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Elections sous souveraineté limitée

Le Français peuvent choisir l’administrateur, mais pas la politique

L’élection de François Hollande au détriment de Nicolas Sarkozy a été un cas extrême de choix du moindre mal. Rarement un vainqueur à l’élection aura suscité si peu d’enthousiasme. Si l’on considère la grande impopularité de Sarkozy, selon les sondages, le résultat final de 51,6% pour Hollande et 48,4% pour Sarkozy est étonnement serré. Voter pour le fade et inoffensif Hollande était finalement le seul moyen de se débarrasser de Sarkozy l’agité, qui jouait agressivement au Président de la France.

Il n’y a plus de véritable président de la France. Le dirigeant qui a est élu pour occuper le Palais de l’Elysée ne définit plus les grandes lignes de la politique de la nation. Ce rôle a été largement pris en charge par la Commission Européenne à Bruxelles.

François Hollande, aux manières plus discrètes, convient mieux pour le rôle de non-président de la France. Ce qui ne signifie pas que la tâche sera facile. Les pouvoirs financiers qui dirigent le monde le poussent à annoncer aux Français qu’ils ne pourront plus appliquer la politique de leur choix, mais uniquement la politique dictée par « les marchés ».

En fait, les Français en sont déjà conscients. Il reste à voir ce que cela entraînera exactement et comment les gens vont réagir.

A l’instar des 27 états membres de l’UE, et particulièrement les 17 qui ont adopté l’euro comme devise commune, la France est désormais sous la coupe ce que le président de la Commission Européenne appelle « le nouveau système de gouvernance européen ». Ceci est comparable à ce qui se passe lorsqu’un personne est jugée incapable de se prendre en charge et se retrouve placée sous la tutelle d’un gardien ou de l’état. Petit à petit, la Commission s’arroge le rôle de tuteur légal des affaires économiques des états membres.

L’année dernière, en réponse à l’aggravation des crises en Grèce, Portugal, Espagne et Italie, l’UE a adopté des mesures draconiennes qui exigent des états membres la réduction de leurs déficits budgétaires et de leurs dettes ; en cas de non respect de ces mesures, les états pourront se voir infliger d’énormes amendes : une mesure qui pourrait être comparée à l’ancienne pratique en Grande-Bretagne qui consistait à enfermer les débiteurs dans un foyer de nécessiteux.

La France a reçu des injonctions précises pour poursuivre la réforme des retraites (en clair, réduire les pensions, d’une manière ou d’une autre), réduire ou éliminer la sécurité de l’emploi, limiter les augmentations des salaires minimums, réduire la taxation des revenus et augmenter celle de la consommation, et poursuivre la déréglementation des activités professionnelles et commerciales. Toutes ces mesures qui vont à l’encontre de l’égalité, du travail et en faveur du capital ne laissent pratiquement aucune marge de manoeuvre à un président « socialiste » pour pouvoir agir de manière significative en faveur des secteurs économiquement défavorisés de la population.

A la place, il pourra défendre le mariage homosexuel, une cause qui est devenue la bannière de ralliement de tous ceux qui veulent prouver qu’ils sont « de gauche » en déclenchant la fureur d’un secteur de la droite conservatrice. Hollande a promis d’accorder aux couples homosexuels le droit de se marier et d’adopter des enfants, de renforcer des quotas à l’embauche pour les handicapés, de proposer une législation autorisant les personnes atteintes d’une maladie incurable de bénéficier d’une assistance médicale pour mettre dignement fin à leur vie, de combattre la discrimination raciale, y compris au cours des contrôles d’identité. Si - et il s’agit là d’un grand si - il obtient une majorité aux prochaines élections législatives le mois prochain, le Président Hollande peut garder des promesses sociétales sans demander l’autorisation de Bruxelles ou celle des « marchés ». Et selon une certaine expérience, on peut s’attendre aussi à un meilleur comportement de la police envers les minorités ethniques sous un gouvernement socialiste que sous Sarkozy.

Cependant, en ce qui concerne les promesses phares de Hollande, à savoir passer de l’ « austérité » à une croissance économique et la création d’emplois, les « marchés » spéculateurs sont déjà en train de lui aboyer aux talons et l’Union Européenne fait rempart contre toute mesure concrète dans cette direction.

Les commentateurs des grand médias s’agitent dans les tribunes. Hollande annoncera-t-il aux Français qu’ils devront continuer à se sacrifier pour les banques ? Est-ce que cela provoquera une révolution en France, selon sa vieille tradition ? Ou le « fascisme » ?

L’antifascisme tue la démocratie

C’est un paradoxe majeur que l’idéologie de l’antifascisme post-Deuxième Guerre Mondiale ait joué un rôle majeur dans la mort de la démocratie.

Cette idéologie, qui trouve ses références les plus respectables dans les écrits de Hannah Arendt, énonce que les masses, lorsqu’elles sont plongées dans une crise économique profonde, suivent volontiers les démagogues qui trouvent des boucs-émissaires (généralement les Juifs) pour instaurer du « fascisme ». Cette idéologie sous-tend la dénonciation constante de toute critique contre les banques et le capital financier comme étant du « populisme ». En fait, par les temps qui courent, la moindre expression de sympathie envers les besoins des gens ordinaires pourra se voir taxer de « populisme », considéré comme le premier pas vers le « fascisme ». La conséquence de cette menace qui plane a été un soutien à toutes les mesures possibles et imaginables visant à discréditer et affaiblir « l’état » considéré comme source de tous les maux. Cette idéologie est particulièrement puissante en France. Des générations entières de la Gauche française ont salué l’unification européenne, et donc l’affaiblissement de l’état-nation, comme une réponse à la menace fasciste. L’UE est destinée à prévenir des excès du nationalisme ou du populisme, en déplaçant les centres de décision au niveau européen.

Avec la crise actuelle autour de l’euro, ce processus à atteint son terme. Il n’y a désormais aucune décision importante qui puisse être prise au niveau national. Un dommage collatéral de cette situation est que la démocratie élective a été vidée de sa substance. Les démagogues peuvent toujours s’époumoner et les peuples se révolter, ils sont totalement impuissants. Tout comme les électeurs passifs.

La devise commune fut conçue par de nombreux idéologues pro-européens avant tout comme un mécanisme visant à imposer une unité politique européenne. Ceci est en voie de réalisation, mais d’une manière beaucoup plus désagréable que ce qui avait été promis. Les souverainetés nationales sont en train d’être détruites, mais les rancoeurs nationaux sont en hausse. Il n’y a pas « d’esprit commun européen » en contre-partie de la devise commune européenne qui réconcilie les euro-riches Allemands et les euro-pauvres Grecs.

Souveraineté nationale et la division gauche-droite

La défaite la plus spectaculaire de la démocratie par la « construction européenne » a eu lieu en 2005 lorsque les électeurs français ont massivement rejeté le Traité visant à établir une Constitution Européenne, un choix ignoré par le parlement français qui a finalement voté et adopté une version clonée sous la forme du Traité de Lisbonne. Depuis, ce que l’on appelle le courant « souverainiste » de ceux qui aspirent à retrouver une souveraineté nationale est en hausse, ignoré ou stigmatisé par les grands médias et la classe politique.

Le souverainiste le plus déterminé est aussi le plus soigneusement ignoré par les médias : François Asselineau, un ancien haut fonctionnaire qui a fondé un parti, l’Union Populaire Républicaine, dont l’unique objectif est de sortir la France de l’Union Européenne pour retrouver sa liberté d’action. Privé de toute couverture médiatique, sans même une mention de son existence, Asselineau diffuse ses arguments par des conférences extrêmement didactiques sur l’histoire et la signification de l’initiative de l’Union Européenne comme un moyen de soumettre l’Europe aux Etats-Unis. A part sa volonté de restaurer la souveraineté de son pays, il n’y a rien d’extrémiste ni même d’excentrique chez M. Asselineau, et le fait qu’il n’ait pas obtenu 20 signatures de maires sur les 500 requises pour se présenter aux élections, alors que deux petits candidats trotskistes les ont obtenues (sans parler d’un disciple de Lyndon Larouche et de l’ex-trotskiste Jean-Luc Mélenchon qui dirige le Front de Gauche), en dit long sur la France. En France, le trotskisme sous ses différentes formes est plus intégrée dans la vie politique que la souveraineté nationale, grâce en partie à de nombreux anciens trotskistes dans les médias.

Dominique de Villepin, ancien ministre des affaires étrangère qui a prononcé le célèbre discours en 2003 refusant la guerre contre l’Irak, devenant ainsi un symbole de l’indépendance française en matière de politique étrangère, n’a pas obtenu non plus les 500 signatures requises pour concourir à la présidence.

Le centre-droit de Sarkozy, et le centre-gauche incarné par le Parti Socialiste et les Verts, sont totalement dévoués à ce que l’on appelle la « construction européenne » qui signifie, invariablement, la déconstruction française. Ils continueront à s’imposer parce que les critiques de l’UE sont fatalement divisés entre la gauche française et la droite française, historiquement irréconciliables. Même si les mécontents de l’UE constituent une majorité chez les Français, leur opposition aux diktats de l’UE sera neutralisée par la virulence du clivage droite-gauche.

En guise d’illustration, lors du premier tour de l’élection présidentielle le 22 avril, les forces qui avaient défendu le « non » au vote sur la Constitution Européenne étaient divisées en plusieurs tendances. Trois candidats, Mélenchon, Le Pen et Dupont-Aignan, qui représentaient le plus clairement la continuité avec le « non » de 2005, ont obtenu ensemble plus de 30% des voix - plus que chacun des candidats arrivés en tête. Mais le moins que l’on puisse dire c’est qu’ils n’étaient pas du tout « ensemble ». Au centre, avec à peine 1,8% des voix, on trouve le social-gaulliste Nicolas Dupont-Aignan qui a fait campagne pour l’abandon de l’euro « toxique ». A droite, Marine Le Pen a fait campagne contre l’euro, l’UE et les banques. A gauche, Jean-Luc Mélenchon a aussi critiqué le programme d’austérité, mais a refusé de reconnaître une contradiction de fond entre son programme progressiste et l’UE, et choisit de faire de Marine Le Pen son principal cible, avec des attaques souvent agressives et personnelles.

Marine Le Pen a gagné ce duel avec 18% des voix contre 11% à Mélenchon. Suivant peut-être les conseils d’Alain Soral, Marine Le Pen tente de tirer le parti d’extrême droite de son père vers la gauche sur les questions sociaux-économiques et a réussi à attirer plus de voix de travailleurs que Mélenchon. Mais lors de son meeting triomphant du 1er mai, où elle a annoncé qu’elle ne voterait ni pour Sarkozy ni pour Hollande, on pouvait voir qu’elle aurait du mal à tirer la vielle garde du Front National dans ce sens. Par contraste avec sa volonté proclamée de réunir « tous les Français » contre les élites, une partie de la foule a accueilli le nom de Mélenchon en scandant « Communistes, assassins ! ». Les fantasmes autour du fascisme d’un côté et du goulag de l’autre minent tout sentiment d’unité de l’identité française.

La lettre au Père Noël de Hollande

Même Hollande a souligné lors de sa déclaration de campagne que « ce qui était en jeu était la souveraineté de la République française face aux marchés. » Le France est extrêmement attachée à ses services publics qui étaient les meilleurs au monde avant d’être attaqués par le néo-libéralisme. Hollande dit qu’il demandera à l’Union Européenne d’adopter une directive pour protéger les services publics. Il dit qu’il va proposer aux partenaires de l’UE un pacte de « responsabilité, de gouvernance et de croissance » pour sortir de la crise et de la spirale d’austérité qui ne fait qu’empirer les choses. Il dit qu’il va renégocier le traité Européen afin de réorienter le rôle de la Banque Centrale Européenne vers plus de croissance et d’emploi. Il va proposer un nouveau traité franco-allemand. Il va demander, il va proposer...

Et s’ils disent non ou, pour être plus précis, « nein » ?

Et qu’en est-il des contradictions entre nombre de propositions économiques mineures de Hollande et les impératives du pacte de stabilité européen qui exigent des coupes budgétaires ?

François Hollande n’est pas le genre à taper du poing sur la table, comme Margaret Thatcher lorsqu’elle exigeait qu’on lui « rende son argent ». Toute la carrière de Hollande s’est déroulée au service du Parti Socialiste Français, totalement dévoué à l’idéologie de l’unification européenne. Sachant cela, les commentateurs des milieux d’affaires prévoient que les partenaires de la France, c’est-à -dire principalement l’Allemagne, feront quelques concessions insignifiantes pour permettre à Hollande de sauver la face avant la capitulation inévitable devant les exigences incessantes « des marchés ».

A gauche, l’idéal d’une « Europe sociale » inexistante est toujours plus forte que la perception de l’Union Européenne réellement existante en tant que mécanisme institutionnel qui permet au capital financier de réduire au néant le fameux « modèle social européen ».

Bien-sûr, il y a toujours la possibilité que l’expérience soit bon formateur..

En attendant, certaines améliorations mineures peuvent êtres attendues en matière de politique étrangère, un sujet largement ignoré pendant la campagne électorale.

La dévotion ouverte de Sarkozy pour les Etats-Unis, l’OTAN et Israël était exceptionnelle, mais une politique étrangère plus passivement atlantiste est une solide tradition au Parti Socialiste. Les Socialistes ne trouvaient pas George W. Bush à leur goût mais Hollande a déjà parlé de « la confiance » qui régnera entre lui et Obama. Hollande a promis de retirer les troupes françaises de l’Afghanistan et il a dit qu’il voulait encourager l’OTAN à retourner à sa vocation initiale d’organisation collective de défense. Tout ceci semble positif et laisse entendre que l’enthousiasme pour les agressions militaires au Moyen orient sera tempéré - même si Hollande, avec le Parti Socialiste, a soutenu la guerre contre la Libye. Mais rien n’indique un rejet du dangereux et absurde système de « défense anti-missiles » prôné par les Etats-Unis, qui est en train de provoquer des tensions inutiles avec la Russie. Hollande a aussi promis un nouvel élan pour une politique ambitieuse de l’industrie de la défense, sans préciser les objectifs commerciaux ou stratégiques d’une telle relance de l’industrie de l’armement.

Diana Johnstone

version anglaise : http://www.counterpunch.org/2012/05/07/the-french-chose-a-new-president-will-the-eurocrats-let-him-do-anything/

version française légèrement modifiée et adaptée à la demande de l’auteur

Traduction "Comment ça, François, tu trouves pas les clés de ton bureau ?" par VD pour le Grand Soir

COMMENTAIRES  

10/05/2012 13:10 par nelson

Excellent texte d’un réalisme implacable...BRAVO A GRAND SOIR...de l’avoir publié....

10/05/2012 14:57 par Shibby

Moralité : la seule solution est de sortir de l’UE pour commencer à remonter à la surface, donc soutenons François Asselineau !

10/05/2012 14:57 par Maxime Vivas

Quelques remarques sur cet article qui fait l’apologie de François Asselineau et accessoirement de Marine Le Pen :

1- Asselineau a un (seul) point commun avec LGS : il a été diffamé par Marie-Anne Boutoleau et c’est parce qu’il a déposé plainte que nous avons appris que la calomniatrice qui avait diffamé LGS dans Article XI s’appelait Ornella Guyet. On lui doit ça.

Pour le reste :

-  Lu sur wikipedia forum : « Diplômé d’HEC et sorti vice-major de l’ENA en 1985, François ASSELINEAU n’est pas un plaisantin. Actuellement Inspecteur général des Finances, il a atteint le sommet de la hiérarchie administrative française. Il a exercé des responsabilités au plus haut niveau dans l’appareil d’Etat : nombreux voyages avec le président de la République, plusieurs cabinets ministériels, directeur de cabinet de Charles Pasqua, de Françoise de Panafieu, etc. Il a été nommé Délégué général à l’Intelligence économique au Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie par Nicolas Sarkozy le 12 septembre 2004, poste dirigeant du ministère puisque ayant rang de directeur. »

Pasqua, Panafieu, Sarkozy… Tout est dit.

-  L’UPR compte 300 adhérents. Pas étonnant que son président n’ait recueilli que 20 signatures sur les 500 requises pour être candidat.

