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Effaçons le Front Popu, la Résistance le CNR : buvons de l’eau de Vichy.

Dans "Les Grandes Gueules", une émission de RMC qui est un vomissoir, un inculte haineux a affirmé que, pendant la seconde guerre mondiale, les membres du Parti Communiste Français ne s’étaient pas comportés en héros mais plutôt en collabos. Voilà où nous en sommes. De dérive en dérive, d’une négation l’autre et dans l’indifférence, l’histoire est gommée et les héros victimes d’une deuxième mort. Attendez-vous à savoir, par le truchement d’une thèse très savante que, finalement, Jean Moulin était à Lyon le vrai patron de la Gestapo.

Le 20 mai dernier, puisqu’il n’y a pas de période de fermeture pour la pêche aux voix, Ian Brossat, candidat du PCF aux Européennes, a jugé bon d’aller se soumettre aux postillons d’une machine à décérébrer nommée « Les Grandes Gueules ». Et c’est en pleine gueule que Ian s’est pris un coup de boomerang. Et c’est bien fait pour lui. Pour éviter la chtouille, mieux vaut éviter les bordels.

Ceci écrit, Daniel Riolo, le marteau qui a écrasé Brossat de sa certitude, celle que les communistes ne furent jamais des Résistants, est une bourrique exemplaire de la sous-culture de notre « nouveau monde ». Celui où tout est possible. Même celle de trouver des Zemmour ou des Riolo dans la posture de l’historien. Riolo, rubricard de sport sur RMC, devrait connaitre cette maxime démarquée de Einstein « Le journalisme sportif est au journalisme ce que la musique militaire est à la musique ». Du flonflon de moelle épinière. Voici l’échange entre le très savant Riolo et l’agrégé de lettres Ian Brossat :

« Moi, je suis communiste français. Le Parti communiste en France, qu’est-ce que c’est ? C’est 36, les congés payés. C’est 45, un gouvernement auquel on participe avec le général De Gaulle, et qui met en place la sécurité sociale...
 Daniel Riolo : C’est la collaboration avec les nazis.
 Ian Brossat : Pardon ? Non, c’est la Résistance monsieur, c’est 75 000 fusillés.

S’ensuit un passage brouillon au cours duquel l’éditorialiste rigole aux propos de Brossat, qui s’insurge et répète qu’accuser les communistes de collaboration est « honteux ». « A quel moment ils se sont réveillés dans la guerre les communistes ? », demande Daniel Riolo.

 Ian Brossat : C’est une insulte aux 75 000 fusillés, membres du parti communiste qui ont participé à la Résistance. Vous dites n’importe quoi. Le colonel Fabien il a résisté dès le premier jour, donc vous arrêtez de dire n’importe quoi.
 Daniel Riolo : C’est vous qui dites n’importe quoi si vous dites que les communistes sont des Résistants de la première heure. »

Ce dialogue entre un docteur en PSG de l’Université de Doha (mais qui n’a jamais lu « Les Intellectuels, le Peuple et le Ballon Rond » ?), et Brossat est emblématique. Il nous signale où nous en sommes arrivés après trop de ruptures de sous-ventrières, de lâchages en public de propos qui n’auraient jamais dû franchir la porte du bar, d’abolition des tabous et du parlé vrai. Pourtant la vérité, par exemple, c’est ce détail : pas loin de trente millions de Soviétiques sont morts dans la guerre contre les nazis nous empêchant ainsi d’être aujourd’hui un peuple de langue allemande. Pour rester sur la scène de la Société du spectacle, celle des télés instantanées, de l’info Nescafé, soluble, il faut cracher dans le micro.

Ce « journalisme façon » Riolo n’est pas seulement une graduation sur le thermomètre de l’ignorance et de la méchante bêtise, mais il concrétise le grand bain dans lequel s’ébattent ce misérable et ses amis, un jus qui inquiète. En tant que lecteur habituel de Kropotkine, Bakounine, Makhno, Serge et autres de la bande, je n’ai jamais été lié par le moindre poil au PCF. N’empêche que cet écrasement de l’histoire du communisme français, pendant la guerre, est un rouleau dont le programme est d’éradiquer « l’idée de gauche », comme on le disait naguère. On vise le coco, car c’est facile et le patron est content, on n’imagine pas encore, mais viendra bientôt le tour de Jean Moulin déjà écorné par quelques nouveaux iconoclastes libérés. Et petit à petit, la chose est engagée, Pétain redeviendra un modèle et même un martyr du rouge.

La glissade c’est accélérée sous Mitterrand, resté maurassien. Le décoré de la Francisque, le guillotineur d’Algérie n’a jamais été avare d’une fidélité à ses vieux amis de Vichy, et d’une revanche. En 1989 pour les fêtes du « Bicentenaire de la Révolution », puisque paradoxalement il s’agissait d’en détruire l’histoire, Tonton nous a humiliés en confiant la cérémonie de commémoration à Jean-Paul Goude, ravalant Saint-Just et Robespierre au rang de Madona. C’était pour la musique et l’image. En parallèle nous avions le discours officiel. Celui de François Furet, historien ordinaire désigné tardivement Guide suprême, puisqu’il démolissait notre Révolution et en même l’ensemble des autres. Pour Furet et sa bande, toute révolte est une « barbarie », une atteinte aux libertés et aux Droits de l’Homme. Barbarie qui englobe, c’était le but caché, la Révolution bolchevique. Par effet de rebond ce verdict, plébiscité par la presse sociale-démocrate, devait anéantir l’histoire du Parti Communiste Français. En prime Furet nous laissait sa lourde progéniture, celle des « Nouveaux Philosophes ». Autrement dit l’école des traîtres pour continuer le boulot. Ainsi, de « 1789 » ne devait subsister que des décombres, à la Rebatet.

