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Le CRIF ou l’obligation pour les députés français d’être solidaires des crimes du gouvernement d’Israël

Le jour de la honte

De crainte que les médiacrates n’aient pas l’idée de vous en informer ni d’organiser des débats sur le sujet, nous donnons à lire ici un texte écrit sur du vécu. On y découvre comment dix députés, ceints de leur écharpe, menacés par une milice braillarde hurlant des slogans homophobes et des « Israël vaincra ! », ont quitté « la marche blanche » sur ordre de la police et sous le regard indifférent des hautes autorités, dont François de Rugy, président de l’Assemblée nationale.
LGS

Quelle étrange semaine que celle-ci. Le jeudi 22, j’avais chaussé mes bottes de militant et je rechargeais ma batterie au contact des cheminots qui descendaient de la gare de l’Est. Le pays était à l’unisson. Le fond de l’air était social et le malaise s’épanchait à gros bouillons sur la place publique.

Un jour plus tard, à Trèbes et Carcassonne, un épisode majeur de la tragédie du terrorisme bousculait de fond en comble le pays. Le même jour encore, un assassinat, déclaré antisémite par la justice, celui d’une vieille dame rescapée des camps nazis, mettait le pays en sidération.

Pourtant, sitôt close la cérémonie des Invalides à la mémoire du Colonel Beltrame, la marche qui devait exprimer l’unité de la communauté républicaine fut déchirée par un particularisme communautariste arrogant et sans pudeur. Un chef communautaire, nommé Kalifat, ayant fulminé une interdiction de paraître à la marche, contre l’avis même de la famille, le ministre de l’intérieur ayant reproché à la LFI ses « péchés », toute dignité collective du système s’effondra. Dix députés en écharpes furent exfiltrés sur ordre de la police devant une milice braillarde dans l’indifférence des hautes autorités qui passaient devant la scène en détournant les yeux et en se bouchant les oreilles. À trois mètres fusaient pourtant les menaces, la violence et les injures sexistes. Jour de honte. Non pour nous, les élus de « la France insoumise ». Au contraire ! Venus à dix députés sur dix-sept, seuls sous l’outrage communautariste, nous avons honoré notre mandat républicain en répondant à l’appel que nous avions lancé avec tous les autres groupes parlemenatires de l‘Assemblée nationale.

La honte est pour ceux qui nous ont abandonnés à la vindicte de la milice du CRIF. Les officiels, la police, le cabinet du ministre de l’Intérieur alerté depuis le matin à tous les étages de responsabilité, les hautes autorités morales gorgées de leur importance portant crète haute, bras dessus bras dessous dans la veulerie, laissant le drapeau être foulé aux pieds devant eux. La honte n’est même pas pour « la ligue de défense juive » non plus. Dans cette circonstance, elle défend à sa façon d’extrême droite traditionnelle et violente ce qu’elle défend tous les jours avec l’approbation des « institutions » communautaires juives et la bienveillante complicité des autorités de l’État. Elle avait annoncé son coup de force sur son site. Sur le terrain, elle maîtrisa de bout en bout son action comme si elle était certaine d’obtenir ce qu’elle voulait sans que nul ne s’y oppose : l’expulsion de la LFI et la réintégration dans le cortège des dirigeants du FN. Pourtant, nous étions dix députés en cortège et en écharpe bleu-blanc-rouge. En face, une quarantaine d’énergumènes vociférant des injures sexistes et des menaces sur nous et nos enfants. Mais c’est pourtant à nous qu’a été donné l’ordre de partir.

Eh, vous autres, les parfumés, les bien notés, les « grandes consciences », les Ponce Pilate drapés dans vos toges de comédie, vous croyez peut-être que c’est là juste un incident de manif qui concerne « les extrêmes » comme vous le cancanez dans vos dîners en ville ? Ce jour-là, vous avez accepté que soient rompues des digues symboliques essentielles. Vous avez accepté que nous soyons mis dans le même sac que l’extrême droite. Vous avez accepté que les écharpes tricolores soient expulsées sur ordre des communautaristes. Vous avez cautionné le raisonnement de Kalifat : pour défendre la France, c’est-à-dire son unité nationale par-delà les confessions, il faut être solidaire de la politique d’un État étranger et des crimes de son gouvernement. Vous avez cautionné qu’une milice obtienne sous les injures, les menaces et les coups l’expulsion d’un groupe de l’Assemblée nationale en écharpe.

La leçon doit être retenue et comprise au pied de la lettre. La blessure qu’elle a ouverte en moi ne cicatrisera pas de sitôt. Je ne demande pas que les lâches l’admettent. Leur opinion m’indiffère dorénavant davantage encore qu’hier. Je voudrais qu’ils comprennent quels chiens ils ont lâché. Entendez bien : ce flot que vous avez libéré ne fera pas le tri. Pour y échapper, vous serez poussés d’une abjection à l’autre puisque vous avez pris le chemin de la soumission au communautarisme. Bien sûr, j’ai la prudence de ne pas écrire davantage de ce que je pense quant au fond sur le danger qu’est pour la patrie républicaine ce type de communautarisme.