-  L’auteur déplore que « deux petits candidats trotskistes les ont obtenues (sans parler d’un disciple de Lyndon Larouche et de l’ex-trotskiste Jean-Luc Mélenchon qui dirige le Front de Gauche… » Faut-il rappeler que LO et le NPA sont des partis qui existent depuis des décennies, qu’ils comptent des milliers de militants actifs ? Quant à Jean-Luc Mélenchon, qui fut trotskiste dans sa jeunesse (il a 60 ans), le réduire à cela, c’est gommer allègrement le Front de gauche dont fait partie le PCF et ses plus de 10 000 élus.

-  NPA, LO et F de G bénéficieraient de l’aide « de nombreux anciens trotskistes dans les médias » ? Là , nous tombons dans la plaisanterie.

2- Le Front national. Non seulement on chercherait dans l’article la moindre réserve envers Marine Le Pen, mais on lit au contraire des choses comme : « A droite, Marine Le Pen a fait campagne contre l’euro, l’UE et les banques ». Or, Mme Le Pen n’est pas à droite, mais à l’extrême-droite et elle a fait également campagne contre le PCF, les immigrés, la religion musulmane... Son parti a pris des positions inquiétantes contre le droit au travail des femmes, le droit à l’avortement et contre les syndicats.

-  De même, il est faux de qualifier de parti de Sarkozy de « centre-droit ». Depuis longtemps déjà , et la campagne électorale a accéléré la tendance, l’UMP se situe résolument à droite, ici et là avec des frontières poreuses avec l’UMP.
-  MLP a fait « un meeting triomphant le 1er mai » (JLM, pas de meetings triomphants pendant la campagne ?). Elle a fait l’objet d’attaques « souvent agressives et personnelles » de la part de JLM. Nulle agressivité chez elle contre qui que ce soit, pardi…

-  Bref, Pasqua, Panafieu, MLP épargnés et Jean-Luc Mélenchon flingués. Marine Le Pen victimisé par l’auteur qui affirme que « L’antifascisme tue la démocratie ».

Je suis de ceux qui croient, qui savent, qui ont appris que c’est le fascisme qui tue la démocratie.

Pour conclure, cet article de Diana JOHNSTONE est pertinent sur d’autres points non évoqués ici, mais il traduit une méconnaissance de la réalité politique française et une indulgence coupable envers la droite et l’extrême droite, doublée d’une exécration de la gauche antifasciste.

C’est bien que LGS l’ait soumis à l’appréciation des lecteurs, tant il est y vrai que la confrontation d’idées permet d’affiner les réflexions.

10/05/2012 15:17 par edgar (www.lalettrevolee.net)

Maxime Vivas explique que le parcours de Mélenchon ne doit pas être réduit à son trotskysme, mais considère qu’avec le passage de François Asselineau chez Pasqua, "tout est dit". Le lecteur jugera.

10/05/2012 19:04 par Maxime Vivas

J’ai l’impression que tous les adhérentsde l’UPR se succèdent ici. :-)

JLM n’a jamais nié (ni renié) son passage à l’OCI, ni les conséquence idéologiques sur ses choix politiques de toute une vie.

François Asselineau , qui n’a pas été "chez Pasqua" par obligation de haut fonctionnaire comme l’écrivent, ici mes contradicteurs, mais qui a choisi un cabinet et adhéré au parti de Pasqua est sans doute imprégné de ce passé (comme J-L. Mélenchon par l’OCI) et il va nous le dire ou le nier en nous expliquant tout bien qui sont ces gens-là (Vanneste, De Villiers, Garaud...).

10/05/2012 15:22 par nelson

Sans le commentaire de Mr Vivas...j’aurai encore une fois renouvelé mon admiration pour votre journal de gauche..qui reflète tous les bons côtés de la gauche française sans ses travers...Dommage..(petite faute dans le titre Les français peuvent choisir l’administrateur pas la politique..)

10/05/2012 15:25 par nelson

Réduire l’UPR à Panafieu..Pasqua est du même ordre que dire Cuba = Goulag = méchante dictature...

10/05/2012 18:53 par Maxime Vivas

Réduire l’UPR à Panafieu..Pasqua est du même ordre que dire Cuba = Goulag = méchante dictature

Mes contradicteurs "de gauche", qui mènent à l’UPR un combat pour la souveraineté des nations montrent ici un drôle de nez.

Et puis, je ne réduis pas l’UPR à Panafieu, Pasqua. Je me demande ce que faisait Asselineau dans un parti où se croisaient M-F Garaud, Vanneste, de Villiers, etc.

Et je pose la question : pourquoi cela vous, choque-t-il que cela me choque ?

10/05/2012 15:27 par BM

@ Maxime Vivas :

Vous ne parlez pas du tout des idées développées dans cet article. Votre commentaire n’est qu’une liste de noms fonctionnant sur le principe de la "guilt by association" (sur ce sujet, voilà un commentaire de quelqu’un que vous n’aimez sûrement pas, à partir de 15:50).

10/05/2012 15:44 par Michail

@10/05/2012 à 14:57, par Maxime Vivas

Je souscris tout à fait à votre analyse, si ce n’est que je ne suis pas du tout convaincu qu’il soit au bout du compte très judicieux de publier ce type de prose...

Donner à lire, c’est louable ! Se prêter à la confusion, c’est moins sûr...

10/05/2012 17:12 par Apocatime

@ Maxime Vivas...

Il apparaît à la lecture de votre commentaire que vous connaissez bien mal le mouvement influé par François Asselineau. Même si vous reconnaissez que cet homme a au moins une qualité : celle de débusquer les "faux nez" et autres artefacts du système telle que cette Marie-Anne Boutoleau alias Ornella Guyet... Il faut déjà avouer que c’est un bon début...

Pour le reste, il est totalement inexact d’affirme que l’UPR serait une sorte de club composé de quelques centaines de désoeuvrés ou d’excités prêts à tout pour mettre en avant des thèses nationalistes... L’UPR est un parti politique qui compte actuellement plus de 1.500 adhérents. La page Facebook de ce parti est suivi par plus de 5.500 personnes et se développe quotidiennement d’une dizaine de followers supplémentaires... De même il compte plusieurs dizaines de milliers de sympathisants... Les compteurs des interventions de Monsieur Asselineau sur les plate-formes Youtube et Dailymotion sont là pour le confirmer...

Quant aux idées développées et votre façon d’ironiser sur le fait qu’il a du travailler avec certaines personnalités marquantes de l’UMP, il ne vous a sans doute pas échappé que François Asselineau en tant que haut fonctionnaire doit bien travailler avec les majorités légalement élues. De plus, le fait d’être plus à droite qu’à gauche n’empêche aucunement de délivrer un diagnostic irréfutable sur la situation actuelle de notre pays. D’ailleurs, il apparaît que le mouvement de l’UPR rassemble plus de gens de gauche que de droite et le programme proposé pour les élections présidentielles aurait eu de quoi satisfaire tous les gauchistes les plus zélés.

Aussi, avant de mettre en pâture des contre-vérités, il convient toujours de vérifier et ne pas croire tout ce qu’écrit le forum Wikipedia qui a doit-on le rappeler censuré de façon honteuse et dans le plus grand silence la page de cette personnalité.

En conséquence, je pesriste et je signe : l’UPR est actuellement sur l’échiquier le seul mouvement d’ampleur nationale dont l’unique objectif est de recouvrer notre souveraineté insidieusement confisquée par Bruxelles, Frankfurt et Washington. Et toutes les bonnes volontés qui pensent comme nous sont les bienvenues... Pourquoi pas vous Maxime ?

10/05/2012 18:03 par Maxime Vivas

De plus, le fait d’être plus à droite qu’à gauche n’empêche aucunement de délivrer un diagnostic irréfutable sur la situation actuelle de notre pays.

C’est que moi, je me situe plus à gauche qu’à droite et même dans " la gauche de gauche"

Et toutes les bonnes volontés qui pensent comme nous sont les bienvenues... Pourquoi pas vous Maxime ?

Pourquoi pas ? La réponse est plus haut.

MV.

PS. L’irréfutabilité possible des diagnostics sur l’état de notre pays par un mouvement de droite renvoie à la notion d’experts neutres au-dessus de ce que Marx appelait les classes sociales. Or, les choix économiques et politiques ne diffèrent pas en fonction des compétences, mais en fonction des intérêts de classes .On nous a assez dit que DSK est le meilleur économiste français, ce qui ne suffisait pas a me convaincre de voter pour lui.

10/05/2012 17:29 par Augustule

@Maxime Vivas

Votre commentaire sur l’UPR et François Asselineau est complétement à coté de la plaque.

Pasqua, Panafieu, Sarkozy… Tout est dit.

Je vous invite à lire la réponse faite par François Asselineau lui même à quelqu’un qui avait le même jugement hâtif que le votre :

Je suis assez triste de lire un message comme le vôtre car le reproche que vous m’adressez est exactement contraire à la réalité.

Il est exact que j’ai exercé des fonctions de haut niveau dans des cabinets ministériels de la République (cela fait quand même 13 ans que j’ai cessé d’en faire partie, depuis 1997).

Si j’ai exercé ces fonctions, c’est parce que j’étais considéré - excusez-moi de le souligner - comme un haut fonctionnaire compétent et prometteur et parce que ce sont des fonctions que l’on ne refuse pas lorsqu’on vous les propose à l’âge de 36 ans.

Notez bien, au passage, qu’un conseiller ministériel n’a nullement "les rênes du pouvoir" comme vous semblez le croire. Il ne fait que proposer, et son ministre dispose. La vie quotidienne d’un membre de cabinet ministériel est d’être contraint de voir adopter des décisions avec lesquelles il n’est pas toujours d’accord.

Or ce qui fait la différence entre moi et tous ceux que vous avez indistinctement à l’esprit, c’est que j’ai justement refusé de jouer "l’autruche afin de préserver ma carrière" comme vous me le reprochez d’une façon si injuste et si mal informée. Tous ceux qui me connaissent savent que j’aurais pu devenir richissime en "pantouflant" à la tête d’une grande banque, selon la carrière toute tracée que m’ouvrait mon parcours universitaire et professionnel ; ou que j’aurais pu devenir dix fois ministre si j’avais, comme tous les autres, fait passer mon intérêt personnel avant mes convictions.

Or je n’ai fait ni l’un ni l’autre.

J’ai, tout au contraire, sabordé ma carrière pour être fidèle à l’idée que je me fais de la vérité et du service de l’intérêt général, ainsi que de mon devoir vis-à -vis de la France et des quarante générations qui ont bâti notre pays. Avec une foi à déplacer les montagnes, et à la stupéfaction de tout mon entourage professionnel, j’ai délibérément repoussé la voie de l’argent et des honneurs pour me battre, avec des moyens dérisoires et l’énergie du désespoir, pour que Vive la France.

Loin donc de me reprocher mon parcours, vous devriez bien au contraire m’en féliciter et m’en remercier. Car mon passage dans les allées du pouvoir m’a justement donné accès à des clés de compréhension du monde et à une connaissance des dossiers dont je fais bénéficier mes compatriotes en y sacrifiant ma carrière personnelle.

Un rappel de nature historique vous permettra peut-être de mesurer l’ampleur de l’injustice de votre propos à mon endroit. Savez-vous pourquoi Charles de Gaulle était général ? Parce que c’était un brillant militaire, qui avait été remarqué et qui avait fait une partie de sa carrière au cabinet du maréchal Pétain, le vainqueur de Verdun, pendant l’entre-deux-guerres. Le fait que Pétain ait assuré les débuts de carrière de de Gaulle aurait-il été pour vous un critère suffisant pour rejeter l’Appel du 18 juin 1940 et tout ce qui s’en est suivi pour la liberté de la France ? J’espère que non car cet argument fut celui utilisé par les collabos pour discréditer la personnalité même du fondateur de la France Libre.

François Asselineau

Ne vous en déplaise, les adhérents de l’UPR, sont pour une grosse majorité dit de gauche, comme cela est mon cas...

10/05/2012 18:44 par Maxime Vivas

Ne vous en déplaise, les adhérents de l’UPR, sont pour une grosse majorité dit de gauche, comme cela est mon cas...

Moi aussi, je suis de gauche et si j’avais un jour eu la folie d’adhérer au RPF de Pasqua et d’y côtoyer des Vanneste, de Villiers et consort, je prendrais soin de me démarquer de ce qu’ils sont sur le fond.

Devoir d’inventaire hors duquel on n’est crédible qu’aux yeux de ceux qui croient que Marx est le nom d’un trio de comiques.

Mais, bon, restons calmes.

10/05/2012 17:39 par Eddy Roos

@ Maxime Vivas :

Je suis responsable départemental de l’UPR, et vous êtes bêtement dans la calomnie, volontaire ou non. L’UPR compte aujourd’hui très précisément 1513 adhérents au compteurs, ce jeudi 10 Mai 2012 à 15h30 GTM. Oui, j’ai bien dis un millier cinq-cent treize adhérents, ce jours, chiffres vérifiable à tout instant par huissier...

Nous sommes loin des 300 que vous nous prêtez, et même si 1513 c’est encore relativement peu par rapports aux autres formations politique, nous sommes le seul mouvement ayant un discours de l’ampleur du nôtre, et le seul d’entre-eux qui ne bénéficie pas d’un facteur de taille : la médiatisation massive. Donc c’est bien une prouesse qu’est en train de réaliser l’UPR, qui reçoit des adhésions nouvelles tous les jours sans exceptions, et qui arrive même à attirer de nombreux adhérents expatriés qui ont le recul d’observer la situation du dehors, désormais dans 27 pays à travers le monde.

Pour la campagne des parrainages, ne soyez pas insultant en plus de véhiculer des affirmations erronées. J’ai fait partie de cette collecte des parrainages, il y avait à peu près 250 volontaires qui se sont mobilisé dans toute la France pour tenter d’obtenir des parrainages d’élus pour François Asselineau. J’ai personnellement fait du porte à porte auprès d’une cinquantaine de mairies, et démarché le double par téléphone. J’ai vu toute l’ampleur de la tâche face à des élus qui au final, refusent de croire que pareil candidat existe de manière sérieuse en ne figurant dans aucun sondage et aucun encarts des médias de masses qui connaissent parfaitement son nom. Nous avions obtenu vers le mois de Mars près de 200 promesses de parrainages signées par des maires. Seuls 17 d’entre elles ont été tenues et concrétisées sur les documents officiels renvoyés aux Conseil Constitutionnel par les maires. Seul ce petit nombre d’entre-eux n’a changé son choix au moment final au motif que le candidat en question n’apparaissait pas dans les médias...

Interrogez-vous plutôt là dessus, avant d’essayer de dresser des arguments pour que LGS s’aligne sur cette omerta organisée dans les médias dominants, en voulant systématiquement prendre ses distance avec le nom d’Asselineau.

D’ailleurs, pour ce dont vous l’accusez sans rien démontrer mais non sans en tirer des conclusions arbitraires pourtant, cela mérite fortement réponse :

- Panafieu ? Il convient de rappeler qu’Asselineau est un haut fonctionnaire apolitique, et ça n’est pas un décisionnaire politique. En tant que serviteur de l’Etat, on est appelé dans les cabinets ministériels des gouvernements sans être maître de la tendance du moment. Surtout quand on croyait par principe qu’il fallait se conformer aux choix de jeu démocratique, pensant que tout se passait sans trucage majeur dans notre pays...
Il s’est ainsi retrouvé dans le cabinet de la ministre de Panafieu, et alors ? Au final il l’affronta aux élections municipales dans Paris sur une liste dissidente.

- Sarkozy ? Asselineau n’a pas travaillé pour Sarkozy, il était haut fonctionnaire au ministère des finances lorsque Sarkozy y a été nommé ministre. Il s’est retrouvé avec ce dernier comme ministre de tutelle bien malgré lui. Et qui plus est, Sarkozy a justement fait mettre Asselineau au placard dans l’administration lorsque, étant Délégué Général à l’Intelligence Économique à Bercy, ce dernier avait remis au dit ministre un rapport de 120 pages sur les dangers de l’impasse européenne, qui expliquait pourquoi l’euro allait mécaniquement conduire à la destruction de notre industrie si on ne faisait rien. Ce qui s’est produit les années suivantes et qui continue sous vos yeux, notamment parce que le rapport d’Asselineau a été mis à la poubelle et qu’on la prié de ne plus abordé ces questions.

- Pasqua ? Croyant à un époque un tant soit peu les médias, il a cru trouver au RPF un mouvement qui serait là pour s’opposer au Traité d’Amsterdam et qui défendrait l’indépendance nationale. Il a déchanté en comprenant au fil des échéances électorales que Pasqua se moquait de lui et qu’il n’était en réalité qu’une dent du râteau chiraquien... Il se sont quitté en mauvais termes et ça fait des années qu’Asselineau n’entretient plus le moindre rapport avec Pasqua, qui a qui plus est tout fait pour l’empêché de fonder l’UPR...

