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Thème : Gauche française

La gauche a sa place : dans les poubelles de l’histoire...

Joël PERICHAUD (PARDEM)

Chers « amis » de « gôche », vous qui avez voté Macron il y a un peu moins de deux ans « pour éviter le pire » et qui aujourd’hui crachez sans retenue sur les GJ que vous condamnez au nom de la « violence », de « l’antisémitisme » ou de toute autre calomnie à la mode...Nous ne vous oublions pas !

« Chers » car vous nous faites payer cher votre raisonnement stupide. « Gôche » car c’est au nom de votre aveuglement, de votre vacuité intellectuelle, que vous perpétrez des politiques néolibérales que vous qualifiez de « gôche ». Macron était votre idole aux élections et vous avez largement contribué à l’élire...avec moins de 20% du corps électoral…C’est dire si votre voix compte ! Vous n’aviez pas prévu la destruction du code du travail ? Vous n’aviez pas prévu Benalla ? Vous n’aviez pas prévu les politiques en direction exclusive des riches ? Vous n’aviez pas prévu la répression des chômeurs ? Vous n’aviez pas prévu la casse des services publics ? Vous n’aviez pas prévu la répression sanglante des manifestations ? Vous n’aviez pas prévu la « loi anti-casseur » c’est à dire l’atteinte au droit de manifester ? Vous n’aviez pas prévu le pacte de Marrakech ? Vous n’aviez pas prévu le traité d’Aix la Chapelle ? Vous n’aviez pas prévu l’augmentation des tarifs de l’EDF ? Vous n’aviez pas prévu l’augmentation du (...) Lire la suite »
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Laisser l’appareil du PCF-PGE torpiller la « France insoumise » au nom de la lutte des places ou unir les communistes dans l’action pour une France Franchement Insoumise à l’UE ?

Antoine MANESSIS

Alors que la menace d’une victoire fasciste, macroniste ou filloni$te pèse sur notre pays,

alors que le candidat désigné et soutenu, fort normalement de façon critique, par les militants du PCF est Jean-Luc Mélenchon, une grande partie de l’appareil du PCF-PGE et ses dirigeants mènent un travail de sape contre la candidature de JLM au service mal dissimulé de Hamon et de sa mission de sauvetage du PS maastrichtien.

De toutes les régions de France nous reviennent les prises de position pseudo-unitaires des chefaillons du PCF-PGE visant, sous couvert d’ « unité de la gauche » sans contenu, à rabattre sur l’union derrière Hamon. S’appuyant sur la victoire de Hamon à la primaire du PS, le PCF tente une manœuvre pour affaiblir Mélenchon, laissant croire que l’union avec le PS, les Verts, la France insoumise et le PCF-PGE est souhaitable et devient un objectif central du PCF pour éviter une victoire de la droite et de l’extrême-droite. Non seulement le raisonnement politique est faux et mensonger mais il est hypocrite quant à son but. Faux car la candidature de la France insoumise, de JLM, si elle parvenait à se placer devant le PS serait l’affirmation d’une volonté populaire de préserver un espace à gauche qui peut être un appui aux luttes à venir, y compris un point d’ancrage précieux pour appeler au Frexit progressiste sans lequel aucune politique « de gauche » n’est possible en France. Faux car comment croire que (...) Lire la suite »
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2017 = 2012+5 ?

CN46400

En 2012, j'ai beaucoup "campagné" pour Mélenchon. Si bien qu'au soir du 1° tour il était 3° dans mon département, avec plus de 14%. En 2017, si rien n'évolue, je ne "campagnerais" pas pour lui, n'y ne voterais, sans doute pas, pour lui. Que s'est-il passé pour qu'une telle crise de désamour s'installe entre lui et moi ?

En 2012, il était tellement unitaire, et pour moi qui sais, depuis que j'ai lu Thorez, que le drapeau de l'unité est l'étendard politique principal du prolétariat (ceux qui doivent travailler pour vivre), je me délectais de ses paroles. Parfois, pourtant, une interrogation traversait mon esprit : comment peut-il parler comme cela en étant resté 30 ans au PS ? Juste le temps de me raser et je fonçais vers d'autres pensées. Comment remplir les 10 cars que notre Fd-PCF avait prévu pour le meeting de Toulouse ? Et on les a rempli, avec le PG, les 10 cars et même payés ! Puis la vie reprit ses droits, tout juste si je remarquais les diverses scissions qui parcouraient les rangs étroits du PG départemental, notre allié toujours privilégié. Arrivèrent en 2014 les municipales. Chez nous, les principales municipalités sont socialistes avec participation communistes et leur gestion vise rarement autre chose que la satisfaction des besoins basiques des habitants. Voilà que le PG, famélique pourtant, débarque (...) Lire la suite »
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Elections présidentielles 2017

