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Thème : Front de Gauche/France Insoumise

Pourquoi Mélenchon a été perquisitionné ?

RÉPUBLIQUE SOCIALE

Ce mardi 16 octobre, à 7 heures du matin, des perquisitions ont visé les domiciles de , Jean-Luc Mélenchon, ainsi que les sièges de la France Insoumise, et du Parti de Gauche. Toute personne consciente et réfléchissant juste quelques instants à la situation verra que ces perquisitions sont de l’ordre du politique, et non pas du juridique.

Pourquoi ? Parce que la France Insoumise, au même titre que le Parti communiste d’ailleurs, représente l’opposition aujourd’hui. Jean-Luc Mélenchon et les parlementaires de la FI, dont François Ruffin en premier lieu, ne cessent de pointer du doigt les magouilles, les manigances et les arrangements du gouvernement. Le contraste est, d’ailleurs, saisissant entre le traitement réservé à Alexandre Benalla et celui réservé dans la matinée à Jean-Luc Mélenchon. De même qu’aucun ministre ou député de la République en marche, impliqué dans des affaires judiciaires, n’a eu à subir ce même traitement. Quels sont les motifs officiellement invoqués ? Ils sont au nombre de deux. Le premier concerne les assistants parlementaires européens. Je reprends ici les propos du journal Le Monde. » Les enquêteurs veulent savoir si des fonds européens destinés à l’emploi d’assistant eurodéputé ont été utilisés pour rémunérer des collaborateurs du parti politique ». Tout part d’une plainte déposée par une élue d’extrême-droite, (...) Lire la suite »
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A propos des concerts de casseroles : Chili 1973, Argentine 2001/2002, France 2017

Christian RODRIGUEZ

Tribune d’opinion du responsable des Relations Internationales pour l’Amérique Latine de la France Insoumise

Les attaques du ministre de l’Intérieur français, Gérard Collomb, contre Jean-Luc Mélenchon à propos de son appel à manifester avec des « casserolades » contre les ordonnances du Code du Travail, démontre une ignorance grossière de l’histoire et constituent une provocation ridicule, indigne de son statut de ministre de la République. En effet, le vendredi 29 septembre sur la chaîne de télévision CNews, Collomb a prétendu comparer cette méthode légitime de protestation citoyenne contre le coup d’Etat social du président Emmanuel Macron, avec les méthodes utilisées par l’extrême droite chilienne contre Salvador Allende dans les années 70. Il s’agit d’attaques insultantes et inadmissibles contre le président de la France Insoumise à l’Assemblée Nationale. Il faut se souvenir précisément que Mélenchon a été, dés la première heure, une des figures politiques françaises qui, non seulement ont dénoncé le coup d’Etat au Chili en 1973 et ont aidé les réfugiés chiliens en France, mais qui, de plus, ont appuyé concrètement (...) Lire la suite »
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Le PCF déplore le manque de respect des Insoumis.

Vincent MORET

« Le PCF déplore le manque de respect des Insoumis."
« Réunis à Angers, les militants du Parti communiste français préparent la rentrée sociale, appellent à l’union et pourfendent Jean-Luc Mélenchon » se régale Le Monde.

« Aucun cadre [de la FI] n’était disponible pour venir faire acte de présence à l’université d’été des cousins du PCF » remarque Le Monde. « Il y a un manque de respect, c’est clair », relève calmement Pierre Laurent, le secrétaire national du parti […] … je ne crois pas, personnellement, à la nécessité d’une parenthèse populiste, fut-elle baptisée de gauche ». « Cette absence, c’est un manque d’intelligence », tacle encore Jacky Hénin, l’ancien député européen et maire de Calais » Pour Adrien, un Nantais de 25 ans coordinateur du Mouvement des jeunes communistes de France : « On ne peut pas seulement faire les clowns à l’Assemblée pendant cinq ans en attendant que le fruit soit mûr. » Résumé : les clowns populistes inintelligents sont irrespectueux en préférant leur Université d’été à Marseille, à celle du PCF à Angers. La photo illustrant ce billet montre le stand que le remue-méninges du PG les Insoumis en août 2016 a offert au PCF. On voit comme une absence… respectueuse et dynamique sans aucun doute, moins de (...) Lire la suite »
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Au crépuscule de la Cinquième ou Chronique du règne (d’un) débutant.

Kevin KIJKO

8 mai 2017, l’image frappe les esprits. Emmanuel Macron et François Hollande côte à côte, tel le père et le fils. La continuité « républicaine » des Président-Rois est en marche. Image solennelle issue de la monarchie, on en reviendrait presque au « le Roi est mort, vive le Roi ! ». Image qu’on aurait pu éviter en se donnant l’objectif de la Sixième République, l’Histoire s’écrit au jour le jour, mais elle peut être en ligne de mire le 11 juin prochain.