Par la suite, d’opportunes petites mains comme celles de Stéphane Courtois -passé du col Mao à l’Institut Catholique de Vendée, un truc fondé par Philippe de Villiers-, ont continué de déconstruire « la légende » communiste. Pensez donc, Courtois est un immense historien. D’abord c’est le référent de Patrick Buisson, l’ancien directeur de « Minute » et vendeur de sondages à Sarko. Ensuite, après la chute du mur, il a passé des mois, à Moscou, dans les archives du Komintern. On ignore ce qu’il faisait là... Il doit y avoir dans ces lieux de mémoire une chambre agréable puisque ce savant ni ne lit ni ne parle un mot de russe. Un peu comme si j’allais passer l’automne à Pékin dans les papiers de Mao... ils resteraient du chinois. L’historien Jean-Jacques Becker a écrit que ce Courtois « veut faire de l’histoire efficace, c’est-à-dire le contraire de l’histoire ». En fait de travaux, il ne s’occupe plus guère qu’en donnant des entretiens à des revues du genre « Le Choc du mois », des publications d’une rigueur et d’une modération extrême. Peu importe, sur la chaîne « Histoire » du mis en examen Buisson, Courtois est le préposé à l’emballage. Sous label pas rouge.

En passant, ajoutons quelques facilitateurs médiatiques comme Laurent Deutsch ou Stéphane Bern, les veufs des rois chargés, eux aussi, de nous expliquer la Révolution. Puis, aussi, un apport d’huile dans les rouages, par Pascal Bruckner, un santon de BHL, qui a achevé de nous « décomplexer ». N’ayons pas honte de notre barbarie coloniale, des guerres économico-pétrolières américaines, du sort fait aux Palestiniens. Rions de tout mes amis, nous sommes les maîtres du monde.

C’est une règle connue des braqueurs, ils savent que c’est idiot de se pointer seuls à la caisse. Alors ils y vont à deux. C’est ce qu’ont fait il y a quelque temps les démolisseurs de l’histoire, Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre. Deux universitaires qui s’attaquent à la mémoire d’un mort. Dans un bouquin répugnant : « L’Affaire Guy Môquet, Enquête sur une mystification officielle ». Surtout ne l’achetez pas. Sachons d’abord que le métier de ces Stone et Charden de l’industrie du livre est de dire des saloperies sur les communistes. Ça ne mange pas de pain et est utile pour passer à la télé. Ces Dupont et Pondut qui écrivent à la matraque, vivent de ce petit commerce, se nourrissent du cadavre de la bête rouge et immonde, comme la tique du labrador. On attend que leur somme soit nobélisée avec un opus qui reste à finaliser : « Les communistes sentaient mauvais ».

Le postulat du bouquin infâme sur Môquet est que leurs auteurs, sont des gens sérieux, eux aussi délivrés des tabous. Vrai puisqu’ils l’affirment. Leur premier principe est d’accepter, comme témoignage sûr, tout ce qui provient de la parole et des procès-verbaux des policiers. Normal puisque la carrière du professeur Berlière suit l’histoire de la répression comme le tender la loco. Il pratique l’histoire uniforme. Pendant la moitié du bouquin nos rois de l’usinage nous rabâchent qu’avoir été, être ou devenir coco est vraiment ce qu’il y a de pire. Et tombe la conclusion : étant communiste, il y a une impossibilité à ce que le gamin Môquet ait jamais eu l’étoffe d’un héros.

Quand en octobre 39 Daladier décide d’emprisonner les députés (dont Prosper Môquet, le père de Guy) et un paquet de militants du PCF, dont quelques-uns seront aussi fusillés à Châteaubriant, quelle est la réaction de nos amis historiens ? C’est bien normal puisque ces arrestations sont légales. La loi serait-elle scélérate ? Non, en 39 et 40 il fallait bien juguler le « parti de l’étranger », les champions d’une alliance franco-russe, seule option qui puisse nous sauver de la débâcle à venir. La clique dirigeante de la III e République, corrompue et amoureuse inavouée du nazisme, passe une consigne : ne pas faire obstacle au couronnement - qu’elle a programmé depuis 1934- du divin maréchal Pétain.

Revenons au petit Guy. Nos deux sbires nous disent que Môquet n’est pas « Résistant » puisqu’il n’a jamais « attaqué les Allemands ». Pas besoin de gaspiller l’argent du CNRS pour écrire ça. Bien sûr que les nazis entrant à Paris le 14 juin 1940, Guy étant arrêté quatre mois plus tard, il n’a pas eu le temps de faire sauter la Kommandantur. Môquet s’est « seulement » acharné, et c’est héroïque, à appeler à la révolte contre l’Etat Français. A la mobilisation contre les collabos du Comité des Forges et des « Deux cents familles », ceux qui ont volontairement perdu la guerre selon le principe que « mieux valait Hitler que le Front populaire » (à ce propos lisez l’extraordinaire livre d’Annie Lacroix-Riz, « Le Choix de la Défaite »).

