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Thème : Bolivie

Le groupe Ukamau

Maxime-JRCF
Au tournant des années 70, en Bolivie, huit bourgeois assassinèrent seize Indiens innocents. Devant la Cour, ils plaidèrent en faveur de « raisons culturelles » qui les menèrent à considérer les Indiens comme des « animaux » ; « depuis toujours, ajoutent-ils, on fait la chasse aux Indiens dans nos régions » (1). Cette idée selon laquelle un bon Indien est un Indien mort était en fait partagée par tous les bourgeois boliviens sans gêne aucune. En effet, à quoi bon s’en inquiéter, eux qui vivaient dans un pays civilisé, placé sous la protection bienveillante et paternelle du gendarme étasunien (on appelle cette période fasciste « banzerato » (2)) et de ses diverses milices, comme les « Corps de la paix » - dont le but était de stériliser la paysannerie et le prolétariat local ? Jorge Sanjinés, le réalisateur du film Ukamau, résume la situation par une anecdote : « Un commandant de l'armée bolivienne [Marceliano Vasquez Sempertegui], honteux du sang indien qui coulait dans ses veines, attribua un jour l'échec (...) Lire la suite »

Bolivie : Arce alerte sur les menaces extérieures et appelle à défendre le lithium

Bolivar Infos
Le président Luis Arce a alerté mardi sur les menaces étrangères à cause de l'intérêt de pour les réserves de lithium bolivien, c'est pourquoi il a appelé la population à défendre cette ressource naturelle que la Bolivie industrialisera sous un modèle, a-t-il rappelé, qui garantit la souveraineté sur toute la chaîne de production et de commercialisation de cette ressource naturelle. Depuis Potosi, le département qui concentrent la plus grande quantité des réserves de lithium, il a défendu le droit et la souveraineté bolivienne sur cette ressource naturelle qui intéresse les États-Unis, comme l'a révélé le Commandement Sud. « Il y a des menaces étrangères, et encore plus ici, à Potosi. Le Commandement Sud des États-Unis nous a envoyé un message trois fois, le lithium bolivien les intéresse, notre réserve de lithium les intéresse. Il nous considèrent comme si nous étions leur réserve, alors que le lithium est aux Boliviens, le lithium est à nous, c'est notre ressource naturelle et il faut la défendre. » Uyuni, (...) Lire la suite »

Bolivie : Le fascisme s’attaque au peuple Ayoreo et tente de déstabiliser le gouvernement de Luis Arce

Wiphala France
COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Paris, 4 novembre 2022 Wiphala France alerte la communauté internationale sur le fait que la Bolivie vit une nouvelle tentative de coup d'Etat, dirigée par le Comité Civique Pro Santa Cruz et le gouverneur Luis Fernando Camacho, les mêmes acteurs fascistes (pointés ainsi par les Nations Unies) qui ont perpétré le coup d’état de novembre 2019 où 38 civils ont été exécutés (1). Des crimes non jugés aujourd’hui mais dont les responsabilités sont publiques. Ces putschistes tiennent la région de Santa Cruz paralysée depuis 13 jours déjà, suite à leur appel à la grève sous le prétexte d’un conflit sur la date du prochain recensement de la population et de l’habitat. Cette grève qui est plutôt un “blocus” affecte les populations précaires et indigènes, telles que la population “ayoreo” qui vient de souffrir récemment une attaque inacceptable à Conception (2) : des groupes fascistes pro-grève ont brûlé leurs maisons et les ont expulsés de leur village, leur lieux d’origine natale ! Le gouverneur de (...) Lire la suite »

