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Thème : Crise du Capitalisme

La relativité

Olivier DELAMARCHE
Depuis cinq ans l’administration américaine annonce la reprise du marché du travail alors que cinquante millions d’américains ont besoin des food stamps pour manger et 60 % des ménages américains doivent emprunter pour assumer une dépense de 400 $. Depuis cinq ans la banque centrale américaine a fait trois QE et mis ses taux à zéro. Le S P 500 est au plus haut alors que la croissance est seulement de 1,8 %. 7500 milliards de dette supplémentaire pour 1500 milliarsqde PIB en plus . Depuis deux ans Mr Abe fait marcher la planche à billets à un rythme d’enfer, le marché action monte, le yen baisse. Pendant ce temps la population Japonaise est exsangue, l’économie s’effondre, ce qui finira par entrainer un véritable Tsunami financier sur toute la planète. Depuis 5 ans Monsieur Obama est prix Nobel de la Paix et fait la guerre partout sur le globe, il est même à deux doigts d’en déclencher une avec la Russie. Depuis deux ans on nous annonce une forte reprise en Grande Bretagne alors que cette reprise en (...) Lire la suite »

Le crash boursier est à nos portes et les experts radotent

Robert BIBEAU

Aujourd’hui, travail d’apprentissage ardu. Il s’agit de lire à l’endroit un texte écrit à l’envers, aporie d’une star de l’économie qui pollue les ondes télé et radio, tout comme ses collègues encombrent les cahiers économiques des journaux qui chaque semaine vous abreuvent de leurs inepties alambiquées.

Analysons l’économie politique contemporaine Aujourd’hui, travail d’apprentissage ardu. Il s’agit de lire à l’endroit un texte écrit à l’envers, aporie d’une star de l’économie qui pollue les ondes télé et radio, tout comme ses collègues encombrent les cahiers économiques des journaux qui chaque semaine vous abreuvent de leurs inepties alambiquées (1) [Le blogue d’Olivier Berruyer http://www.les-crises.fr/]. Commençons notre décomposition analytique par le Tableau 1, explicite. « Cinq ans après la faillite de Lehman Brothers, le capitalisme de connivence (sic) se porte comme un charme. Le 15 septembre 2008, faillite de Lehman Brothers, stupeur et tremblements. Gouvernements et banques centrales se précipitent pour sauver la finance et donc l'économie (sic). Le terme d'"économie irréelle", popularisé par le philosophe altermondialiste Patrick Viveret, se répand. ». TABLEAU 1 2008 2012 Volume des produits dérivés négociés hors cote $516 000 MM $708 000 MM$ Endettement des pays de l'OCDE (les riches) 75% (...) Lire la suite »

Jean Ziegler et le Savonarole du lac Léman

Gérard Le Puill

Rapporteur spécial des Nations unies pour le droit à l’alimentation de 2000 à 2008, Jean Ziegler n’a rien perdu de sa capacité d’indignation face à la persistance de la faim dans le monde.

Un phénomène appelé à s’aggraver considérablement dans les prochaines décennies si la liberté de spéculer sur les denrées alimentaires continue d’avoir la priorité sur le droit à l’alimentation pour tous. Cet enjeu sert de trame au dernier livre de Jean Ziegler (1), divisé en six parties. Les deux premières sont un peu trop tournées vers le passé, mais l’auteur tenait à rendre hommage à des hommes et à des femmes admirables rencontrés au cours de ses nombreuses missions de rapporteur spécial. La troisième partie s’attaque aux « croisés du néolibéralisme », à savoir les managers de l’agrobusiness et leurs auxiliaires dans des institutions comme le FMI, la Banque mondiale et l’OMC. À ce propos, le socialiste suisse habille pour l’hiver le socialiste français qui dirige l’OMC. Pascal Lamy est comparé à Girolamo Savonarola, qui dirigea la dictature théocratique de Florence entre 1494 et 1498 avant de finir pendu, puis brûlé. Dans la quatrième partie, l’auteur montre que les pays donateurs ont réduit les moyens de (...) Lire la suite »

Il était une fois l’oligarchie

Jérôme HENRIQUES

L’oligarchie est un régime politique dans lequel le pouvoir est concentré par un petit groupe d’individus qui forment ainsi une classe dominante.