Donc Môquet, fusillé à 17 ans le 27 octobre 1941, révolté par le régime de Vichy, c’est-à-dire le statut des juifs, la chasse aux francs-maçons, la politique de collaboration, n’est pas un « Résistant ». Ce sont nos Ginger et Fred qui nous l’écrivent dans leur bouquin qui pue. Au passage relevons les identités des fusilleurs des martyrs de Châteaubriant : des nazis. Cette appartenance a un sens. Si comme l’affirment les deux scribes, Guy Môquet était « du côté des Allemands », pourquoi ces derniers l’ont-ils assassiné ?

Môquet après son arrestation, lors de son passage à la Préfecture de Police de Paris, a été torturé. « C’est faux » nous écrivent les compères. Et Maurice Audin vous le confirmera : des types qui torturent ou tuent en prison ça n’existe pas. Trop contraire à l’éthique. Elle, la mère de Guy qui a visité son fils à la prison de la Santé, l’a vu amoché... Témoignage non retenu. Cette femme, en tant que mère et coco, a deux bonnes raisons de mentir. « Non, Môquet n’a pas été malmené », « Une gifle, peut-être », ont osé les graphomanes sans honte. Quand l’histoire est écrite par de bons flics français, de ceux qui deviendront des Bonnie et Lafont... C’est du tamponné, de l’authentique.

Michel Onfray, tout comme Hanouna ou Nadine Morano, a parfaitement le droit de parler, de dire et écrire ce qu’il veut, le plus souvent de blessantes sottises. Alors qu’il ferait mieux de se taire, de la fermer. Ça fait courant d’air en ces temps tardivement froids. Personne ne lui a rien demandé au philosophe des Relay de gare. Même pas l’heur, celui de déplaire. A propos de cet ouvrage, immondice déversé sur Guy Môquet, Onfray le kantique d’Argentan (ville admirable pour avoir vu naître de vrais créateurs, André Mare et Fernand Léger), ne pouvait refréner son lucratif métier de briseur d’idoles. Après Camus, Freud et je ne sais qui encore, venait le tour de Môquet ; la perche étant tendue par les exemplaires universitaires cracheurs sur tombes.

Attention, lecteurs, tenez-vous fermement au comptoir, voilà ce que le normand dit en novembre 2011 : « Je viens de lire un livre terrible intitulé L’Affaire Guy Môquet sous-titré Enquête sur une mystification officielle publié dans la très sérieuse maison d’édition Larousse dans une collection dirigée par Emmanuel Thiébot qui fit un temps partie de l’équipe de l’Université Populaire de Caen. Bravo aux auteurs Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre. Que dit ce livre ? Que Guy Môquet ne fut pas Résistant. Thèse sidérante tant elle va contre la mythologie qui fait de ce jeune garçon de seize ans fusillé par les nazis l’emblème de la Résistance communiste à l’occupant allemand. »

Vous avez noté, Onfray qui s’affirme philosophe comme BHL, crie hosannah à la publication de cette bonne nouvelle : une deuxième mort pour Guy Môquet. Pas scientifique pour un sou, il hurle à la publication d’une thèse policière qui lui va si bien. Sans émettre un doute puisque, avant que Berlière et Liaigre ratissent les cimetières, de nombreux historiens de grandes qualités (et pas que « rouges ») en ont arpenté les allées sans rien trouver à redire. Sauf à pleurer. Légèreté étonnante pour un tel savant contraint à créer sa propre « université » pour y être admis. Mais pourquoi fouiller plus, s’informer afin de savoir si les écrivains antihéros n’ont pas déraillé ? Onfray nous dit le pourquoi de sa certitude : « le livre a été publié par Emmanuel Thiébot, un type très sérieux ». Je me suis donc lancé dans une recherche sur le béton produit par ce garçon. Partout j’ai trouvé qu’il était « diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris », donc de Sciences Po. Par pudeur cet éditeur-historien doit taire ses tonnes de doctorats et toutes ses recherches publiées dans les revues spécialisées. Il a sûrement tout ça, mais caché pour être heureux.

Glissement progressif de la douleur, l’idée de gauche aujourd’hui est effacée en même temps que son histoire. Le plan est affiché dans les tanks du libéralisme : du passé faisons table rase. Pour retrouver le temps du travailleur soumis et sans droits, de l’économie sans entraves, de l’impôt et de la solidarité zéro, gommons le Front Populaire, la Résistance et ses héros, le CNR et pourquoi pas les « Accords de Grenelle ». Le navire coule et nous dansons. La parole est donnée aux menteurs, aux imposteurs, aux blanchisseurs de sépulcres. Moi ça m’est un peu égal de vivre ça, je n’en verrai pas le terme. Mais pour ceux qui devront continuer de vivre dans les canots de sauvetage de l’histoire... Va falloir qu’ils rament.

Jacques-Marie BOURGET

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COMMENTAIRES  

23/05/2019 21:57 par Roger

C’est un des principes de la "Société du spectacle", il faut du spectaculaire, et plus c’est gros plus ça se voit. D’ailleurs le "spectaculaire intégré" cher à Guy Debord est en plein accomplissement. Dans tous les domaines il faut faire le "buzz".
« La première intention de la domination spectaculaire était de faire disparaître la connaissance historique en général ; et d’abord presque toutes les informations et tous les commentaires raisonnables sur le plus récent passé[...]Le spectacle organise avec maîtrise l’ignorance de ce qui advient juste après et, tout de suite après,l’oubli de ce qui a pu quand même être connu.[...]
La fin de l’histoire est un plaisant repos pour tout pouvoir présent »
Guy Debord,Commentaires sur la société du spectacle, Gallimard, Paris, 1988

23/05/2019 23:44 par Yannis

Depuis la chûte du mur de Berlin, les faucons de Washington sont convaincus que ce sont eux qui écrivent à une main L’Histoire Du Monde : désormais le futur sera étasunien ad eternam ou n’adviendra pas...

