A tout instant il se passe quelque chose à RSF, hélas pour le pire. Après avoir demandé l'interdiction de la diffusion de deux chaînes russes par le satellite européen Intelsat, voilà que nos petits soldats de l'OTAN applaudissent le vote d'une loi ukrainienne qui censure la presse "sur le chemin de la dictature".....
Mes amis, et des organisations de soutien aux Palestiniens m'ont découragé alors que j'écrivais ce texte sur les turpitudes de RSF. Leur refrain me chantait : "tout le monde sait que cette organisation est un outil de l'Occident. Ton papier ne nous apprendra rien. Tant pis, j'ai écrit quand même. Car le dernier "Bilan" publié par RSF est une honte contre l'humanité.
Le 24 mars, j’ai reçu un courriel de Daniel Bastard contenant un communiqué de presse de RSF intitulé « Si la presse chinoise était libre, le coronavirus ne serait peut-être pas devenu une pandémie ». Le 25 mars et le 26 mars, j’ai reçu, de la part de Cédric Alviani, un autre texte de RSF intitulé « Ces héros de l’information que la Chine a étouffés ».
Mercredi 24 avril 2019 au matin, Eleazar Díaz Rangel, l’un des plus grands journalistes vénézuéliens, une sorte de symbole respecté pour son honnêteté et la conception qu’il avait de l’information, est décédé à l’âge de 87 ans à l’hôpital militaire de Caracas. Depuis quelques jours, il recevait un traitement sous respiration assistée.
J’avais eu le privilège de le rencontrer.
La fausse ONG Reporters sans frontières ne s’est pas améliorée en confiant Robert Ménard au FN pour se contenter d’une copie dont je prédis qu’elle finira politiquement mal.
Régulièrement, les médias, les partis politiques, les associations de défense des droits de l’homme se réfèrent au « Classement mondial de la liberté de la presse » établi par Reporters sans frontières.
Cette année, le rapport de cette organisation est affecté d’un sous titre : « La haine du journalisme menace les démocraties ». Vous suivez mon regard vers un leader politique français ?
J’ai nommé Eric Brunet, Laurent Neumann, Jean-Jacques Bourdin et Christophe Deloire (RSF) qu’on va garder pour la fin.
Pascal Boniface est le fondateur (en 1990) et le directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) reconnu d’utilité publique depuis 2009. Ce Think Tank est mondialement connu et reconnu.
Pour de pointilleux combattants des "droits de l'homme" en Syrie - mais pour lesquels le front n'a qu'un bon côté, le leur -, il était urgent de bétonner leur cause. Par exemple rendant plus crédibles les images qui proviennent d'Alep et d'ailleurs, forcément aussi horribles que l'est la guerre. Pour conforter les vidéastes et photographes qui alimentent le flux à sens unique, et qui ne pleurent que d'un oeil, des journalistes réunis en jury par RSF et la ville de Bayeux ont remis des prix à deux de ces héros de l'image à vif. Hélas deux "journalistes" qui sont des amis d'Al-Qaïda.