Quelques considérations « primaires »

Jean ORTIZ

Opter pour des « primaires à gauche » revient à s’engager une nouvelle fois dans une stratégie au final « socialo dépendante » . Elle risque d’assimiler les communistes à cette « gauche » qui n’en est plus une depuis longtemps déjà . Si nous sommes peu lisibles, peu visibles, malgré la nécessité aujourd’hui comme hier d’un puissant parti communiste, de classe, c’est que nous avons en quelque sorte renoncé à être pleinement nous-mêmes, antisystème et propositionnels, à refuser radicalement le capitalisme, à rompre avec lui. Rompre, rupture, radicalité... Etre partisan de la révolution, même si le mot a été tant et tant dégradé, n’est-ce pas revendiquer et commencer à construire, par nos résistances, nos pratiques quotidiennes, des relations et des valeurs nouvelles, une société de partage, non cannibale, libérée du marché. Un socialisme d’aujourd’hui, citoyen, autogestionnaire, démocratique, écosocialiste, qui socialise les grands secteurs économiques et les leviers financiers, qui remette en cause le carcan européen, le productivisme sans limites, la monopolisation des richesses... Mais pour cela il convient d’abord de ne pas renoncer aux mots, « socialisme », « révolution », et au sens de la marche. Je ne sais plus qui a dit : Ne pas nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde.

Nous vivons des temps inhumains de « contreréforme », des temps terribles pour les millions de « perdants », des temps dangereux de basculement conservateur, où la tentation est grande de diluer le discours révolutionnaire dans l’air fétide et régressif du moment, de s’adapter plus que de « révolutionner », pour tenter de gagner quelques voix... La politique cède le pas à une sorte de campagne électorale permanente dominée par le marketing politique, vide, avilisseur, par la com. manipulatrice, les coups politiques tordus ou pas, le tango des égos... Et le peuple dans toute cette ratatouille ? On se trompe si l’on croit que les sondages doivent être pris au pied de la lettre. La colère gronde dans ce pays et peut éclater sans nous, voire contre nous, assimilés au « tous pareils », à « la caste » comme disent les Espagnols. Les « primaires », ces combats de coqs frelatés, ces rideaux de pseudo-démocratie et d’enfumage sur l’essentiel, cette singerie des « States », accentuent la personnalisation outrancière, (...) Lire la suite »
Pour que que se lève l’indispensable grand mouvement citoyen qui donnera corps à l’alternative à gauche

Gauche : ne plus tarder

Tribune cosignée

Le choc qu’a représenté la double gifle administrée aux dernières élections n’en finit plus de provoquer des réactions inquiètes, voire effarées. Va-t-on vraiment laisser la gauche s’affaiblir sans limites jusqu’à disparaître comme en Italie ?

Pour nécessaires qu’elles soient, ces réactions ont une faiblesse, celle d’être désordonnées, et partant de ne pas dégager une perspective commune et crédible de résistance et de reconquête. La situation que nous connaissons a certainement des causes multiples. Il est donc normal qu’on cherche à les cerner, ce qui suppose que les analyses se développent, s’épaulent voire se confrontent. Mais le rythme de l’analyse n’est pas celui de l’action. Ou plutôt il n’est pleinement productif que s’il est pris dans une dynamique politique qui permette le regroupement plutôt que la culture de son point de vue propre. Or le temps nous presse ; le retard est si grand qu’il va venir bientôt à manquer. Il existe entre nous un point d’accord fondamental. La responsabilité principale de l’affaissement du soutien aux diverses composantes de la gauche et de l’écologie politique, de la montée de l’abstention et du renforcement de l’extrême droite, réside dans la politique Hollande-Valls. Dans sa forme, tant le reniement des (...) Lire la suite »
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Les injonctions de l’extrême droite pour manipuler l’électorat de Gauche

Vive la Révolution ! Tous pourris ! Pas de chefs ! Vive la lutte des classes !

Camille Florentin

Remettons des guillemets à ces mots d’ordre par lesquels la droite et l’extrême droite tentent de capturer une partie de l’électorat de gauche. Elles en ont bien besoin, puisqu’elles ne représentent qu’environ 1% de la population ; 10% en comptant les valets des multinationales.

Il est en effet facile et totalement gratuit de manipuler l’électeur plutôt que de frauder dans les bureaux de vote, même avec des machines à voter, ou de hurler à la fraude à s’en faire une trachéite.

