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Thème : Privatisations/Nationalisations/Services publics

Une mesure prioritaire : reconstruire le produire en France par la franche nationalisation des secteurs stratégiques

Fadi KASSEM

C'est la 7e des 30 mesures prioritaires portées collectivement par le PRCF : Reconstruire le produire en France par la franche nationalisation des secteurs stratégiques

Situation : Le tissu productif de la France à la solde des privatisations et des « nationalisations temporaires » Le 17 mars 2020, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie assure les entreprises de son soutien : « Cela passe par des recapitalisations, des prises de participation ou même des nationalisations si nécessaire ». Deux semaines plus tard, alors que les travailleurs de Luxfer, fabriquant de bouteilles d’oxygène, du site de Gerzat (Puy-de-Dôme) exhortent le ministre à nationaliser leur usine, ce dernier oppose une fin de non-recevoir. En quinze jours, Bruno Le Maire résume des décennies de destruction du tissu productif de la France : privatisations à foison, « nationalisations temporaires » afin de faire redémarrer les profits privés et de socialiser les pertes. Une stratégie désastreuse pour les structures productives de la France, aussi bien les secteurs stratégiques que les TPE-PME soumises aux desiderata des grandes banques échappant, elles aussi, au contrôle public... 1) Des (...) Lire la suite »

Mettre l’économie au service des travailleurs ! Mesure n°6 : Stopper toutes les contre-« réformes » maastrichtiennes

PRCF

Situation : Un démantèlement accéléré des bases productives et des grandes infrastructures du pays. C’est la dernière lubie de la Macronie : le projet « Hercule », qui vise à séparer les activités rentables d’EDF de « celles qui ne le sont pas » pour ouvrir au privé le capital des premières. Une énième illustration de la politique économique et dé-productive menée depuis des décennies d’euro-politiques ayant débouché sur le triple désastre de la désindustrialisation, des fusions transcontinentales détruisant la souveraineté productive, et la privatisation galopante de toutes les infrastructures de la France.

1) La dramatique désindustrialisation et ses désastreuses conséquences sociales C’est désormais une triste habitude : pas un jour ne passe sans que soit annoncé un plan de licenciements dans l’industrie, quel que soit le secteur : automobile avec la fermeture du site de Choisy-le-Roi (Val-de-Marne) dont les activités sont transférées à Flins (Yvelines) ; pneumatique, à l’image de la fermeture du site de Bridgestone à Béthune (Nord) débouchant sur le licenciement de 863 salariés – un « assassinat prémédité » selon le président de la région Hauts-de-France, Xavier Bertrand – tandis que Michelin a annoncé la suppression de 2.300 postes ; pharmaceutique, comme le montre l’annonce par Sanofi de son intention de supprimer 1.000 postes dans la recherche-développement en France – alors même que la France est incapable d’enrayer efficacement la crise sanitaire ; agroalimentaire, comme le prouve l’annonce par le groupe Danone de la suppression de 400 postes (sur 2.000) et l’intention d’Auchan de licencier environ 1.000 (...) Lire la suite »
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Peugeot Citroen Fiat Chrysler, combattre les fusions capitalistes transnationales, nationaliser et réindustrialiser.

Georges GASTAUD
Après la fusion annoncée, puis annulée ou ajournée, de Renault avec une entreprise étrangère, après l’ouverture de négociations visant à remettre à FINCANTIERI, son concurrent historique, les clés des Chantiers navals de St-Nazaire (devenus STX), après le démantèlement-catastrophe d’Alsthom (constructeur historique du TGV) et sa vente à la découpe à son concurrent et liquidateur, l’Américain General Electrics, les médias nous annoncent, avec tout l’ « esprit critique » qui les caractérise, la prochaine fusion de Peugeot SA et de Fiat-Chrysler. Les fusions capitalistes transnationales sont un désastre pour la démocratie. Quoi ! est-il normal que les négociations portant sur deux géants de l’emploi en France, en Italie et aux EU aient été menées dans le dos des peuples concernés (que font les « journalistes d’investigation » des grands médias, soit dit en passant ?) et que l’accord soit annoncé au moment même où il ne reste plus qu’à le parapher devant les caméras ? De manière générale, ce déni total de démocratie (...) Lire la suite »

ADP : avez-vous signé ?

Les Nouvelles Libres

Quelques mois après le lancement de la procédure référendaire concernant la privatisation, ou non, des Aéroports de Paris (ADP) il faut bien avouer que l’objectif initial de 4,7 millions de signatures sera difficilement atteignable. La faute à qui ?

