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Thème : Résistance française

Une abjection de plus de la part du boy de Rothschild : mépriser les nonagénaires des FTP-MOI

Léon LANDINI
Repris du Grand Soir : Dans une lettre ouverte adressée le 16 février 2024 sous la signature de Léon Landini résistant FTP MOI, l’amicale des anciens francs-tireurs et partisans de la main d’œuvre immigrée (FTP-MOI) des bataillons Carmagnole Liberté dénonce l’éviction des résistants FTP MOI de la cérémonie d’entrée de Missak Manouchian au Panthéon. En dépit de multiples sollicitations, c’est par un silence honteux qu’il a été répondu à leurs adresses. D’évidence, succédant à des décennies d’effacement anticommuniste de la mémoire de ces combattants de la résistance qui ont été, à la pointe de la résistance communiste, le fer de lance des combats pour la libération de la France de l’occupant et la victoire antifasciste contre le nazisme. C’est d’évidence comme le conclut la lettre des bataillons FTP-MOI Carmagnole Liberté pour cette même raison que la décision honteuse de ne pas permettre aux résistants communistes des FTP MOI d’assister à l’hommage à leurs camarades d’arme a été prise. Au moment où le régime Macron (...) Lire la suite »
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Lettre ouverte de Léon Landini aux dirigeants des associations se réclamant de la mémoire de la résistance et de la déportation.

Léon LANDINI

Par Léon Landini Président de l’Amicale des Anciens Francs-Tireurs et partisan de la Main d’œuvre Immigrée des Bataillons Carmagnole- Liberté de la région Rhône-Alpes. (Unité à propos de laquelle Charles Tillon a déclaré : « Carmagnole-liberté, un des plus beaux fleurons, si ce n’est le plus beau fleuron de la Résistance armée française »). Officier de la Légion d’Honneur. Médaille de la Résistance. Interné de la Résistance. Grand Mutilé de Guerre suite aux tortures endurées lors de son arrestation. Décoré par le gouvernement de l’Union Soviétique au titre de la Résistance. Président du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF)

ADRESSE AUX DIRIGEANTS DES ASSOCIATIONS SE RÉCLAMANT DE LA MÉMOIRE DE LA RÉSISTANCE ET DE LA DÉPORTATION Mesdames et Messieurs les dirigeants des Associations, chargées de défendre la mémoire des Résistants et des Déportés. Au moment où l’ensemble de nos médias, sous les directives de l’Union Européenne, à longueur d’ondes ou de colonnes, banalisent quotidiennement le nazisme et le fascisme, criminalisant sans cesse le communisme, il est indispensable que sur ce sujet, nos écrits soient d’une clarté absolue, reflétant avec rigueur la vérité historique sans aucune concession ni complaisance. Pas d’oublis volontaires, pas de phrases sibyllines, qui contribuent à permettre aux falsificateurs patentés de l’histoire contemporaine, leur campagne de dénigrements et de criminalisation envers l’Union Soviétique et les communistes et en conclusion envers toute la Résistance et plus particulièrement contre le programme du Conseil National de la Résistance, que nos gouvernants s’attachent avec virulence à faire (...) Lire la suite »
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Hommage aux résistants : honteuse mascarade à la cascade du Bois de Boulogne !

Shannon HALLER

Le dimanche 18 août, le Pôle de Renaissance Communiste en France s’est rendu, comme il en a coutume, à la commémoration du martyr des fusillés de la cascade du Bois de Boulogne.

35 résistants assassinés le 18 aout 1944 ! 35 résistants, communistes, chrétiens ou gaullistes, pour la plupart à peine majeurs, sont en effet tombés sous les balles nazies en ce lieu, victimes d’un informateur qui avait profité velléités d’unification trans-partisane des différents réseaux de résistance pour les faire tomber dans un guet-appens. Dans un cadre cruellement bucolique, ils devaient être fusillés le 18 août 1944 par des troupes du Reich rendues encore plus impitoyables par la déroute qu’ils commençaient à deviner inéluctable. La jeunesse de la plupart de ces martyrs, l’ampleur de leur sacrifice, la terrible ironie qui les vit être assassinés si peu de temps avant la Libération, mais surtout leur volonté de mettre en sourdine des différends politiques majeurs pour le bien commun font de leur sacrifice un exemple édifiant méritant, à notre sens, d’être commémoré tous les ans. Ils sont l’illustration idéale d’un esprit du temps que Louis Aragon a si bien retranscrit dans son célèbre poème “La rose (...) Lire la suite »

Effaçons le Front Popu, la Résistance le CNR : buvons de l’eau de Vichy.

