RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
Thème : Judaisme

Le “lobby de l’Armageddon”

Leonid SAVIN

• Un long article de Leonid Savin nous fournit une abondante documentation sur ces communautés chrétiennes partisanes du sionisme juif et d’Israël. • Leur poids d'influence sur la politique étrangère des EU est énorme.

Nous n’avons certainement pas l’intention, encore moins la prétention de présenter cet article d’un point de vue partisan. Chacun en fera ce que bon lui semblera, notamment dans la formation ou l’évolution de son, opinion, mais il est bon de connaître les principaux faits concernant la formation et le développement de ce “sionisme chrétien”, essentiellement aux États-Unis. C’est essentiellement dans les années 2002-2003, au moment de la préparation de l’attaque contre l’Irak, que l’on commença à parler abondamment du “sionisme chrétien” comme d’une force populaire d’influence pesant énormément sur la politique étrangère des EU. Ceux qui ont vécu les évènements à partir de l’’attaque 9/11 et tout au long de l’ascension des ‘neocon’ dans leur statut d’influenceurs directs de la politique EU, la fameuse politiqueSystème, se rappellent bien cette évocation souvent équivoque, imprécise, parfois même complotiste (la chose existait déjà, à plein pot), de cette énorme force d’influence. (…) Lire la suite »

Macron ne respecte pas le principe de laïcité de la République !

Yves GUÉCHI

Le président de la République a assisté à l'allumage d'une bougie de Hanoukka par le grand rabbin de France, suscitant une vive opposition de la gauche et de certains responsables religieux. Les soutiens de Macron ont défendu sa participation à la cérémonie, estimant qu'il ne s'agissait pas d'une atteinte à la laïcité.

Emmanuel Macron a célébré jeudi soir le premier jour de la fête juive d'Hanoukka à l'Élysée, suscitant une vive polémique sur la laïcité. Le président de la République a assisté à l'allumage d'une bougie de Hanoukka par le grand rabbin de France Haïm Korsia, au cours d'une cérémonie organisée par la Conférence européenne des rabbins. Cette participation d'un chef d'État à une cérémonie religieuse a été condamnée par plusieurs figures politiques, de gauche comme de droite. "C'est une faute politique impardonnable", a déclaré Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise. "Emmanuel Macron foule au pied la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l'État en organisant une cérémonie religieuse à l'Élysée." "Aucun élu de la République ne devrait participer à une cérémonie de Hanoukka, comme toute manifestation religieuse", a renchéri Jérôme Guedj, secrétaire national à la laïcité du Parti socialiste. Le président du Conseil représentatif des institutions juives de (…) Lire la suite »

La grande confusion entre citoyen israélien et juif

Yves GUÉCHI

L'État d'Israël est un lieu de diversité complexe, où la citoyenneté et la religion se mêlent souvent. Cependant, il est crucial de faire la distinction entre les citoyens israéliens et les personnes de confession juive. Cette confusion entre l'identité nationale et la religion a souvent conduit à des malentendus et à des préjugés. Dans cet article, nous explorerons les différences entre les citoyens israéliens et les personnes de confession juive en Israël, en mettant l'accent sur les aspects historiques, politiques, religieux et socioculturels. Nous analyserons également les défis de la coexistence entre ces différentes identités, les stéréotypes et préjugés qui en découlent, ainsi que les efforts déployés pour promouvoir la compréhension mutuelle et l'acceptation dans la société israélienne.

Il est fréquent d'entendre parler des citoyens israéliens et des personnes de confession juive comme s'il s'agissait d'un seul et même groupe. Cependant, il est important de comprendre les différences entre ces deux termes et le contexte historique et politique qui les entoure. Dans cet article, nous allons explorer les différences entre les citoyens israéliens et les personnes de confession juive. Nous examinerons comment l'identité citoyenne en Israël est marquée par une diversité complexe, ainsi que le statut du judaïsme en tant que religion d'État. Enfin, nous aborderons les défis de la coexistence entre les citoyens israéliens de différentes origines. La citoyenneté israélienne est accordée aux personnes qui répondent à certains critères établis par l'État d'Israël, tels que la naissance en Israël, l'obtention de la nationalité par le mariage, la naturalisation, ou encore la loi du retour qui octroie automatiquement la citoyenneté aux personnes d'origine juive. En (…) Lire la suite »

« Israël »… colonie européenne implantée en Palestine

Hadar Cohen

L’étymologie sémitique du mot « arabe » est « mixte », étant donné que pour la plus grande partie de son histoire, la région arabe a été un lieu où les peuples de différents continents venaient vivre ensemble.