Des complicités douteuses A en croire les médias de masse, l'oligarchie est à la Russie ce que la dissidence est à la Chine ou les droits de l'homme à la France. Lors des élections présidentielles de 2007, la "soirée du Fouquets" a pourtant mis en lumière des liens étroits entre le monde de la politique et celui des grandes entreprises, de la finance et des médias. Sarkozy a par la suite suffisamment été qualifié de "Bling Bling" ou encore de "président pour les riches" à l'opposé du "président normal" Hollande, pour que l'on puisse penser que son cas est exceptionnel et justement pourfendu par les contre-pouvoirs démocratiques. Mais en critiquant à tout va "le style présidentiel", les commentateurs de presse ont pris soin d'éviter le problème de fond, celui de l'atteinte à l'intérêt général. La question principale n'est pas de savoir si le président aime les Mannequins, les Rolex ou les Yatchs, mais plutôt d'estimer les possibles conflits d'intérêts lorsque quatre de ses amis proches (Lagardère, Dassault, (...) Lire la suite »
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Le conte de fée de la reprise ou le desarroi des élites face à :

desobeissant
La bulle immobilière chinoise est d'une ampleur jamais vue dans l'histoire du monde moderne, et elle est sur le point d'éclater' 17 juin 2013 par Audrey Duperron http://www.express.be/business/fr/economy/la-bulle-immobiliere-chinois... Pandémie : les banques chinoises frappées par la grippe espagnole par Le Yéti - Le monde et nous Comme en Espagne ! Selon Bloomberg, la Banque populaire de Chine a dû intervenir en urgence jeudi pour sauver des banques chinoises du défaut de paiement en injectant 50 milliards de yuans (8,2 milliards d’euros) dans le corps malade. Et enrayer une brusque montée de fièvre des taux monétaires...... http://yetiblog.org/index.php?post/Les-banques-chinoises-frapp%C3%A9es... Non, la situation n’est pas caractérisée par le fait que les États et les entreprises sont endettés (ce n’est qu’une conséquence) ! Pas même en faillite ! Mais par le fait que le capitalisme privé n’est plus capable de se passer du capitalisme d’État, c’est-à-dire la pompe à finances publiques et le (...) Lire la suite »

Taylor-Cahuzac même combat

Comité de Base

Maurice Taylor, un bonheur pour qui sait comprendre et exploiter ses déclarations pourries mais objectivement claires !

« Votre gouvernement a laissé les barjots du syndicat communiste détruire les emplois » vient d'écrire Maurice Taylor, le fabuleux patron de la firme étasunienne de pneus, Titan, au ministre franchouillard qui a dit : « inévitable est la fermeture de l'usine PSA à Aulnay-sous-Bois » (RTL le 05 02 2013) Beaucoup diront dans nos média « Taylor provocateur ! » alors que c'est la nature même du capitalisme qui éclate au grand jour une fois de plus, au moment où il se sent en perdition à cause de la crise qu'il a lui-même enfantée, et que c'est la réalité des patrons des grandes firmes et des monopoles qui n'hésitent jamais à détruire et à provoquer la classe des travailleurs… car ils ne peuvent pas dire qu'ils ne connaissent pas les conditions d'exploitation. Alors n'hésitons plus à rappeler ce qu'écrivait Karl Marx dans Le Capital : « Le capital a horreur de l'absence de profit. Quand il flaire un bénéfice raisonnable, le capital devient hardi. A 20% il devient enthousiaste. A 50% il est téméraire. A 100% il (...) Lire la suite »

Quel programme d’urgence face à la crise ?

Eric TOUSSAINT, Damien MILLET
En accord avec les exigences du FMI, les gouvernements des pays européens ont fait le choix d'imposer à leurs peuples des politiques de stricte austérité, avec des coupes claires dans les dépenses publiques : licenciements dans la fonction publique, gel voire baisse des salaires des fonctionnaires, réduction de l'accès à certains services publics vitaux et de la protection sociale, recul de l'âge de l'accès à la retraite… Le coût des prestations des services publics augmente (transports, eau, santé, éducation…). Le recours à des hausses d'impôts indirects particulièrement injustes, notamment la TVA, s'accroît. Les entreprises publiques du secteur concurrentiel sont massivement privatisées. Les politiques de rigueur mises en place sont poussées à un niveau jamais vu depuis la Seconde Guerre mondiale. Les effets de la crise sont ainsi décuplés par des prétendus remèdes, qui visent surtout à protéger les intérêts des détenteurs de capitaux. L'austérité aggrave nettement le ralentissement économique et a (...) Lire la suite »