Mais pour nous, la leçon doit être retenue. Ni écharpe, ni onction du suffrage universel, ni rien, ni personne ne nous protège de rien dans ce pays désormais. La bonne société adore nos paroles de paix et d’unité nationale mais elle nous hait si profondément qu’elle est prête à nous abandonner au premier groupuscule ethnique venu, se réclamant des intérêts d’un État étranger, écharpe tricolore ou pas. Je le dis sans oublier les personnes, les intellectuels, les journalistes et les amis de toutes sortes, de toute religion et de toutes convictions qui n’ont pas accepté cette honte et qui l’ont dit. Je ne parle pas de ceux qui ont attendu deux jours et des rappels à l’honneur pour le faire. Je parle du NPA, du rabbin Fahri, du journaliste Attal, de Gérard Miller, des militants de l’Union des étudiants juifs de France venus nous protéger de coups et de combien d’autres heureusement. Je parle de ceux du tout de suite, ceux qui étaient là non pour faire des phrases mais pour aller eux aussi au bout de leurs convictions. Je parle de Richard Ferrand, adversaire politique et président du Groupe « La République en Marche » mais qui a préféré quitter la marche plutôt que de cautionner par sa présence l’agression contre ses collègues.

Ce jour-là, cette heure-là, tenant par le bras Danièle Obono et Clémentine Autain accablées d’injures les plus vulgaires, mes collègues du groupe parlementaire confrontés à une violence dont ils n’avaient jamais eu idée, scrutant du regard l’avis des plus vieux militants parmi nous, avec nos pauvres dix camarades de service d’ordre, je refusais de sortir de l’endroit où nous nous tenions, au rendez-vous donné par l’Assemblée nationale, en face du café « Le philosophe ». Je n’acceptais de partir, pour finir, que sur ordre des policiers inquiets pour eux-mêmes. Nous n’avons donc pas quitté la marche. Nous avons reçu l’ordre de la police de la quitter. Ce n’est pas du tout la même chose. La volonté d’une milice était donc plus forte pour ce groupe de la police nationale, d’ailleurs abandonnés par ses chefs, que le devoir de protéger des députés répondant à l’appel de l’Assemblée nationale.

Nombreux sont ceux qui ont compris comme moi que le pire n’était pas le traitement qui nous était réservé quoiqu’il soit inacceptable. Mais monsieur Kalifat, le CRIF et son bras armé de la LDJ ont proclamé devant le pays une singularité communautaire radicale dont je doute qu’elle soit beaucoup appréciée par la masse du peuple français. Le peuple français, quelle que soit sa religion, ses « racines », et ainsi de suite comme on le dit dans la novlangue obscurantiste de notre temps, n’aime pas le sectarisme communautariste. Et encore moins l’allégeance de principe à un gouvernement étranger et à sa politique quelle qu’elle soit. Kalifat et la LDJ ont fait plus pour l’antisémitisme à cette occasion que des dizaines de basses besognes des vecteurs antisémites. Notre devoir reste entier : y faire échec. Non pour eux, mais pour nous.

Ce pays est à nous, les républicains. Aucune secte communautaire ne doit y avoir le dernier mot. Quoiqu’en pense le CRIF et Kalifat, les personnes de religion ou de culture juive en France sont des citoyens de la République commune et sont unis par la loi commune à tous les autres Français. Ils ne doivent en être distingués d’aucune façon, sinon par le soin particulier dont on doit les entourer compte tenu des crimes que la superstition, le fanatisme religieux et le racisme leur ont fait endurer sur ce territoire depuis plus de 1 000 ans. La République n’accepte pas que leur soit attribué une mise à part, même par ses propres chefs communautaires : ils n’ont pas d’autre patrie, d’autres députés, d’autre gouvernement ni d’autre drapeau que celui du peuple français tout entier auquel ils participent. Il est interdit de les distinguer des autres personnes et à plus forte raison de les persécuter et molester à raison de leur religion ou de leurs mythes culturels identitaires.

De cela, il ne faut démordre d’aucune façon. Ceci est l’essence de notre victoire de 1789. L’universalisme a vaincu en France. La France n’est pas une collection d’indigènes. Non parce que l’histoire n’en aurait pas produit mais parce que nous avons décidé qu’il en irait autrement.

Dans ce moment où je me sens si mortifié par la face hideuse de mon pays que je viens de voir me cracher à la figure et m’insulter, la France des lâches et des violents, je lis pour me consoler de cette grande douleur les mots du dernier livre de Timothy Tackett sur les fêtes qui précédèrent le 14 juillet 1790. Le pays tout entier s’auto-organisait contre la pagaille résultant de l’effondrement de l’ancien régime et des ligues se formaient pour « fédérer » les actions. « Avec le temps, écrit Tackett, il y eut une évolution des motifs et de l’esprit de ces fédérations. L’accent fut mis non seulement sur le maintien de la loi et de l’ordre, mais aussi sur les expressions de fraternité et de dévotion partagée à la Patrie et à la Révolution en général. Des gardes nationaux se regroupèrent à Besançon en novembre, à Valence en janvier, en Anjou et en Bretagne en février. Dans ce dernier cas, ils déclarèrent “que désormais ils n’étaient ni bretons ni angevins, mais Français” ».

Ici, le mot « Français » désigne l’appartenance commune à la seule « communauté commune » : celle de la loi qui s’applique à tous en pleine liberté. Peut-être ergotera-t-on et moquera-t-on une fois de plus sur mon adhésion à la religion républicaine qui anime ma vie et donne son sens à mon engagement. Chacun va sur le chemin commun avec son paquetage. Le mien en vaut d’autres, non ? Le chemin se fait en cheminant, il n’y a pas de République sans républicain, ni de courage sans courageux comme l’enseigne le geste du colonel Beltrame. En voyant de Rugy, président en papier mâché de l’Assemblée nationale, détourner la tête tandis qu’un de mes jeunes collègues lui lançait un appel du regard, j’ai reçu une rude blessure. Elle ne cicatrisera pas davantage que quelques autres des plus fondamentales qui m’ont construit comme homme et comme citoyen engagé. Je fais la part des choses. de Rugy est un tout petit bonhomme voué au parjure et aux coups bas comme le montre sa trajectoire politique. Mais je n’oublierai pas qui a foulé le drapeau, qui a laissé faire et pourquoi ces gens-là agissaient de cette manière.