Une allocution poignante de Jean-Luc Mélenchon prononcée en Bolivie

Jean-Luc MELENCHON
L'original en espagnol La traduction en français : « Mesdames et messieurs, D’abord et avant tout, je vous demande de m’excuser si je ne parle pas parfaitement espagnol. Mais il est très important pour moi de vous parler directement pour vous dire ce que je ressens. Et d’abord pour vous remercier toutes et tous de votre invitation. Et afin de vous saluer toutes et tous, je commence par vous saluer vous, madame la présidente de l’association des victimes, les autorités représentées, et vous mes collègues députés. Nous nous trouvons aujourd’hui dans un lieu de douleur : le lieu du crime. Je veux présenter mes condoléances les plus affligées à ceux qui ont perdu des frères, des sœurs, des enfants tant aimés. À vous, les familles, les proches, et plus que tout à vous, les peuples de Bolivie qui ont souffert de nouveau ces violences, je veux dire combien je vous admire pour votre patience infinie au milieu de tant de cruautés. Ayez la certitude que quand je parle, c’est le peuple français qui parle. Et (...) Lire la suite »
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Interview du Ministre de la Justice de Bolivie sur le cas Jeannine Añez

Romain MIGUS

Dans cette interview exclusive, Ivan LIMA, le Ministre de la Justice et de la Transparence institutionnelle de l’État plurinational de Bolivie répond à nos questions sur le cas Jeannine Añez.

Le ministre explique la situation et démonte les diverses Fakes news et autres réécritures de l’Histoire auxquelles se livrent en ce moment les médias, qui encore hier, soutenaient le coup d’État contre Evo Morales,

Sommaire : 1min16 : Quels sont les processus judiciaires qui ont aboutit à l'arrestation de Añez et d'autres personnalités politiques ? 5min24 : Quelles sont les garanties judiciaires et en matière de droits de l'Homme offertes par l'État bolivien ? 8min14 : Comment analyser les récentes attaques médiatiques et politiques au système judiciaire bolivien ? 11min27 : Certains accusent la justice bolivienne de pratiquer un "lawfare de gauche", quelles sont les différences avec la judiciarisation de la politique dans d'autres pays d'Amérique Latine qui a conduit à écarter ou emprisonner des leaders comme Dilma Rousseff, Lula, Jorge Glas, Cristina Kirchner ou Rafael Correa ? Lire la suite »

Bolivie, chronique d’un fiasco médiatique

Anne-Dominique Correa

Les Boliviens sont appelés à élire leur président le 18 octobre. Reporté à deux reprises par un pouvoir en difficulté, le scrutin est organisé par un régime issu du renversement de M. Evo Morales, il y a un an. Depuis, les médias privés et une partie de la gauche s’emploient à taire la nature de cette rupture de l’ordre constitutionnel. Jusqu’à un article du « New York Times », en juin dernier… (article paru dans le numéro d'octobre de la revue Le Monde Diplomatique)

Aucun grand média n’aime les mea culpa. Le 7 juin dernier, le New York Times crée donc la surprise en publiant un article autocritique qui associe implicitement la presse à l’instauration, en novembre 2019, d’une dictature en Bolivie... Rappel des faits. Le 20 octobre, soir de la présidentielle bolivienne, les décomptes préliminaires créditent le président sortant Evo Morales de 45,7 % des voix, contre 37,8 % pour son adversaire Carlos Mesa, sur la base de la collecte de 83,8 % des procès-verbaux. L’écart, inférieur à 10 %, laisse présager un second tour (la Constitution bolivienne prévoit deux tours, sauf lorsqu’un candidat remporte plus de 50 % des voix au premier, ou plus de 40 % avec un écart d’au moins 10 % sur le deuxième). Quatre jours plus tard, l’annonce des résultats officiels provoque l’embrasement : M. Morales est déclaré vainqueur avec 47,08 % des voix, contre 36,51 % pour M. Mesa. Bras armé de Washington dans la région (1), l’Organisation des États américains (OEA) exprime ses préoccupations (...) Lire la suite »

