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Thème : Judaisme

« Israël »… colonie européenne implantée en Palestine

Hadar Cohen

L’étymologie sémitique du mot « arabe » est « mixte », étant donné que pour la plus grande partie de son histoire, la région arabe a été un lieu où les peuples de différents continents venaient vivre ensemble.

Le sionisme n’a pas de place pour une juive arabe comme moi. L’État d’Israël nous a conditionnés à voir comme impossible l’intersection de « juif » et « arabe » – alors même que ma famille maintient cette identité depuis des générations. À chaque fois que je me retrouve dans une manifestation de gauche contre l’occupation, il y a toujours quelqu’un tenant une pancarte qui dit : « Les juifs et les Arabes refusent d’être ennemis ». Cette phrase est devenue, d’une certaine façon, le socle de l’idéologie de gauche promouvant la coexistence en Israël/Palestine. Mais quand je vois cette phrase, je me sens immédiatement désorientée. De quel côté suis-je ? Si je suis sur le côté juif, est-ce que je perds l’identité arabe à l’intérieur de moi ? Est-ce que je peux m’identifier comme une Arabe, alors même que je jouis des privilèges d’une citoyenne juive israélienne ? Qui a décidé d’opposer une ethnie à une religion ? La colonisation agit sur nos esprits pour déformer notre compréhension de l’identité et perpétuer son agenda (...) Lire la suite »
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CHILI (et autres contrées)

L’antisémitisme « à la carte » du Centre Simon Wiesenthal

Maurice LEMOINE
Une augmentation de 4 pesos (30 centimes d’euro) du prix du ticket de métro ! Telle est, en version simplifiée, ce qui provoque l’explosion sociale, à Santiago du Chili, le 18 octobre 2019. Si l’on élargit l’analyse, on déduit que la révolte est due à la politique néolibérale du président Sebastián Piñera ainsi qu’à la déconnexion des « élites » et de la classe politique face à un quotidien insupportable pour de très larges pans de la population. En une semaine, le Chili s’embrase (au sens figuré du mot). Le 25 octobre, dans la capitale Santiago, 1,2 millions de personnes battent le pavé de l’emblématique Plaza Italia, rebaptisée place de la Dignité. Mélange d’aveuglement obtus et d’obstination dans l’erreur, le pouvoir ne prend pas le mouvement au sérieux. La grève générale du 4 novembre lui remet les yeux en face des trous. Cette fois, le Chili flambe (au sens propre du mot). Menée par les carabiniers, la répression s’abat. Féroce, disproportionnée. A la mi-janvier 2020 on dénombrera (au moins) 27 morts, 3 650 (...) Lire la suite »
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Joël Mergui, président du consistoire : « Marquer l’ancrage de Paris et de la France aux côtés d’Israël ».

Jérusalem à Paris, Anne Hidalgo égale Trump.

Richard Labevière

Piétinant le droit international et le sort des Palestiniens, l'épouvantable Trump a choisi, pour les USA, de désigner Jérusalem comme capitale d'Israël. Hidalgo, qui prépare sa campagne électorale et est prête à toutes les bassesses, a jugé bon de baptiser une "Place Jérusalem", à Paris. Le tout en organisant une cérémonie réservée aux seuls membres de la communauté juive et à des élus de l'extrême droite israélienne. Hidalgo home.

Dernièrement, la maire de Paris Anne Hidalgo a inauguré dans le XVIIe arrondissement de la capitale, à l’angle de la rue de Courcelles et du boulevard de Reims, à deux pas du Centre européen du Judaïsme une « Place Jérusalem ». Tout cela sous l’injonction et la bénédiction exclusive de la communauté juive de France et celle des autorités israéliennes. Selon son propre entourage, ce geste était résolument destiné à s’attirer les faveurs d’un « vote confessionnel » pour les prochaines élections municipales de Paris. Lamentable, parfaitement lamentable, d’autant que la « Ville trois fois sainte » abrite justement, aussi, les « lieux saints » des Chrétiens et des Musulmans. Ainsi, les Palestiniens qui appartiennent à ces deux religions, ont une double légitimité sur la ville et le droit - malgré l’occupation et la colonisation étrangères - d’espérer, un jour, faire de Jérusalem la capitale de leur Etat ! Anne Hidalgo le fait elle exprès ? Elle met en scène cette insupportable provocation au moment même où Donald Trump (...) Lire la suite »