Deux jours plus tard, une armée de tueurs tiraient sur une foule sans défense en Palestine. Les injures et les menaces ne m’empêcheront pas de condamner ce crime, ceux qui l’ont ordonné, ceux qui l’ont commis et ceux qui se taisent.

Jean-Luc MELENCHON
(Lundi 2 avril 2018).

Logo : La fête de la fédération, célébrée le 17 juillet 1790 (Crédits photo : Bibliothèque nationale de France).

 https://melenchon.fr/2018/04/02/le-jour-de-la-honte/
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COMMENTAIRES  

03/04/2018 10:24 par Paulo

Cela dit, si la gauche unie et rassemblée organisait elle-même dans de telles circonstances, une manifestation contre le racisme et l’antisémitisme, ça aurait quand même une autre allure et une autre portée plutôt que de se greffer sur celle organisée par le CRIF.
En s’accrochant à leurs basque on ne fait qu’apporter de l’eau au moulin de leur mépris.

03/04/2018 10:39 par legrandsoir

Et si on se mettait d’accord pour proscrire l’expression "Racisme et antisémitisme", ça serait bien aussi. Tous les racismes (contre les juifs, les noirs, les arabes, les roumains...) sont à combattre avec une égale énergie.
Le MRAP, ancien "Mouvement contre le racisme, l’antisémitisme et pour la paix" l’a bien compris, qui s’appelle désormais "Mouvement contre le Racisme et pour l’Amitié entre les Peuples.

03/04/2018 10:43 par AUBERT

Bravo.
Bravo pour cette résistance qui nous réunit,
Bravo pour ce courage de la confrontation à l’obscurantisme,
Bravo pour savoir redresser la tête, devant la mitraille de la bassesse et de l’ignominie,
Bravo pour cette tenue collective qui nous rends digne de nos prédécesseurs de Spartacus à Robespierre et Jaurès
Bravo pour cette écriture, dont les mots ciselés portent le fer, en épousant dans le style, l’harmonie de l’escrime.

Fabrice

03/04/2018 10:51 par Assimbonanga

Tout à fait d’accord avec legrandsoir : l’antisémitisme est un racisme. C’est la raison pour laquelle j’ai fait observer qu’un Chinois de Paris a été assassiné l’an dernier pour les mêmes raisons sordides et stupides de l’obscurantisme le plus crasse au prétexte raciste que "les Chinois sont riches".

03/04/2018 10:59 par Buffaud

Bravo Jean Luc et à bientôt dans les luttes.

03/04/2018 11:27 par Albert

Les " débordements"- provocations liés à cette manifestation étaient parfaitement prévisibles . Je crois que c’était une erreur pour JLM d’y être présent personnellement, même si c’est à l’honneur des ses convictions. Sa présence aura permis au moins de montrer le vrai visage du Crif, mais malheureusement aussi pour la presstitute, d’associer FN et LFI (voir le célèbre dessin en 2011 de Plantu) ...

03/04/2018 11:52 par Guy

Le vieux syndicaliste que je suis se souvient de la manifestation de la rue Copernic à laquelle j’ai participé avec une délégation CGT. Les jeunes Juif nous ont insultés et dit que notre organisation n’avait pas à participer à cette manif. Il y avait dans notre groupe une jeune ouvrière juive qui se demandait qui étaient les jeunes qui voulaient nous chasser, je lui ai expliqué ce qu’était le sïonisme...
Rien n’a changé.
Guy

03/04/2018 11:59 par Assimbonanga

Merci pour ce texte, indispensable. On ne peut pas compter sur Laurent Delahousse au JT du soir pour nous expliquer ce qui s’est passé. En fait, on n’en a rien su.

03/04/2018 12:02 par Roger

Comme dans sa déclaration à l’Assemblée Nationale, JLM montre ici la profondeur et la sincérité de ses analyses, ainsi que la qualité de leur expression. Rien à voir avec la "comm" qui nous est servie ad nauseum...
On rêve d’avoir plus de Politiques de cette dimension.

03/04/2018 12:51 par szwed

Le danger qu’est pour la patrie républicaine ce type de communautarisme, vous avez raison Jean-Luc Mélenchon. La honte pour Colomb Ministre de l’Intérieur et Macron président de la République d’avoir laisser menacer, insulter, exclure les représentants du peuple et de la République Française. Alors quoi, une République qui devrait ainsi se soumettre au religieux (quel qu’il soit d’ailleurs juif, salafiste, chiite, évangélique, catholique...) venu de l’étranger ?Ce Crif est à l’image du régime de Tel Aviv , un régime d’apartheid qui tue encore lâchement, froidement dix sept palestiniens là-bas ce dernier week-end et qui appelle à la haine et au communautarisme ici. Un Crif qui à la prétention inouïe de dicter à la France la conduite de ses affaires. Décidément en laissant faire cette parjure, le jeune Macron n’est vraiment pas à la hauteur quant au rôle et à la place de la France dans le monde.

03/04/2018 13:05 par irae

Etrange mutisme merdiatique sur les lâchétés étatiques le piètre rugy en tête. J’apprends la nouvelle. Les mêmes merdiacrates qui pleurnichent la main sur le coeur qu’il ne servent aucune propagande et méritent tout le respect du à leur rang.