Tentative d’un deuxième Coup d’Etat en Bolivie

Wiphala France
Les résidents boliviens en Europe de Wiphalas dans le Monde et Wiphala France dénoncent une nouvelle tentative de coup d’Etat en Bolivie : 1. Des militaires ayant participé au coup d’état de 2019 appellent à la constitution d’une “junte civico-militaire”. 2. Le dirigeant mineur Orlando Gutiérrez, aurait été assassiné dans des circonstances qui restent à déterminer. Il a été à maintes reprises, lui et sa famille, menacé par des groupes d’extrême droite. Le peuple bolivien a élu le 18 octobre, dès le premier tour, Luis Arce, avec 55% des voix. Les autres candidats, les observateurs internationaux et la communauté internationale ont salué la tenue des élections et félicité Luis Arce pour son ample victoire. Aujourd’hui, le gouvernement de facto a le devoir et l’obligation de faire respecter le résultat des élections, garantir l'exercice des missions des syndicalistes et mettre tout en œuvre pour protéger la vie et la sécurité de tous les citoyens. Nous appelons la communauté internationale à intercéder en (...) Lire la suite »

Racisme et lutte des classes en Bolivie

Simon B.
Nous sommes en décembre 2019, dans un appartement bourgeois de la banlieue de Sucre, actuelle capitale constitutionnelle de la Bolivie qui fut jadis la ville la plus riche et la plus cultivée d’Amérique du Sud où l’aristocratie coloniale jouissait de revenus fabuleux tirés de l’exploitation des autochtones dans les mines avoisinantes de Potosí, jetant par les balcons vaisselle d’argent et ustensiles en or au crépuscule de fêtes somptueuses(1). Désormais, seuls demeurent vivant les fantômes de la richesse passée. Un mois plus tôt, un coup d'Etat militaire renversait le président récemment élu Evo Morales, orchestré principalement par les grands propriétaires terriens et agro-industriels de la région de Santa Cruz. Notre hôte, économiste retraité d’une soixantaine d’année, a travaillé au ministère du développement avant le gouvernement Morales, puis dans le secteur privé des hydrocarbures. Ce Bourgeois bolivien est la parfaite personnification de la classe supérieure bolivienne. Son orientation idéologique ne (...) Lire la suite »

Bolivie : la grande victoire contre l’impérialisme américain et les immenses défis à venir

Fiona EDWARDS
Luis Arce et le Mouvement vers le socialisme (MAS) ont remporté une victoire écrasante au premier tour de l'élection présidentielle bolivienne, le dimanche 18 octobre 2020. Ce triomphe spectaculaire est l'aboutissement de près d'une année de lutte intense, menée par la classe ouvrière et la majorité indigène de Bolivie, pour renverser le coup d'État militaire de novembre 2019 soutenu par les États-Unis, qui a renversé le président légitime et démocratiquement élu du pays, Evo Morales. Face à la violence raciste intense, aux massacres, aux persécutions politiques et aux emprisonnements, le peuple bolivien s'est élevé contre un régime illégitime et a vaincu les forces combinées de l'impérialisme américain et de ses laquais en Bolivie - y compris les élites néo-libérales, les forces de sécurité de l'État et les milices fascistes. Contre toute attente, il est clair que le MAS a remporté une victoire retentissante au premier tour. Avec 90 % des votes comptés, le MAS a obtenu 54,5 % des voix, alors que le candidat (...) Lire la suite »

Bolivie : l’essor de la Chine, une inspiration dans la lutte contre la pauvreté et l’indignité imposées par les États-Unis

Fiona EDWARDS
La détermination de l'impérialisme étasunien à dominer le monde entier plonge l'humanité dans une nouvelle guerre froide dangereuse. La classe dirigeante des EU est absolument prête à tout pour arrêter l'essor de la Chine et intensifie actuellement son agression sur de nombreux fronts pour atteindre cet objectif – de de la guerre économique à l'encerclement militaire de la Chine. Si les États-Unis réussissaient dans leur guerre froide, les conséquences seraient vraiment désastreuses, non seulement pour le peuple chinois, mais pour l'humanité tout entière. Cette réalité est largement comprise par la gauche en Amérique latine où la différence entre la manière dont les États-Unis et la Chine interagissent avec les pays d'Amérique latine est évidente et profonde, la première étant basée sur des relations de domination et de subordination et la seconde sur des relations de coopération et d'intérêt mutuel. Les États-Unis interviennent depuis longtemps en Amérique latine pour promouvoir impitoyablement leurs (...) Lire la suite »
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