D’abord au gouvernement bien-sûr qui, dès le début, avait vu d’un mauvais œil ce processus. « Cela pose un vrai et grave problème démocratique » avait déclaré le Premier ministre. Peut-être faudrait-il lui rappeler l’étymologie du mot démocratie. Qu’importe, il était du devoir du gouvernement de parler de cette procédure, quitte à faire campagne pour la privatisation, afin de la faire connaître aux Français. Second coupable : les médias. Eux qui sont si prompts à parler de démocratie quand il s’agit d’autres nations, n’ont visiblement pas à cœur qu’elle vive en France. Enfin derniers responsables les partis politiques eux-mêmes qui, à l’exception de quelques-uns, ne se sont pas pleinement investis dans cette bataille. Pourtant, à l’Assemblée nationale et au Sénat, insoumis, communistes, socialistes, républicains (LR) avaient mené front commun au mois de mai dernier pour déclencher cette procédure. Les différents compteurs affichent pour l’heure à peine plus de 820 000 signatures validées, alors qu’à la date où nous (...) Lire la suite »

Aéroports de Paris : un heureux dénouement pour le monde de la finance ?

Nicolas GRÉGOIRE

La cession des parts de l’Etat dans ADP fait couler un peu plus d’encre chaque jour. Dernier rebondissement de ce feuilleton économique et politique : la candidature des départements d’Île de France au rachat auprès de l’Etat de 30% du capital d’ADP, en alternative à une concession totale au privé. Reste la problématique du financement, à laquelle est censée répondre l’union de la carpe et du lapin : pour être jugée solvable, la candidature des départements passera par leur association à… un fonds privé d’investissement.

Concours de galipettes politiciennes Les Gilets Jaunes ont eu le mérite de rendre audibles les revendications sociales soutenues par la majorité des Français. Parmi celles-ci, figure l’urgence que l’Etat sorte de sa logique libérale, inspirée des banquiers et autres startuppers qui constituent en bonne partie l’entourage du président. Il n’est donc pas étonnant que la « privatisation » d’ADP ait suscité des réactions quasi-pavloviennes chez les opposants. Dès l’annonce de cette vente de nombreux candidats se sont bousculés au portillon comme le fonds américain Global Infrastructure Partners, le fonds australien IFM ou encore, le favori, Vinci. Près d’un an plus tard, et en réponse à la levée de boucliers sur les deux flancs parlementaires, l’Etat donnera-t-il à des gages à l’opinion ? C’est du moins ce que laisse entrevoir la candidature des collectivités territoriales, en l’occurrence sept départements d’Île de France. Pour Patrick Devedjian, président du conseil départemental des Hauts de Seine et ancien (...) Lire la suite »

La stratégie du « starve the beast » ou l’art de tuer la solidarité nationale

AU RL

Le vote du budget du gouvernement pour l’année 2019 est l’occasion de revenir sur une des stratégies politiques utilisées par les libéraux pour remettre en cause le poids des solidarités et des services publics dans le budget de l’État – il s’agit de la stratégie du « starve the beast », soit littéralement « affamer la bête ». L’image n’est pas anodine car il s’agit de faire mourir de faim le secteur public en lui coupant les vivres et en dégradant son état de santé. Une fois “l’animal” à terre, il suffira de lui administrer un remède à base de privatisations et de marchandisation des solidarités sociales pour le guérir.

Depuis une trentaine d’années, une bonne partie des questions économiques et sociales semble pouvoir se résumer à une seule problématique : celle de la dette et de son poids grandiloquent qui rend impossible toute nouvelle dépense. Ainsi face aux marchés financiers qui prêtent aux États, il semble impensable de devoir continuer à dépenser plus pour notre système social et de solidarité. Du côté des recettes, on aurait atteint un point de non retour tant la pression fiscale serait à son comble… Enfin surtout pour ceux qui n’ont pas les moyens d’échapper à l’impôt étant donné qu’ils doivent payer pour ceux qui partent ou s’exilent. Il semble dès lors inéluctable que la seule issue pour sauver notre modèle social est d’engager des « réformes courageuses » pour réduire son train de vie en coupant drastiquement dans les dépenses sociales destinées aux ménages. Pourtant cette asphyxie des budgets publics peut également être vue comme une stratégie tacite de l’oligarchie afin de rendre inévitable la fin de l’immixtion de (...) Lire la suite »

30 ans de dérégulation !