03/04/2018 13:24 par Christian de Valence

merci, vous êtes un grand monsieur ne baissez pas les bras vous, votre équipe, plus vous provoquez de reactions et plus cela signifie que vous êtes dans le juste .on vous soutient à 100 % merci .les insoumis de Valence

03/04/2018 14:37 par Georges SPORRI

Tout en étant OK à 100% avec ce que dit JLM, je continue à penser que lorsqu’elles ne sont pas intimiste, ou villageoises, ou "de quartier", les marches blanches sont des "choses" irrationnelles de droite/extrême droite. La moindre récupération-instrumentalisation politicienne ou religieuse ôte toute dignité et légitimité à ce type d’initiative. Les gens de gauche ne doivent pas se rendre à de tels évènements qui procèdent de la peste émotionnelle, de l’hystérie sécuritaire et du délire répressif ... J’ai parfois l’impression que les leçons de 2002 n’ont pas été tirées !

03/04/2018 15:52 par daniel

CRIF "Conseil représentatif d’Israël en France"

03/04/2018 15:56 par Max Stirner

J’étais si inquiet pour Clémentine.
Cette femme si " intègre " ...

03/04/2018 18:14 par J.J.
03/04/2018 18:36 par depassage

Ce n’est pas nouveau et Jean-Luc MELENCHON donne l’impression de se rendre compte d’une nouvelle réalité alors qu’elle était là depuis longtemps. Ce n’est pas lorsque tout part en vrille qu’on réagit. Pour réagir, il n’est jamais trop tard, dit-on pour s’accrocher à quelque chose.

... : l’expulsion de la LFI et la réintégration dans le cortège des dirigeants du FN.

Chose tout à fait normale, le FN est contre l’antisémitisme musulman, des Sémites auxquels on essaye de voler jusqu’à l’identité.

03/04/2018 20:03 par François de Marseille

Pour paraphraser Achille Talon, je dirais que quand l’incohérence s’installe, les bornes cessent d’avoir des limites.
Et dès qu’on parle d’israel en France, on est en plein dedans. Ces débordements sont donc normaux et c’est tout à l’honneur de LFI d’avoir été expulsé de cette marche avec la ldj et le crif, cette marche de la honte absolue.
Vous en avez été expulsé par la police, bienvenue en terre de France. Rappelez vous en quand vous saluerez le travail des forces de l’ordre. C’est de cet ordre là qu’il sont garants.

Et gaffe à la LDJ, ils se contente rarement d’insulter.

03/04/2018 20:25 par Salvador

Les faits ne sont en effet pas nouveaux, même si un cap semble toutefois avoir été franchi lors de la dernière incursion israélienne dans Gaza. C’est à cette occasion que les antisionistes ont été pour la première fois assimilés à des antisémites (un racisme caché, plus insidieux...). Cette nouvelle entrave au droit avait été peu de temps ensuite quelque peu légitimée par la mairie de Paris et son ostensible "Tel Aviv plage" (Un lien transmis par Alain Gresh rappelait d’ailleurs hier un dessin de Tardi à ce sujet. Je ne connaissais pas non plus ses prises de position. Tardi est beaucoup étudié à l’école, notamment pour sa BD "putain de guerre", plus rassembleuse faut-il croire).

J’ajoute que si le président du groupe LREM a eu la décence de se retirer de la marche, j’ai souvenir d’accusations à peine voilées sur des plateaux télé durant la campagne présidentielle à l’encontre de membres de la FI. Il était alors question d’une supposée proximité avec l’extrême droite (parce que dans extrême-gauche il y a également "extrême", mais vous connaissez ce genre de calomnies au GS...). Le lexique employé aurait également mérité qu’on s’y attarde, une nouvelle fois : les années trente, l’antisionisme -devenu antisémitisme- latent, le loup que l’on invite à sortir du bois... mais quand on connait les parti pris du Parti de la Presse et de l’Argent durant la guerre, tout ceci parait en définitive bien logique. Et l’extrême-droite est en effet de loin profitable pour les affaires que n’importe quel parti de gauche.

En définitive, merci à JL Mélenchon pour ce papier, même si ces attaques n’iront certainement pas en France en diminuant.
Il faudrait pour se faire que le pouvoir politique prenne position avec fermeté... envisage des alliances, un blocus... et quand bien même, avec le soutien des USA, la voie d’un grand Israël cher à Attali, Habib et aux autres semble être sur de bons rails.

L’article de Sharmine Narwani que vous aviez publié parait toujours aussi limpide et percutant :
https://www.legrandsoir.info/pardon-mais-israel-n-a-aucun-droit-d-exister-al-akhbar.html
Le documentaire de Maryse Gargour est lui aussi toujours aussi éclairant sur les origines du "conflit" : https://www.youtube.com/watch?v=oybY-zKXnqQ

03/04/2018 22:47 par Assimbonanga

Je suis plutôt d’accord avec vous, Georges, sur les marches "blanches". Il faut croire que la vie parlementaire est un engrenage... De loin, je me demandais pourquoi monter dans cette galère. Mais bon, c’est fait.

04/04/2018 05:22 par Roubachoff

Rien à redire sur l’ensemble des réactions. Mais dans le texte de Mélenchon, une phrase me glace les sangs :
"Bien sûr, j’ai la prudence de ne pas écrire davantage de ce que je pense quant au fond sur le danger qu’est pour la patrie ce genre de communautarisme."
Faut-il comprendre que le chef d’un mouvement politique, par ailleurs député, donc bénéficiant de l’immunité parlementaire, s’interdit de dire certaines vérités ? En sommes-nous vraiment déjà là ? Quelques privilégiés médiatiques autorisés à raconter ce que bon leur semble, et la majorité de la population muselée ? Quoi qu’on pense de sa sortie, il y avait un danger à abandonner M. Poussier comme l’a fait la FI. Qu’on ait ou non de l’intérêt pour ses idées, il y a un danger à se désintéresser du sort de M. Ramadan, coincé dans l’étau d’une campagne d’accusation dont on doit légitimement douter - sans préjuger de ce que cette affaire révèle sur lui. Ce danger, résultant d’une forme de soumission (eh oui), M. Mélenchon vient d’en faire l’expérience. Il faudrait qu’il en tire vraiment les leçons.
Une dernière remarque : sur la marche blanche, tous les intervenants ont raison et tort. Il n’aurait pas fallu y aller, mais s’en tenir à l’écart était également un piège. ("Vous voyez, on défile contre l’antisémitisme et ils n’en ont rien à faire.")