Pour les pigeons français et la volaille de basse-cour, il ne reste donc plus qu’à réécrire le passé, le présent ètant dèjà la cible des journalistes et de leurs curieuses oeillères, le mouvement des GJ en étant une preuve éclatante.

Les programmes scolaires s’amaigrissent ici, deviennent obèses là. Ainsi certains épisodes emblématiques de l’Histoire enseignée dans le parcours pédagogique de l’EN (que Sarko le premier en ce XXIe siècle tout neuf a tenté d’instrumentaliser, certainement very well conseillé) faisant office de poil à gratter pour certains et certaines, sont progressivement gommés des nouveaux programmes, pour se recentrer sur une France bien blanche et chrétienne, mais surtout pour minimiser le surgissement du peuple dans cette narration/stoty telling trop baroque, comme la Révolution, la Commune, le CNR, les indépendances des anciennes colonies, Mai 68, etc..

Ces liens sur un blog intéressant de Mdp, celui de Laurence de Cock qui ne manque pas de dénoncer ce pli postmoderne, avec finesse et sens des responsabilités citoyennes :

https://blogs.mediapart.fr/laurence-de-cock/blog/220119/danger-mortel-pour-le-lycee-professionnel
https://blogs.mediapart.fr/laurence-de-cock/blog/130519/breve-histoire-de-la-repression-politique-des-enseignants-au-xxeme-siecle

24/05/2019 00:08 par François de Marseille

C’est pas le même journaliste qui soutenait en 2019 qu’il n’y a jamais eu de retombées nucléaires de Tchernobyl en France. Aucun espoir que cet étron journalistique évolue.

24/05/2019 06:18 par guy

je l’ai entendu en direct-live alors que je conduisais ....... je sais bien que ça ne sert à rien mais je n’ai pas pu m’empecher de m’arreter afin de les traiter de faux cul sur leur page facebook ...... je crois que s’il avait traversé la route à ce moment je l’aurai écrasé comme une merde et j’aurai fini le boulot en lui chiant dessus !!!! Et ce sentiment de haine et de rage me bouffe la vie tous les jours ...

24/05/2019 07:15 par babelouest

@ Yannis
Sans doute serait-il intéressant de savoir ce qu’on fait apprendre aux enfants à l’école, à propos d’un certain samedi de l’année 732...

http://babalouest.eklablog.com/de-poitiers-a-la-fin-du-grand-capital-a155672340

Selon mon interprétation (qui vaut ce qu’elle vaut), ce fut à Moussais la Bataille (à mi-chemin entre Poitiers et Châtellerault) qu’eut lieu sans qu’on le sache alors une bascule entre deux GRANDS possibles (des bascules il y en a tous les jours, mais pas forcément importantes).

Retenons les derniers mots de mon petit billet d’alors : le capitalisme est sans doute la religion de trop !

24/05/2019 09:07 par Paolo

Bonjour,
une question me taraude :
Il n’y a pas moyen d’attaquer les propos de la raclure des grandes gueules pour révisionnisme ?
ps. pardon mais que viennent faire Ginger et Fred dans cette galère ?
ps2. oui je sais çà fait 2 questions...

24/05/2019 09:21 par Fald

J’ai replacé cela sur bouquin de faces, moins documenté et plus hargneux :

https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=606149899899770&id=100015142968794

Pour l’anecdote, à propos de François Furet, je me souviens d’une émission 7/7 avec Anne Sinclair. C’était l’époque du tremblement de terre en Arménie soviétique, et plaignant ce pauvre peuple, elle fit une allusion au génocide. Vu le contexte, tout en finesse, dans l’allusion et le non-dit, elle laissait entendre que le massacre aurait été commis par l’URSS (qui n’existait pas encore, mais faire croire aux veaux que 1915 était après 1917, c’est un jeu d’enfant pour nos propagandistes).
François Furet la regarda de l’air de se dire "je laisse-t-y passer ou pas ?", et il laissa passer.

24/05/2019 10:27 par resistance

Oui, résistance par désobéissance civile, c’est notre dernier espoir.
Ne plus vacciner nos enfants
Ne plus les envoyer à l’école du mensonge et de l’infamie
...
Agir
Ou crever

24/05/2019 10:55 par Assimbonanga

Je partage le sentiment de Guy ! Même révolte.
Attention, il y a une explication : c’est les élections. Tous les coups les plus abjects apparaissent dans ces périodes. Observons que les candidats les plus méprisés de cette campagne sont Ian Brossat et Manon Aubry. Jusque-là, ils n’ont pas trouvé de scud contre Manon Aubry. Ils se contentent de l’invisibiliser des commentaires et de faire de son nom un mot tabou. Elle n’existe tout simplement pas.

24/05/2019 11:52 par Albert

Le gugus Riolo fait le buzz, RMC apporte sa contribution au discrédit du débat public et au journalisme multicartes (Acrimed) .
Quant à Onfray-mieux-de-se-taire, le philosophe de plateaux de télé si bien reçu dans les médias, montre qu’il fait bien parti du système qu’il fait semblant de critiquer parfois. Un billet qui remet en place le prétentieux :
https://c-pour-dire.com/2019/02/15/michel-onfray-philosophie-en-deca-erreur-au-dela/

24/05/2019 12:19 par JM Bourget

Il devient pratiquement impossible d attaquer en justice. Les magistrats ont suivi ce mouvement du dire n importe quoi. On sort du procés battu au titre que dire n importe quoi est un droit a la libre parole..
Ginger et Fred c est que Berliére et Liaigre dansent bien ensemble. Si Ginger était une punaise reac , et que Rita était incomparable, pardon pour Fred.

