Selon Databases for Palestine, 50 % des journalistes tués par Israël l’ont été chez eux (No Frontiers)

Kalen Goodluck
Sur les 311 journalistes tués par Israël à Gaza depuis le 7 octobre, 154 ont été tués chez eux, presque tous lors de bombardements aériens, ce qui suggère un lien avec des assassinats militarisés systématiques assistés par l’IA.
« Ceci est ma volonté, mon dernier message », peut-on lire dans les dernières paroles du journaliste Anas Al-Sharif à ce monde. « Si ces mots vous parviennent, sachez qu'Israël a réussi à me tuer et à faire taire ma voix. » Le 10 août, une bombe aérienne israélienne s'est abattue sur une tente médiatique d'Al Jazeera, tuant Al-Sharif, son cousin et les journalistes Muhammed Qraiqea, Ibrahim Daher, Momen Aliwa, Mohammed Nofal et Muhammad Al-Khalidi. Dans le cadre de son siège génocidaire, de sa stratégie de famine et de terre brûlée contre tous les civils palestiniens, Israël a mis en place un ciblage systématique des journalistes pour les assassiner sur le terrain et chez eux. Alors qu'ils couvraient les bombardements aériens israéliens sur les camps de réfugiés, Anas Al-Sharif et ses collègues d'Al Jazeera ont été directement pris pour cible par l'aviation israélienne alors qu'ils se trouvaient dans leur tente médiatique près de l'hôpital al-Shifa. « Allah sait que j'ai (…)Lire la suite »
11 

La Chine et les BRICS continuent de soutenir la Palestine

Dirk Nimmegeers
Dans le cadre de la dynamique économique du Sud global et de l'importance croissante des BRICS, il nous a semblé important de répondre au politologue Eric Toussaint qui dans son article "Pourquoi les BRICS n’agissent pas contre le génocide en cours à Gaza" paru le 9 octobre sur Spirit of Free Speech (1) affirmait que "Malgré leur rhétorique sur un “ordre mondial plus (…)
Une guerre sans fin, sous le parapluie américain Les bombardements israéliens sur la bande de Gaza se poursuivent sans relâche, tandis que la famine gagne du terrain. Les États-Unis continuent d’apporter un soutien politique et militaire total à Israël, permettant à ce dernier de poursuivre la colonisation et la destruction systématique des territoires palestiniens. Le prétendu plan de cessez-le-feu de Donald Trump, flou et contradictoire, apparaît surtout comme une nouvelle mouture du projet sioniste. Génocide et résistance Le gouvernement et l’élite politique des États-Unis permettent à Israël de poursuivre le génocide contre les Palestiniens et de poursuivre la colonisation de tous leurs territoires. Le plan de cessez-le-feu de Trump, fragile et ambigu, apparaît comme une nouvelle déclinaison du projet sioniste. Les livraisons massives d’armes et le soutien militaire à Israël se poursuivent sans relâche. Israël viole de nouveau et de façon répétée les cessez-le-feu. (…)Lire la suite »

La révolution d’Ibrahim Traoré : que se passe-t-il au Burkina Faso ?

Pedro Stropasolas (Brasil de Fato)
Un capitaine de 37 ans, l'une des personnalités les plus populaires du continent, s'inspire du panafricanisme de Thomas Sankara.
Ces dernières années, des soulèvements militaires soutenus par la population dans trois pays de la région africaine du Sahel – le Burkina Faso, le Niger et le Mali – ont initié un processus de rupture avec l'Occident et principalement avec l'ancienne puissance colonisatrice de la région, la France. La transformation radicale dans cette région a en la personne du président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, un jeune capitaine de seulement 37 ans, son principal symbole. En ravivant la confiance dans le panafricanisme, le leader militaire inspire la jeunesse à travers toute l'Afrique à lutter contre le néocolonialisme occidental. Le BdF Explique de cette semaine aborde comment se déroule réellement la révolution anticoloniale burkinabè. Ce contenu fait partie d'une couverture exclusive de Brasil de Fato, directement depuis le Niger et le Burkina Faso, sur les dynamiques sociales et les disputes géopolitiques en cours dans les trois pays qui forment l'Alliance des États du Sahel (…)Lire la suite »

« Il est clair depuis longtemps que l’ONU ne reflète plus pleinement l’équilibre des forces international »

Sergueï LAVROV
Message du ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov aux participants d'une réunion solennelle consacrée au 80e anniversaire des Nations Unies, Moscou, 23 octobre 2025
Amis, Cette année, la communauté internationale marque une date significative : le 80e anniversaire de l'ONU. Pour une organisation multilatérale, un anniversaire est une excellente occasion non seulement de regarder en arrière les performances passées, mais aussi d'esquisser des plans pour l'avenir. L'ONU ne fait pas exception. L'ONU a été créée à l'origine comme un centre pour coordonner et équilibrer les intérêts des États chaque fois qu'une réponse internationale était nécessaire. La Charte des Nations Unies, qui demeure la source essentielle du droit international, consacre les règles fondamentales des relations entre les États, y compris les principes de l'égalité souveraine des États, de la non-ingérence dans leurs affaires intérieures et du droit des peuples à l'autodétermination. Huit décennies plus tard, nous pouvons affirmer avec certitude que cette organisation mondiale, créée au lendemain de la guerre la plus horrible, a rempli sa mission cruciale et a sauvé le (…)Lire la suite »

Le Venezuela et la CIA mis à nu par Trump lui-même

Francisco Delgado Rodriguez (Granma)
Le prétexte de lutter contre le trafic de drogue pour envahir un pays n'est pas nouveau et a été utilisé par plusieurs présidents américains. Il est impossible de recenser toutes les fois où la CIA s'est lancée dans des actions similaires à celles que Trump a ordonnées contre le Venezuela devant les caméras. Le président Donald Trump vient de lancer une attaque contre la CIA. Oui, (…)
Commençons par insister sur le fait qu'aucune loi internationale ne permet au gouvernement américain de mener des actions contribuant à altérer la souveraineté d'un autre État. Malheureusement, cette évidence est pertinente à rappeler au vu du chaos avec lequel le monde fonctionne. En second lieu, et toujours sur la base des règles de coexistence civilisée, il est inacceptable qu'un service de renseignement d'un pays quelconque envisage d'assassiner un être humain ; c'est-à-dire une exécution extrajudiciaire, pure et simple. On sait qu'ils le font, mais que le Président l'admette tranquillement franchit toutes les lignes rouges. Et si l'on parle du caractère secret ou clandestin, mieux vaut ne pas approfondir. Imaginez un agent clandestin de la CIA n'importe où, en train de conspirer, quand soudain, le président du gouvernement qui l'a envoyé reconnaît publiquement les objectifs de sa présence dans ce pays. En bref : la situation de ce soi-disant espion, déjà bien complexe, (…)Lire la suite »