04/04/2018 07:41 par pierreauguste

" Rappelez vous en quand vous saluerez le travail des forces de l’ordre. C’est de cet ordre là qu’il sont garants.".......Bien sur et pour une fois aussi d’accord avec Mr Sporri.
Et occupons nous" de l"armée de tueurs qui tiraient sur une foule sans défense en Palestine" ils sont, pour l’instant, plus dangereux que les "nazillons " du CRIF.....pour l’instant .Merci jl Melenchon

04/04/2018 13:27 par Georges SPORRI

@Roubachoff / Bien sûr que ne pas y être ou ne pas en être aurait été interprété et utilisé ad nauseam, ad odium et tutti quanti ! Et, en définitive c’est plutôt bien qu’ils y fussent et qu’ils en fussent // Il faut maintenant utiliser à fond ce qui s’est passé pour attaquer le concept de "marche blanche politisée" et rappeler l’irrationalité de ces "choses" fascisantes, parfois ridicules ( le mari-assassin d’Alexia en tête de la marche et pleurnichant ) et parfois ubuesques ( la marche blanche contre Dutroux qui exigea la fermeture de la boulangerie-pâtisserie-confiserie Dutroux ) ...etc.

04/04/2018 14:15 par Georges SPORRI

@PierreAuguste / C’est François de Marseille l’auteur de la phrase tonitruante que vous citez ! Et je pense qu’il faut être rationnel aussi quand on parle de la police / Le gendarme Abgrall mérite au moins le respect pour avoir contribué à innocenter Patrick Diels ... Par contre les flics qui ont mis Diels dans un étau kafkaïen pour trouver un coupable sont beaucoup moins respectables / Il faudrait foutre des mecs comme Abgrall sur le dos des 33% de bourgeois français qui fraudent le fisc ( 85 000 000 000 par an ). Il est légitime de détester la fonction principale des forces de l’ordre = tabasser ceux qui se battent pour des progrès sociaux et plus de libertés, mais cela ne prend pas forcément une forme psycho affective ou "énervée-insultante" ...

04/04/2018 16:07 par Danael

Solidarité avec nos frères Palestiniens qui demandent la restitution de leurs terres confisquées par l’État israélien. Plusieurs milliers de Palestiniens protestent actuellement à la frontière entre la bande de Gaza et Israël. Parmi eux,16 sont déjà morts et au moins 1400 ont été blessés sous les balles de l’armée israélienne. Ce sont ces mêmes forces obscurantistes et violentes qui veulent nous faire taire ici. Ils nous encouragent au contraire à les combattre pour préserver les valeurs anciennes des résistants. Je suis de tout cœur avec vous, J-L Melenchon, car il faut bien le rappeler ainsi :
"Mais je n’oublierai pas qui a foulé le drapeau, qui a laissé faire et pourquoi ces gens-là agissaient de cette manière.
Deux jours plus tard, une armée de tueurs tiraient sur une foule sans défense en Palestine. Les injures et les menaces ne m’empêcheront pas de condamner ce crime, ceux qui l’ont ordonné, ceux qui l’ont commis et ceux qui se taisent."

04/04/2018 18:58 par JC

C’est pas une découverte, ça fait combien d’années qu’on traite un certain nombre de gens d’antisémites et qu’on les malmène de la même façon, sans que Mélenchon ne s’offusque plus que ça ? (c’est pas grave, c’est "l’extrême-droite" !). Sauf que depuis des années ils ont fait les analyses suivantes : oui, "ils" (ce qu’un certain A.S. appelle "la communauté organisée") s’estiment au-dessus des lois, certains même "racialement" des non-juifs, prenant le Talmud à la lettre, oui donc ils n’ont aucun problème à avoir des infos de la police, leur aide, on a des vidéos de coopération lorsqu’ils agressent des manifestants pro-palestiniens notamment. Ils sont ravis de creuser le gouffre et de faire monter (artificiellement pour commencer, médiatiquement) l’antisémitisme puisque le but c’est de pousser leur "communauté" à faire leur alya pour des raisons également de compétition raciale. Et ce n’est pas nous qui décidons de qui serait antisémite ou non, c’est eux, avec une partie de la Justice complice dans l’interprétation du truc, cf les procès récents des "antisémites" en chef (or pour être anti-truc, faut être bête et bourrin, sans nuance, ce qui n’est pas le cas de ceux qui ont un cerveau et font la part des choses entre tendanciel / réel / souhaitable).

L’étau se resserre, on se retrouve comme avec le poème de Martin Niemöller... Fallait défendre les premières lignes pour ne pas se voir atteint, et tuer dans l’œuf ces dérives.

04/04/2018 19:59 par pierreauguste

@Sporri.Je ne parlais pas de la phrase que vous citez mais de vos propos sur la marche blanche.....et même d’accord sur le rôle que devrait avoir la police........et qu’elle n’a pas souvent.