24/05/2019 12:39 par leon

Ce Riolo est suffisant et ignorant, digne des pires anti-communiste, cela ce fait dans le contexte du retour du PCF dans le débat national, Tout les coups sont permis. la meilleure réponse a ces fieffés réactionnaires, dimanche un vote pour la liste PCF conduite par ian brossat

24/05/2019 16:28 par Rauch

On est toujours surpris d’entendre à qu’elle point l’anticommunisme est primaire chez nos intellectuelles ou s"auto-proclamant comme tel conforté par leurs diplômes ou pas d’ailleurs, encore moins pardonnable dans le cas du diplo-paumé.L’honnêteté intellectuelle ayant fait place au règne du mensonge dixit la porte parole sibêth de la macronie cela ira en empirant comme le faux complot qui en cache souvent un vrais (le mensonge la vérité) et comme son prédécesseur la castagne en chef pris récemment en flagrant delis de mensonge avec en autre perle aussi "non un flic ne frappe pas les manifestants des délinquants sisi"
La confusion est que beaucoup se sont proclamés communistes mais ne l’était en rien. Les plus connus étant des types comme Staline et le PCF n’ as pas échappé à cette dérive. A propos des soviets la discipline et un exécutif fort sont une nécessité de survie en temps de guerre. Le PCF était un parti plus proche de la résistance militaire que de la politique dès avant la drôle de guerre afin déjà d’assurer la sécurité de ses membres contre cette pute de Daladier et son pote socialo Blum, on fusillait déjà des communistes en 39. Le PCF naif n’avait rien compris à la politique de Staline qui s’entendait avec Hitler bien avant le pacte GS pour l’aider à reconstituer son armé (le baiser empoisonné). Le communiste russe avait compris que Hitler était aussi financé par les américains. Les américains faisait déjà leur politique actuel celle de contenir le camp communiste en constituant des zones tampons depuis rien à changer sauf qu’il n’est plus nécessaire d’envahir la Pologne et les républiques baltes. Cela n’as pas pris beaucoup de temp à Staline pour déménager toute l’industrie lourde soviétique derrière l’Oural en 42 après Barbarossa. Pour finir l’attaque allemande contre anglais et français avec ce con Hitler as bien permis au ricain d’affaiblir les deux empires coloniaux français et anglais et cela ressemble tellement à ce qu’ils ont fait au moyenne orient avec Irak Libye Syrie Iran pour vendre le pétrole à leur prix et surtout en dollar. Sans ce facho de communiste de Staline la Russie était foutu le communisme lui l’était déjà depuis longtemps sauf pour le PCF. Hitler as été la meilleur carte pour l’effondrement de l’Europe au bénéfice du capitalisme américaine mais pas de la Russie même si le PC et le socialisme en est sortie en lambeaux. Alors Guy Moquet dans tous cela reste un symbole contre toutes les trahisons de ces politiciens collabos uniquement là pour défendre leur acquis coloniaux et capitaliste et non la sécurité de leur peuple parmi lesquelles bien d’autres guy Moquet on été sacrifié notablement les juifs souvent communiste de surcroît.

24/05/2019 21:40 par irae

Gg émission qui a permis la découverte d’une figure de la macronie, la lumière divine, j’ai nommé claire opetit.

24/05/2019 21:42 par Daniel BESSON

@Paolo
Le PCF est rentré en résistance officieusement le 15 mai 1941 et officiellement le 22 juin 1941. Ce dont il est question c’est ce qui s’est passé entre le 3 septembre 1939 et le 22 juin 1941 soit 1,75 années . Lorsque Daladier fait arrêter les députés Communistes c’est par ce qu’ils adhérent au Komintern , c’est à dire à un organe qui dépend d’un état qui a signé un pacte avec un pays en guerre avec la France .
La notion " Franco-Russe " n’existe plus d’autre part en 1935 et à fortiori en 1939 . C’est " Franco-Soviétique " sauf peut-être dans la bouche de nostalgiques comme Henri de Kerillis : " « Le régime de la Russie des soviets, je vous l’assure, mes chers collègues de droite, me répugne autant qu’à vous tous. Mais quand il s’agit d’apprécier les lois permanentes de la politique étrangère de mon pays, je ne laisse pas le bourgeois parler en moi plus fort que le patriote "

24/05/2019 22:00 par Daniel BESSON

@Babelouest
La victoire de Poitiers aura au moins permis à l’ Occident Français de continuer à utiliser le cheval et la charrette sur les voies tracées par les Romains en lieu et place du chameau . L’une des causes de l’arriération - jusqu’à aujourd’hui - des régions Méditerranées ayant été sous la domination Arabo-Musulmane est la substitution du cheval et de la charette par le chameau et la destruction des voies romaines . Même Ibn’ Khaldoun l’a noté , c’est dire !
Pour le reste la bataille décisive ce n’est pas Poitiers mais la bataille de la Berre en 732 et l’anéantissement de l’armée de secours de Narbonne .
Vous pouvez pleurer de vos larmes SigridHunkesques ! La bataille de la Berre a historiquement l’importance de la bataille de Lépante .
http://www.thezandescorbieres.com/berre/index.htm