Le sionisme n’a pas de place pour une juive arabe comme moi. L’État d’Israël nous a conditionnés à voir comme impossible l’intersection de « juif » et « arabe » – alors même que ma famille maintient cette identité depuis des générations. À chaque fois que je me retrouve dans une manifestation de gauche contre l’occupation, il y a toujours quelqu’un tenant une pancarte qui dit : « Les juifs et les Arabes refusent d’être ennemis ». Cette phrase est devenue, d’une certaine façon, le socle de l’idéologie de gauche promouvant la coexistence en Israël/Palestine. Mais quand je vois cette phrase, je me sens immédiatement désorientée. De quel côté suis-je ? Si je suis sur le côté juif, est-ce que je perds l’identité arabe à l’intérieur de moi ? Est-ce que je peux m’identifier comme une Arabe, alors même que je jouis des privilèges d’une citoyenne juive israélienne ? Qui a décidé d’opposer une ethnie à une religion ? La colonisation agit sur nos esprits pour déformer notre (…) Lire la suite »
10 
CHILI (et autres contrées)

L’antisémitisme « à la carte » du Centre Simon Wiesenthal

Maurice LEMOINE
Une augmentation de 4 pesos (30 centimes d’euro) du prix du ticket de métro ! Telle est, en version simplifiée, ce qui provoque l’explosion sociale, à Santiago du Chili, le 18 octobre 2019. Si l’on élargit l’analyse, on déduit que la révolte est due à la politique néolibérale du président Sebastián Piñera ainsi qu’à la déconnexion des « élites » et de la classe politique face à un quotidien insupportable pour de très larges pans de la population. En une semaine, le Chili s’embrase (au sens figuré du mot). Le 25 octobre, dans la capitale Santiago, 1,2 millions de personnes battent le pavé de l’emblématique Plaza Italia, rebaptisée place de la Dignité. Mélange d’aveuglement obtus et d’obstination dans l’erreur, le pouvoir ne prend pas le mouvement au sérieux. La grève générale du 4 novembre lui remet les yeux en face des trous. Cette fois, le Chili flambe (au sens propre du mot). Menée par les carabiniers, la répression s’abat. Féroce, disproportionnée. A la mi-janvier 2020 on (…) Lire la suite »
11 
Joël Mergui, président du consistoire : « Marquer l’ancrage de Paris et de la France aux côtés d’Israël ».

Jérusalem à Paris, Anne Hidalgo égale Trump.

Richard LABÉVIÈRE

Piétinant le droit international et le sort des Palestiniens, l'épouvantable Trump a choisi, pour les USA, de désigner Jérusalem comme capitale d'Israël. Hidalgo, qui prépare sa campagne électorale et est prête à toutes les bassesses, a jugé bon de baptiser une "Place Jérusalem", à Paris. Le tout en organisant une cérémonie réservée aux seuls membres de la communauté juive et à des élus de l'extrême droite israélienne. Hidalgo home.

Dernièrement, la maire de Paris Anne Hidalgo a inauguré dans le XVIIe arrondissement de la capitale, à l’angle de la rue de Courcelles et du boulevard de Reims, à deux pas du Centre européen du Judaïsme une « Place Jérusalem ». Tout cela sous l’injonction et la bénédiction exclusive de la communauté juive de France et celle des autorités israéliennes. Selon son propre entourage, ce geste était résolument destiné à s’attirer les faveurs d’un « vote confessionnel » pour les prochaines élections municipales de Paris. Lamentable, parfaitement lamentable, d’autant que la « Ville trois fois sainte » abrite justement, aussi, les « lieux saints » des Chrétiens et des Musulmans. Ainsi, les Palestiniens qui appartiennent à ces deux religions, ont une double légitimité sur la ville et le droit - malgré l’occupation et la colonisation étrangères - d’espérer, un jour, faire de Jérusalem la capitale de leur Etat ! Anne Hidalgo le fait elle exprès ? Elle met en scène cette insupportable (…) Lire la suite »

Torah contre Coran

Tartampionne
J'avoue être entré dans une phase de désespérance totale par rapport à l'avenir de ce pays nommé Tunisie. Le très faible taux de participation aux élections municipales d'hier (33%), révèle combien je ne suis plus seul à ne plus accorder le moindre crédit à la politique telle qu'elle se pratique aujourd'hui dans le bled. Mais mon pessimisme ne porte pas que sur la malheureuse époque dans laquelle nous évoluons en ce début de 21ième siècle, il s'étend sur des siècles d'histoire dont nous récoltons encore les fruits. Mais je sais que ça va me passer. Allah Je ne suis pas un anti-Nahdha, ou un anti-Islamiste primaire. Je situe le problème au-delà du champ proprement politique. Je le situe au niveau de la matrice allahiste comme philosophie de vie et comme manière d'être sur terre d'une partie conséquente de nos concitoyens. Ce n'est pas de l'essentialisme et je n'y vois aucune forme de fatalisme. Je vois notre salut collectif dans une Révolution culturelle qui tarde juste à (…) Lire la suite »