04/04/2018 21:07 par Georges SPORRI

@JC / Je ne suis pas d’accord pour voir en A.S ( Alain SORAL ) une sorte d’avant garde de quoi que ce soit ... Ses longues diatribes contre la "communauté judéo talmudique organisée" et le "grand orient laïque mondialiste" ne servent qu’à nous désorienter -
Nous connaissons nos ennemis = MEDEF - CPME - FNAIM - FNSEA et Banques d’affaires + politiciens et gouvernements à leur service et on voit venir de très loin ceux qui veulent dévier et dévoyer notre colère sur des cibles fantasmagoriques ou de moindre importance ... Par ailleurs Soral se garde bien de citer l’ UJFP qu’il méprise et qu’il ne souhaite pas faire connaître à son petit fans club de naïfs .

04/04/2018 22:15 par Xiao Pignouf

ça fait combien d’années qu’on traite un certain nombre de gens d’antisémites et qu’on les malmène de la même façon, sans que Mélenchon ne s’offusque plus que ça ? (c’est pas grave, c’est "l’extrême-droite" !

Oula, faut pas mélanger : certes, l’extrême-droite n’a pas le monopole de la connerie mais elle en possède tout de même une bonne part, c’est son essence. Qu’elle soit juive ou non-juive d’ailleurs.

Pour preuve, Mme Le Pen, si on peut à la rigueur admettre qu’elle ne soit, au fond, peut-être pas antisémite, va tout de même danser la valse en Autriche auprès de nostalgiques du 3ème Reich, ce qui est une belle preuve de connerie, même si elle a la veine que ça n’ait pas fait la une des journaux, tout médium confondu. Car si JLM allait se trémousser à Cuba ou à Caracas, ah ça, on en entendrait parler.

Alors, qu’on appelle un chat un chat, même quand ce sont des cons qui le disent, ce n’est pas ce qui fait le plus de mal. Les députés de la FI qui n’ont rien à voir là-dedans, se sont fait insulter devant un parterre satisfait de représentants de la nation, de lâches ordures en fin de compte. C’est ça qui est à gerber.

La LDJ n’est qu’un ramassis de trous du cul qu’on devrait interdire et pour lequel le silence des autorités est bien révélateur de la seule injustice qu’on pourrait concéder aux quelques groupuscules d’extrême-droite qui sont déjà passés à la trappe... Ah, le système médiatique et son indignation sélective quasi schizophrénique !

04/04/2018 23:07 par depassage

Georges SPORRI
On peut critiquer quel qu’un pour ce qu’il fait et le défendre s’il subit une injustice. Car la justice est censée être la même pour tous.

05/04/2018 03:35 par alain harrison

Bonjour.
« « Il est interdit de les distinguer des autres personnes et à plus forte raison de les persécuter et molester à raison de leur religion ou de leurs mythes culturels identitaires.
De cela, il ne faut démordre d’aucune façon. Ceci est l’essence de notre victoire de 1789. L’universalisme a vaincu en France. La France n’est pas une collection d’indigènes. Non parce que l’histoire n’en aurait pas produit mais parce que nous avons décidé qu’il en irait autrement. » »
Les cultures dont font parti les genres musicaux, les habillements, etc..., ont leur racine à travers le temps historique, accumulant du bon et des dérives selon les époques cumulatives. Aujourd’hui, les nouvelles connaissances sur notre compte doivent être diffusées le plus largement et périodiquement sans tomber dans la propagande. Pour contrer l’aliénation, les nouvelles connaissances, récentes ( dont le Darwinisme non instrumentalisé, mais méditatif et contemplatif) sont le meilleur allié de l’Humanité. Les cultures, en regard des nouvelles connaissances, peuvent et doivent se renouveler si nous voulons sauf garder une diversité saine pour notre humanité. Il est certain qu’une culture homogène réduirait à coup sûr dans le temps, une perte de sens. Ce qui donne du sens à la Vie, c’est justement la diversité. Dans un pays, un peuple, une culture est l’expression des relations héritées et acquises au cour du temps, et en changement, l’histoire nous l’enseigne. La France n’est plus celle de Bonaparte. Peut-on dire que les lumières préparaient la mutation occidentale à travers les douleurs de l’industrialisation ?
À travers les Révolutions depuis 1917, la lutte des classes qui comme le Printemps Arabe a été réduite, détruite, détournée, sinon instrumentalisée pour d’autres buts. La Chine a sans doute été la plus grande expérience qui a malheureusement dérapé. Elle est passé du communisme autoritaire au communisme capitaliste. Deviendra-t-elle le communisme du capital, la continuité modifié du l’état de droit du capital US (une démocratie tronquée, les grands électeurs) ? Mais quelle était le but du communisme et de la dictature prolétarienne ?
Peut-être, serait-il utile de le rappeler et de le questionner.
Que reste-t-il de la Révolution ?
Le Vénézuéla.

05/04/2018 09:55 par JC

@Georges SPORRI : "Par ailleurs Soral se garde bien de citer l’ UJFP qu’il méprise et qu’il ne souhaite pas faire connaître à son petit fans club de naïfs ." => Une recherche sur son site peut-être ? Il relaie en revanche un avis différent, qui est que du communautarisme, même "de gauche" ou "antisioniste", reste du communautarisme et devrait être découragé et malvenu, si ce n’est interdit, on n’est pas aux États-Unis.
Pour le reste, je ne suis pas tout à fait d’accord, parmi les quelques personnes qui osent se rebeller contre la puissance de cette "communauté organisée" (je trouve l’expression bonne, elle porte l’articulation entre une histoire et son exploitation politico-économique actuelle par un petit groupe), il y a ceux qui en restent aux "il faudrait que" de Mélenchon (souhaitable), et ceux qui posent la question dangereuse du "mais enfin... pourquoi ?" (analyse du tendanciel / réel). Dangereuse pour tout le monde puisqu’on risque de s’embarquer sur des fausses pistes, de se mettre des œillères, de se perdre, de perdre avec soi les plus idiots et pressés d’agir qui veulent une réponse binaire (et c’est sûrement une question grave)...
En tout cas on y est presque, Mélenchon tout influent et prudent qu’il soit pourrait se faire "dieudonnéiser" par le CRIF (peut-être que l’exemple de Dieudonné est beaucoup plus proche et connu en fait, personnalité naïve et ignorante sur la question, peu soupçonnable par ailleurs au départ, éjectée et diabolisée malgré son grand succès, puis qui s’est posée la question du "pourquoi" pour rejoindre ceux qui avaient creusé cette question, redondante dans l’Histoire), c’est déjà un peu le cas même si on n’en est pas encore à attiser de la haine contre lui et ses amis. C’est comme ça que je le vois en tout cas, le CRIF fabrique à toute vitesse des "antisémites", on ne choisit pas, et on fait en sorte de faire naitre la haine et l’incompréhension. Quant au pouvoir, il ne sait plus sur quel pied danser, ce qui est gravissime parce qu’on a tout de même une Constitution et des lois à respecter...