25/05/2019 09:00 par Jean Louis Douliéry

Bravo et merci pour votre article. Deux remarques :
Riolo n’en est pas à sa première sortie complètement stupide, voir le crêpage de chignons lors du passage d’A Cordbière dans la même émission.
Et en ce qui concerne Mitterrand, désolé je ne partage pas du tout vos simplismes. Je sais qu’il excite encore 25 ans après sa mort bien des passions car finalement il est le seul de "gauche" a avoir réussi à tenir dans le monde que vous décrivez. Son histoire et son parcours pendant la guerre jeune homme venant d’une famille catholique de droite bien pensante sont beaucoup plus complexes et nuancés que vos raccourcis, y compris sur la Francisque et son activité de résistant, ne faites vous non plus aucun révisionnisme, des résistants comme Hardy en ont témoigné largement. "L’Algérie c’est la France" se discute aussi. Quand à la gauche à Mitterrand et au PCF, ne pas oubliez non plus le programme commun, les 110 propositions qui paraitraient autrement plus audacieuses aujourd’hui que l’avenir en commun et l’intégration en 81 de 4 ministres communistes admirables auxquels il a été laissé faire un travail de fond fidèle aux valeurs de gauche. Bref un peu de nuance pour le moins serait vienvenue

25/05/2019 09:00 par CN46400

Cet article honore son auteur. Le fils d’un député, agè de 16 ans (la majorité est alors fixée à 21 ans), a, comme otage, désigné par un ministre de Vichy (Pucheu), bien été fusillé par les nazis, dans la clairière de Chateaubriant. Qu’il ait été communiste ou pas, résistant ou pas ne change rien au fait qu’un enfant français a été, comme otage, livré à l’ennemi....A quand la réhabilitation de Pucheu ?

25/05/2019 15:08 par JM Bourget

https://reseauinternational.net/mitterrand-et-les-mensonges-doutre-tombe/
Cher Jean Louis Doulyere
voila 50 ans que je travaille sur le vraie biographie de Mitterrand traitre a Vichy et guillotineur en Algérie...toujours lié à Bousquet..J espére que vous savez qu Hardy a vendu Jean Moulin...

26/05/2019 00:02 par Geb.

Je ne vais pas épiloguer. Ce genre d’allégations pour quelqu’un qui comme moi a eu son père arrêté en 39 et remis aux nazis en 43 étant le comble de l’insanité.

Mais je me permettrait de faire remarquer que le chemin pour permettre tout ça a bien été pavé par les renoncements, les méa-culpa insensés, les soumissions à la vulgate anti-communiste, ainsi que les attitudes, de ceux qui auraient dû être le rempart contre cette avalanche d’ordures.

J’ai nommé le PCF dont j’ai été militant et membre durant 40 années. Et que j’ai vu s’enfoncer dans la collaboration de classe comme d’autres dans la collaboration avec l’ennemi sans que ceux comme moi ne réussissent à l’en empêcher de l’intérieur.

Ian Brossat, qui est aussi "communiste" que moi je suis Pape peut jouer aux vierges effarouchées quand il se prend dans la gueule les résultats d’une situation que ceux comme lui et ses prédécesseurs ont créé comme situation délétère. Il va tout de même "participer" comme TOUTE la classe politique de France et d’Europe, "postuler" à une institution qui ne vaut pas mieux que le IIIème Reich, même si la dénomination est différente. Et dans laquelle on retrouve les mêmes canailles qui ont sponsorisés les nazis.

S’il avait eu un minimum de culture et de connaissance comme se devrait d’avoir un vrai dirigeant communiste il aurait pu parler à son contradicteur du "Trading with Ennemy Act" US qui mettait les Trusts yankees, (Ford, Harriman, Prescott bush, Harper and al), en accusation et confisquait leurs biens en 41 à l’entrée en guerre des USA pour collaboration avec les industriels nazis. Et là c’était pas des "on dit" ou des "suppositions extrapolées" mais de vrais documents du DoD.

Alors je me dis que peut être il y a une justice qui fait que souvent les traîtres sont pris à leurs propres pièges. Bien qu’en fait je penserai plutôt que pour son compte il s’agit d’une ignorance entretenue que lui permet de faire l’impasse sur les contradictions des stratégies dévoyées de son parti "européen".

Pour mon compte mes parents sont morts depuis longtemps, (Je dirais tant mieux pour eux de ne pas avoir vu "ça"), Et le rôle de leurs enfants est de continuer à diffuser et chercher la vérité pour les générations suivantes. Alors ces "débats" qui ne sont que des traquenards destinés à faire avaliser par les héritiers des victimes les crimes de leurs tortionnaires j’en ai plus rien à battre. Vu ce que je sais aujourd’hui, vu l’absence totale de limite à la crapulerie, plus rien ne m’étonne. Mais faudra pas non plus s’ébahir si les gens comme moi le jour venu font preuve d’aussi peu de retenue dans leurs jugements et dans leurs mesures de coercition que ceux qui tiennent le haut du pavé aujourd’hui.

Mais ça tombe bien finalement. Car ça fait quelques temps qu’à la lumière de nombreux documents déclassifiés par les autorités russes il semblerait que le rôle et les responsabilités de Staline, ainsi que la liste de "ses" crimes" n’aient pas été tout à fait ce que le Rapport Khroutchev avait dénoncé. Et surtout auraient été volontairement sortis du contexte d’Etat de Guerre permanent où s’est trouvée l’URSS entre les deux guerres. Quand je vois les tonnes d’ordures déversées sur des dirigeants, (Bons ou mauvais), qui ne plaisent pas aux US ou autres par des pourris aujourd’hui je me dis qu’après tout finalement Staline n’était pas plus mauvais ou bon que d’autres.