« Vive la révolution ! » Oh, le beau mot pour la capture des électeurs de gauche ! Il peut servir : pour caractériser les "rebelles" en Syrie, ou ailleurs pour les Communistes qui se réfèrent à la Révolution Russe pour les Anarchistes pour tous les impatients qui le répètent de manière incantatoire, plus ou moins révoltés, plus ou moins désespérés, souvent en fonction de leur degré de jeunesse, de misère, de chômage. Ce mot d'ordre favorise le rêve d'une hypothétique "Révolution", et cela particulièrement auprès de Français qui se croient héritiers de la Révolution Française de 1789, oubliant qu'elle a été suivie de l'empire napoléonien puis du pétainisme. Rêve d'une hypothétique "Révolution" qui mettrait fin à tous les maux dont souffre notre société. Ce qui fait que quand celle-ci, représentée par une couleur plutôt "reposante", ou par une fleur plutôt parfumée, - désarmée et non-violente, sera conduite par les multinationales, elle recevra un écho enthousiaste. On verra alors les places principales des capitales (...) Lire la suite »
Le MEDEF en pince-t-il pour DSK ? (Version 2, corrigée).

2012 : la mystification est dans la 2ème partie du nom du PS.

Matthieu VAILLAND

Le président Sarkozy est-il (re)présentable ?

La bourgeoisie cultivée a honte de ce parvenu qui a séduit Marianne pour se vautrer dans des palais habituellement fermés aux marchands de voitures qui parlent d’argent à table avec une syntaxe hasardeuse et une gestuelle saccadée propre à renverser leur cuillerée de potage sur la nappe brodée.

La bourgeoisie argentée, discrète sur ses signes extérieurs de richesse, craint que son côté bling-bling, ses montres, sa chaînette, ses Ray-ban, le Fouquet’s, le jet privé et le yacht de Bolloré, ses vacances dans des palais du dictateur monarque du Maroc et celles, qu’il couvrit aussi longtemps que possible, de Michèle Alliot-Marie chez le dictateur tunisien, de Fillon chez le dictateur égyptien, n’éloignent de lui des électeurs naguère acquis.

Hélas pour l'oligarchie, le président va s'auto-désigner candidat pour 2012. Le danger est alors une radicalisation de l'opinion publique avec un spectaculaire désaveu, à la mode arabe ou dans les urnes. Dans les urnes ? Pas forcément, le peuple est imprévisible qui se réveille parfois malgré une overdose de neuroleptiques. L'Humanité-Dimanche du 20 février 2011 publie un sondage de Louis Harris (qui ne fera pas la une des médias) où il appert que 58 % des Français, 82 % des sympathisants de gauche souhaitent une révolte en France. Un guépard nommé MEDEF. Devant ce risque, la solution est de suivre le fameux conseil (très à la mode ces temps-ci) du comte Tomaso di Lampedusa (le Guépard) : « Si nous voulons que tout continue, il faut d'abord que tout change ». Le quotidien l'Humanité du 17 février 2011 révèle que le « Comité d'éthique » du MEDEF a présenté le 15 février un « Guide de bonne conduite » à destination des chefs d'entreprise. Comprendre : il n'est pas interdit aux politiciens de le lire. Car, (...) Lire la suite »
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Pourquoi la gauche française ne parle plus des nationalisations et se réserve les moeurs ?

Danielle BLEITRACH
Pourquoi ne sommes-nous plus capables que de véhiculer des cancans en laissant le capital en paix ? Souvenez-vous, en septembre 1999, Michelin annonçait simultanément une hausse de 20% de ses profits et la suppression de 7500 emplois, le résultat ne se faisait pas attendre, le titre gagnait en bourse 12%. C'était le bon temps !!! Le premier ministre de l'époque, un socialiste du nom de Jospin ne déclarait-il pas que l'Etat ne saurait se mêler de tout, si mes souvenirs sont bons, il y avait même des ministres dits communistes au gouvernement. Le bon peuple ingrat flanqua la raclée de sa vie au dit jospin qui n'arriva même pas au second tour et en fit une jaunisse comme un vulgaire ouvrier licencié. Aujourd'hui dix ans après le leader mondial du pneu affiche une progression de 31% et un bénéfice annuel de 772 millions d'euros et une marge de 9,8%. Il annonce la fermeture de son usine de Toul (826 salariés)… Et pourtant l'action continue à chuter, elle a perdu 4% de sa valeur en 4 mois. Où va-t-on (...) Lire la suite »