Jacques-Marie BOURGET

Dans "Les Grandes Gueules", une émission de RMC qui est un vomissoir, un inculte haineux a affirmé que, pendant la seconde guerre mondiale, les membres du Parti Communiste Français ne s’étaient pas comportés en héros mais plutôt en collabos. Voilà où nous en sommes. De dérive en dérive, d’une négation l’autre et dans l’indifférence, l’histoire est gommée et les héros victimes d’une deuxième mort. Attendez-vous à savoir, par le truchement d’une thèse très savante que, finalement, Jean Moulin était à Lyon le vrai patron de la Gestapo.

Le 20 mai dernier, puisqu’il n’y a pas de période de fermeture pour la pêche aux voix, Ian Brossat, candidat du PCF aux Européennes, a jugé bon d’aller se soumettre aux postillons d’une machine à décérébrer nommée « Les Grandes Gueules ». Et c’est en pleine gueule que Ian s’est pris un coup de boomerang. Et c’est bien fait pour lui. Pour éviter la chtouille, mieux vaut éviter les bordels. Ceci écrit, Daniel Riolo, le marteau qui a écrasé Brossat de sa certitude, celle que les communistes ne furent jamais des Résistants, est une bourrique exemplaire de la sous-culture de notre « nouveau monde ». Celui où tout est possible. Même celle de trouver des Zemmour ou des Riolo dans la posture de l’historien. Riolo, rubricard de sport sur RMC, devrait connaitre cette maxime démarquée de Einstein « Le journalisme sportif est au journalisme ce que la musique militaire est à la musique ». Du flonflon de moelle épinière. Voici l’échange entre le très savant Riolo et l’agrégé de lettres Ian Brossat : « Moi, je suis (...) Lire la suite »
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La Résistance dans la rue face à la collaboration

Léon LANDINI
Dès dimanche matin nous assistons dans nos médias à une attaque en règle, (à laquelle s’est joint le secrétaire confédérale de FO, Jean Claude Mailly) à l’encontre de Jean LucMélenchon, parce-que hier dans son discours il a dit que c’est la rue qui a participé à la libération de notre pays. Voici un texte que j’ai écrit il y a plusieurs mois et qui prouve que « la rue » à effectivement contribué centralement à la libération de notre pays. . D’ailleurs de Gaulle n’avait-il pas déclaré : “ Paris Libéré ! Libéré par lui même “ . et c’étaient alors les FFI parisiens, au sein desquels les communistes et les FTP jouaient le rôle moteur, qui ont conduit l’insurrection victorieuse, qu’a conclue la 2ème DB. Le texte ci-joint prouve que la rue a effectivement participé à la Libération de la France, beaucoup plus que les grands financiers et que les patrons des grandes entreprises qui avaient continués à s’enrichir en collaborant avec l’occupant.. Ces 15 divisions désignées par le Général David Eisenhower n’étaient-elles pas sorties (...) Lire la suite »
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Jeannette Guyot

Bernard GENSANE
Je suis tombé tout à fait par hasard sur la vie (et la mort) de Jeannette Guyot, décédée le 10 avril 2016 à l’âge de 97 ans : une grande dame, une authentique héroïne de la Résistance. Seule la presse britannique (le Times, le Telegraph qui lui a consacré une pleine page) a évoqué son décès en temps opportun. Quelques médias français (Le Monde, Le Point) ont repris l’information en provenance d’outre-Manche. Native de Chalon-sur-Saône, Jeannette Guyot a rejoint la résistance par le biais du réseau Amarante, rattaché au Bureau central de renseignement et d’action. Sa tâche est de faire passer des agents en zone sud. Elle rencontre ensuite le colonel Rémy auprès de qui elle continue ses activités de passeuse. Elle est arrêtée en février 1942. Elle subit dans les prisons de Chalon-sur-Saône et d’Autun des interrogatoires musclés. Elle nie toute activité de résistance et les Allemands la remettent en liberté. Suite à la trahison d’un des membres du réseau, elle se réfugie à Lyon. Elle rejoint le groupe Phratrie dont (...) Lire la suite »

Michel Goubet. La Résistance dans le Midi toulousain (II)

Bernard GENSANE
Le premier appel à résister dans la région toulousaine date du 15 juin 1940, trois jours avant l’appel du général De Gaulle. Il est publié dans La Dépêche sous la signature de « L’Observateur » qui cache le nom du consul général d’Italie à Toulouse Enrico Terracini. L’appel s’adresse aux Italiens de France : « Ce n’est pas seulement pour la France que nous combattrons, c’est pour notre vie et pour celles de nos fils. » Le 5 novembre 1940, des militants communistes jettent des tracts sur le cortège de Pétain en visite à Toulouse. En juin 1941, des socialistes créent un Comité d’action socialiste animé par le journaliste Daniel Mayer, futur président de la Ligue des droits de l’homme. Après l’entrée en guerre de l’URSS et en accord avec l’Internationale communiste, le parti communiste crée les Francs-Tireurs et Partisans. Charles Tillon est responsable de la lutte armée. Les maquis apparaissent à partir de 1943 dans la région de Toulouse. Plusieurs dizaines de réseaux (60 rien qu’en Haute-Garonne) se développent, comme (...) Lire la suite »