Voyez que tout n’est pas aussi binaire que vous pouvez le laisser penser ou le penser vous-même.

Cordialement.

Eddy Roos, responsable UPR des Yvelines.

10/05/2012 18:37 par Maxime Vivas

Nos sources sur le nombre d’adhérents de l’UPR divergent. Peu importe. Le problème se pose avec tous les partis. J’ai dit que vous aviez recueillis 20 signatures, vous me conseillez de ne pas être insultant et vous en annoncez 17. Passons.

Vous avez tort de dire que LGS participe à l’omerta contre François Asselineau. Vous avez compté combien de dizaines de fois son nom a été cité sur LGS ? Vous avez en tête un autre site d’information alternative où il l’a été autant ?

F. Asselineau, était chez Panafieu et chez Pasqua, presque obligé, parce que « haut fonctionnaire » ? Je vous, cite : « On est appelé dans les cabinets ministériels des gouvernements sans être maître de la tendance du moment ». Vous pourriez soutenir qu’un haut fonctionnaire ne peut refuser d’entrer dans un cabinet ministériel ?

F. Asselineau était-il également obligé d’adhérer au RPF de Pasqua ?

RPF qui eut, pour président Christian Vanneste (oui, celui qui préconisait naguère un accord entre l’UMP et le FN, celui qui fit, scandale par des propos homophobes), RPF qui compta dans ses rangs des progressistes comme Marie-France Garaud, Jean-Charles Marchiani, Philippe de Villiers.

Je veux bien noter qu’à ce jour F. Asselineau est fâché avec tous ces gens-là . Il lui reste à dénoncer ce que fut leur combat à « la droite de la droite » et ce qu’ils furent et firent, ce qu’ils sont et font encore à ce jour. Faute de quoi, on croirait à des brouilles familiales. Pas à des désaccords politiques de fond.

10/05/2012 18:57 par Union Populaire Républicaine

L’attaque de M. Vivas est absolument contraire à toute déontologie et à toute honnêteté politique et morale.

Il jette l’opprobre et il calomnie un responsable politique qu’il n’a jamais rencontré, auquel il n’a jamais parlé, et cela sur la seule foi d’éléments de biographie datant de 15 ans. Sa formule "c’est tout dire" - qui ne dit justement rien - est exactement un procédé d’insinuation fascisant.

M. Vivas calomnie au passage l’ensemble d’un mouvement politique de plus de 1510 adhérents, sans avoir eu l’honnêteté minimale de lire les analyses et les propositions de ce parti, ni lire ce qu’il dit de la situation politique de la France, ni examiner son comportement électoral.

La critique sur le fait que M. Asselineau a travaillé comme subordonné de M. Pasqua au Conseil général des Hauts de Seine il y a 12 ans a ceci de cocasse (et de rassurant pour nos sympathisants) que c’est à l’évidence le seul "os à ronger" qu’ont trouvé, depuis 5 ans, tous ceux qui veulent à tout prix discréditer François Asselineau et l’UPR. Comme dirait M. Vivasn "c’est tout dire" !!

Nous suggérons à nos lecteurs de lire - ou relire - la réponse très circonstanciée que nous avons apportée depuis longtemps à cette critique minable :

http://www.u-p-r.fr/vos-questions-nos-reponses/questions_diverses/quels-ont-ete-les-liens-de-m-asselineau-avec-m-pasqua

10/05/2012 19:14 par Maxime Vivas

L’attaque de M. Vivas est absolument contraire à toute déontologie et à toute honnêteté politique et morale.

Il jette l’opprobre et il calomnie un responsable politique qu’il n’a jamais rencontré, auquel il n’a jamais parlé,

LGS a donné largement la parole aux partisans de l’UPR ces dernières semaines. Il le refait.

Je crois avoir le droit de contester ce parti et de pointer les fréquentations de son responsable. C’est de l’information.

Il semble que ce commentaire, signé UPR, voit les choses autrement et, après une mise en cause de mon honnêteté, de ma déontologie et de ma morale, il assure qu’il n’est pas bien de calomnier quelqu’un sans l’avoir rencontre et avoir parlé avec lui.

Sauf si c’est moi ?

10/05/2012 19:13 par nelson

Moi j’aimerai que Mr Vivas aborde le fond du programme de François Asselineau...sur la restauration de véritables services publics ...sur la politique étrangère...sur les décisions clefs qui permettent de réintroduire bcp de social...Pour moi le programme de FA est bien ancré à gauche...Pasqua...Panafieu...???...et alors...Vous êtes dans le slogan...l’image...J’attends votre analyse de fond sur le programme de l’UPR...

10/05/2012 20:47 par Maxime Vivas

Allez, procèdons par ordre chronologique :
1- le programme du RPF
2- celui de l’UPR

J’espère qu’il nous restera de la place pour celui d’un parti de gauche (les législatives approchent).

10/05/2012 19:26 par Csarrion

Bonjour, Bonsoir,

Je ne comprends pas le lien que vous faites entre la pensée d’Harendt et le discrédit de l’état... encore moins avec le fait que vous rapprochiez la "non haine de l’autre" comme impliquant une dérive populiste.... La pensée d’Harendt a permis de comprendre comment des comportements conformistes et dociles peuvent conduire à des extrêmes...
Il est de toute importance, de toute urgence, d’y réfléchir.
D’autre part, remettre en cause l’Etat ne veut pas dire s’en remettre à l’Europe. Il n’y a pas que cette alternative. Le concept de responsabilité renvoi à l’être humain, dimension me semble-t-il importante, qui offre une perspective à une autre échelle que l’Etat nation ou l’Europe...
Csarrion

10/05/2012 19:35 par Augustule

@Maxime Vivas

Je crois avoir le droit de contester ce parti et de pointer les fréquentations de son responsable. C’est de l’information.

Pourquoi ne pas faire pareil avec les "fréquentations" de M. Mélenchon et notamment avec Patrick Buisson, ancien journaliste d’extrême droite ?

10/05/2012 20:45 par Maxime Vivas

Pourquoi ne pas faire pareil avec les "fréquentations" de M. Mélenchon et notamment avec Patrick Buisson, ancien journaliste d’extrême droite ?

Ben, ça y est, vous l’avez fait.

Il paraît même que JLM a adhéré au RPF.

10/05/2012 19:35 par Michail

@10/05/2012 à 14:57, par Maxime Vivas

PS :

D’autant que - sans vouloir jouer dans le registre de la cruauté mentale - ces charmants "gauchistes" sont en train de vous servir un échantillon de leur conception très particulière de la gratitude...

10/05/2012 19:42 par gérard

Analyse sur beaucoup de points assez pertinente, mais il y a quelque chose qui me "chiffonne", j’ai été un "toutsaufhollande" pour les même raisons que l’auteure, mais est-il bien comme tout le monde tend à le décrire...mou ?
...je commence sérieusement à en douter,
et je ne suis pas le seul !
Wait and see !

@ 10/05/2012 à 17:12, par Apocatime
Asselineau, je l’ai suivi depuis assez longtemps, et j’ai subi (c’est pour plaisanter !) ses interminables conférences.
Il est très pertinent sur beaucoup de sujets, je le reconnais, et je ne fais pas cas des personnages pour lesquels il a travaillé, il s’est d’ailleurs expliqué...
Un point, le principal d’ailleurs, m’inquiète : faire que la France sorte de l’Euro.
- Premier point évident c’est la fin de l’Euro.
- Deuxième point : cela pourrait-il se faire sans "casse" ?
- Troisième point : n’est-ce pas le but ultime de la City et de Wall-Street, soit de la Haute Finance Anglo-Saxonne ?
- Ne sommes nous pas en présence d’un "remake" de la "stratégie du choc"http://www.youtube.com/watch?v=MKeiChMRWTU avec en vedette américaine http://fr.wikipedia.org/wiki/Milton_Friedman et les http://fr.wikipedia.org/wiki/Chicago_Boys qui n’attendent qu’une seule chose : la casse et ramasser les "morceaux" de l’Europe pour garantir la pérennité du Dollar...
Bonne question non ?
qui mérite réflexion...
Quelqu’un a dit que "l’Euro c’est une auto-route sans sortie"...
On ne saurait pas comment en sortir...
Dernier point sur Asselineau qui m’a un peu interloqué :
pourquoi a-t-il tant tapé sur Mélenchon ?
Il n’était pas en campagne électorale lui que je sache, alors pourquoi ?
D’accord Mélenchon avait traité les souverainistes de "vichyssois" je crois...mais ce n’est pas une raison pour lui en vouloir, il parlait du FN..., alors pourquoi tant de haine ?

10/05/2012 à 14:57, par Maxime Vivas
« L’antifascisme tue la démocratie ».
L’auteure dit que "c’est un paradoxe majeur "
hé hé !
Faut bien relire ce qu’elle a écrit....
Cela ne parait pas évident.... à première vue mais....?

10/05/2012 20:46 par Lulu

Je sais pas si l’UPR compte 300 ou 3000 adhérents ou si Asselineau a fait HEC, mais ce qui est certain, c’est que prétendre nous sortir de la misère en nous sortant du l’UE est une absurdité intégrale doublée d’une ineptie.

Pourquoi une absurdité ? Parce que l’UE est une dictature, et on ne "sort " pas d’une dictature. Les fonctionnaires européens ne le permettront jamais, y compris pour la Grèce. Une dictature on la renverse et on la remplace par autre chose. Ca c’est toujours passé comme ça dans l’histoire, et ça ne se passera jamais autrement. C’est vraiment méconnaitre ce qu’est le fascisme pour croire que l’on puisse en sortir en "claquant la porte".

Pourquoi une ineptie ? Lire "l’État et la révolution" de Lénine pour avoir la réponse - en substance : la première tache du prolétariat est d’investir les institutions bourgeoises afin de les transformer pour qu’elles servent les intérêts de tous. Et ce rôle du prolétariat vaut pour les institutions nationales, comme pour les institutions européennes. Il n’y a pas d’émancipation possible sans cela.

10/05/2012 21:41 par nelson
10/05/2012 22:18 par sperate

à Lulu,
j’adore votre image du prolétaire devenu fonctionnaire européen payé, 20000eur par mois avec une retraite à vie de 1500eur au bout de 5 ans de bons et loyaux services ... infiltrer la machine bruxelloise pour le plus grand bien des ses camarades de classe .. et suivi par tant et tant d’autres (bcp plus que le nombre d’adhérents de l’UPR !) dans cette oeuvre sacrificielle, faire exploser le monstre européen que les socialistes comme moi ont adoré par pure bêtise pendant tant d’années.

Si il y une phrase à retenir de cet article c’est celle qui dit un truc du genre : "les socialistes sont momentanément aveuglés par la magnificence d’une europe qui, par ailleurs, la leur met dans le fion."
On pourrait dire la même chose d’un grand nombre d’idiots de droite mais aussi, et je pense que je vais me faire un ami, de la droite des droites (suivez mon regard, on est à tribord toutes là les gars .. ), comme aiment à insister les citateurs de trotsky et lenny.

Quand au match opposant Maxime à l’UPR, no comment ..

10/05/2012 22:56 par Clement

@Lulu Oui l’UE est une dictature mais qui s’est imposé aux gens par la méconnaissance des processus européens, par l’ennui et enfin par la propagande européiste (l’Europe c’est bien, avec l’Europe on se protège contre les grandes puissances, l’Europe c’est la croissance assurée, sans l’Europe la crise serait ENCORE PIRE...) cette mascarade est en train de voler en éclats avec la Grèce, l’Italie, l’Espagne et des intervnants, qui valent ce qu’ils valent, comme Nigel Farage.

La première des choses à faire est d’informer les gens, la plupart ont encore une vision positive de l’Europe par méconnaissace de son fonctionnement réel (qui aujourdh’ui autour de vous s’indigne des nominations de Papademos, de Monti, du rôle de la BCE, du rôle du FMI dont l’ancien directeur français était bien vu par une grande partie de nos concitoyens et a failli être notre président...?)

Il existe une possibilité d’en sortir, avec l’article 50, dont parle constamment Asselineau. Pourquoi ne pas s’en servir ? Toutes les "révolutions" ne se sont pas faites dans le sang, de nombreux exemples existent, le plus récent étant l’Islande.

10/05/2012 23:07 par Geb.

Mis à part que j etrouve que la discussion est bien virulente pour un Parti qui représente une si petite frange de la Population, le simple fait que cette personne, (M. Asselineau) ait été peu ou prou un proche de Pasqua suffit pour mon cas à le mettre "out".

Et ceci même s’il prétendait avoir fait du "Capital" de Marx son livre de chevet.

J’ai eu dans la vie à fréquenter y compris même des fachos avéré, qui en dehors de leurs "convictions" étaient dans la vie de très honnêtes gens qui avaient dérivé en dehors des rails de la noirmalité par méconnaissance ou par dépit.

Ou simplement par connerie ou intérêt.

Mais lorsqu’on me parle d"un PASQUA, alors là , pour paraphraser un autre de son style et de sa mouvance, je sors mon revolver.

Il y a un monde entre "fréquenter" des paumés sympas devant un comptoir ou dans la rue, à la dérive psychologique et intellectuelle, et "travailler" avec un des pires personnages des 60 dernières années. Surtout quand on n’est pas un enfant de choeur, qu’on "sort" de l’ENA, et qu’on prétends être "honnête".

Un Pasqua, (Ex-président de Coca Cola et Fanta en France, grand copain de Paul Ricard), c’est tous les coups tordus contre la Démocratie, (La vraie), le patron des tueurs du SAC, assassins de militants communistes, l’homme lige des Services secrets Stay-Behind américains, et le commanditaire, entre autres, des assassinats d"Auriol - (Un fonctionnaire de police véreux assassiné, sa femme, ses parents et son fils en bas âge égorgés et tués à coup de barre à mine) - et tout ça pour une histoire de trésor de guerre des réseaux fascistes du SAC détourné.

Alors même si Asselineau se présentait avec l’Ordre de Lénine à la boutonnière pour moi ça ne sera jamais que le complice volontaire, (même occasionnel), d’un valet de sac et de corde et juste bon pour le peloton.

Et si il y en a qui comptent sur des gens comme ça pour les sortir de la merde vaut mieux qu’ils apprennent à conjuguer les mots "guantanamo = gulag" à tous les modes existants.

Ca pourrait un jour leur servir.

Geb.

10/05/2012 23:36 par chb

@ Lulu
Moi, conspi, je me demande s’il y aurait pas un plan pour exploser l’euro, lequel gagne des points internationalement en tant que monnaie d’échange pour l’énergie fossile ?
Indice : sur la sortie de l’euro, j’ai entendu aujourd’hui France Inter dire alternativement, par la voix d’intervenants différents :
que la Grèce ne pouvait absolument pas remettre en cause ses engagements (adhésion, emprunts de «  sauvetage » etc.)
que la Grèce plombait l’Europe et devrait sortir de l’euro le plus vite possible...
...tout ça dans leur contexte d’impasse politique suite aux élections, où «  la solution » semble se dessiner sous la houlette d’une construction gouvernementale «  pro européenne », donc en aggravant l’austérité et l’injustice sociale, contre le souhait des électeurs. Pendant ce temps, d’une manière un peu moins violente, la France passe quand même, grâce à la victoire de Hollande, sous les fourches caudines de la commission et du MES + TSCG qui nous dépossède du moindre choix budgétaire. La confession du banquier http://vimeo.com/40577072 ruine un peu plus les espoirs de changement via le PS au pouvoir.
D’un côté comme de l’autre, il y a spirale vers le chaos et la misère. Alors tant qu’à faire, l’euro peut bien couler !

11/05/2012 00:16 par Touzensemble

@ Nelson

Voici maintenant qu’après avoir fait donner ses troupes + un responsable fédéral + sa direction (qui signe UPR) contre une critique, après avoir insulté le contradicteur ("malhonnête, sans déontologie...") qui est un administrateur du GS (donc le site hôte), l’UPR dépose ici l’intégralité de son programme.

En publiant ça, LGS en fait plus que pour les autres candidats (ceux de gauche, eux).

Et ce qui est amusant, c’est que la partie la plus importante du premier commentaire (relatif au FN) est complètement passée à la trappe.