Apparences et réalités de la commémoration de Charles Maurras

Annie Lacroix-Riz
Apparences et réalités de la commémoration de Charles Maurras I. De Charles Maurras à son biographe Olivier Dard A. Du dithyrambe à la polémique La commémoration de Charles Maurras, organisée comme ses semblables par le Haut comité aux commémorations nationales institution fondée en 1974 par Maurice Druon, ministre de la Culture, et qui, rattachée à la direction des Archives de France en 1979, était depuis lors chargée « de veiller à la commémoration des événements importants de l’histoire nationale » , se présentait sous les meilleurs auspices. Olivier Dard, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris-Sorbonne, temple de l’Alma Mater, et auteur d’une biographie de Maurras, "Charles Maurras". Le maître et l’action, avait été choisi par ses pairs et par sa ministre pour rédiger la « notice » destinée au « Livre des commémorations nationales » 2018, sur le fondateur du fascisme français, qui avait été lui-même jugé digne d’y figurer pour le 150e anniversaire de (…) Lire la suite »
Encouragés par un journaliste israélien, des Internautes s’enthousiasment à l’idée de violer et tuer Ahed Tamimi

La violer ou pas ?

Maxime VIVAS

L’adolescente palestinienne Ahed Tamimi était poursuivie pour avoir frappé un soldat étranger qui s’était introduit dans la cour de sa maison en Cisjordanie. Arrêtée quelques jours plus tard à 4 heures du matin, extirpée de son lit par l’armée israélienne, conduite menottée en Israël, elle est devenue un symbole de la résistance contre l’occupation. Elle a été condamnée à 8 mois de prison après avoir accepté de plaider coupable. Faute de quoi, elle risquait jusqu’à sept ans de prison.

Je vais vous parler d’un pays où Elor Azrya, un soldat franco-israélien de l’armée d’occupation qui a liquidé d’une balle dans la tête un arabe gisant à terre (à 0.39 mn), a fait moins de prison qu’une adolescente de 17 ans qui a giflé chez elle un intrus armé. Mais d'abord, le contexte En mars 2008, Matan Vilnaï, le vice-ministre de la défense israélien a prévenu que les opérations militaires israéliennes contre la bande de Gaza allaient exposer les Palestiniens à une « shoah » (il a dit « shoah »). En mars 2015, Avigdor Lieberman, ministre de la Défense, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien vice-Premier ministre d'Israël a menacé de « décapiter à la hache » (il a dit ça) les citoyens arabes israéliens s’ils ne manifestaient pas une absolue fidélité à « l’État juif ». Il a préconisé le nettoyage ethnique (il a dit « ethnique ») des citoyens palestiniens. En avril 2016, un député israélien a prôné la séparation des femmes juives des Arabes dans les maternités (…) Lire la suite »
65 
Le CRIF ou l’obligation pour les députés français d’être solidaires des crimes du gouvernement d’Israël

Le jour de la honte

Jean-Luc MELENCHON

De crainte que les médiacrates n’aient pas l’idée de vous en informer ni d’organiser des débats sur le sujet, nous donnons à lire ici un texte écrit sur du vécu. On y découvre comment dix députés, ceints de leur écharpe, menacés par une milice braillarde hurlant des slogans homophobes et des « Israël vaincra ! », ont quitté « la marche blanche » sur ordre de la police et sous le regard indifférent des hautes autorités, dont François de Rugy, président de l’Assemblée nationale.
LGS

Quelle étrange semaine que celle-ci. Le jeudi 22, j’avais chaussé mes bottes de militant et je rechargeais ma batterie au contact des cheminots qui descendaient de la gare de l’Est. Le pays était à l’unisson. Le fond de l’air était social et le malaise s’épanchait à gros bouillons sur la place publique. Un jour plus tard, à Trèbes et Carcassonne, un épisode majeur de la tragédie du terrorisme bousculait de fond en comble le pays. Le même jour encore, un assassinat, déclaré antisémite par la justice, celui d’une vieille dame rescapée des camps nazis, mettait le pays en sidération. Pourtant, sitôt close la cérémonie des Invalides à la mémoire du Colonel Beltrame, la marche qui devait exprimer l’unité de la communauté républicaine fut déchirée par un particularisme communautariste arrogant et sans pudeur. Un chef communautaire, nommé Kalifat, ayant fulminé une interdiction de paraître à la marche, contre l’avis même de la famille, le ministre de l’intérieur ayant reproché à la LFI (…) Lire la suite »
41