05/04/2018 14:38 par JC

@Xiao Pignouf : Je ne pensais pas du tout à l’héritière, qui n’est pas d’extrême-droite, et ne semble pas tellement cultivée ni rien politiquement parlant, elle gère une entreprise c’est tout. Si on voulait discuter, il faudrait commencer par définir les termes "antisémite", "extrême-droite", etc... Mais le sujet ici c’est que justement, ceux qui ont le pouvoir sont ceux qui imposent leur définition ainsi que l’interdiction ou la diabolisation des étiquetés. Or, la gauche institutionnelle française, à posture pro-palestinienne, est donc plus ou moins (spoil : de plus en plus) qualifiée d’antisémite par le pouvoir. On grignote, on restreint les sujets autorisés au débat.

Et pour remonter au problème : pourquoi est-ce qu’on rejette l’antisémitisme ? Parce qu’on rejette une politique ou des violences antisémites, essentialistes. Et si aujourd’hui on a une politique et des violences anti-"antisémites" ? On a oublié que le but n’est pas de rejeter une opinion en tant que telle (chacun peut bien penser ce qu’il veut, à mon avis), mais les conséquences de celle-ci, or là on a des conséquences dont on refuse d’analyser les causes, et on punit des conséquences plus ou moins sévèrement selon la motivation supposée. Je trouve ça normal en sortie de grande crise, lorsqu’il faut retrouver un équilibre, mais aujourd’hui on n’en est plus là, voire on a bien trop renversé l’équilibre.

05/04/2018 15:00 par Georges SPORRI

@JC / Vouloir interdire le communautarisme c’est à peu près aussi intelligent et efficace que vouloir interdire le haschich ou l’homosexualité, ou empêcher les fumeurs de Pouzilhac d’aller acheter leurs clopes à la Jonquera ( + 40 autres trucs moins chers en Espagne pour rentabiliser le voyage ) - C’est facile d’être méprisant contre le communautarisme lorsqu’on ne fait pas partie d’une minorité ostracisée, persécutée ou dénigrée ... Alors les seules communautés organisées que je combats sont : le MEDEF, la CPME, la FNAIM et la FNSEA ...etc. Ce pauvre Soral , ex enfant battu par un infect bourgeois , se la joue exactement comme les lobotomisés ukrainiens du Pravij Sektor qui veulent ôter le droit de vote aux russophones qui refusent de changer de prénom et disent "Kharkov" alors qu’il faut maintenant dire "Kharkiv" ...

05/04/2018 22:22 par François (de Marseille)

G Sporri : « C’est François de Marseille l’auteur de la phrase tonitruante que vous citez ! Et je pense qu’il faut être rationnel [...]mais cela ne prend pas forcément une forme psycho affective ou "énervée-insultante" »

Je suis psycho affectif ou énervé insultant ?
Ça va pas changer radicalement mon existence, c’est juste par curiosite. De toute façon, peu m’importe, affirmatif.
Autre question, c’est bien ou c’est mal, parce que ça me parle absolument pas ce jargon.
Autant les equations de Maxwell ou de Newton, je trouve ça limpide, autant ça, c’est de l’hébreu pour moi.

05/04/2018 23:10 par vagabond

La hiérarchie même dans le racisme. Il y a l’antisémitisme ensuite les autres racismes. On ne mélange pas les torchons et les serviettes on dirait ?
Ah si JLM et tous ceux qui se sont insurgés contre le meurtre de cette vieille dame en manifestant leur indignation faisaient de même pour les innocents tués sous les bombes occidentales. Et encore mieux, s’ils demandaient des comptes à ceux qui les dirigent...

05/04/2018 23:30 par legrandsoir

Ah si JLM et tous ceux qui se sont insurgés contre le meurtre de cette vieille dame en manifestant leur indignation faisaient de même pour les innocents tués sous les bombes occidentales

Vous devriez lire/écouter JLM plus souvent (ou plus attentivement)