Donc voilà, c’est fait, le peuple de France a un nouveau Président-Roi. Hier, Emmanuel Macron a été élu, plus comme vote contre le F-Haine et que pour ses idées et son programme. Et sans surprise, sa victoire c’est changée en Sacre Royal dans la cour du Palais du Louvre, symbole cher à Louis-Napoléon Bonaparte et son Oncle Napoléon Ier. Quel bel écrin pour ce nouveau « Souverain » qui veut régner tels les monarques, par Ordonnance. Et quelle mise en scène Royale de cet Emmanuel Macron sortant seul du Palais Royal qu’est le Louvre pour se présenter au Bon Peuple de France… Image actuelle et pourtant rappelant la lignée des Rois de France. Bref, une négation des acquis de nos ainés, et une République en déclin mais qui refuse de laisser place à la République du Peuple, la Sixième. Bref, on y est. Nous les progressistes, la vraie gauche qui propose une alternative, nous savons tous que nous devons nous préparer. Nous préparer à prendre la rue et à battre le pavé. La République n’attend pas et souffre en (...) Lire la suite »

Ce drapeau rouge qui flamboie - ou sont passes les drapeaux rouges des meetings de 2012 ?

Fabrice AUBERT
Présentation : Les meetings organisés par les insoumis sont de plus en plus impressionnants, par l’importance du nombre et de la jeunesse qui y participent. Pourtant on peut observer une différence majeure de campagne entre 2012 et 2017, par l’absence de drapeaux rouges apparents. Mais est-ce vraiment le cas ? Rappelons-nous : En 2012, les meetings organisés par le « Front de Gauche » débordaient les salles, et à la fin nous faisions des meetings en plein air…. Se montraient alors la « classe ouvrière » organisée, celles du syndicalisme de « lutte de classes », qui agitait nombre de drapeaux rouges, signe de ralliement et de Révolution. La Marseillaise et l’Internationale étaient alors entonnés à la fin du meeting, et l’on se sentait pousser des ailes. Pourtant le résultat attendu de cette campagne, ne fut pas vraiment atteint, juste un début de démarche. Le drapeau rouge de l’insoumission : L’absence de drapeaux rouges et d’Internationale, sont-ils les signes de reniements et d’abandons de la Révolution (...) Lire la suite »
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Après l’échec aux régionales, une gauche à la dérive

Et maintenant, comment reconstruire à gauche ?

Gaël Brustier Stéphanie Roza Jean-Numa Ducange Pierre Mathiot Serge Regourd Pierre Khalfa

Le débat à gauche après les élections régionales. Avec les points de vue de Gaël Brustier, politologue 
et essayiste (1), Gérard Mauger, directeur 
de recherche émérite 
au CNRS, Stéphanie Roza, professeure de philosophie, Jean-Numa Ducange, maître de conférences en histoire à l’université de Rouen de philosophie, Pierre Mathiot, professeur 
de science politique, Sciences-Po Lille, Serge Regourd, directeur 
de l’Institut 
du droit 
de la culture 
et de la communication, Toulouse-I-Capitole et Pierre Khalfa, coprésident 
de la Fondation Copernic.

La pleine conscience de sa propre défaite par Gaël Brustier, politologue et essayiste (1) Les élections régionales ont révélé une rétractation électorale du PS sur le sud-ouest, la Bretagne et les idéopôles, c’est à-dire les métropoles connectées à la globalisation (Paris, Grenoble, Montpellier…). Elles ont aussi précisé le risque de progressive extinction de la gauche radicale, qui a disparu de plusieurs hémicycles régionaux. La tripartition des votes ne doit pas camoufler la possibilité d’une marginalisation possible de la gauche en France et une polarisation à droite de la vie de notre pays. Les résultats électoraux sont souvent la traduction d’un rapport de force idéologique, de l’état de ce que l’on peut appeler, à l’instar d’Antonio Gramsci, le « front culturel ». La plongée de notre pays dans le processus d’intégration européenne et dans la globalisation, la montée des interdépendances entre les États et entre les hommes ont des effets sur la vision du monde de nos concitoyens. Parmi les autres déterminants (...) Lire la suite »
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Utopie concrète, socialisme, éco-socialisme, socialisme du 21ième siècle, Révolution citoyenne...

Changer de peuple ?

Jean ORTIZ

Notre peuple est ingrat, obtus, crédule : changeons de peuple ! (ironie).
Il a cru au départ que le « Front de gauche » c’était pour de bon, profond, permanent, large ; offensif : un vrai front quoi, une vraie alternative. Pas une sorte de martingale que l’on ressort à chaque élection et qui fonctionne plus ou moins bien.