Mais au passage, nos trolls n’oublient pas de tacler J-L. Mélenchon.

Belle ouvrage !

11/05/2012 00:25 par Maxime Vivas

J’en ai fini ici de mes échanges avec l’UPR ; ça tourne en rond et ça vire à l’injure.

Et je n’ai pas l’intention d’aller embêter l’UPR sur son blog.

Ce qui importe, c’est plutôt le FN et la lépénisation de l’UMP.

Je travaille sur ce danger afin de publier un article très bientôt.

MV

11/05/2012 00:31 par gérard

"La seule forme de pensée économique qui soit conforme aux Évangiles, c’est le libéralisme !"

Ca attaque fort, non ?
Rassurez vous personne ne va dire la messe...
C’est une citation de Charles Gave dont voici une vidéo fort intéressante à suivre et surtout, bien évidemment son avis sur l’EURO :http://www.youtube.com/watch?v=Sn4izrORf5A
Son avis est on ne peut plus clair : l’Euro "c’est un lion mené par des ânes", ses prédictions (de 2003 semble-t-il) : "L’Euro va amener à trop de maisons en Espagne, trop de fonctionnaires en France et trop d’usines en Allemagne".
Waouh ! En plein dans le mille !
Excellent ce Charles Gave me direz vous, mais attendez la suite :http://institutdeslibertes.org/2012/04/04/les-elections-francaise-au-crible-du-quadrant-de-milton-friedman-par-charles-gave/
Ca y est, c’est "avalé"....digéré ? Milton Friedman ?....mmmm, ça c’est autre chose !
Mais il ne faut pas hésiter à se pencher aussi sur ce texte : http://lafaillitedeletat.com/2011/12/12/parlons-dautre-chose/
Étonnant non ? aurait dit le ô combien regretté Desproges...
Et si je n’avais pas tout perdu dans le crash de mon disque dur....j’en avais plein d’autres de ce style !
C’est bien gentil me direz vous, mais avec tout ça, on fait quoi, ça mène à quoi ?

Asselineau, je l’avais découvert il y a pas mal de temps de cela, une vidéo assez illisible, la première sur les "10 ou 12 raisons de sortir de l’Union Européenne", c’était avant que le Front de Gauche ne prenne de l’essor, avant que je prenne connaissances des idées de Jacques Généreux, et bien évidemment de celles de Mélenchon.
En y réfléchissant, maintenant, j’ai le sentiment de l’avoir reçu comme un "think tank"(http://www.huyghe.fr/actu_446.htm), et qu’il ne peut être que cela, ou encore mieux qu’il ne doit rester que cela...

Et même par exemple Charles Gave en "think tank" et pourquoi pas ! et je rajouterai, et même surtout lui !
Paradoxe ?...
D’une certaine manière c’en est un oui, mais un paradoxe indispensable pour se forger une plus ample vision d’un Monde immensément paradoxal, de plus en plus compliqué, en perpétuelle évolution et à une vitesse qui n’a jamais existé auparavant.

Asselineau, Gave et d’autres, il ne faut pas les rejeter bien au contraire ; en tant que think tank, positifs ou négatifs peu importe, ils peuvent apporter des idées des connaissances sur des points bien précis. Ils ne peuvent pas par contre avoir la dimension d’un Parti Politique, ( tel que au hasard.(!) le Front de Gauche...), qui lui se doit d’avoir une vision politique au sens étymologique du terme, qui n’a rien à voir, bien supérieure.
Bon,
il est tard,
je fatigue.
Je vous livre ça de mes "navigations"http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=_oEWxIkVA7o#
http://chevallier.biz/2011/12/chronique-de-l%E2%80%99effondrement-annonce/

11/05/2012 01:26 par legrandsoir

Bon, il est tard, je fatigue.

Nous aussi, Gérard, parce que les modérateurs doivent lire vos commentaires fleuves...
Vous n’allez pas tarder à être banni.

"Merci de doser le nombre de vos interventions" est-il précisé. Ca veut dire en nombre et en quantité. Merci.

11/05/2012 01:55 par williamoff

Le titre d’un récent article sur le site du réseau Voltaire écrit par Mr Meyssan ressemble beaucoup à celui-ci. Comme Mme Johnstone il est très compréhensif avec Mme Le Pen mais par contre l’est beaucoup moins avec Mr Mélenchon.
Ailleurs on peut aussi lire un entretien de Mr Meyssan interrogé par un média suisse, où il trouve Mme Le Pen très crédible sur bien des points et particulièrement celui de l’anti-impérialisme au contraire de Mr Mélenchon qui ne trouve pas grâce à ses yeux...et particulièrement dans ce dernier domaine. Un comble lorsque l’on connait le discours du FN sur le "temps béni des colonies" !
De surcroit, pourquoi comparer entres eux les programmes de ces deux formations que tout opposent pourtant ?
Qu’y-a-t-il à prouver ?
Tout en tapant sur la gauche de gauche l’extrême droite en profite pour réaliser une sorte de hold-up idéologique. Comme dans l’entre deux guerre, ce discours d’extrême droite reprend des thématiques de gauche, brouille les esprits, avance masqué et ne répond pas sérieusement aux deux questions centrales que sont le partage des richesses et la remise en cause du productivisme. Et on comprend bien pourquoi.....
Mais n’est-ce pas aussi un peu de notre faute si pour finir cette arnaque fonctionne ?

11/05/2012 09:54 par Candide

Y a-t-il un historien dans la salle ?

Si oui, que ne propose-t-il pas un article sur ces sujets qui divisent ici et qui sont :

- Peut-on être ni de droite ni de gauche ?

- En quoi le discours frontiste, banalisé par Diana Johnsone et ignoré par les UPRistes, est-il la copie quasi conforme de ceux que tinrent tous les fascismes qui ont triomphé en Europe (Allemagne, Espagne, Portugal, Grèce).

Un tel article redonnerait des couleurs à Marx dont les théories sur la séparation des sociétés en classes, la représentation politique de ces classes par des partis, peuvent désenfumer.

11/05/2012 10:33 par dominique

Cette belle et riche discussion donne envie de dire des tas de choses, mais je serai brève pour ne pas fatiguer les dévoués facilitateurs du GS à qui nous devons tant...

Certaines personnes ne changent jamais de voie, ni d’orientation politique ou spirituelle et d’autres ont des conversions. J’admire ceux qui ont toujours été dans la bonne voie comme Maxime Vivas . Mais moi comme St Paul (et peut-être Assoulineau si l’on en croit ce qu’il dit dans sa lettre) j’ai pris consience plusieurs fois au cours de ma vie que j’étais sur la mauvaise route et j’en ai changé du tout au tout...

Alors moi ce qui m’importe c’est ce que les gens sont aujourd’hui et qu’ils soient sincères et travaillent pour l’intérêt général, ce qui est rare et précieux.

PS : Merci à Gérard pour le lien vers Charles Gave. Je ne le connaissais.

11/05/2012 10:39 par sperate

A tous les adorateurs de lenny et trotsky,
il va falloir que vous arrêtiez d’avoir d’avoir peur du FN à ce point, et ce pour plusieurs raisons.

Premièrement, parce-que la peur engendre une vision négative de l’avenir et donc, ce faisant, vous vous obscurcissez l’horizon continuellement.

Deuxièmement, les études sociologiques montrent que le plafond électif d’un parti comme le FN en France est d’à peu près 20%. Quand aux 80% restants ils sont résolument contre l’idée de voter pour cette formation politique.

Troisièmement, votre manière de réagir à toute évocation de l’extrême droite resseble à un reflexe pavlovien du à un endoctrinement. Moi non plus je n’aime pas le FN ni l’UMP, ni DLR, etc .. seulement, je ne fais pas une fixette.
Je respecte simplement les avis de chacun et je me bats pour mettre en avant mes idées.

Vous voyez des fachos de partout, comme certains y voient des antisémites, et ne voulez même pas discuter avec eux.

Ce faisant, c’est vous qui avez une attitude fasciste.

Je ne parle même pas de l’évocation de la notion de "normalité", de "dérive" et du peu de convictions personnelles que vous attribuez aux "fachos sympas". Vous prenez ces gens pour des débiles, mais est-ce que vous vous êtes bien regardés avant de dire ça ?
Chacun puise son argumentaire dans les écrits des anciens. Vous c’est dans "le capital", d’autres dans "c’était de Gaulle", et d’autres encore dans la bible.

Alors oui, je rejoins l’auteure de l’article, l’inti-fascisme est un mal pour la démocratie. Comme l’est le fascisme, rares seront ceux qui soutiendraient le contraire.

Quand à Asselineau et Pasqua ... ben oui ... il a bossé avec une grosse raclure de bidet.
Cependant il est le seul actuellement à proposer une bonne analyse et un programme, non seulement en adéquation avec cette analyse mais aussi, réalisable.

Et puis pour un ancien collabo de Pasqua, il n’en est pas moins le seul candidat à la présidentielle à s’être emparé du sujet de la vidéosurveillance pour proposer de stopper la prolifération des caméras grâce à des lois beaucoup plus restrictives sur leur installation et de remettre en question l’efficacité de tout le système.

Il est aussi le seul a avoir dévoilé le projet européen de surveillance "Indect" (http://www.youtube.com/watch?v=QKfna3_xeRY) prévu pour 2014. Il est le seul à s’étonner du fait que nous soyons continuellement en vigipirate rouge depuis les attentats de Londres de 2005 et le seul en faveur de l’interdiction absolue de tout puçage RFID sur les êtres humains.
Preuve : ici.

Alors pour un ancien collabo de Pasqua, c’est tout de même l’exact opposé !

Ni méluche ni flamby ni joly ne vous en ont touché un mot ? pourtant ils connaissent tous ces sujets ... seulement ça ne va pas dans le sens de nos alliés que de s’opposer à la confiscation rampante de nos libertés et de dénoncer la prolifération des lois liberticides !

11/05/2012 11:05 par gérard

@ 11/05/2012 à 01:26, legrandsoir

Nous aussi, Gérard, parce que les modérateurs doivent lire vos commentaires fleuves...
Vous n’allez pas tarder à être banni.

"mes commentaires-fleuve" ? Et uniquement les miens ?
Il n’y en a eu que 2, et pas si "fleuve" que cela...
Sur l’article ici présent je suis très largement battu et à plate couture par l’UPR, non ?
Je n’ai d’ailleurs pas trop compris la durée de l’échange avec eux.
Même si Asselineau peut servir de "think tank", de "réservoir d’idées", ça je le maintiens ( ce serait trop long à démontrer et on va me bannir), par contre son ouverture de vue restreinte, ne peut en aucun cas, à mon avis, en faire un parti politique à la dimension du Front de Gauche.
J’ai été un peu long (et je peux faire pire), en donnant l’exemple de Charles Gave, dont l’avis sur l’euro, sur son "imbécilité", est le même que celui de Généreux (surtout), d’Attali (d’une certaine manière aussi), et de bien d’autres ; mais qu’aperçoit-on ensuite ?...Que Gave est un adepte de Milton Friedman !!! Aie !
Le rejeter pour autant ?...je dirai sans hésiter non ! Il est intéressant et même important d’avoir quand même différents points de vue, sans pour autant partager les idées loin s’en faut s’il faut le préciser, j’insiste...
On peut donc affirmer dans ce cas précis et sans se tromper que l’Euro tel qu’il a été conçu, c’était une connerie, on possède de fait assez d’éléments concordants.
C’était une partie de mon "postulat" : rechercher des infos, des idées, des avis hors de sa "famille" n’est pas si négatif que cela, je dirai même plus,...parfois indispensable !
Cet article de Diana JOHNSTONE c’était très bien de le passer, mais il était long et sur beaucoup de sujets, parfois pertinent quand même, mais aussi souvent traités à l’emporte-pièce, et je rejoins Maxime Vivas, avec une vision très partiale du Front de Gauche, c’est le moins qu’on puisse dire !
Une "analyse de texte s’imposait donc, celle de Vivas ne fut pas courte que je sache !
Il en est de cet article comme du sujet Asselineau : on ne peut pas en faire une analyse courte, simple, sans inéluctablement tomber dans le simplisme...et ça, moi, je me bannis de le faire.

11/05/2012 11:42 par legrandsoir

Simple : si c’est trop long pour un commentaire, écrivez un article.

11/05/2012 11:16 par Louis Garneray

@Candide :

C’est ça que vous appelez "ignorer le discours du FN" ?

Le FN, l’épouvantail consentant au service du système

Non, le FN ne veut pas sortir de l’UE… ni même de l’euro !

Le dérapage Le Pen semestriel ! Mme Le Pen valse avec les néonazis autrichiens

Retour sur les valses viennoises de Mme Le Pen

Retour aux fondamentaux de l’extrême-droite

Avec 17,9% des suffrages, Mme Le Pen fait signification baisser le score de l’extrême droite de 2002

Les masques tombent ! les professions de foi de Le Pen et Dupont-Aignan ne parlent ni de sortir de l’UE, ni même de l’euro !

Etc., etc.

Il est préférable de se renseigner avant d’avancer n’importe quoi.

@Geb :

Votre commentaire témoigne d’une profonde méconnaissance du parcours de François Asselineau. De plus, vous insultez l’intelligence et le discernement des adhérents de l’UPR (spécialement ceux de gauche) en vous comportant ainsi.

Notons au passage que les administrateurs du Grand Soir vous laissent tranquillement écrire que François Asselineau est "juste bon pour le peloton". En fait, la phrase est ambiguë, on ne sait pas trop si c’est Charles Pasqua, François Asselineau ou les deux que vous souhaitez voir exécutés. Quoi qu’il en soit, si vous souhaitez rétablir la peine de mort, je vous suggère de vous rapprocher du parti politique idoine...

11/05/2012 11:48 par legrandsoir

les administrateurs du Grand Soir vous laissent tranquillement écrire que François Asselineau est "juste bon pour le peloton"

Effectivement, la lecture en diagonale a parfois ses travers. (c’est presque un jeu de mots ça, tiens)

@ tous

Merci de mesurer vos expressions. Des formules qui "passent" autour d’un repas n’ont pas le même impact à l’écriture.

11/05/2012 12:23 par Yannik

Question : Ils n’ont pas un site à eux nos "amis" de l’UPR pour exprimer (*) leur crypto-idéologie confusionniste ?

Je ne voudrais pas dire mais à mon sens ça fait quand même tâche sur un site comme LGS...

(*) Au sens médical du terme

11/05/2012 12:37 par legrandsoir

leur crypto-idéologie confusionniste ?

Si vous relancez la balle...

11/05/2012 13:03 par Louis Garneray

Et je renvoie la balle à mon tour en montant au filet...

Docteur Yannik, expliquez-nous ce qu’il y a de crypté ou de confus dans l’ "idéologie" de l’UPR. Guérissez-nous de notre "pathologie".

Remarque taquine : la "psychiatrisation" des adversaires est historiquement une méthode caractéristique de l’extrême droite.

11/05/2012 13:10 par legrandsoir

oh, la, la, la, laaaaa !! les échanges sont rudes entre les deux camps.

Mais la pluie d’invectives qui tombe sur le court central va nous obliger à interrompre le match qui reprendra certainement sur un site plus approprié...

11/05/2012 13:24 par nelson

J’attends toujours les critiques sur le programme de l’UPR...de la part de Mr VIVAS...

11/05/2012 14:16 par Sheynat

"Les fantasmes autour du fascisme d’un côté et du goulag de l’autre minent tout sentiment d’unité de l’identité française."
Bon voilà , pou ma part grâce à ce texte je viens d’identifier ce qui mine tout, c’est cette notion "d’identité française".
C’est bien la bannière qu’avait brandie Sarkozy lors de sa campagne présidentielle
de 2007 non ?

Et qui c’est qui relaie en ciblant l’immigration comme principale mise en péril de "l’identité française" ?
"il va falloir que vous arrêtiez d’avoir d’avoir peur du FN à ce point..."
> ça c’est carrément demander de ne pas avoir peur d’un groupe qui utilise surtout la peur comme outil de manipulation pour recruter des adhésions.
D’autant plus qu’ "identité", sauf erreur de ma part, a pour racine "identique", il s’agit d’un processus d’inclusion par repérage de ce qui est semblable.
Alors bien-sûr il est possible à partir de là de faire le cheminement inverse c’est à dire de confronter des caractéristiques identiques à celles qui ne le sont pas, mais ce n’est pas la démarche essentielle de base de l’identification, c’en est l’opposée.