Comparaison de cette crise - restructuration mondiale - avec celles du 19eme durant la révolution industrielle

Annie Stasse
On a dépassé celle de 1929 (qui dura 10 ans) en ampleur, on serait dans une crise comme celles du 19ème siècle en pleine révolution industrielle commencée en Angleterre début du 19e, poursuivie en Europe et aux États-Unis. Ces crises étaient une redistribution des forces en présence en Occident : France, Tchécoslovaquie, Allemagne, Autriche voulant se mettre au même rang que l'Angleterre, les États-Unis commençant à rentrer "dans le jeu" ; actuellement il s'agit d'une redistribution des forces économiques sur la planète. 1836 krach en Angleterre suivi par l'Allemagne, en 1837 crise de confiance aux États-Unis, en France nous eûmes une révolution en 1838 1847 krach en Angleterre et en France (qui commence sa révolution industrielle que Napoléon III poursuivra) révolution de 1848, bouleversement politique avec la 2ème république 1857, 1866 crises financières aux États-Unis puis en Angleterre 1873 krach à la bourse de Vienne en Autriche, qui se poursuivra par une récession mondiale jusqu'en 1896. Entre (...) Lire la suite »

Faites payer les super-riches maintenant ou attendez-vous à une Révolution (marketwatch.com)

Paul B. FARRELL

Oui, taxez les super-riches, taxez-les maintenant. Avant que les 99% du reste de la population ne se soulève pour une nouvelle révolution américaine, un crash et une nouvelle Grande Dépression.

Les révolutions mijotent longtemps avant d’atteindre la masse critique, le point de déclenchement. Puis elles explosent à l’improviste. Comme en Égypte, déclenchée par la page Facebook d’un jeune cadre de Google. Puis le phénomène se répand de façon incontrôlée. Il ne peut plus être arrêté. Ici aux Etats-Unis, le contexte est celui des «  Chimères des Super Riches »

Nous savons que les Super Riches s'en fichent. De vous, du peuple. Ils ne voient rien, n'entendent rien. Ils sont enfermés dans leur bulle. Une chambre acoustique qui les isole de tout. Ils voient le peuple comme des travailleurs, des clients, des contribuables sans visage. Ils voient les partis conservateurs en progrès. L'économie ultra-libérale est de retour. Les syndicats sont dans les cordes. Les masses désorientées sont faciles à manipuler. Même Obama travaille secrètement pour les conservateurs et ne s'en prendra jamais à ses donateurs super-riches. Oui, la Chimère des Super-riches est aussi puissante que cela et elle a infecté toute l'Amérique. Voici ce que dit un proche de cette élite sur la Chimère des Super-riches. « Ceux qui font partie des 1% des plus privilégiés n'ont pas beaucoup de préoccupations. Vacances en famille dans les meilleurs clubs. Leurs grandes préoccupations sont trouver le meilleur professeur à domicile, la meilleure masseuse, les meilleurs chirurgiens, les meilleures (...) Lire la suite »
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Islande qui rit, Irlande qui pleure

reprise d’article

Les deux îles ont été entraînées dans la récession par les excès de leurs banques. Mais l’une est dans la zone euro, l’autre pas. Et cela fait toute la différence.

L'économie islandaise a progressé de 1,2 % au troisième trimestre et la reprise devrait se confirmer en 2011. Le pays sort ainsi d'une profonde récession imputable aux "nouveaux vikings" , les dirigeants des banques Landsbanki, Glitnir et Kaupthing, qui ont provoqué l'effondrement du système financier islandais en septembre 2008. A l'instar de l'Irlande, dont les banques se sont également livrées aux pires excès, l'Islande a vu son PIB reculer d'environ 11 % [en deux ans], mais dans un contexte d'inflation qui entraîne une dévaluation de ses emprunts. L'Irlande, elle, est soumise au régime déflationniste de l'Union monétaire européenne qui alourdit le poids de sa dette. Le déficit budgétaire islandais atteindra 6,3 % en 2010, avant de laisser place à un excédent. Celui de l'Irlande s'établira à 13 % (32 % avec le renflouement des banques) et ne devrait guère s'améliorer en 2011. La crise n'a pas non plus frappé partout avec une égale brutalité. En Irlande, le taux de chômage atteint 14,1 %, (...) Lire la suite »
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