Et que son seul crime réel était d’avoir permis aux Soviets de résister, de se fédérer, et de vaincre, l’hydre capitalo-nazie qui attaquait son pays.

Nul doute que ça changera mes positions et mes stratégies ainsi que celle de quelques milliers d’autres comme moi si un jour la situation ici en venait à se radicaliser bien plus.

Ce jour là, le vrai Parti de classe se recréera tout seul par nature pendant que les Riolo iront casser les cailloux sur le Larzac ou obtiendront le droit d’aller émigrer en Alaska chez leurs maîtres...

26/05/2019 09:03 par BEYER Michel

Ce jour, 26/5, "Le Télégramme"-ce n’est pas son habitude- publie une pleine page qui apporte un démenti cinglant aux allégations de Daniel Riolo. Cet article est consacré à Corentin CELTON, militant communiste. Un hospice d’Yssy-Les-Moulineaux porte son nom. Bien qu’ancien membre du PCF dans la fédération du Finistère, je n’ai jamais entendu parler de cet héros communiste.
Par contre, je suis fan de foot. Il m’arrive de consulter RMC. Daniel Riolo a le don de m’exaspérer. Je constate que ses "vertus" trouvent leur prolongement en politique.

26/05/2019 12:48 par CN46400

@ Besson
L’entrée en résistance du PCF ne date ni du 15 mai 41 (création des des FTPF + grève des mineurs du Nord), ni du 22 juin 41 (Barbarossa) mais de septembre 39 quand les futur collabos décidèrent de dissoudre ce parti et de lancer la police aux trousses de ses militants. Le début de la répression marque, pour eux, le début de la Résistance qui est un mélange savant de planques, de délations, de fuites, de camouflages divers et d’interrogatoires plus ou moins musclés.....que, seuls, les communistes eurent, alors, à affronter !

26/05/2019 19:25 par Poggiale Avidor Berthe

Le 26 mai 2019

Le temps qui passe n’autorise ni l’oubli de la honte de la collaboration de la grande bourgeoisie française avec le pouvoir pétainiste et l’occupant nazi ni l’affront à la mémoire de ceux qui surent résister à l’indicible avec dignité, courage et abnégation,

Mon propos n’est pas de porter secours à Mr Ian Brossat, qui se prétend communiste, ce « povre » monsieur qui se permet d’instrumentaliser la Résistance communiste à l’occupant nazi, mais ne représente qu’une enveloppe vide car l’actuel PCF, est au service du capitalisme mondial, soutien l’Europe, qui est fasciste, laquelle est une création de l’impérialisme américain qui a instauré un marché mondial ( qui écrase les salaires ) Quand à ses « soi disant pères » notamment Schuman, il vota les pleins pouvoirs au traître Pétain *et passa la guerre, planqué, à l’abri, dans des monastères.

Indignée par les calomnies entendues à l’encontre de la résistance communiste lors de l’occupation de notre pays par les fascistes, Je tiens, par le présent propos à rendre un fervent hommage au grand Parti communiste Français de la Résistance, à ses milliers de militants et résistants, qui, dès la prise du pouvoir par Hitler en 1933 furent les premiers et les seuls à se dresser contre le fascisme allemand et, bien sur, contre l’occupant allemand nazi, qui payèrent un lourd tribut à leur engagement en faveur de la Liberté et que la vox populi, à la libération de notre pays, appelait « LE PARTI DES FUSILLES » Et si quelques bourgeois rejoignirent le combat ce n’est que parce qu’ils furent mis devant l’évidence que le rêve des nazis, qui était aussi le leur, d’écraser et dépecer la grande URSS conduite par Joseph Staline avait pris fin déjà lors de la bataille de Moscou.

Si, à la Libération, il y eut la mise en œuvre immédiate de toute une série de projets permettant l’amélioration des conditions de vie de la population française, c’est parce qu’à la sortie de la guerre laissant notre pays avec une économie exsangue, un corps politique déconsidéré, le PARTI COMMUNISTE FRANCAIS était puissant du fait de son incessant combat pour bouter les fascistes hors de France, la classe ouvrière était combative et l’État chancelant. Mais la France restait au sein d’une économie capitaliste.

Ces mises en œuvre de toute une série de projets sociaux, économiques et politiques ( la sécurité sociale c’est Ambroize Croizat, ministre communiste et non De Gaulle ) permirent à la bourgeoisie collaborationniste de s’accorder un répit pour prendre sa revanche quand des conditions plus favorables adviendraient. Car le capitalisme ne se réforme pas et son objectif principal est, avec la mise aux pas des communistes, l’augmentation constante, au dépend des salariés, de son taux de profit.

Depuis plusieurs décennies est organisée une entreprise de réhabilitation des dirigeants du haut patronat français sous l’occupation, et ignominie suprême, la résistance communiste est niée, les bourreaux deviennent des victimes et les victimes deviennent des bourreaux.

Une continuelle campagne de désinformation maintient les masses laborieuses ignorantes des causes des maux qui s’abattent sur elles et les accablent grâce à une active propagande anti-communiste et un travail de démolition et de falsification constante de l’histoire du mouvement ouvrier, afin de détourner les masses de la lutte pour leur affranchissement, de la lutte pour instaurer une économie socialiste allant vers le communisme, contre le capitalisme, la lutte pour la paix véritable contre la paix bourgeoise, celle du Capital et des grands monopoles.