Donc dans ma logique, tout ce qui prône "l’identité" (nationale, française) pour en faire de l’exclusion est par principe pervers et pervertit le processus de rassemblement.

Et besoin systématique d’identification par le rejet démontre un manque radical du sentiment d’identité interne.
Quand le désir de rassembler, de vivre avec, est aussi manquant à l’intérieur, il est projeté à l’extérieur comme un exo-squelette. Ca s’appelle la diabolisation. Pourtant il y a bien un trait fondamental identique aux postulats revendiqués par de nombreux candidats, c’est qu’il faut faire quelque chose pour ne plus se faire bouffer par des voyous "être soi et vivre avec" comme le dit Jacques Généreux.

11/05/2012 14:32 par sperate

@Yannick

J’aurais bien envie d’ajouter que ça fait un peu "facho" cette notion de pureté immaculée, tachée par les interventions de l’UPR .. ;-)

Comme l’a dit une personne juste avant, l’important c’est d’être sincère dans son combat pour le bien COLLECTIF.

Le programme d’Asselineau est une transposition contemporaine du programme du CNR.
Mais le programme du CNR n’est pas l’oeuvre des seuls communistes chevronnés.
Il est un programme de libération nationale, de recouvrement de la souveraineté de la nation (du peuple) face aux féodalités. Et il est surtout un programme transcendant le clivage droite/gauche pour effectivement oeuvrer pour le collectif.

Il n’y arien de crypté, tout est disponible sur le site de l’UPR.
Je vous conseille vivement le visionnage de ce programme avant d’avancer je ne sais quelles crypto-critiques sur la nature "sale" de ce parti politique.

11/05/2012 14:38 par Michail

@11/05/2012 à 13:03, par Louis Garneray

Ah, ah ! C’est cocasse que ce soit moi qui relève ça, mais "exprimer" au sens où Yannik l’emploie n’a rien à voir avec la psychiatrie mon ami, un médecin exprime le pu d’un abcès par exemple quand c’est nécessaire, un vétérinaire le venin d’un serpent...

Notez que le préfixe "crypto-" n’a pas non plus grand chose à voir avec le cryptage en français, ça signifie juste que l’on parle d’un machin confidentiel et obscur.

Est-ce que les francophones auraient perdu leur langue ? Dites-moi que non !

11/05/2012 15:10 par nelson

L’identité française ne doit pas être prise de façon brute et figée. De part son histoire la france a toujours été une terre d’intégration qui s’est enrichit de l’apport venu de l’extérieur....être français c’est au fil des générations faire fructifier l’idéalisme républicain...Je vous renvoie pour celà une vidéo de Jean Pierre Chevènement très intéressante sur le sujet....

http://www.youtube.com/watch?v=2KzZq4WQ_vk&NR=1&feature=endscreen

11/05/2012 15:15 par Pasqua-sors-de-ce-corps

@ Nelson

Je crois qu’il vous a déjà répondu :

Allez, procèdons par ordre chronologique :
1- le programme du RPF
2- celui de l’UPR

J’espère qu’il nous restera de la place pour celui d’un parti de gauche (les législatives approchent).

Puisque vous êtes un troll de F. Asselineau, vous pourriez lui demander de vous refiler le programme du RPF de Pasqua et de vous dire ce qu’il a apporté à sa mise en oeuvre ?

11/05/2012 15:32 par Yannik

11/05/2012 à 14:32, par sperate
@Yannick

J’aurais bien envie d’ajouter que ça fait un peu "facho" cette notion de pureté immaculée, tachée par les interventions de l’UPR

Venant d"où cela vient le qualificatif - outre me faire sourire - m’honore ! Toutefois je doute fort que si vous m’aviez en face de vous, l’dée vous ait même éfleuré l’esprit de tenter ce genre de plaisanterie.

11/05/2012 18:49 par Legrandsoir

Tss, tss. Pas de menaces.

11/05/2012 16:32 par latitude zero

Bon ben tout ça c’est bien sympa les asseliniens, mais on est toujours pas intéressé.
Le Front de Gauche ne se contente pas de « rendre sa souveraineté » à la France ( avec les outils qui vont avec) pour que les Français puissent voter après à gauche ou à droite, la vision du Front de Gauche sur l’avenir de la France ET de l’Europe va bien plus loin que vous ne l’imaginez apparemment … !
En tout cas merci d’être passé et bonjour chez vous.

11/05/2012 17:08 par Louis Garneray

@Michail :

Ne jubilez pas trop vite, vous n’êtes pas encore au niveau de Maître Capello. On peut certes employer le verbe "exprimer" dans le sens que vous indiquez mais on peut aussi "exprimer un symptôme", ce dernier pouvant parfaitement être de nature psychique.

Quant au préfixe "crypto-", vous vous trompez et c’est moi qui vais vous faire la leçon : vous connaissez sans doute le terme "cryptocommuniste", eh bien il qualifie une personne ou une organisation qui est secrètement proche des idées communistes (rien à voir avec Le Grand Soir). Donc "crypto-idéologie confusionniste" signifie que l’idéologie en question est secrètement proche du confusionnisme politique (qu’il faudrait définir mais c’est un autre problème). Mon interprétation était donc la bonne.

Ce qui est sidérant dans cette histoire c’est que vous tentez (en vain) de me reprendre sur mon usage du français alors que le fait que quelqu’un "médicalise" des idées politiques vous laisse de marbre. Cocasse, comme vous dites.

11/05/2012 20:02 par Louis Garneray

@latitude zero :

Pouvez-vous nous en dire un peu plus s’il vous plaît ? Parce que pour l’instant ce que l’on a vu du plan de Mélenchon c’est appeler à voter Hollande (sans rien demander en retour) et proposer une "autre Europe" dont on ne voit pas le début du commencement de l’embryon. Mais tout va bien, les classes populaires - qui dégustent en première ligne - ont tout leur temps...

11/05/2012 20:15 par Yannik

@11/05/2012 à 13:03, par Louis Garneray

Vous avez la réponse dans l’étymologie de ces deux mots :

exprimare mot latin signifiant presser
ÎºÏ Ï…Ï€Ï„Î¿Ï‚ mot grec signifiant caché (ÎºÏ Ï…Ï€Ï„Î· signifiant grotte)

Qui a bien compris à votre avis ?

11/05/2012 21:19 par legrandsoir

@ Yannik et Garneray

Pour les échanges de recettes de cuisine, je connais un super site.

MERCI A TOUS DE REVENIR AU SUJET DE L’ARTICLE

11/05/2012 21:51 par latitude zero

Louis Garneray

Et bien vous en parler vous-même, « une autre Europe »

On a rien à quémander avec 11% et un PS qui ne bouge pas dans ses positions.

Après avoir vendu aux Français les 2 candidats « sérieux », on a assisté à une mise en avant scandaleuse du FN pour un vote utile, à des analyses minimalistes par les médias de la dynamique du Front de Gauche, à l’exploitation honteuse de l’affaire Mérah , à l’occultation permanente des sujets de fond , à une dispersion des voix de la vraie gauche etc.).
Donc si vous voulez voir « le début du commencement de l’embryon. » et donner de l’espoir aux « classes populaires qui dégustent en première ligne »
REJOIGNEZ LE FRONT DE GAUCHE !

La solution n’est pas le retrait de l’Europe et de la zone Euro car le problème n’est pas l’Europe et l’Euro, le problème est de retrouver une souveraineté à l’échelle Européenne , en commençant par la France, face aux Etats-Unis, et ce qu’on fait. ENSUITE de cette souveraineté.

12/05/2012 01:05 par Louis Garneray

@latitude zero :

Au lieu de faire du copier-coller, je vous renvoie aux commentaires que j’avais postés ici, en réaction à un article de Maxime Vivas et aux échanges que celui-ci avait suscités. Je n’ai pas grand-chose à y ajouter mais je pourrai préciser des points si besoin est.

Sinon, je vous encourage à prendre connaissance des critiques formulées par "Descartes" sur son blog (cet article, par exemple, ou celui-ci).

Et voici pourquoi je ne rejoindrai pas le Front de Gauche (le ton de ce texte est trop agressif à mon goût mais les arguments me paraissent justes).

12/05/2012 16:26 par gérard

@ 12/05/2012 à 01:05, par Louis Garneray
Descartes n’aime pas Mélenchon...
bon,
c’est son droit, mais je m’interroge...
Le lien que tu envoies pour justifier en partie ton choix je le reproduis car le titre est important :
http://descartes.over-blog.fr/article-melenchon-descend-sur-terre-104337486.html
"Mélenchon descend sur terre"
"descend sur terre" ? C’est un conseil ? un avertissement ? une injonction ?
ou une escroquerie intellectuelle totale...
La toute première phrase de "descartes" (sans majuscule, c’est fait exprès) aurait du pourtant te mettre la "puce à l’oreille" :

Le Front de Gauche arrive à la FIN d’un cycle

..."à la fin" ???....Postulat, ce n’est qu’un vulgaire postulat.
Après une telle affirmation, que je réfute totalement, je peux moi aussi formuler une analyse, mais elle ne sera pas "cartésienne" du tout., car je considère que :

Le Front de Gauche arrive au DÉBUT d’un cycle

C’est effectivement la fin, la fin d’un style de Parti Communiste qui n’a pas cessé d’agonir depuis des dizaines d’années,
mais c’est sa renaissance aussi,
sous quelle forme ?
...il est vraiment trop tôt pour honnêtement le déterminer, je dis bien honnêtement...mais l’honnêteté est-ce la qualité principale de ce "descartes", j’en doute sérieusement.
Je n’ai pas le temps à l’instant, mais je me fais fort d’étayer mes doutes.
relisez le bien, c’est le style de texte qu’un "Jésuite" ne renierait pas !
L’art de se baser sur des demies vérités, de bien les formuler, de bien les tourner, sans jamais faire thèse-antithèse, sans jamais formuler de doutes, et pour arriver à LA conclusion que "on" voulait...
Laquelle d’ailleurs ?
C’est qui "on" ?
Il roule pour qui ce "descartes" ?
et dans quel but ?

12/05/2012 17:09 par gérard

Pour descartes , et ce qu’il peut représenter, faut pas beaucoup chercher pour trouver :http://descartes.over-blog.fr/article-les-cocus-de-la-bastille-104761424.html
@12/05/2012 à 01:05, par Louis Garneray
comme références on fait mieux :
[extrait :]

"Sarkozy, avec ses immenses défauts personnels, garde au moins un langage qui rappelait la grandeur gaullienne, et à titre personnel, adhère à une vision de la France qui est modernisatrice, industrielle, urbaine.
Hollande, lui, est sans complexe représentatif de la "petite France" dont parle Crémieux-Brilhac : celle du retour à sa "communauté naturelle", au village, à la terre, au quotidien, aux petites institutions de l’environnement immédiat, et qui n’aspire qu’à vivre, prospère, dans son "ça m’suffit". Cette "petite France" a toujours coexisté avec la "grande France" des idées universelles, des expéditions étrangères et de la "grandeur". Et comme le montre si bien Alain-Gérard Slama, la "petite France" reprend ses droits dès que les gardiens de la "grande France" ont le dos tourné et surtout dès qu’une crise fait craindre les couches moyennes pour leur niveau de vie. Ce fut le cas en 1940, lorsque les français ont, dans leur grande majorité, adhéré à un projet "européen" qui faisait de la France une province de l’Europe allemande (2). Hollande partage cette position qui, toutes proportions gardées, rappelle celle de Pierre Laval du moins en ce qui concerne la résignation par avance aux "contraintes européennes" et l’acceptation implicite dans cette résignation d’une "provincialisation" et une vassalisation de la France (3). Le discours du "rassemblement" et de la "république apaisée" rappelle furieusement le discours pétainiste appelant à "finir avec les divisions qui nous ont fait tant de mal". Et Slama a raison de dire que ce qui fait la démocratie, c’est la capacité à assumer les différences et les oppositions, alors que la pensée totalitaire cherche au contraire à les effacer pour fondre la société dans un moule consensuel. Que François Hollande ait prononcé son premier discours de président-élu à Tulle - rappelant cet autre grand pétainiste qui prononça le sien à la mairie de Chateau-Chinon - n’est pas innocent."

...Je ne suis pas militant socialiste, loin de là , mais faut quand même pas pousser !

12/05/2012 23:57 par Bonjour

Entièrement d’accord avec Latitude Zéro.

Le combat passe par une lutte pour retrouver une souveraineté au niveau de l’Europe, notamment, car il s’agit d’un échelon de décision et de pouvoir important. Ce n’est pas un hasard si les néo-conservateurs y placent leurs pions, comme ils le font ailleurs (FMI, BM, OTAN, médias, industries, partis politiques dans tous les pays, etc.). Mario Draghi a été nommé à la BCE par l’intermédiaire de Goldman Sachs dont l’objectif est de fusionner l’euro avec le dollar (qui se revaloriserait de facto), de dévaloriser l’euro (au détriment de notre pouvoir d’achat intérieur et extérieur), et d’intervenir au profit du secteur bancaire et pas du service public alors que la stabilité de nos sociétés est menacée.

La souveraineté est aussi fondamentalement économique. Ce n’est pas un hasard si Marx a consacré tant d’énergie à étudier le capital. L’observation des mouvements capitalistiques actuels permet de voir que l’industrie française est de plus en plus dollarisée. Nos centres de décisions industriels sont délocalisés. Cela représente une perte de souveraineté importante.

Les services publics ont beaucoup souffert des attaques du capital international. C’est un point fondamental du programme du FDG qui a été éludé par les médias officiels.

La question de la souveraineté est importante aussi en France. La société française vient de subir un processus d’américanisation profond. Elle a perdu sa cohésion, elle est fracturée en deux. L’esprit français, jugé trop frondeur, indépendant, social ou libre-penseur a été vilipendé, presque annihilé.

La souveraineté passe par une récupération de notre liberté d’esprit, l’accès au savoir, le droit à l’information, comme le fait LGS, que je remercie au passage pour ses efforts courageux.

La souveraineté vise à nous sortir de la condition d’esclaves et de misère dans laquelle nous plonge un capital toujours plus rapide, intelligent, hors d’atteinte, mobile, sans frontières, sans compte à rendre compte à aucune législation, voire à aucune humanité.

Excellente fin de semaine et bonne réflexion à tout le monde

13/05/2012 02:10 par Bonjour

Latitude Zéro a raison sur le niveau européen et ses enjeux.

Exemple :

"Par une décision du 10 mai dernier, la CJUE a décidé que la retenue à la source de 30% prélevée par la France sur les dividendes versés à des sicav et fonds communs de placement étrangers est contraire au droit de l’Union, car elle instaure un régime fiscal différent pour les OPCVM résidents et non-résidents, explique l’Association française de la gestion financière (AFG). L’enjeu est de taille. Selon le chiffrage de l’AFG, « les retenues devant être remboursées par le Trésor public en application de cette décision s’élèvent à 4,2 milliards d’euros et le coût annuel de la suppression de la retenue à environ 1 milliard par an ». L’AFG déplore l’iniquité de cette décision défavorable à la France, qui favorise les actionnaires étrangers et va aboutir à accroître encore la détention du capital des sociétés françaises par des non-résidents.". (http://www.lerevenu.com/vos-placements/actualites-placements/201205110195407/dividendes-letat-francais-devra-rembourser-42-milliards.html).

De quoi s’agit-il ?

- D’une pression lobbyiste au niveau institutionnel par le capital "international" qui exploite la France comme cible de placement (rendement par l’intérêt).
- D’une injection massive de capitaux extérieurs spéculatifs,
- D’une ingérence financière importante à l’intérieur de la France, car qui dit capital, dit pouvoir de décision.
- l’enjeu pour le budget français est considérable : 4 milliards € de pression fiscale supplémentaire pour le contribuable français

Il faut faire casser ce jugement inique !

Les politiques français disposent d’arguments pour contrecarrer cette ingérence :

1. Contrairement à la Federal Reserve qui a le pouvoir de pratiquer l’émission monétaire et de favoriser ses monopoles pour prendre le contrôle d’autres économies, la BCE n’a pas cette compétence d’émission monétaire (et ne souhaite pas le faire pour éviter une aggravation de la crise à cause de la bulle monétaire) et ne peut apporter aucune défense à ses Etats-membres pour contrecarrer les attaques spéculatives.

En vertu de cette pratique monétaire déloyale, la BCE est en mesure de faire valoir le droit des Etats-membres à établir librement le taux d’imposition sur le capital spéculatif non-européen.