Michel Goubet. La Résistance dans le Midi toulousain (I)

Bernard GENSANE
Avec ce fort ouvrage de 450 pages, Michel Goubet, ancien professeur d’histoire en classes préparatoires du lycée Pierre-de-Fermat à Toulouse, nous offre la synthèse de recherches et de travaux entrepris depuis plusieurs dizaines d’années. L’auteur possède la distance requise lui permettant de prévenir en introduction que la Résistance a été « instrumentalisée pour faire oublier les mauvaises consciences de l’époque » et que sa représentation a été « déformée » jusqu’au « résistancialisme » qui a fleuri dans les années d’après-guerre. L’important reste cependant – et ce livre l’atteste par mille exemples – l’engagement authentique d’hommes et de femmes qui ont tout de suite compris que, par-delà la politique et l’histoire, l’acte de résistance portait en lui une dimension quasi ontologique. Voir, par exemple, ce que Jean Cassou, membre du cabinet de Jean Zay durant le Front populaire, conservateur en chef du Musée national d’art moderne, écrivait dans La Mémoire courte : « Pendant quatre ans, la France légale, officielle, (...) Lire la suite »
En 1947, Léon Jouhaux crée Force Ouvrière avec l’aide de la CIA et reçoit le Prix Nobel de la Paix en 1951.

Quand, au sein de la CGT, la majorité choissait la Résistance... et le petit reste, Hitler

Jacques-Marie BOURGET

Attention, comme les médicaments du pharmacien, cet article mérite un mode d'emploi ? A ceux qui pourraient croire que le livre de Lacroix-Riz qui décrit dès 1939 l'offensive patronale mondiale contre le syndicalisme européen, et français en particulier, par haine du communisme, que ce livre donc serait un sort d'ouvrage révisionniste destiné à nier le rôle de la CGT et du PCF dans la Résistance font fausse route. En 39, l'action du patronat, et son argent, ont réussi a provoqué une rupture au sein de la Confédération. Les putschiste rejoignant le clan de Vichy. Voilà, nous sommes dans une page d'histoire et c'est l'objet du livre qui ne se livre à aucune polémique.

« Camarades, camarades ». Quand on use en commun ses semelles sur le parcours d’une manif unitaire, en voyant flotter la banderole FO dans les environs, la remarque tombe presque toujours : « Ah ! Ça fait quand même mal de défiler avec Force Ouvrière, le syndicat inventé par la CIA ». Voilà, à vie FO est habillé de sa bannière étoilée. On en reste là sans plus de questions posées sur l’histoire syndicale. On sait, au fil des temps, les divisions, scissions et les abus de pouvoir, mais on ignore l’ignominie qui a frappé la CGT en 1939. Ignorance rompue par le dernier livre qu’Annie Lacroix-Riz vient de publier au Temps des Cerises : Scissions syndicales, réformisme et impérialismes dominants, 1939-1949. Je suis d’accord avec vous ce titre long comme un boa est du genre à faire décamper le lecteur. Et il aura tort puisque l’étude musclée de l’historienne met à la lumière le visage hideux de certains responsables de la CGT d’avant-guerre. Ceux qui ont ouvert des gouffres sous les pieds de leurs militants, leur (...) Lire la suite »

Mon dieu, délivrez-moi de mes cauchemars !

Jean ORTIZ

Je fais des cauchemars récurrents, de ceux qui récurrent même les casseroles les plus sales.
Cette nuit, j’ai à nouveau cauchemardé grave :
Et si F.H. gagnait les primaires chez les « républicains », loin devant Juju et Nico ?

Et si le Medef se donnait pour président un migrant catalan, un étranger, un vrai, un bien intégré, pas ambitieux ni brutal pour deux sous ? Et si l’on proposait des macronis aux pauvres et des macaronis aux autres ? Cette nuit, j’ai cauchemardé grave : Et si au nom de « l’état d’urgence exceptionnellement permanent » nous allions pilonner La Paz, pour le fun ? Et si nous accordions l’asile aux fantômes de Daladier, de Pétain, de Laval, de Papon, de Thiers, de Franco, de Pinochet ? Si au lieu de bombarder la Syrie nous bombardions le PSG ? Il paraît que ceux qui finance(raie)nt le terrorisme aiment aussi le ballon... surtout rond ! Les ronds bien ronds. Les pépètes... et la dèche pour les autres. Cette nuit, j’ai cauchemardé grave : Et si les militants étaient invités, comme en 40, à rejoindre les bois par petits groupes pour s’y reposer, méditer sur la COP21, étudier comparativement le comportement des corbeaux d’aujourd’hui et de ceux d’hier, réfléchir aux bienfaits du droit du sang, de la « race », (...) Lire la suite »
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