La bataille pour la régularisation des travailleurs migrants (dont ce que nous voyons ces jours-ci ne devrait être par nous-mêmes conçu que comme la première étape d’une longue série de revendications) constitue une bataille de civilisation. Mais aussi une lutte qui marque la lutte entre une culture de droite et une culture de gauche, c’est-à-dire entre particularisme et universalisme.
L'histoire n'apprend rien aux crétins. Alors qu'un site d'extrême droite "Breton" passe son temps à décrire ses fantasmes, celui d'une immigration qui nous conduit à la mort, il suffit de quelques clics pour nous rappeler qu'au XXI e siècle et au début du XXe, les Bretons étaient le "nègres blancs" du capitalisme français.
Préambule : Ecrit en 4 jours et quelques moments nocturnes, j’espère que ce papier sera utile aux lecteurs de LGS et d’ailleurs pour que les militants dans les échanges rugueux que nous allons avoir dans les semaines qui viennent, puissent argumenter, non sur les valeurs humaines que nous partageons, mais sur des données incontestables. Ce papier n’est pas un pamphlet, mais une réponse argumentée, à l’idéologue de service qui a allumé la première mèche d’un baril de poudre dénommé : Europe du marché libre.