05/04/2018 23:27 par JC

@Georges SPORRI : Est-ce qu’on peut évoquer Soral, en omettant la phrase de réserve "je ne cautionne pas blabla MAIS", sans que l’on croit que forcément on est "soralien" et qu’il faille refaire toute l’histoire de ce bonhomme ? En tout cas moi tu ne m’apprendras rien, je ne sais pas ce que tu essayes de croiser comme informations personnelles qui n’ont pas de lien avec ce débat.
Tout est une question d’équilibre, si on a un projet nationalisant pour l’Ukraine, ça me parait logique d’envisager, pour contrer l’immense influence du voisin russe, d’avoir une mesure brutale consistant à interdire la langue, suffisamment pour qu’elle gagne une place de langue étrangère ou exotique, et ensuite on peut lever l’interdiction (et non, je ne suis pas en train de défendre un quelconque groupe violent, j’essaye de décoder la logique qui amène à ces choix, on voit une similarité avec la construction de notre propre nation, n’est-ce pas... Aujourd’hui avec le fait accompli, on ne se plaint plus qu’en marge, on se remet à trouver sympa les langues régionales et tout, mais le prix a été terrible... Je me questionne encore à ce sujet en tout cas et ce qui est sûr c’est qu’on n’a pas de leçon à donner).
Le communautarisme n’est pas interdit, il n’est juste pas reconnu au niveau de nos institutions, et il me semble qu’il y a un gouffre entre autoriser des groupes communautaires, et autoriser une influence plus ou moins grande sur la politique, donc leur reconnaissance par le pouvoir de lobbies communautaires.
Les "communautés" que tu combats posent des problèmes économiques, mais ce ne sont pas elles qui violentent des élus de la Nation, poussent à l’agression de pays étrangers, aux limitations des libertés, aux divisions de toute sorte et à la haine. Si on devait hiérarchiser, la sécurité physique est prioritaire à tout le reste il me semble, sinon on retourne au stade de l’animal, en mode survie...

05/04/2018 23:55 par Georges SPORRI

@ François de Marseille / Tu n’es absolument pas irrationnel, ni énervé, ni psycho affectif et ta phrase sur la police est politique / Je faisais allusion discrètement au Tweet d’un mec de gauche qui a dit " Quel pied " à propos de la mort du Lt - Col Beltram / C’est hyper maladroit et ça montre surtout un "problème" ( je ne sais pas lequel ). Je me suis donc mal exprimé ...
@ JC / Je ne combats aucun communautarisme car il faut être débile pour croire qu’on peut supprimer les communautarismes / Idem pour l’ influence et les deals entre tel ou tel groupe et tel ou tel pouvoir, sauf si on règle tous les problèmes en fronçant les sourcils, en brandissant un doigt accusateur et en se gargarisant avec le mot "république" ( NB : j’espère que les russophones d’Ukraine se vengeront et assassineront le plus possible de tarés du Pravij Sektor / de SVOBODA - J’espère aussi que les nazis et les mercenaires des bataillons Azov, Aïdar, Dombass, Dniepr 1 et 2 recevront la raclée qu’ils méritent ).

06/04/2018 00:37 par JC

Réponse de Kalifat : une manipulation tout le long, plutôt fine, aucune surprise pour ma part, y’a tout. C’est magnifique. Je ne sais pas vous mais j’arrive presque à voir tous les biais et toutes les faiblesses de l’argumentation, qui tracent les contours du problème. J’ai bien peur qu’il arrive à s’auto-convaincre de ce qu’il dit (toujours présumer de la bêtise plutôt que de la malveillance, c’est ça ?). Tous ces glissements, toutes ces insinuations empoisonnées (qui ne fonctionnent encore que sur des esprits terrorisés et cloisonnés, ne faisant pas la part des choses), ce communautarisme dégoulinant... Exemple ?

Dans un pays où l’on tue des juifs,

Est-ce qu’il a la moindre idée de ce que ces mots provoquent ? Comment est-ce possible de pouvoir dire ça sans être couvert de honte ? Dans un pays, où comme dans tous les pays, des gens tuent d’autres gens, et ce pour tout un tas de raisons qui ne sont pas plus acceptables les unes que les autres ! L’eau a coulé sous les ponts ! Pourquoi distinguer, et donc mépriser toutes les victimes non juives ? Pourquoi ériger une tragique banalité en qualification d’un pays, pour une raison autre qu’humoristique ? Ça peut passer pour un obscur blogueur un peu crétin, mais là on a affaire à quelqu’un qui a l’oreille attentive du pouvoir et le relai de la grande presse.
A ce stade, il faut vraiment dialoguer, sereinement, et que tout le monde revienne à la raison et à la compréhension les uns des autres. D’autres organisations ont été dissoutes pour moins que ça. Officiellement, Mélenchon a raison et c’est sa religion, la République, qui est la religion officielle et légale du pays (sachant qu’ayant gardé une notion de laïcité, on s’en accommode assez puisque les autres religions sont autorisées en privé). Mais factuellement, on ne sait plus trop, et il faut une clarification, tranquillement, et si notre pays devait prendre un virage officiellement communautariste, ça mérite débat et référendum, sinon rien.

07/04/2018 19:28 par Jean Cendent

C’est quoi un juif ?
C’est une personne qui croit à la religion juive.
Si une personne ne croit pas en cette religion, elle n’est pas juive, point barre .
Le reste n’est que fric, pouvoir, vanité, arrogance, mensonge ( escroquerie intellectuelle et historique ), politique politicienne, exploitation de la Shoah, sionisme, etc. Et même racisme.

La plupart des personnes d’origine juives ou juives dans le monde ne sont pas des sémites mais des convertis comme pour les chrétiens et les musulmans. ( pour ne citer que ces 3 religions )


C’est quoi un sémite ?
Qui appartient à un ensemble de peuples du Proche-Orient, parlant ou ayant parlé dans l’Antiquité des langues sémitiques.

Tous les Juifs sont ils des sémites ?
NON !
Même que : AUJOURD’HUI 95 % DES JUIFS NE SONT PAS DES DESCENDANTS D’HÉBREUX OU DE SÉMITES
En bonus ( lien / blog) une vidéo ou pour une fois Luc Ferry ne dit pas de « connerie »

Alors à l’école de la République Française, le coup des Romains...La religion Juive qui ne fait pas de prosélytisme qui ne convertit personne contrairement à la religion Chrétienne et Musulmane, ce serait faux ?
On nous aurait menti ? Pourquoi ? Dans quel but ?

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