femmes ne sont pas autorisées à sortir seules, nous appelons ça de la séquestration (la mienne est constamment en tournée avec Johnny Halliday, elle rentre à plus d’heures),
  • Vous vous moquez comme d’une datte de l’écologie, nous avons des Verts au gouvernement,
  • Vous faites crever vos ouvriers sans droits, je dois m’accommoder du Code du travail,
  • Vous êtes une théocratie, j’ai pour mission de défendre la laïcité,
  • Vous vous référez à Allah et moi à Jean Jaurès dont les portraits décorent ma chambre et le fond d’écran de mon ordinateur.

Alors, gaullien, je crie ici : « Vive le Qatar libre ! Messieurs les censeurs (de poètes) bonsoir ».

Il n’a rien dit de tout ça, le mou du genou si dur de la matraque qui veut devenir Pépère à la place de Pépère. Il préfère entrer à l’Elysée que dans l’Histoire. Il préfère servir la Finance qu’enthousiasmer les peuples du monde.
Quel gagne-petit ! Quel trotte-menu ! Quel bas du cul !
Il s’est contenté de lui témoigner toute son amitié (textuel !), de blablater sur le « partenariat stratégique… qu’il faut faire vivre et approfondir », de jurer que le Qatar « est un ami de la France », avant de terminer par un mystérieux : « Nous savons ce que nous vous devons ». Re-textuel ! LGS 117 avait commencé à prendre des notes, mais il a tout jeté : rien à garder.

Le député Malek Boutih allait d’un groupe à l’autre, prolixe sur les qualités de l’Emirat du Qatar et de ses dictateurs, oubliant son appartenance au parti dit so-ci-a-lis-te et son ex-présidence de SOS-racisme, ce qui devrait lui interdire de faire la promo d’un pays où les étrangers envient parfois les chiens de leurs maîtres.

Et Mohamed Al-Ajami, alias Iben Al-Dhib, dans tout ça ?

Le 29 novembre 2012, il fut condamné à la prison à perpétuité pour « atteinte aux symboles de l’Etat et incitation à renverser le pouvoir ». Il avait diffusé sur le Net son poème « Nous sommes tous la Tunisie ». Devant la protestation montante dans le monde, sa peine avait été réduite en appel en février 2013 à quinze ans de prison. Aucun des noms des invités cités plus haut ne risqua son carton d’invitation possible contre la condamnation vigoureuse qu’il aurait émise et même hurlée si le poète avait eu la meilleure idée de naître dans un pays honni par le CAC 40, l’OTAN et les USA. Notez bien que RSF qui aime tant la liberté les dollars aurait alors appelé au boycott de la cérémonie. Mais le Qatar accueille la plus grande base militaire US du monde, prête à écraser sous les bombes les peuples qui n’ont pas compris que le pétrole et le gaz appartiennent au plus fort et que les tracés des oléoducs et gazoducs doivent être sécurisés dans des opérations qui s’appellent « Renversement d’un dictateur, Lutte contre le terrorisme, Défense de la démocratie, Protection des populations ».

Donc, Valls y est allé de son discours lèche-babouches diplomatique, en ignorant que Plantu s’était déjà mouillé en décembre 2010 (photo) quand l’ambassadeur lui avait remis un diplôme bidon avec 10 000 vrais euros. Il avait dit : « Que ce soit au Qatar ou au Proche-Orient, j’apprends beaucoup sur la liberté d’expression et sur la liberté de penser. Justement, grâce aux efforts de Son Altesse Cheikha Mozah, j’ai pu constater à quel point Doha était le centre des rencontres et de tolérance des journalistes et des dessinateurs du monde entier. » (http://www.cartooningforpeace.org/wp-content/uploads/2010/12/2010-12-P...).

Si ça se trouve, Mohamed Al-Ajami, alias Iben Al-Dhib l’a entendu et l’a cru.

LGS 117 n’a pas réussi à voir Plantu dans la foule et à l’entraîner aux toilettes pour lui fesser les joues demander un autographe en devisant sur deux dessins crapuleux qu’il fit contre des travailleurs syndiqués.

LGS 117 voulut se rabattre sur Régis Debray, mais il ne rencontra que Ségolène Royal. Total respect pour cette femme de conviction qui ne baissera les bras que quand le socialisme sera instauré en France (La Rochelle incluse).

Un jeune type qui avait réussi sa vie (LGS 117 le vit à sa Rolex) feuilletait le livre offert, illustré par le fayot en chef du journal vespéral de référence. Il s’arrêta sur une page où le Plantu à la verve tarie remerciait l’ambassadeur et trinquait à la santé du Qatar. En arrière plan, un terrain de foot et un chantier sans ouvriers esclaves. Dans la main de l’ambassadeur, une colombe surmontée d’un cœur. Ah ! ça vous avait une autre gueule qu’un dessin grinçant avec un prolo et son kil de rouge.

Mais le pire, était un autre dessin du même Plantu représentant la Tour Eiffel et un minaret se penchant l’un vers l’autre pour un bisou et sur lesquels couraient des Français d’un côté, des Qataris de l’autre, surmontés de petits cœurs à foison dans leur joyeuse escalade. Que c’était cul-cul la praline beau ! Et tout en bas, de part et d’autre du dessin, on apercevait deux fâcheux pas contents, à la sale trogne : un facho Français au crâne rasé, un fondamentaliste musulman. Bien entendu la sempiternelle colombe voletait au milieu, un brin de laurier en bouche puisque Plantu ne sait pas que le Qatar finance des groupes armés liés à Al Qaeda.

Bon, quels sont les journalistes, artistes intellectuels et politiciens compromis dans cette soirée ou dans des cadeaux antérieurs ?

Prix « Doha capitale culturelle arabe » avec 10 000 euros à la clé.

Un otage français enfin autorisé à quitter le Qatar

De janvier 2009 à octobre 2013, l’entraîneur de football Stéphane Morello, a été retenu en otage au Qatar avec quatre autres Français privés de visa de sortie. Pour sortir du pays des émirs, il faut l’autorisation de l’employeur qatari. Un des Français a fait une grève de la faim : il est poursuivi pour « tentative d’évasion du pays » !

Vous savez combien parmi les invités de l’ambassadeur avaient protesté et prononcé le mot boycott ? Oui, vous savez.

Le Grand Soir (avec son agent N° 117).

PS. Parmi les personnalités acoquinées, on doit citer aussi Michel Rocard (nommé ambassadeur des pingouins par Sarkozy), Bertrand Delanoë (maire PS de Paris et parrain d’Anne Hidalgo du PS), Elisabeth Guigou (PS), Pascal Boniface de l’Iris, mais LGS 117 ne les a pas aperçus dans la masse des Gloires de la République.

Voir : "Quand Plantu reçoit une dotation d’une dictature."

"Le Qatar fournit des milliards de dollars aux rebelles syriens"

"François Hollande remet la légion d’Honneur à l’ambassadeur du Qatar : pourquoi cette récompense ?"

"L’esclavagisme, ou le stade Qatar du capitalisme"

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