Gilles Balbastre
Quel rapport entre le mouvement des gilets jaunes,et le documentaire « Main basse sur l'énergie » que je viens de réaliser pour le compte de la Fédération CGT de l'énergie ? Et bien les deux dénoncent trente ans de dérégulation libérale de l'économie ! Les gilets jaunes s'attaquent à une fiscalité injuste. « Main basse sur l'énergie » démontre comment les énergies renouvelables (éoliennes, solaires) s'installent sur le territoire grâce à une nouvelle taxe, la Contribution au Service Public de l'Électricité, (CSPE), payée par tout un chacun à travers sa facture d'électricité et au bénéfice d'une poignée d'affairistes. Les gilets jaunes s'en prennent aux riches. « Main basse sur l'énergie » alerte à la privatisation des barrages hydrauliques et à un nouveau vol d'un bien public en faveur de multinationales. Les gilets jaunes dénoncent la hausse des prix de l'électricité et du gaz. « Main basse sur l'énergie » confirme l'explosion des prix de l'énergie depuis l'ouverture à la concurrence en 2007 (+35% pour (...) Lire la suite »

Services publics : une évolution qui exclut et éloigne du « partout et pour tous »

Jean-Marc GARDES
Un constat s’impose Nous ne le mesurons peut-être pas vraiment, mais une réalité s’impose à nous aujourd’hui : l’administration électronique, ou « e-administration ». Qu’on l’ait souhaitée ou non (les citoyens-administrés, leurs élus ou représentants associatifs ont-ils jamais été consultés ?), elle est là, en place, présente partout, ou presque. À la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, c’est AMELI pour Assurance Maladie En LIgne pour suivre le paiement des prestations ; avec elle, avec l’ « e-administration », de chez vous, vous pouvez aussi demander une carte grise dans une préfecture, la prime d’activité à la Caisse Nationale des Allocations Familiales, suivre le retrait de points du permis de conduire, une procédure engagée devant un tribunal avec un numéro codé (Sagace pour le tribunal administratif), vous inscrire à Pôle emploi, demander une bourse scolaire… Il n’est pas jusqu’à la poste qui vous demande de préparer, chez vous, vos affranchissements avec votre « machine »… Aux impôts (.gouv.fr),..., c’est (...) Lire la suite »

Le coup d’Etat invisible (3ème partie) : De la « substitution discrète » au « grand remplacement »

Fabrice AUBERT
Le « grand remplacement » ? Habituellement, ce concept est le terme qu’utilise le F.N pour dénoncer « l’immigration subversive » venue d’Afrique… sans évidemment tenir compte de la réalité matérielle qui fait que notre Pays connait une immigration de moins de 10 % (ratio Population immigrée/ Population totale) dont la majeure partie est d’ailleurs une immigration européenne (46 % de migrants européens suite à la crise de 2008) [1]. Le « grand remplacement » s’il existe, n’est donc pas l’immigration [2], mais se situe dans le « tout profit » qui se substitue de manière pernicieuse à « l’intérêt général », définition du « service public » et dont la Métropole est le support institutionnel, car au service de la « Mondialisation financière » et non de l’intérêt des populations, d’où le concept de « gouver-nance » (Gouvernement de la finance) et de « métropolisation des rapports sociaux » au sens où désormais c’est la « Métropole du business » qui définit les rapports sociaux (Attractivité) [3]. Le cadre du « grand (...) Lire la suite »

Un pas de plus vers la privatisation de l’école française

JRCF
La privatisation de l’enseignement français est un projet solidement ancré au sein du patronat et des institutions qui servent ses intérêts. Qu’il s’agisse du Medef, du ministère de l’éducation, ou bien de l’Union européenne, cela fait de nombreuses années que les perspectives de profits considérables que représente une privatisation de l’éducation hantent la politique scolaire française. Par le passé, de nombreuses mesures ont laissé apparaître cette volonté de transformer l’école française, prétextant vouloir s’aligner sur différents « modèles » étrangers (masquant la réelle dynamique derrière les réformes), pour « moderniser » ce « bloc monolithique » que serait le système éducatif français. On peut citer la réforme du baccalauréat (vers la casse du diplôme national), la sélection à l’université (loi ORE), le renforcement de l’autonomie des universités (loi LRU), etc. Cela se concrétise une nouvelle fois : le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer vient d’annoncer vouloir donner « un peu d’air au système » en (...) Lire la suite »
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