Thème Bolivie

Les salopards et les « putains d’Indiens ».

Jean ORTIZ
Le récit et l’analyse des événements en Bolivie provoquent la nausée chez tout citoyen non aliéné. Les derniers restes du journalisme libre seraient-ils tombés en même temps que le Mur de Berlin ? Aucun média, excepté « L’Humanité », la France Insoumise, et quelques autres, peu de sites comme « le Grand soir », « Mémoire des luttes », ne prend le moindre recul, ne fait preuve de la moindre curiosité, pour se rapprocher des faits et s’éloigner du journalisme toujours à charge lorsqu’il (…)

Les leçons à tirer du coup d’État en Bolivie

Andrea Lobo
Le président bolivien Evo Morales, membre du Mouvement vers le socialisme (MAS), a été contraint de démissionner, dimanche soir, par les militaires boliviens, lors d'un coup d'État soutenu par les États-Unis. Hier soir, Morales a twitté qu'il "partait pour le Mexique" après que ce pays a accepté de lui accorder l'asile. Les leçons à tirer du coup d’État en Bolivie 2015-05-21_11h17_05Par Moon of Alabama – Le 12 novembre 2019 Le coup d’État en Bolivie est (…)

Morales a été renversé, mais le socialisme bolivien perdurera (21st Century Wire)

Andre VLTCHEK
Ils se sont engagés à le faire, et ils l'ont fait – les seigneurs féodaux boliviens, magnats des médias et autres "élites" traîtres - ils ont renversé le gouvernement, brisé l'espoir et interrompu un processus socialiste extrêmement réussi dans ce qui était autrefois un des pays les plus pauvres d'Amérique du Sud. Un jour, ils seront maudits par leur propre nation. Un jour, ils seront jugés pour sédition. Un jour, ils devront révéler qui les a formés, qui les a (…)

Le coup d’Etat bolivien : ce que les médias grand public ne vous disent pas

Francisco Dominguez
Le Comite Ciudadano (Comité des citoyens), une coalition de droite dirigée par l’ex-vice-président bolivien Carlos Mesa et Luis Fernando Camacho, entrepreneur multimillionnaire à la tête du groupe de pression d’extrême droite Comite Civico de Santa Cruz, a lancé conjointement une vague de violence brutale dans de nombreuses régions du pays visant explicitement à chasser le président Evo Morales, élu démocratiquement. La violence est perpétrée par des voyous armés et rémunérés dont la (…)
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Quand néofascisme rime avec néolibéralisme : coup d’État en Bolivie et infox

Marc VANDEPITTE
Le coup d’État en Bolivie ne tombe pas du ciel, il révèle la patte des Etats-Unis. C’est la revanche de la classe dominante, fortement teintée de racisme. Le pays va-t-il vers un bain de sang ? « Pourquoi n’y a-t-il jamais eu de coup d’État aux USA. Parce que là, il n’y a pas d’ambassade des Etats-Unis ». – Plaisanterie classique en Amérique latine. Le dimanche 10 novembre un coup d’État a été perpétré en Bolivie. L’armée a contraint le président Evo Morales, nouvellement élu, à (…)

Les racistes de Bolivie prennent le pouvoir

Jean-Luc MELENCHON
Photo : Le putschiste Camacho pose avec la bible sur le drapeau national au palais présidentiel de Bolivie. Une nouvelle fois, les USA et leur système médiatique mondial viennent de frapper un gouvernement progressiste. C’est en Bolivie. Les « forces démocratiques » en insurrection contre le gouvernement légal ont commencé par faire des pogroms contre les indiens, tabassé des gens dans la rue, incendié les maisons de militants et ministres, attaché à un arbre le directeur de la télévision (…)

Le Grupo de Puebla dénonce le coup d’État en Bolivie

Groupe de Puebla
Le Groupe de Puebla est un forum politique et académique fondé en juillet 2019 à Puebla (Mexique) et composé de personnalités ainsi que d’universitaires provenant de divers mouvements progressistes latino-américains. Communiqué du 10 novembre 2019 Une fois de plus, la Constitution et l’état de droit ont été violés en Bolivie avec l’interruption d’un mandat constitutionnel. Les événements graves de ces derniers jours sont ensuite montés en intensité. Des forces de l’opposition ont (…)

Lula est libre, Evo ne l’est plus

Les Nouvelles Libres
C’est décidément un continent qui connaît de multiples bouleversements, et pas toujours dans le bon sens. Il y a quelques semaines Evo Morales remportait, de justesse, les élections générales boliviennes au premier tour. En Argentine le duo formé par Alberto Fernandez et Cristina Fernandez de Kirchner, l’emportait également le 27 octobre dernier, dès le premier tour, chassant du pouvoir l’ultralibéral Mauricio Macri, élu en 2015. Enfin, il y a quelques jours, la justice brésilienne ordonnait (…)

La Bolivie plurinationale à l’épreuve des fascistes.

Jean ORTIZ
Avant l’arrivée d’Evo Morales, en 2006, la Bolivie collectionnait les changements de gouvernement par coup d’Etat comme d’autres les timbre-poste. Aujourd’hui, les choses désormais sont claires : ce que traverse la Bolivie s’appelle un coup d’Etat, œuvre collective du corrompu Carlos Mesa, déjà repoussé par les Boliviens et qui fut même président de la République, celle des Blancs et des riches. Deuxième acteur : un chef mafieux, raciste, fasciste, un cacique sans scrupules, Fernando (…)

Dernier message d’Evo Morales avant son départ pour le Mexique

Evo MORALES
Dans un document audio diffusé durant la soirée du 11 novembre, l'ancien président Evo Morales a remercié ses partisans dans la ville de Cochabamba pour avoir pris soin de lui et assuré sa sécurité après le coup d'Etat. Il a assuré qu'il reviendrait "avec plus d'énergie pour continuer à travailler", tout en demandant à ses adversaires de « protéger les vies » ainsi que d’« arrêter de massacrer et d’humilier » les personnes les plus humbles dans son pays. Il a (…)

La longue campagne du « Tout sauf Evo »

Maurice LEMOINE
Dans une Amérique latine où les secteurs conservateurs se trouvent en grande difficulté – perte électorale du Mexique et de l’Argentine, crise institutionnelle au Pérou, explosions sociales en Haïti, en Equateur et au Chili, résistance de Cuba, du Nicaragua et du Venezuela –, tout devait être fait pour empêcher Evo Morales de demeurer chef de l’Etat en Bolivie. Chargée d’auditer le scrutin « contesté » du 20 octobre dernier, remporté par Morales, l’Organisation des Etats américains (OEA), (…)

Coup d’Etat en Bolivie : cinq leçons (Pagina12)

Atilio BORON
La tragédie bolivienne nous donne plusieurs leçons que nos peuples et nos forces sociales et politiques populaires doivent apprendre et graver à jamais dans leur conscience. Voici, en prélude à un traitement plus détaillé à venir, une brève énumération de l’exécution du plan. Tout d’abord, que même si l’économie est gérée de manière exemplaire comme l’a fait le gouvernement Evo, assurant la croissance, la redistribution, le flux des investissements, même si tous les indicateurs macro et (…)