2. Cet afflux de capitaux est purement spéculatif et ne contribue pas à l’économie française. Il ne s’agit pas de mouvements de capitaux liés à des achats/ventes de biens ou services.

Le fonds de cette manoeuvre juridique des lobbies est bien entendu d’accélérer la dilution de la bulle monétaire dollar dans la zone euro.

Il faut savoir que c’est la bulle monétaire dollar qui, par son injection massive et spéculative de centaines voire de milliers de milliards de dollars, a provoqué la crise économique en Europe. Elle a désintégré notre structure industrielle et capitalistique.

Ceci n’est qu’un exemple parmi d’autres nombreux enjeux fondamentaux et les causes de la crise.

Quel est notre pouvoir de décision ? Nos représentants politiques doivent réagir d’urgence !

Un autre enjeu plus important encore concerne la dépendance des pouvoirs publics et des budgets nationaux par rapport au marché des capitaux. Nous y reviendrons.

14/05/2012 01:02 par André de paris

Maxime Vivas voila le genre de choses que l’on trouve sur le Face Book de monsieur Asselineau et qui nous renseigne fort bien sur le coté fort peu élegant des membres de l’UPR, a qui vous avez pourtant ouvert vos collones de commentaires. Tout en essayant de garde votre calme contre leurs callomnies qui visaient certains de vos rédacteurs.

Daric Olga
en ce qui me concerne je suis très contente de savoir que aux États-Unis le Counterpunch parle de mon parti. Un grande victoire !
Vivas ne me préoccupe pas de tout. Il ne fait que recycler la propagande de la gauche-alter mondialiste a pr...iori calomniatrice. Ses mots sur François sont sortis du laboratoire de la CIA et du Pentagone. Tous le trotskistes en France (mais pas aux États-Unis !!!) disent sur l’UPR la même chose que Maxime. Lagardère aussi.Afficher la suite
vendredi, à 13:56 "¢ 2

Or madame Daric est bien une haute personalité de l’UPR puisqu’elle est présentée sur cette page comme la coordinatrice des actions militantes en àŽle-de-France.

http://www.u-p-r.fr/responsables

Ne parlons même pas ce celui ci qui fait trés fort dans l’hypocrisie et tout dans leur page face book est fait de la même langue de bois ou plutot devrais je dire dans la langue fourchue ?

Kaiser Benji
Je ne m’acharne, pas, je n’ai fait que lire le fil, je n’ai rien posté, divers sympathisants UPR s’en sont déjà chargés. D’ailleurs j’aime bien LGS, Viktor Dedaj a fait une super conférence sur Cuba et Vivas un super bouquin sur le Dalaï La...ma. Comme le dit Nelson, si la gauche française était représentée par des mecs comme eux, et pas par des troufions comme Merluchon, on aurait déjà fait un sacré pas en avant. C’est juste dommage qu’en l’occurrence Vivas soit si obtus quant à la réalité de l’UPR.

14/05/2012 08:04 par Maxime Vivas

@ André de Paris

Tout en essayant de garde votre calme contre leurs callomnies qui visaient certains de vos rédacteurs.

Je ne fais pas qu’essayer, j’y réussis, en n’insultant personne. :-))

Cela dit, la lecture des messages émis sur notre différend par l’UPR via plusieurs canaux (dont facebook) montre qu’il y a eu une action concertée au plus haut niveau contre mon premier commentaire (qui portait aussi et surtout sur le FN, mais cela est éludé).

Pourquoi pas, après tout, même si le trollisme a perverti le débat sur l’article ?

Cela dit, la discussion n’avance plus en l’absence de réponse aux questions échangées (le programme du RPF de Pasqua, les activités de F. Asselineau au RPF, etc). Sans compter l’absence de dénonciation des agissements de Pasqua.

14/05/2012 01:14 par André de Paris

La suite des fort peu pertinents "commentaires" de certains membres de l’UPR sont visibles ici

http://www.facebook.com/upr.francoisasselineau/posts/363489640375934

J’admire le calme de Maxime face a de tels hyppocrites

14/05/2012 08:16 par Maxime Vivas

On voit là que des consignes ont été données aux militants de l’UPR de jouer les trolls sur LGS.

Un militant UPR regrette qu’un lecteur du GS, GEB, propose le peloton d’exécution pour François Asselineau "sans que ça gêne LGS".

En fait, on lit :

Alors même si Asselineau se présentait avec l’Ordre de Lénine à la boutonnière pour moi ça ne sera jamais que le complice volontaire, (même occasionnel), d’un valet de sac et de corde et juste bon pour le peloton

La formulation est hasardeuse, mais c’est le valet de sac et de corde (Pasqua) qui est juste bon, etc. Second degré. De sac, notez l’allusion à une officine factieuse.

Il reste que, contrairement à Pasqua, LGS est hostile à la peine de mort et désapprouve tout encouragement à y recourir.

14/05/2012 02:06 par Louis Garneray

@gérard :

Vous tombez dans le pur procès d’intention au sujet de "Descartes", et j’ajouterai dans la paranoïa. Rien ne laisse penser que ses critiques sur Mélenchon et le Front de Gauche sont motivées par autre chose que la volonté d’orienter la (vraie) gauche vers les analyses, propositions et stratégies qui lui permettraient d’accéder au pouvoir, ou au moins de peser de façon significative (en arrachant les classes populaires au FN notamment).

S’il y a une chose qui menace le développement du Front de Gauche, c’est plutôt le manque d’exigence vis-à -vis de sa direction, et tout spécialement de Mélenchon. Ce n’est pas en disant amen à tout ce que fait et dit Mélenchon et en méprisant toute critique que vous permettrez au Front de Gauche de se doter des bonnes idées et du positionnement pertinent.

Les critiques de "Descartes" ne vous font pas plaisir, mais quoi que vous en pensez, elles sont étayées et consistantes. Il y a matière à débat. Et c’est en prenant compte des "attaques" les plus franches et les plus argumentées que l’on se perfectionne. "Descartes" répond volontiers aux objections sur son blog, n’hésitez pas à aller le "défier".

@Bonjour :

Je suis tout disposé à partager vos objectifs progressistes mais vous dites une chose contradictoire. Il ne peut pas y avoir en même temps une souveraineté européenne et une souveraineté nationale (des souverainetés nationales), c’est soit l’une, soit l’autre. Vous ne croyez toute de même pas à l’existence d’un "peuple européen" ?

Je suis très surpris de vous voir défendre l’Europe comme "un échelon de décision et de pouvoir important". Qui a fait en sorte qu’il en soit ainsi sinon les partisans de la construction européenne, servant par là des intérêts très éloignés de ceux des peuples ? Vous reprenez à votre compte la propagande européiste, c’est la grande force des puissants que d’imposer à leurs adversaires un cadre de réflexion et d’action qui ne menace pas leur domination.

L’avenir de la gauche (de gauche) n’est pas dans l’alter-européisme. Laissez cette impasse aux "socialistes". Le peuple français doit récupérer intégralement sa souveraineté et décider librement de la politique qu’il souhaite voir appliquer. Ce qui n’empêche évidemment pas les partenariats, mais avec des pays situés sur les cinq continents, pas seulement en Europe. La construction européenne et l’asservissement à l’Empire américain (deux choses qui vont ensemble) nous imposent une nauséabonde solidarité occidentale. Il serait temps que les partisans d’une "autre Europe" (qui ne verra pas le jour) s’en rendent compte.

14/05/2012 09:54 par gérard

14/05/2012 à 02:06, par Louis Garneray
le lien de "votre" "descartes
http://descartes.over-blog.fr/article-les-cocus-de-la-bastille-104761424.html
...et la liste de ses pamphlets "objectifs" :

Mélenchon saute sur Hénin-Beaumont
Mélenchon découvre les socialistes
Les cocus de la Bastille
Les "féministes de genre" en arroseuses arrosées
La vieille dame indigne
Le grand débat
Soixante millions d’orphelins
Mélenchon descend sur terre
Et le gagnant ce soir est...

@ tous : Allez-y....vous n’en reviendrez pas !
Voir un morceau de la prose en "dentelle" du sieur """descartes""" que j’ai fait passer précédemment en commentaire...et je n’ai pas trop cherché !
ce ne sont que des attaques à boulets rouges sur le Front de Gauche ou sur Hollande !
Pourquoi tant de haine qui en devient même une saga ?...et pointée toujours dans une même direction !

Si vous aviez su lire, ce que je doute, (le militantisme peut rendre aveugle), vous auriez du vous apercevoir, de par ce que j’ai écrit, que je ne suis militant d’aucune sorte (ma parole suffit-elle ?). Je n’ai pas nié les aspects intéressants de Asselineau, c’est déjà une preuve que je ne suis pas sectaire ; autre exemple que j’ai donné au risque de subir des "malentendus, je suis allé jusqu’à écouter Charles Gave...qui est un disciple de Milton Friedman, et qui est aussi un partisan de la sortie de l’Euro...
Pour vous ce n’est pas inquiétant qu’un monsieur qui est ouvertement pro-américain emploi un tel langage...le votre ?
Au minimum, vous m’étonnez, mais plus...vous m’inquiétez !
Que l’Euro tel qu’il a été créé, ce fut une connerie néolibérale, ce n’est pas un postulat, c’est un théorème largement démontré, mais avec ça on n’a strictement rien dit de...comment la réparer, cette connerie !

La "Stratégie du Choc", Naomie Watts ?, http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Strat%C3%A9gie_du_choc
Vous connaissez, non ?
Avec Mlton Friedman ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Milton_Friedman) en "vedette américaine" et les "Chicago boys" (http://fr.wikipedia.org/wiki/Chicago_Boys) en "figurants" ?
Un film très instructif :http://www.youtube.com/watch?v=MKeiChMRWTU
L’éclatement de l’Euro et de l’Europe comme CHOC on ne fait pas mieux, non ?
Et comme c’est curieux on retrouve Milton Friedman chez Charles Gave, un adversaire de l’Euro...bizarre, bizarre !
Je vais même citer Gave :
"l’Euro est une autoroute sans issue"...
je serais peut-être d’accord, mais je rajouterai :
la faire sauter alors que ce sont les travailleurs qui en ont payé les plus lourds péages ce serait LA solution ?
Les solutions simples sont toujours des solutions simplistes.
Je vous renvoie à l’article que j’ai fait passer sur le Grand Soir, qui pourrait prouver que si la situation géopolitique était simple...ça se saurait :
http://www.legrandsoir.info/les-cinq-orages-devastateurs-de-l-ete-2012-au-coeur-du-basculement-geopolitique-mondial.html

14/05/2012 10:31 par vm

Chers amis, laissons tomber le pseudo-descartes dont les ratiocinations tortueuses l’ont fait expulser - il y a longtemps déjà - du blog de Mélenchon. C’est le peuple, les gens honnêtes, que nous devons convaincre.

Mais quand on a affaire à un sophiste aussi infatué qu’habile en faux syllogismes, inutile de se fatiguer à essayer de lui répondre, il trouve toujours moyen de vous insulter par la bande (vous êtes un ignorant ou un naïf) sans répondre lui-même aux questions posées, ni argumenter sur le concret.
Ses présents laudateurs veulent nous persuader d’aller voir son site, mais c’est tout vu : ces gens-là sont enfermés dans un système de langage qui ressemble à un mirador entouré de barbelés. De là , ils n’écoutent rien et vous tirent dessus.

Quant au bon sens...

14/05/2012 11:39 par sperate

@ Yannick,

Venant d"où cela vient le qualificatif - outre me faire sourire - m’honore ! Toutefois je doute fort que si vous m’aviez en face de vous, l’dée vous ait même éfleuré l’esprit de tenter ce genre de plaisanterie.

Eh bien voila ... vous êtes le parfait exemple de l’improductivité de votre doctrine. Vous aspirez à la lutte des classes et vous n’êtes capable que pour la lutte de classe avec vos semblables. Pendant ce temps l’oligarchie à qui vous devriez proférer vos menaces vous sodomise bien gentiment ;-)
Cela étant dit, je n’ai quand à moi, aucune animosité à votre égard.

@ Bonjour et Latitude Zero,

La solution n’est pas le retrait de l’Europe et de la zone Euro car le problème n’est pas l’Europe et l’Euro, le problème est de retrouver une souveraineté à l’échelle Européenne , en commençant par la France, face aux Etats-Unis, et ce qu’on fait. ENSUITE de cette souveraineté.

Vous éludez le "comment on retrouve la souveraineté", pour vous concentrer sur le "ENSUITE". Vous ne voulez pas faire le choses dans l’ordre ?

La manière la plus directe de retrouver la souveraineté, c’est de sortir des traités européens qui nous mènent (et je ne pense pas que vous me soutiendrez le contraire) vers une dictature de plus en plus prononcée.
Cependant j’ai l’impression que le fait que vous soyez très immergés dans le milieu des idées frontistes de gauche vous amène à penser que ce serait une décision xénophobe, de repli sur soi, voir limite maréchaliste ..

Il n’en est rien. Il s’agit au contraire d’une décision politique sérieuse, qui nous permettra, après nous avoir affranchi de la domination des lobbys bruxellois et des décisions guerrières américaines, de sortir de ce carcan européen pour nous ouvrir d’avantage sur les autres civilisations monde et arrêter de les mépriser comme c’est actuellement le cas.
Personnellement, j’y vois la plus belle échappatoire à la doctrine néo-conservatrice américaine, à l’oeuvre en toutes circonstances, en France comme dans les autres pays européens, quelle que soit la formation politique en place.
Quand au maréchalisme, souvenez vous qu’au contraire,c’est le bien troisième reich et les collabos français alignés sur la doctrine hitlerienne qui voulaient unifier l’europe : http://www.journaux-collection.com/fiche.php?id=722416.

L’europe est actuellement sous domination américaine, je vous l’accorde bien volontiers (c’est d’ailleurs eux qui l’ont inventée : http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/1356047/Euro-federalists-financed-by-US-spy-chiefs.html), alors expliquez moi de manière concrète comment vous voulez sortir de cette domination sans dénoncer les traités européens et sortir de la construction européenne ?

@Maxime Vivas,

Soit vois venez avec des arguments sur le fond (comme je l’ai fait d’ailleurs) qui prouvent vos allégations, soit vous arrêtez de rabâcher vos histoires de RPF.

14/05/2012 16:24 par gérard

@ 14/05/2012 à 11:39, par sperate et @ 14/05/2012 à 02:06, par Louis Garneray
Je suis obligé de repasser ce que j’ai déjà écrit :

La "Stratégie du Choc", Naomie Watts ?, http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Strat%C3%A9gie_du_choc
Vous connaissez, non ?
Avec Mlton Friedman ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Milton_Friedman) en "vedette américaine" et les "Chicago boys" (http://fr.wikipedia.org/wiki/Chicago_Boys) en "figurants" ?
Un film très instructif :http://www.youtube.com/watch?v=MKeiChMRWTU
L’éclatement de l’Euro et de l’Europe comme CHOC on ne fait pas mieux, non ?
Et comme c’est curieux on retrouve Milton Friedman chez Charles Gave, un adversaire de l’Euro...bizarre, bizarre !

... car vous ne répondez pas à ce point précis qui est de la plus haute importance :
- l’éclatement de l’euro et de la zone euro n’est ce pas le but ultime de la puissance anglo-saxonne pour être hégémonique ? Les "Marchés ne font-ils pas tout ce qu’il faut dans ce sens ?
- N’est ce pas une "stratégie du Choc" type ?
J’aimerai des réponses claires pas de faux-fuyants, mais je n’y crois pas trop !
J’ai perdu en même temps que mon disque dur, des avis de sites on ne peut plus sérieux, pas politiquement marqués, qui parlent notamment de la City comme de l’ AGRESSEUR principal, (avec Wall Street en plus bien évidemment...)...alors ?
Tout, absolument tout, corrobore ce point de vue :
ILS veulent la peau de l’Euro...ILS ? c’est qui ?...bonne question !
Que l’Euro n’existe plus, cela fait bien partie de vos idées ?...alors laissez faire les Marchés, ils travaillent pour vous !
Mais qui peut donc prétendre qu’un Pays pourrait sortir de l’euro sans avoir à subir de terribles "casses" ?
L’affirmer me parait être hautement prétentieux...
J’ai quelques notions d’Économie,... je me garderais donc bien d’émettre un quelconque avis péremptoire en la matière...
Il y a peut-être sujets à discussion chez Généreux (dont vous ne parlez jamais, curieux non ?) et chez Mélenchon, mais qui ne justifient pas cet acharnement que vous leur porter...
Bien plus que sur la Droite !
C’est pour faire avancer la Gauche ?
Mais j’ai l’impression que pour vous, comme disait Zazie, la gauche...
mais j’arrête là pour rester poli !