Torah contre Coran

Tartampionne
J'avoue être entré dans une phase de désespérance totale par rapport à l'avenir de ce pays nommé Tunisie. Le très faible taux de participation aux élections municipales d'hier (33%), révèle combien je ne suis plus seul à ne plus accorder le moindre crédit à la politique telle qu'elle se pratique aujourd'hui dans le bled. Mais mon pessimisme ne porte pas que sur la malheureuse époque dans laquelle nous évoluons en ce début de 21ième siècle, il s'étend sur des siècles d'histoire dont nous récoltons encore les fruits. Mais je sais que ça va me passer. Allah Je ne suis pas un anti-Nahdha, ou un anti-Islamiste primaire. Je situe le problème au-delà du champ proprement politique. Je le situe au niveau de la matrice allahiste comme philosophie de vie et comme manière d'être sur terre d'une partie conséquente de nos concitoyens. Ce n'est pas de l'essentialisme et je n'y vois aucune forme de fatalisme. Je vois notre salut collectif dans une Révolution culturelle qui tarde juste à venir. Je m'étonne simplement que (...) Lire la suite »

Apparences et réalités de la commémoration de Charles Maurras

Annie Lacroix-Riz
Apparences et réalités de la commémoration de Charles Maurras I. De Charles Maurras à son biographe Olivier Dard A. Du dithyrambe à la polémique La commémoration de Charles Maurras, organisée comme ses semblables par le Haut comité aux commémorations nationales institution fondée en 1974 par Maurice Druon, ministre de la Culture, et qui, rattachée à la direction des Archives de France en 1979, était depuis lors chargée « de veiller à la commémoration des événements importants de l’histoire nationale » , se présentait sous les meilleurs auspices. Olivier Dard, professeur d’histoire contemporaine à l’université Paris-Sorbonne, temple de l’Alma Mater, et auteur d’une biographie de Maurras, "Charles Maurras". Le maître et l’action, avait été choisi par ses pairs et par sa ministre pour rédiger la « notice » destinée au « Livre des commémorations nationales » 2018, sur le fondateur du fascisme français, qui avait été lui-même jugé digne d’y figurer pour le 150e anniversaire de sa naissance. Cette notice n’avait (...) Lire la suite »
Encouragés par un journaliste israélien, des Internautes s’enthousiasment à l’idée de violer et tuer Ahed Tamimi

La violer ou pas ?

Maxime VIVAS

L’adolescente palestinienne Ahed Tamimi était poursuivie pour avoir frappé un soldat étranger qui s’était introduit dans la cour de sa maison en Cisjordanie. Arrêtée quelques jours plus tard à 4 heures du matin, extirpée de son lit par l’armée israélienne, conduite menottée en Israël, elle est devenue un symbole de la résistance contre l’occupation. Elle a été condamnée à 8 mois de prison après avoir accepté de plaider coupable. Faute de quoi, elle risquait jusqu’à sept ans de prison.

Je vais vous parler d’un pays où Elor Azrya, un soldat franco-israélien de l’armée d’occupation qui a liquidé d’une balle dans la tête un arabe gisant à terre (à 0.39 mn), a fait moins de prison qu’une adolescente de 17 ans qui a giflé chez elle un intrus armé. Mais d'abord, le contexte En mars 2008, Matan Vilnaï, le vice-ministre de la défense israélien a prévenu que les opérations militaires israéliennes contre la bande de Gaza allaient exposer les Palestiniens à une « shoah » (il a dit « shoah »). En mars 2015, Avigdor Lieberman, ministre de la Défense, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien vice-Premier ministre d'Israël a menacé de « décapiter à la hache » (il a dit ça) les citoyens arabes israéliens s’ils ne manifestaient pas une absolue fidélité à « l’État juif ». Il a préconisé le nettoyage ethnique (il a dit « ethnique ») des citoyens palestiniens. En avril 2016, un député israélien a prôné la séparation des femmes juives des Arabes dans les maternités (sans prononcer le mot « apartheid », et sans (...) Lire la suite »
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Le CRIF ou l’obligation pour les députés français d’être solidaires des crimes du gouvernement d’Israël

Le jour de la honte

Jean-Luc MELENCHON

De crainte que les médiacrates n’aient pas l’idée de vous en informer ni d’organiser des débats sur le sujet, nous donnons à lire ici un texte écrit sur du vécu. On y découvre comment dix députés, ceints de leur écharpe, menacés par une milice braillarde hurlant des slogans homophobes et des « Israël vaincra ! », ont quitté « la marche blanche » sur ordre de la police et sous le regard indifférent des hautes autorités, dont François de Rugy, président de l’Assemblée nationale.
LGS

Quelle étrange semaine que celle-ci. Le jeudi 22, j’avais chaussé mes bottes de militant et je rechargeais ma batterie au contact des cheminots qui descendaient de la gare de l’Est. Le pays était à l’unisson. Le fond de l’air était social et le malaise s’épanchait à gros bouillons sur la place publique. Un jour plus tard, à Trèbes et Carcassonne, un épisode majeur de la tragédie du terrorisme bousculait de fond en comble le pays. Le même jour encore, un assassinat, déclaré antisémite par la justice, celui d’une vieille dame rescapée des camps nazis, mettait le pays en sidération. Pourtant, sitôt close la cérémonie des Invalides à la mémoire du Colonel Beltrame, la marche qui devait exprimer l’unité de la communauté républicaine fut déchirée par un particularisme communautariste arrogant et sans pudeur. Un chef communautaire, nommé Kalifat, ayant fulminé une interdiction de paraître à la marche, contre l’avis même de la famille, le ministre de l’intérieur ayant reproché à la LFI ses « péchés », toute dignité (...) Lire la suite »
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Fillon, les "races", les "Musulmans", "les Juifs" !

