Thème Bolivie

Evo morales accusé de cubaniser la Bolivie. André Maltais.

André MALTAIS
L’aut’journal, novembre 2006. Les pétrolières souhaitent le retour d’une droite « civique » Après neuf mois de pouvoir, le gouvernement bolivien de gauche d’Evo Morales fait face à de sérieuses tentatives de déstabilisation. Le 8 septembre, une « grève civique », organisée par les élites économiques des riches provinces de Santa Cruz, Beni, Tarija et Pando, paralysait l’Est bolivien avec l’aide active de l’Union des jeunes de Santa Cruz, milice néo-fasciste et bras armé de ces mêmes (…)

Bolivie : La carotte et le bâton de Morales font céder les transnationales.

Benito PEREZ
(Si la loi c’est le droit d’avoir faim, La Révolution est un droit.) Les dix transnationales qui exploitent les hydrocarbures boliviens ont accepté de nouveaux contrats beaucoup plus favorables à l’Etat. La Paz prend le contrôle de la commercialisation et voit ses revenus exploser. Le Courrier, mardi 31 octobre 2006. Dimanche matin, à peine quelques heures après l’échéance fixée par le gouvernement, la dixième transnationale pétrolière active en Bolivie posait à son tour son paraphe. (…)

Préparatifs de coup d’Etat en Bolivie, par Heinz Dietrich.

Nous publions ci-dessous cet article paru le 8 octobre 2006 sur le site Rebelion. Il est possible de débattre de l’analyse de H. Dietrich. Toutefois, les menaces qu’il souligne participent d’un processus que d’aucuns veulent ignorer, dans la conjoncture présente, en Amérique latine. La solidarité avec les travailleuses et travailleurs de Bolivie motive la publication la plus rapide de cet article. (réd) Des sources dignes de confiance issues des cercles les plus élevés du gouvernement (…)

Bolivie : Guaranis, paysans et captifs de père en fils.

Benito PEREZ
Le Courrier, samedi 19 Août 2006. Dans l’est de la Bolivie, 3000 familles indigènes vivent sur des haciendas privées dans des conditions proches du servage. Des « communautés captives » emblématiques du gigantesque problème de la terre dont a hérité Evo Morales. Une trentaine de cahutes émergent de la forêt. De bois et de paille, entre rivière et collines, Itakuatia a des airs de paradis originel. Pourtant, dans ce petit bout de Chaco , à cinq heures de Jeep de Camiri, la capitale (…)

Bolivie : Le succès paradoxal d’Evo Morales.

Benito PEREZ
Le Courrier, La Paz, mardi, 4 juillet 2006. Un plébiscite. Les électeurs boliviens ont confirmé dimanche en masse leur soutien au Mouvement au socialisme (MAS) d’Evo Morales, envoyant une majorité d’élus du parti au pouvoir à la future Assemblée constituante. S’il n’a pas transformé en votes les 75% d’approbation populaire du président, le MAS dépasse nettement les 54% obtenus par M.Morales lors de son élection en décembre 2005. Il s’impose en outre comme le seul parti possédant une (…)

Bolivie : Les premiers pas du gouvernement Morales, par Hervé Do Alto.

La nationalisation des hydrocarbures réalisée le 1er mai 2006 par le gouvernement d’Evo Morales met un terme à un premier cycle de réformes d’à peine trois mois. Cette troisième nationalisation de l’histoire de la Bolivie - après celles de 1937 et 1969 - n’a en effet pas seulement attiré les projecteurs des médias internationaux sur le plus pauvre des pays d’Amérique du Sud : elle a également démontré la prédisposition du gouvernement Morales à conduire ce processus nationaliste et populaire (…)

L’Amérique latine progressiste passe un test décisif en Bolivie.

Benito PEREZ
Le Courrier, mercredi, 3 mai 2006. Le président bolivien Evo Morales a tenu sa principale promesse électorale : la nationalisation des hydrocarbures. Une ère aussi cruciale que délicate s’ouvre pour le pays andin. « Avec cette mesure, nous jouons notre survie. » Le vice-président bolivien Alvaro Garcà­a Linera n’est pas du genre à se jouer des mots. En décrétant lundi la nationalisation des hydrocarbures puisés dans le sous-sol bolivien, le gouvernement d’Evo Morales a ouvert une (…)

Bolivie : Une autre cible pour Washington ? par Juana Carrasco Martin.

Le harcèlement du gouvernement du président Evo Morales semble commencer Granma, La Havane, 28 Mars 2006. Avant même d’avoir gagné les élections présidentielles boliviennes, le 18 décembre 2005, et d’avoir reçu l’investiture, le 22 janvier dernier, Evo Morales figurait sur une des listes noires de Washington, sous l’étiquette de « populiste », qui sert à la Maison Blanche et à son Département d’Etat -le censeur en charge des avertissements— à indiquer ce qui leur déplaît ou les dérange. (…)

Révolution démocratique en Bolivie, par Pablo Stefanoni - Le Monde Diplomatique Cône Sud.

Pablo STEFANONI
Le Monde Diplomatique Cône Sud, janvier 2006. Evo Morales est entré dans l’histoire le 18 décembre dernier. Avec 53,7 % des votes - et 25 points de différence sur l’ex président conservateur Jorge "Tuto" quiroga - le candidat du Mouvement au Socialisme (MAS) a obtenu le triomphe le plus résonant des 30 dernières années de l’histoire bolivienne . La Bolivie rejoint ainsi les pays sud-américains immergés dans des profondes transformations politiques. Le résultat obtenu par le MAS n’a pas (…)

La seconde naissance de la Bolivie, par Eduardo Galeano - il manifesto.

il manifesto, samedi 27 janvier 2006. Le 22 janvier 2002, Evo fût chassé du Paradis, c’est-à -dire : le député Morales fût chassé du Parlement. Le 22 janvier 2006, en ce même lieu aux allures fastueuses, Evo Morales a été sacré président de la Bolivie, c’est-à -dire : la Bolivie commence à savoir qu’elle est un pays à majorité indigène. Au moment de l’expulsion, un député indigène était plus rare qu’une mouche blanche. Quatre ans après, nombre de législateurs mâchent de la coca, (…)

Bolivie : Révolution dans les Andes - CounterPunch.

Richard GOTT
La prophétie de Castro s’accomplit par l’entrée de la Bolivie dans "l’Axe du Bien" de l’Amérique latine. CounterPunch, 21 janvier 2006. Un des évènements les plus significatifs de ces derniers 500 ans d’histoire en Amérique latine se déroulera en Bolivie ce dimanche par l’investiture d’Evo Morales, l’indien Aymara élu président. Il est déjà arrivé que des individus d’origine indienne accèdent à de niveaux élevés en Amérique latine. Mais l’élection écrasante de Morales est arrivée sur une (…)

Bolivie : Un décalogue pour Evo, par Atilio Borón - Página 12.

Atilio BORON
Rebelion, 10 janvier 2006. Quelques heures après le triomphe d’Evo Morales, la sécrétaire d’Etat, Condolezza Rice, a déclaré qu’elle attendait du nouveau mandataire qu’il "gouverne démocratiquement". De la même manière, le porte-parole de la Maison Blanche précisa que la relation entre les Etats-Unis et la Bolivie sera fondée sur l’engagement de Morales pour « la démocratie et les principes que nous prônons fermement dans cet hémisphère ». L’auteur de ces lignes a pu consulter la (…)