Bien peu de journalistes ont pris le temps d’aller à la source, et se sont contentés de reproduire l’interprétation de l’AFP sur le sujet. Pourtant, la lecture des 433 pages du rapport de la mission de l’ONU révèle bien des surprises.
Élaboré avec une méthodologie douteuse, se référant à des sources politisées, le résultat de cette mission de l’ONU discrédite avant tout... le système défense des Droits de l’Homme de l’ONU.
Cette nouvelle accusation est avant tout une opération politique visant à torpiller le consensus démocratique autour des élections du 6 décembre 2020, et empêcher les vénézuéliens de tourner la page Guaido pour remettre le pays sur les rails institutionnels.
Vous n’êtes pas de l’espèce des poissons rouges qui auraient oublié que Maduro était condamné naguère par la « communauté internationale » ?
Pour éviter que le lecteur ne perde trop vite la mémoire et pour l’aider à se souvenir de choses ou de noms qui désormais ne lui sont plus nécessaires, cette introduction comporte un avis de résiliation pour Juan Guaidó.
Le 5 octobre 1971, le président Richard Nixon lança à son secrétaire d’Etat, Henry Kissinger : « j’ai décidé de virer Allende, ce fils de pute ». Admirez l’élégance du langage. Nixon poursuit : « nous ne devons pas laisser l’Amérique latine penser qu’elle peut emprunter un autre chemin sans en subir les conséquences ». Et d’ajouter : « faites-moi hurler l’économie » (chilienne)
Le peuple appuie massivement le Président Nicolás Maduro face à la tentative de coup d’état dirigé par les Etats-Unis et appuyé par les médias privés du Venezuela et internationaux. L’extrême droite du milliardaire Leopoldo Lopez, un temps relookée en « Obama » (Guaido), n’a pas réussi à briser l’union civico-militaire construite par Hugo Chavez.
Jean-Paul Sartre, fondateur de Libération : « … les mots, comme dit Brice-Parain, sont des “pistolets chargés” » (« Qu’est-ce que la littérature ? »). Et d’ajouter que « parler c’est tirer ».
Ces derniers jours, des avions de transport militaires états-uniens se sont posés sur un aéroport de Porto Rico, sur une base aérienne en République dominicaine et sur d’autres îles des Caraïbes.
Ce sont-là quelques informations inédites que notre ami Jacques-François Bonaldi nous envoie et que nous extrayons d’une analyse fine et particulièrement bien informée du gouvernement cubain. Les USA se préparent à faire subir au Venezuela le sort tragique de la Yougoslavie, l’Irak et la Libye.
S’ils réussissent, les compagnies pétrolières ExxonMobil et Chevron (USA), Total (France,) BP (GB), Repsol (Espagne) se partageront les dépouilles de PDVSA, la compagnie nationale pétrolière du Venezuela, principale ressource du pays.
Mais lisez le texte admirable qui nous arrive tout chaud de La Havane.
LGS
Contrairement à des médias payants et subventionnés, le Grand Soir, site d’information gratuit, s’attache le concours de journalistes qui sortent de leur bureau, ne se contentent pas de se lire entre eux ou de lire les dépêches de l’AFP, ont une certaine idée de la vérité et du respect du lecteur. Lisez. - LGS
Vous connaissez l’histoire de ce contrebandier qui passe un sac de montres en or à la frontière franco-suisse ? Le douanier lui demande ce que contient son sac. De la nourriture pour mes lapins, répond le menteur.
Le douanier fait vider le sac et s’écrie : Ils mangent ça, vos lapins ? Et le contrebandier : Et alors ? S’ils ne veulent pas ça, ils n’auront rien d’autre !
Vu et entendu par Hernando Calvo Ospina à Maracaibo, principal port pétrolier du Venezuela. C’est l’une des 39 histoires que contient son dernier livre *. Ce court récit, qui caractérise intemporellement l’état d’esprit de la classe moyenne émergente au Venezuela, peut apporter un éclairage sur l’actualité. Avec l’autorisation de l’auteur et de l’éditeur nous le reproduisons ici.
*No Fly List et autres contes exotiques.