14/05/2012 23:01 par Sheynat

Bonsoir,
14/05/2012 à 11:39, par sperate :
« (...)alors expliquez moi de manière concrète comment vous voulez sortir de cette domination sans dénoncer les traités européens et sortir de la construction européenne ?(...) »

Jacques Généreux (du programme du FDG) propose bien plus que de "dénoncer" les traités, c’est de "tous les violer" (mot pour mot) : il s’agit d’une action subversive (un renversement). Et il envisage que si seulement un pays de la zone euro démontre qu’il peut techniquement le faire, cette action pourra être suivie par d’autres.
Incroyable non ? Rien à voir en tous les cas, avec la temporisation qui est évoquée par un des militants Asselinien ici.
Et je ne fais que rapporter ce que j’ai entendu dans la vidéo "Nous on peut !".

Ceci précisé, j’aimerais bien qu’on m’explique comment on peut renverser quelque chose quand on n’est plus avec, mais à distance recroquevillé tout seul dans son coin ? En remuant le bout du nez ?

Et puis ce n’est pas parce que les américains auraient voulu d’une certaine Europe que la seule voie d’opposition est de faire éclater cette Europe ou de l’abandonner : casser leur joujou c’est rentrer ou rester dans leur jeu. Se le réapproprier en le modifiant selon la volonté des européens c’est faire ce qu’on en voudrait sans tenir compte des attentes qu’on prête aux américains.

15/05/2012 08:32 par Maxime Vivas

@ sperate

@ Maxime Vivas.
Soit vois venez avec des arguments sur le fond (comme je l’ai fait d’ailleurs) qui prouvent vos allégations, soit vous arrêtez de rabâcher vos histoires de RPF.

Venir avec des arguments sur le fond ? Pas mal ont été avancés ici déjà . Il faudrait maintenant aller les porter sur le site de François Asselineau qui m’accordera sans doute un espace équivalent à celui dont il a disposé sur LGS depuis plus d’un an.

soit vous arrêtez de rabâcher vos histoires de RPF

Et vous m’ordonnez ça, tranquillou, dans le salon du GS, assis dans nos fauteuils, tandis que je vous tiens le micro et que VD pédale dans la cave pour faire de l’électricité ?

Voyez-vous, plus qu’un certain désaccord que j’ai pu exprimer à l’origine (dans un commentaire qui visait par ailleurs le FN, l’avez-vous remarqué ?), ce sont vos réponses, vos non réponses, votre ton, votre inaptitude à admettre un désaccord qui risquent de vous nuire.

Probablement, l’UPR vaut mieux que l’image qu’il donne de lui ici.

Et enfin, LGS n’existe pas pour batailler avec des partis comme l’UPR. Il l’a montré tout au début en lui ouvrant ses colonnes d’où "Sperate" voudrait quasiment nous exclure.

Passons à autre chose, va.

15/05/2012 15:29 par Louis Garneray

Je pense qu’il est en effet préférable d’arrêter là les échanges. J’avais des choses à répondre à certains messages mais il est vrai que la discussion tourne en rond. A chacun de se renseigner correctement et de se faire sa propre opinion sur tous les sujets qui ont été abordés.

Une dernière chose pour finir : pour ma part je ne vois pas en quoi j’ai nui à l’image de l’UPR ou salopé le salon du Grand Soir. J’ai essuyé mes croquenots avant d’entrer et pris au sérieux les arguments des uns et des autres, même si le ton parfois vif peut laisser penser le contraire.

15/05/2012 18:54 par Maxime Vivas

@ Louis Garneray

Je répondais à Sperate qui entre chez les gens, s’installe à table et lance des "Vous dites que des c... Taisez-vous !".

Enfin je pousse un peu, mais ça commençait à y ressembler..

"Merci aussi de surveiller le ton et le style de votre intervention" dit le "Mode d’emploi" des commentaires. Lequel dit aussi que ne seront pas publiés "les propos insultants, méprisants, à l’égard des contributeurs du site ni les commentaires des "représentants de commerce. Le Grand Soir ne roule pour (ni contre) aucun groupe ou organisation particuliers. Si vous avez quelque chose à vendre, attendez le prochain Salon".

La règle n’était pas trop respectée dans les échanges.

C’est tout. Pas dramatique.

15/05/2012 23:31 par sperate

Excusez moi d’avoir rayé le parquet de votre salon avec mes gros sabots.

Je voulais juste vous faire remarquer que l’UPR n’est pas du tout sur la même ligne sécuritaire que le RPF mais plutôt sur la ligne opposée.
Car c’est bien de ça qu’il s’agit lorsque vous évoquez les anciennes relations avec Pasqua.
A moins que je me trompe.

16/05/2012 00:13 par sperate

@ Sheynat

Je vais y aller mollo car j’ai l’impression d’être mal vu ici ;-)

Bon, vous voulez violer les traités et moi j’aimerai les dénoncer. Je choisis la voie légale et immédiate (il n’est pas question de temporiser) en vertu de l’application de l’article 50 du T.U.E., et vous la voie répréhensible par la cour de justice de la communauté européenne.

Pour arriver finalement au même résultat : inspirer les autres pays à nous suivre dans la non application des traités de lUE ou des traités sur le fonctionnement de l’UE.
L’UE n’étant rien d’autre que ces traités, que l’on voudrait pour l’un dénoncer, pour l’autre violer, en quoi êtes vous plus "avec et moins à distance" en les violant ?
Je ne vois pas en quoi violer les traités est plus judicieux et en quoi vous êtes moins "recroquevillé tout seul dans son coin" que moi à supposer qu’on le soit si on en sort de manière légale.

En ce qui concerne le joujou américain, vous ne voulez pas des traités européens mais vous voulez l’europe ?
Vous voulez quoi au juste ?

Une même loi pour tous ?
Vous voulez plutôt travailler à la grecque ou à l’allemande ?
Vous voulez une même monnaie ? Alors on fait comment ? on se mets tous à fabriquer des mercedes ou on cultive tous du blé ? Une économie implique une compétitivité, qui elle même implique un taux de change d’une monnaie. La monnaie commune nous oblige à avoir tous la même compétitivité.

Alors soit on devient tous pareils, soit la construction européenne ne veut rien dire.

16/05/2012 21:11 par Sheynat

@ Sperate

Je ne vois pas en quoi violer les traités est plus judicieux et en quoi vous êtes moins "recroquevillé tout seul dans son coin" que moi à supposer qu’on le soit si on en sort de manière légale.

Pour faire une comparaison avec un navire :
- soit on le quitte en prenant le large dans une petite barque en déclarant poliment que son commandement le mènera droit au désastre et tant pis pour ceux qui restent (les nationalistes)
- soit on s’en félicite discrètement en faisant bronzette sur la coursive de 1ère classe en bougonnant que ceux qui rament à fond de cale ne sont que des feignasses... tout en déclarant haut et fort «  j’tai entendu ma pauv’Lucette mais c’est l’jeu ! Puis j’ne pourrais jamais t’ rendre tout ce que tu m’as donné » (Mmm...)
- soit on attend que le commandant tienne compte des revendications et propositions alternatives et là on peut toujours courir... ou plutôt nager (les socialistes ?)
Avec ces 3 options il y aura de toutes façons mutinerie générale avec les violences inhérentes dont seront d’autant plus victimes ceux en première ligne.

- soit on reste dans le navire mais quelques uns prennent le gouvernail en mains pour le piloter d’une autre manière et mettent l’ensemble des matelots devant l’évidence que les solutions alternatives sont possibles et viables ensemble. (programme du Front de Gauche)
Et le navire n’est pas le gouvernail, c’est un ensemble, toute une structure.

Je ne crois pas trahir le discours du FdG d’après ce qu’on entend dire de Généreux (là il n’y a quelques minutes à écouter) via cet extrait d’entrevue.
«  Si vous avez un État qui le fait en restant dans ce cadre là , hé bien ça apporte la démonstration que ce dont souffrent les États et les peuples, en Europe, ce n’est pas tellement de l’Union européenne en elle-même, ce dont ils souffrent, c’est de leur gouvernement, c’est des politiques qui sont menées par leur gouvernement.
Et donc, qu’ils changent leur gouvernement, qu’ils dégagent leur gouvernement, et qu’ils amènent des gouvernements hé bien, qui font cette même politique : de création monétaire pour les biens publics, de mise au pas de la finance et de la spéculation, de relance de l’activité et de l’emploi. »

Pourquoi réduire l’Europe, (ou la France), aux lois gouvernementales qui la contraignent alors c’est l’ensemble de ses habitants qui la constituent ?
Et pour plus d’info sur les impasses d’une monnaie unique : un autre extrait de la vidéo.

Je n’ai pas compris les dernières questions car j’y vois une assimilation «  monnaie = marchandise »

 Alors soit on devient tous pareils, soit la construction européenne ne veut rien dire.

Oh ? Union ne veut pas dire uniformisation.

17/05/2012 11:35 par Sperate

@ Sheynat

soit on reste dans le navire mais quelques uns prennent le gouvernail en mains pour le piloter d’une autre manière et mettent l’ensemble des matelots devant l’évidence que les solutions alternatives sont possibles et viables ensemble.

Personnellement je ne crois pas un instant à la possibilité laissée aux bons prolétaires de prendre le gouvernail de ce Titanic.

D’un point de vue géographique, c’est l’ensemble de ses habitants qui constituent l’Europe, et c’est vrai que je ne veux pas détacher la France du continent européen. Par contre la "construction européenne" ou "l’union européenne" ne se base que sur un ensemble de lois et règlements.
La solidarité européenne n’est qu’un fantasme médiatique et de la même façon les idées "de gauche" ne sont pas majoritaires dans l’ensemble des pays de l’union.
Croyez vous que les slovaques s’inquiètent de l’avenir de la France ? Autant que les français se soucient de l’avenir de Autrichiens je crois ..

Concernant la monnaie je voulais dire que les pays européens, ayant des activités économiques différentes (certains sont plus agriculteurs, d’autres plus industriels), ont besoin de jouer sur le taux de change de leur monnaie pour équilibrer leur balance commerciale extérieure. Pour cela, il faut qu’il aient une monnaie spécifique et non une monnaie commune.

Quand à union ne veut pas dire uniformisation, je n’en suis pas si sur mais je n’ai pas d’avis tranché là dessus.
Cependant pour m’être rendu assez régulièrement dans des pays de l’est comme la Hongrie et la Roumanie à l’époque de leur entrée dans l’union, je peux vous affirmer que la construction européenne actuelle mène à une forme d’uniformisation vers le modèle consumériste (centre commerciaux géants, bouchons dans les centres ville qui n’avaient jamais existé auparavant, etc ... ).
Avant les gens s’occupaient de leur dix doigts, maintenant ils ne conçoivent plus comment vivre sans les centres commerciaux ou il vont flâner lorsque ils s’ennuient le week-end !!
Avant tout le monde avait une vieille dacia et on se la prêtait, maintenant on a tous une belle nouvelle bagnole par contre elle ne sert plus a rien car la ville est bouchée, polluée, bruyante, etc ..

Pour en revenir à votre comparaison de départ, pour moi l’Europe n’est qu’un ensemble de chaloupes enchaînées, qui de gré ou de force doivent suivre une direction, ordonnée en dernier lieu par ... Washington.

Pour que le continent européen reste un continent de diversités faisant sa richesse et pour qu’il ne devienne pas une colonie américaine servant les intérêts des extrémistes néo-conservateurs de ce pays, nous nous devons, à mon avis, de sortir purement et simplement de ce stratagème d’enchainement.

18/05/2012 11:47 par gérard

.@ 17/05/2012 à 11:35, par Sperate
Soit dit sans agressivité, mais vous êtes hors sujet...
Déjà vous évitez toutes les questions que j’ai soulevées :
1) Sur la Forme :
- l’euro, est ce une autoroute sans issue ?
- la sortie de l’euro pourrait-elle vraiment se faire sans casse ?
- la sortie "raisonnable" de l’euro d’un Pays de sa propre volonté, ne pourrait-elle pas renforcer les Partis Politiques "déraisonnables" d’Extrême Droite des autres Pays, qui eux en ont fait aussi leur slogan, avec les dangers de dérives que cela pourrait entraîner ? Ce point est d’une extrême importance, car l’extrême droite "classique", la populiste, est le bras armé de "l’autre", bien plus informelle, plus dissimulée, celle du SYSTEME... Cela expliquerait entre autre le soucis premier de Mélenchon, de combattre l’Extrême Droite "classique".
2) Sur le Fond :
- L’ attaque sur l’euro n’est ce pas l’oeuvre de la City et de Wall Street dans la pure tradition de la "stratégie du choc" ?
- cette "attaque" n’aurait-elle pas eu comme but ultime de la part du Système
a) de "casser" l’euro et l’Europe,
b) d’en récolter les morceaux privatisés, et ce évidemment au plus bas prix comme c’est l’habitude de tout "repreneur" d’Entreprise, un Pays n’étant après tout qu’une très grosse...Entreprise.
c) de continuer ainsi à renforcer sa puissance.
Question subsidiaire donc :
Cette opération ne serait-elle pas dans la droite ligne de la "philosophie" de Cecil Rhodes, et de bien d’autres du même acabit anglo-saxon ( http://www.voltairenet.org/Histoire-du-Nouvel-ordre-mondial) ?
Il y aurait peut-être sujet à réflexion, non ?

Ce n’est pas uniquement pour toutes ces raisons que j’affirme que vous êtes hors sujet, mais pour la principale qui est :
- ce n’est pas quand un bateau coule qu’il faut épiloguer sur la façon dont il a été fabriqué, et encore moins s’il fallait le fabriquer ou non...
Et là le "bateau-Europe" a de très gros risques de couler dans la tempête, le canot de sauvetage que vous proposez pourrait-il résister à la tempête ?...Rien n’est moins sûr !

Comme je l’ai déjà écrit dans un commentaire précédent, il y a pas mal de points intéressants chez Asselineau, dont celui lorsqu’il fait le constat que toute chose dans la Nature tend à se diversifier, jamais à se regrouper.
Les exemples politiques en Europe sont multiples : éclatement de l’URSS, de la Yougoslavie, pouvoirs des régions renforcés en Espagne, etc...
Que la Construction Européenne fut à la base un "regroupement", donc déjà une ânerie,... c’est fort possible et même certain, mais le constat est là : l’Europe est faite et on est dedans.

Les analyses de Jacques Généreux, relisez les, j’insiste :
[http://www.miltha.lautre.net/2012/04/19/14-questions-a-j-genereux-retranscription/14-questions-a-jacques-genereux-11/],
je les trouve de plus en plus pertinentes et ce presque grâce à vous...Il en est de même de celles de Mélenchon. Bien qu’elles pourraient être considérées sur tel ou tel point comme n’étant pas parfaites (ah la perfection !), elles ne peuvent en aucune manière attirer contre elles tant de haine notamment de la part de votre.."""descartes""" !
C’est encore une question sans réponse, pourquoi cette haine envers le Front de Gauche ? Et pas de réponses-langue-de-bois du style : "c’est pour aider la Gauche à ceci ou cela" !

Quant votre constat que la "solidarité européenne n’est qu’un fantasme médiatique", ne vous est-il jamais venu à l’idée, et je vais faire "classique", que le système capitaliste fait tout pour briser toute "solidarité", qu’une autre conception est possible, que la solidarité trans-étatique ne serait pas qu’un "voeu pieux", mais une nécessite vitale, et qu’elle existerait déjà réellement ....
Il y a beaucoup à dire là -dessus, à analyser, et à inventer surtout !
J’ai trouvé cela :http://www.newropeans.eu/spip.php?article=126&lang=fr
voir l’article que j’ai fait passer sur LGS, (il est de la même équipe...)http://www.legrandsoir.info/les-cinq-orages-devastateurs-de-l-ete-2012-au-coeur-du-basculement-geopolitique-mondial.html
Je n’ai pas eu le temps de tout analyser, alors...???
Ce que j’ai pu déjà lire rapidement entre dans une de mes préoccupations premières : sortir impérativement de cette fâcheuse manie, d’apporter des solutions simplistes dans un monde éminemment complexe...
Sperate, je partage entièrement votre analyse sur "l’uniformité", je vais même l’amplifier : c’est une catastrophe absolue...
Dans le "programme" que j’ai fait passer, et j’insiste encore, je ne m’implique nullement dedans, c’est uniquement un sujet de réflexion, il y a des points intéressants, qui en définissent l’esprit, par exemple :
3. Rapprocher géographiquement les institutions européennes des citoyens en les décentralisant...