Union Juive Française pour la Paix

Les sympathisants du parti Les Républicains ont choisi un bien inquiétant personnage pour les représenter à la candidature à la présidence de la République. Le 25 novembre dernier François Fillon a déclaré dans un discours qu’il voulait sans doute rassembleur que "le patriotisme est la seule façon de transcender nos origines, nos races, nos religions" (des propos qu’il avait déjà tenus en 2013 dans l’indifférence générale).

Nous voici donc avec un candidat de la droite « républicaine » à la présidentielle française qui parle tranquillement de "nos races" après avoir pointé du doigt les "musulmans", et leur demande « de faire échec à l’intégrisme en (leur) sein », le même qui soutenait cet été la campagne raciste et stupide contre le burkini. Il a ensuite voulu marquer un signe d’égalité entre les citoyens en rappelant comment la République avait soumis l’Église et « comme il a fallu exiger des Juifs qu’ils acceptent les lois de la République ». Ainsi il met sur le même plan l’Église et son pouvoir écrasant en France, et les juifs exclus de tou droit jusqu’à la révolution française. Belle leçon d’histoire. De plus en évoquant le Sanhédrin de 1806 mis en place par Napoléon pour intégrer les juifs, il utilise le vocabulaire de la soumission présentant les juifs comme implicitement rebelles, et de qui il a fallu « exiger » qu’ils acceptent les lois de la République. Insoumis peut-être mais surtout dominés ! Il oublie aussi que le principe de (...) Lire la suite »
Un non-événement qui a retenu l’attention de la presse mondiale

La véritable histoire de la synagogue qui (n’) a (pas) été attaquée

Jacques-Marie BOURGET

Une version, caviardée, de ce texte est paru ailleurs.Sur proposition de l’auteur, LGS publie la version originale. Le titre et l’illustration sont du GS - LGS

Quand un journal aussi sérieux que le quotidien britannique « The Independant » titre : « Conflit Israël-Gaza : Des synagogues attaquées quand une manifestation pro-palestinienne à Paris tourne à la violence », c’est qu’il y a danger. Danger pour deux vertus qui n’en sont qu’une : la vérité et l’exercice des libertés. Sur cette seule base, celle d’un texte publié dans un journal qui fait autorité, tous les confrères du monde peuvent « sourcer » sans conteste leurs papiers sur ce sujet. Et faire naître dans l’esprit de leurs lecteurs des images de barbares antisémites commettant en France les attaques les plus graves. Comment se fait-il que « The Independant », véritable institution du journalisme international, publie une information si capitale qu’elle laisse à penser qu’être juif en France serait vivre entre « la valise et le cercueil » ? C’est simple, comme beaucoup de médias le quotidien anglais a été victime de la rapidité lapidaire d’Internet. Faut-il rappeler la piteuse histoire de Timisoara en Roumanie, (...) Lire la suite »
Le vrai lapsus de la comédienne est d’entrer en politique

Véronique Genest ou la suppléante et les mauvaises odeurs.

Vincent MORET

La comédienne Véronique Genest est candidate à la députation comme suppléante du Franco-israélien Jonathan-Simon Sellem dans la 8ème circonscription des Français de l’étranger, créée en 2010 à la faveur d’un redécoupage électoral, et qui concerne l’Italie, la Turquie, la Grèce, Chypre, Malte et Israël.

On ne reprochera pas à Véronique Genest de se prendre pour une Julie Lescaut qui aurait pris 20 kg (apparemment pas en neurones), mais d'avoir écrit elle-même le scénario du rôle qu'elle joue dans les médias, le plus mauvais de sa carrière, celui où l'on ne peut aimer l'héroïne. Le pire n'est pas son lapsus : (« Je suis un étron libre »), ni qu'elle ait essayé de nous convaincre après qu'elle l'avait fait exprès (ô pitoyables mouvements de rames !) ; non, le pire, c'est qu'elle ment ou, soyons indulgent, qu'elle n'est pas au niveau intellectuel pour ce rôle de politicienne. Déjà , elle aurait dû ne pas dire : « Si être islamophobe, c'est d'avoir peur, alors je suis islamophobe, comme beaucoup de Français ». Prétendre à être suppléante de député (et peut-être demain députée) d'un pays laïque en jetant l'opprobre sur la première religion de France, en stigmatisant ainsi des millions de Français, c'est assez nul. Mais ce qui suit n'est pas mal non plus : Le 4 mars 2013 (Nouvel-Obs) elle parle du candidat qu'elle (...) Lire la suite »
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