Aux présidentielles, le Front a « cartonné », grâce notamment à l’énergie des communistes, à l’amorce d’une dynamique populaire, à sa diversité, et au charisme du candidat, J.L. Mélenchon. Passées les élections, le Front a été globalement remisé au magasin des « machins » politiques, comme s’il avait peur de son ombre, comme s’il représentait un danger pour les partis de la gauche de rupture. A ceux qui proposaient de ne pas laisser « retomber le soufflet », d’accueillir les forces nouvelles, jeunes, mises en mouvement, de créer « en bas », partout, des assemblées ou comités de front (à débattre : de gauche, du peuple, de Front populaire ?), informels mais ouverts, vivants, pluriels, dynamiques, horizontaux, sans concurrencer la nécessaire existence de partis, à ceux-là il était fait la sourde oreille. Etait-il si difficile pourtant de mener à la fois une stratégie disons « double », une activité simultanée de parti et de front ? L’une nourrit l’autre, a besoin de l’autre. A ceux qui pensaient que cette « gauche par (...) Lire la suite »
Analyse des résultats dans l’embrouillamini politico-médiatique

Départementales. Un scrutin de crise politique exacerbée

Sébastien Crépel (L'Humanité)

Le PS est sanctionné dans les urnes pour la quatrième fois depuis l’an dernier. La droite en profite, en dépit d’un score médiocre faisant les frais d’un FN qui fait son miel de l’abstention populaire élevée. Seule lueur d’espoir, le Front de gauche et ses alliés résistent bien mieux qu’annoncé à la vague bleue et brune.

Les apparences sont parfois trompeuses, même si elles rassurent ceux qui veulent y croire. Dimanche, au soir d’un scrutin marqué par une crise de défiance exacerbée envers la politique et singulièrement ses représentants actuels au pouvoir, tout le monde se montrait étrangement satisfait, comme s’il n’y avait que des vainqueurs. Sans attendre les résultats définitifs, l’UMP proclamait sa victoire, le premier ministre se félicitait des « scores honorables » du PS, et Marine Le Pen saluait l’« exploit » de son parti. Les sympathisants du Front de gauche et de ses alliés écologistes ou de Nouvelle Donne dans une partie des cantons étaient quant à eux réduits à l’expectative, face à des estimations rendues volontairement illisibles à la faveur d’un étiquetage des candidats savamment brouillé par le ministère de l’Intérieur, favorisant le PS et l’UMP et les coalitions autour d’eux. Dans la nuit de dimanche à lundi, pourtant, le paysage dessiné par ces élections est progressivement sorti du flou, quand sont tombés les (...) Lire la suite »
Le bidouillage politico-médiatique du résultat du premier tour des élections départementales

Tripartisme fictif

Eric Coquerel

Depuis dimanche soir, montage à l’appui des photos de Valls, Sarkozy, Le Pen côte à côte, on nous vend le tripartisme. La vie politique français se résumerait donc à deux libéraux (un de « gauche », un de droite) et une « facho ».

Incontestablement la droite a gagné cette élection en étant unie. Incontestablement le FN a consolidé son implantation. Mais l’image d’une gauche rassemblée derrière Manuel Valls est évidemment une arnaque. Il n’y a pas un bloc « de gauche » derrière le PS.

L’arnaque aux étiquettes Cette manipulation n’a rien de spontanée. Elle a même été préparée de longue date. Face à un nouveau mode de scrutin, le Ministère de l’intérieur avait la latitude de classer de différentes manières un binôme lorsqu’il était composé de candidats de deux partis différents. En choisissant arbitrairement de les étiqueter « Divers Gauche », quels qu’ils soient, voir même « Union de la Gauche » dans certains cas, il a pris une décision politique. D’autant que le FDG et EELV s’étaient adressés officiellement à lui pour demander qu’il en soit autrement pour nos binômes communs. Refus. L’objectif poursuivi ? Il s’agissait de réduire dimanche soir l’échec du PS et d’effacer du tableau toute trace d’alternative à gauche. Si on en croit le Ministère, le FDG atteindrait ainsi 6,09 % et EELV 2% contre un PS « et ses alliés » (dixit) à 21,85 % (nul n’a noté par ailleurs que les binômes exclusivement socialistes n’atteignent que 13,70 % des suffrages exprimés, la catégorie Union de la Gauche étant additionné (...) Lire la suite »
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Loi Macron : 50 secondes par article pour les députés Front de gauche

Humanite.fr

Dans un communiqué de presse les députés du Front de gauche dénonce "la procédure du temps programmé" qui ne leur donne plus qu'une heure de temps de parole sur le projet de loi Macron. Ils partagerons leurs interventions prévues sur les réseaux sociaux.

50 secondes par articles ! C'est le temps qu'il reste aux députés Front de gauche pour intervenir dans les dépats à l'Assemblée sur les 200 articles que compte le projet de loi Macron. En effet avec la procédure du temps programmé, il ne reste au groupe Front de gauche à l'Assemblée qu'une heure de temps de parole pour traiter de l’ensemble de la partie travail/emploi. Cette procédure est un dispositif qui permet de fixer à l’avance la durée de l’examen d’un texte en séance. Un temps de parole global est ainsi attribué aux groupes parlementaires et permet "d’éviter qu’ils (les débats) s’éternisent en raison d’un nombre important d’amendements déposés notamment par l’opposition". Une façon de ne pas s'embarasser avec la démocratie parlementaire ! "Nous sommes contraints de renoncer à nous prononcer, dans l’hémicycle, sur des sujets important"s, dénoncent les députés Front de gauche. C’est pourquoi, pour ne pas se priver du temps restant et "tenter de convaincre le gouvernement et sa majorité de renoncer à ces (...) Lire la suite »
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