J’ai hélas, encore beaucoup plus de questions que de réponses...
mais j’arrête car on va encore me reprocher d’être trop long...
trop tard !

19/05/2012 18:13 par sperate

@ Gerard

Effectivement vous posez beaucoup de questions ... mais je vais essayer d’y répondre.


- l’euro, est ce une autoroute sans issue ?
- la sortie de l’euro pourrait-elle vraiment se faire sans casse ?

C’est Yves-Thibault de Silguy qui a dit ça il me semble.
Bon, que voulez vous que je vous dise .. c’est tout a fait normal dans la bouche de qqn qui a trainé dans la comission européenne, chez Suez, M6, Vinci et qui fait partie d’un think tank des "amis de l’europe".
C’est ce qu’on appelle un européiste pur et dur, donc il ne proposera pas d’en sortir.

Petite note, lorsuqe la Suède devait voter par référendum pour entrer ou non dans l’euro une gigantesque propagande avait été faite pour le OUI. Ericsson avait menacé de faire plans de licenciement, les syndicats, les patrons, les responsables politiques, tout le monde était pour le OUI. On avait invité des medecins à la télé pour éxpliquer aux gens que ce qui voulaient voter NON n’étaient pas tres sains d’esprit etc ... etc ..
Les suedois ont voté majoritairemet NON, le pays se porte très bien. Bien que ce ne soit pas mon indicateur de prédilection mais son taux de croissance est nettement supérieur à celui de la zone euro. Ericsson n’a pas licencié.

ne pourrait-elle pas renforcer les Partis Politiques "déraisonnables" d’Extrême Droite des autres Pays, qui eux en ont fait aussi leur slogan

L’extrême droite est un épouvantail, tout du moins en France, car dans les autres pays je ne sais pas trop ce qu’il en retourne, si ce n’est qu’ils sont tous les meilleurs amis de Israël en ce moment, et donc de ce fait, complices de la doctrine des néo-conservateurs qui vise le choc des civilisations, pour l’acomplissement de laquelle il est besoin d’un front européen balnc, uni contre les méchants islamistes.

Cet épouvantail ne s’oppose nullement à la construction européenne , car lorsque on lit la profession de foi du FN pour les présidentielles il n’est nulle part question de sortie de l’euro ou de l’Europe mais il est seulement question des vilains arabes profiteurs (comme d’hab quoi).

Il est là uniquement pour salir et détourner les gens des ces questions on essayant de les faire siennes.
Comme personne n’entend parler Asselineau mais tout le monde entend le FN, parti que le système médiatique a généreusement mis en avant cette année, tout le monde pense que vouloir sortir de l’Europe c’est être d’extrême droite.

- cette "attaque" n’aurait-elle pas eu comme but ultime de la part du Système
a) de "casser" l’euro et l’Europe,
b) d’en récolter les morceaux privatisés, et ce évidemment au plus bas prix comme c’est l’habitude de tout "repreneur" d’Entreprise, un Pays n’étant après tout qu’une très grosse...Entreprise.

C’est l’inverse que l’on constate en Grèce et en Italie. La troika européenne s’oppose par tous les moyens à la sortie de la Grèce de l’UE, notament en nommant un premier ministre non élu (papademos), mais choisi par la BCE et ancien de chez Goldman Sachs. Le but étant de se servir de la prétendue dette pour faire vendre à la Grèce tout son patrimoine (autoroutes, aéroports mais aussi services publics, poste ,société des eaux etc ..).
Donc oui c’est une attaque contre les pays pour les affaiblir, mais ce sont les institutions européennes qui participent à cette attaque et en sortir ne pourait qu’aider les pays attaqués à se libérer de l’emprise de cette dictature.

elles ne peuvent en aucune manière attirer contre elles tant de haine notamment de la part de votre.."""descartes""" !
C’est encore une question sans réponse, pourquoi cette haine envers le Front de Gauche ?

Ca n’est pas "mon" Descartes (je ne connaissais pas).
Je n’ai aucune haine envers le front de gauche, de la même manière que je n’en ai aucune envers le FN.
J’essaye simplement de comprendre où les leaders de ces mouvement veulent amener leur électeurs.
Pour ce qui est de Mélenchon il les a amenés sur un plateau à Hollande sans même demander une contrepartie, pour Marine elle a acompli son rôle d’épouvantail en associant volonté de débattre de la sortie de l’europe à "être d’extrème droite" (débat clos pour 80% des français qui haissent visceralement le FN et je les comprends).

Quant votre constat que la "solidarité européenne n’est qu’un fantasme médiatique"

La solidarité étatique existe, il n’ y a qu’a regarder an amérique du sud, mais il n’y pas besoin d’avoir une réglementation commune dans les moindres détails pour cela.

Comprenez bien qu’aux yeux de l’UPR, il ne s’agit nullement de s’enfermer et d’abandonner les autres dans une quelconque logique "de haine" ?, mais seulement de se débarasser des actuels traités européens qui ne sont la que pour deréglementer le commerce et pousser au libre échange, et ce de la manière la plus concrète qui soit, en vertu de l’ARTICLE 50 du traité de l’Union Europénne.

A partir de ce moment l’Europe sera toujours l’Europe, La France toujours la France, l’Allemagne toujours ... mais nous aurons la possibilité de décider enfin s’il est oui ou non de l’intérêt de notre pays et de son peuple de délocaliser une usine en Asie ou bien la possibilité de taxer ou non à la douane les les produits à très bas coût fabbriqués dans des camps de concentration modernes, pour faire faire d’une piere deux coups : relancer notre industrie et ne pas favoriser cette exploitation de l’homme par l’homme dans les pays a bas cout de main d’oeuvre.

Actuellement, que ce soit la droite ou la gauche qui "gouverne" ils n’ont aucun pouvoir de décision sur ces problématiques, l’UE parle à travers les articles 32 et 63 d’une seule voix en notre nom à tous.
Cette voix , c’est celle du libéralisme tryomphant qui avance sur ses deux jambes pendant qu’on s’échevelle et se divise au lieu de s’unir.

Pour finir, le but de l’UPR est d’unir les français de droite et de gauche temporairement (le clivage existe et il est sain) pour sortir de lUE et de l’euro et pour récupérer notre souveraineté (pouvoir de décision du peuple) et notre démocratie (bafouée par les les transferts de souveraineté européens).

21/05/2012 11:30 par gérard

.@ 19/05/2012 à 18:13, par sperate
Débat des plus intéressants qui soient, des plus prioritaires aussi, d’autant plus que le dénouement semble s’approcher inéluctablement, mais lequel ?...alors ça...?
Vos réponses sont intéressantes, surtout dans le sens qu’elles sont très..."traditionnelles".

- Comparaison avec la Suède n’est pas raison.
Je connais suffisamment ce Pays et ses habitants, pour dire qu’il ne peut absolument pas servir de référence tant par son histoire que par sa "philosophie" de vie, c’est un cas à part en Europe.

la profession de foi du FN pour les présidentielles il n’est nulle part question de sortie de l’euro ou de l’Europe

...mais c’est totalement faux ! voir cet extrait dehttp://www.frontnational.com/le-projet-de-marine-le-pen/politique-etrangere/europe/
"La France doit préparer, avec ses partenaires européens, le retour aux monnaies nationales"
Et dans ses discours de début de campagne, MLP n’arrêtait pas de vilipender l’Europe, la Mondialisation etc...

Vous continuez :

c’est une attaque contre les pays pour les affaiblir, mais ce sont les institutions européennes qui participent à cette attaque

C’est vrai, mais c’est plus compliqué que ça :
- il y a ce que j’appellerai...le "piège en tenaille".
Il y a d’un côté, le Système avec le Marché et sa "logique", et de l’autre, toujours le Système et les Européïstes, """aveugles""", prisonniers ou même acteurs de cette même "logique"...
- Même si Asselineau a raison, sur beaucoup de points je le crois, il a de toute façon tort pour la bonne et unique raison, qu’il y a des moment dans une situation quelconque ou.... IL EST TROP TARD D’AVOIR RAISON...
Et il est là le problème !
- Il existe des temps où il n’est plus temps, de se poser de questions, mais celui de se dire plutôt : "t’occupe pas de la marque du vélo...et pédale !"
Et là , on est véritablement dans le cas où il faut pédaler ! Mais quant la marque du vélo...je vais y revenir

Vous continuez :

"Pour ce qui est de Mélenchon il les a amenés sur un plateau ( les voix de ses électeurs) à Hollande sans même demander une contrepartie"

Il y a aussi :
"Je n’ai aucune haine envers le front de gauche"
Pas de haine envers Mélenchon ?...Mouais, je veux bien, mais de la part de Asselineau ça y ressemble, non ?
J’ai des preuves écrites et des vidéos, alors ?
Je ne vais pas vous faire un cours de tactique politicienne, mais en réclamant des "contreparties", Mélenchon tombait inévitablement dans le piège "classique" de la "transaction politicarde". Ce n’était pas dans son esprit, pas dans sa philosophie, ni encore moins de celle de ses électeurs, pour qui c’était plutôt : "ce n’est qu’un début, le combat...etc".

Contrairement à tout ce qui est dit, cette tactique a peut-être porté ses fruits : Ministre des Affaires Étrangères de Hollande... Laurent Fabius, un partisan du NON au Référendum !..C’est un signe (un peu étonnant d’ailleurs) contre les "eurocrates" non ?... Pas énorme, ça je vous l’accorde, mais quand même,... on peut rêver !

Donc, il s’agit maintenant de pédaler..., mais en "unissant les français de Droite et de Gauche" comme vous dites ?
Alors là ...cela ne c’est produit qu’une seule fois dans notre histoire...ce fut contre le nazisme, et dans la Résistance...Il faudrait une situation identique donc ouvertement extrême pour que cela se reproduise. Elle l’est extrême en ce moment, mais pour le "ouvertement" peu de gens s’en aperçoivent...Ce n’est donc pas une "option" envisageable...même en rêve !

Il y a deux points essentiels que vous n’avez pas bien saisis :
1) C’est exact que les propositions (de désobéir aux traités européens) de Jacques Généreux ont un côté irréalistes, entièrement d’accord...Je répondrai...OUI et alors ?
Mais ce n’est pas du tout un problème mais bien au contraire c’est LA solution :
- En règle générale, tout agresseur est à priori condamné, et se retrouve donc même fort...en position de FAIBLESSE...
- Il faut donc mettre le Système en position de faiblesse, et surtout IMPÉRATIVEMENT..ne pas s’y mettre soi-même.
- les propositions de Généreux sont peut-être irréalistes soit, mais font appel à l’intelligence et ne pourraient que devenir très populaires.
- leurs applications provoqueraient certainement des situations extrêmes dans l’union européenne, automatiquement suivies par une réaction et une agression du Système qui ne peut admettre d’entraves à ses règles.
- Une agression de la part du système ne peut que le mettre en position de faiblesse...
- Qu’un Pays de la taille de la France décide unilatéralement de sortir de l’Europe, et c’est l’éclatement de l’Europe...Il ne pourrait être perçu par les autres États que comme étant un agresseur, et c’est lui qui se se mettrait alors en position de faiblesse...

Rester dans l’Euro tel que le propose Généreux, même avec ses conditions, même en illégalité, étant donné que l’Union Européenne resterait (apparemment) intacte...il n’y aurait (apparemment) pas agression, ce serait donc rester en position de force...
Il faut donc conserver ce "vélo"..., ne pas s’occuper de sa marque...pour l’instant... C’est le plus puissant et c’est la direction vers laquelle il faut pédaler qui est la plus importante...

2) Là , je vais essayer d’être très bref :
Il faut, comme moi, avoir perçu, la métamorphose je peux affirmer, des anciens militants du PC, pour comprendre à quel point quelque chose de totalement nouveau était entrain de naitre du Front de Gauche. Ce quelque chose n’est pas encore totalement identifiable, et c’est cela même qui le rend si novateur..
http://www.reporterre.net/spip.php?article2779...de tels propos étaient inconcevables à entendre il n’y a pas si longtemps au Parti Communiste !
Vous n’avez pas saisi que le Front de Gauche n’était pas monolithique. S’il y avait bien Généreux et Mélenchon, il y avait bien plus encore : l’espoir d’une 6ème République vraiment démocratique.
Et que c’était ça le plus important...

22/05/2012 12:07 par sperate

@ gérard

Concernant le FN, j’entends par "profession de foi", les tracts officiels envoyés par l’administration française à tous les inscrits sur les listes électorales.
Le reste n’est que blabla qui change d’une semaine à l’autre.

"La France doit préparer, avec ses partenaires européens, le retour aux monnaies nationales"

Si on attend nos partenaires européens pour le faire, autant dire qu’on ne le fera pas. Et c’est exactement ce que ça veut dire d’ailleurs, d’où mon propos sur le rôle d’épouvantail du FN. On fait croire aux gens qu’on s’y oppose pour salir l’idée mais le plus fort c’est qu’on ne s’y oppose même pas.

Pas de haine envers Mélenchon ?...Mouais, je veux bien, mais de la part de Asselineau ça y ressemble, non ?

Une vive critique oui. De la haine ? ... pas à mes yeux. Mais finalement peu importe.

Je ne vais pas vous faire un cours de tactique politicienne, mais en réclamant des "contreparties", Mélenchon tombait inévitablement dans le piège "classique" de la "transaction politicarde". Ce n’était pas dans son esprit, pas dans sa philosophie, ni encore moins de celle de ses électeurs, pour qui c’était plutôt : "ce n’est qu’un début, le combat...etc".

Vous voyez une transaction politicarde dans le fait par exemple d’éxiger que l’on ne touche plus à l’age de la retraite ou que l’on ne touche pas au CDI, ou qu’on arrête la politique de privatisation de la poste etc, en contrepartie de 17% de voies ?? Et vous ne voyez pas la manipulation poiticarde visant à attirer tous les vrais gauchistes, communistes en les rassemblant derrière un fédérateur qui ensuite les fournira à la gauche molle du bipartisme à l’américaine (républicains / démocrates) ... avec lequel on est sur que rien ne changera.

Alors là ...cela ne c’est produit qu’une seule fois dans notre histoire...ce fut contre le nazisme, et dans la Résistance...Il faudrait une situation identique donc ouvertement extrême pour que cela se reproduise. Elle l’est extrême en ce moment, mais pour le "ouvertement" peu de gens s’en aperçoivent...Ce n’est donc pas une "option" envisageable...même en rêve !

Je suis entièrement d’accord avec vous sur le "ouvertement". par contre j’espère de tout coeur que les gens s’en apercevront, notamment grâce aux analyses de l’UPR, car sans cette union nous sommes dans l’impossibilité de défaire le blocage médiatique et institutionnel qui nous mène encore une fois, au risque d’être lourd, vers le bipartisme UMPS qui ne changera rien et qui finalement est tout à fait compatible avec le "t’occupe, pédale"

Et puis en ce qui me concerne je trouve d’une, que le vélo n’est pas puissant :
Les pays européens seraient bien plus puissants si ils avaient chacun leur monnaie et qu’ils étaient libres de leur destinée, libres de leur choix, de leur politique.
Et les américains ont été bien malins de pousser en avant à la construction européenne dès la fin de la deuxième guerre mondiale, pour bien s’assurer par cette stratégie d’enchaînement bloquant qu’est la construction européenne, que les potentiels de la vielle europe soient bridés et qu’ils puissent imposer leur suprématie militaire et économique au monde.

Et la direction n’est pas la bonne :
On va directement vers le conflit de civilisations en faisant bloc uni blanc chrétien contre les musulmans et l’islam.
L’europe telle que nous l’idéalisons n’est pas conforme à la réalité. La réalite c’est que nous sommes le jouet des américains (des néo-conservateurs si vous voulez) qui nous utilisent comme menace contre la russie et comme arme contre l’afrique et le moyen orient !

Quand à la 6ème république, pourquoi pas ... mais sans en connaître le contenu, je ne vois rien de révolutionnaire.

Pour conclure, je suis content que l’on ai pu confronter nos idées et échanger nos points de vue, mais je vais en rester là .

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