Poggiale Avidor Berthe le 26 mai 2019

*Je fais partie d’une famille de confession juive dont le père fut arrêté, lors de la grande rafle du Vieux Port, au petit matin du samedi 23 janvier 1943, par la police française au service de l’occupant nazi, et transporté, successivement en wagon à bestiaux, d’abord de la gare d’Arenc à Royallieu/Compiègne, puis à Drancy, et in finé, au sein du convoi n° 59, en wagons à bestiaux, plombé, à destination d’Auschwitz/Birkenau, puis avec les convois de la mort échoué au sein du sinistre camp de Mathausen où il est mort le 4 avril 1945.

Nous avons été mis à l’abri de la déportation grâce à l’aide constante de la Résistance communiste, alors que ces personnes avaient la gestapo aux fesses.

26/05/2019 21:33 par Geb.

@ CN46400.

Tu as parfaitement raison sur le sujet.

Par contre le parti n’a pas été "dissous" mais s’est dissous sur ordre en septembre 39 et est entré dans la clandestinité. Juste avant que les autorités de Daladier ne commencent à arrêter les Communistes connus. Les "militants", (Mais à l’époque les Communistes encartés étaient tous des "militants" car on ne donnait pas la carte à n’importe qui), les militants devaient avoir fait leurs preuves. Ce qui n’empêchait pas le Parti d’avoir une influence énorme sur les masse prolétarisées et même sur la petite bourgeoisie. Pour exemple quand la Section marseillaise du Parti a voté sa dissolution et son passage dans la clandestinité, dans un bar du Boulevard National à la Belle de Mai, le nombre des Communistes en carte ne dépassait pas la centaine de membres. les autres militants travaillaient dans le cadre des Syndicats et des orgas d’aide et éducation politique aux Prolos, (CGT, Jeunesses Communistes, et Secours Rouge).

Cependant ceux qui comme mon père avaient été très impliqués dans le Parti et étaient dans des situations familiales complexes, n’ont pas eu la possibilité de devenir clandestins. (Mon père était journaliste à Rouge Midi aux côtés de Pauriol et ma mère travaillait à la Bourse du Travail pour la MOI italienne avec Nédelec. Ma soeur aînée avait alors deux ans). Il était alors "mobilisable "et c’est la Police militaire qui l’a arrêté et interné au Fort Saint Nicolas. Impossible d’échapper à l’arrestation dans ces conditions.

Mais ma mère dès 39 travaillait déjà pour la Résistance. Elle a tapé dès 1940 le stencil de l’appel de Duclos et Thorez pour la Résistance communiste marseillaise, (Qui deviendra en 41 les FTPF), sur son Underwood personnelle qu’elle avait réussi à soustraire à la perquisition et à la saisie des biens familiaux lors de l’arrestation de son mari.

Aussi je tiens à bien remette les pendules à l’heure. Autant pour mes parents que pour leurs camarades morts assassinés, torturés, alors qu’un demi-siècle après des charlots se réclamant de leur héritage aillent se compromettre avec leurs tortionnaires et ceux qui leur servent la soupe. Et je rajouterai que si on peut comprendre que des anticommunistes, des fascistes, des ignares, nous vilipendent à contre courant de la Vraie Histoire, ceux comme moi n’admettrons jamais sans réagir violemment que des gens se réclamant de "notre" Parti se mettent en situation de permettre à nos ennemis de lancer ces accusation malsaines, "négocient" le décompte de nos fusillés, alors que ça fait des décennies qu’à l’intérieur du Parti ils se gobergent de ce que nos aînées leur ont laissé au prix de leur vie comme héritage.

La Vraie Histoire de WWII, ainsi que celle du "Parti Communiste SFIC", ceux qui veulent vraiment la connaître peuvent le faire. Et encore plus en ce qui concerne notre pays.

Pas besoin d’un archéologue. On parle pas ici du Bûcher de Jeanne d’Arc, ni de l’Homme de Cro-Magnon, mais d’un drame contemporain qui a permis au Capital fasciste d’éradiquer environ 80 millions de personnes dans le Monde sur une période de plus ou moins dix ans..

Et je leur dirai comme le Camarade Molotov l’avait si justement exprimé : "Pour les traîtres, pas d’oubli, pas de pardon" !!!

26/05/2019 22:06 par babelouest

@ Daniel Besson
Merci pour la précision, je n’avais jamais entendu parler de cette bataille de La Berre....

La seule chose que je puise constater aujourd’hui, c’est cette intégration d’un certain nombre de ces Maures qui firent souche en Poitou, avec leurs troupeaux de chèvres.

27/05/2019 09:45 par CAZA

N’ayant plus la télé depuis déjà quelques années je ne sais ce qui s’y dit que par le Net en général et LGS en particulier.
Ce qui m’étonne c’est que l’on puisse être rédacteur ou lecteur du GS et avoir un cœur et un estomac en bonne santé bien que l’on écoute RMC et regarde des émissions politiques où officie un journaliste sportif.
Le"" désingage" des hommes politiques hors système et communistes a toujours été une spécialité des médias subventionnés.
Les paroxysmes anticommunistes se situant au moment de la guerre d’Afghanistan de 1979 (déjà la CIA aux mannettes avec Ben Laden) et de la chute du mur de Berlin.
On nous expliquait à longueur d’antenne tout le bien qu’il fallait penser du capitalisme et le mal de qui vous savez.
Le journaliste sportif dans sa splendide stupidité est tout de même à l’origine de l’article de JM Bourget et des commentaires liés qui sont un bel hommage aux militants communistes .

27/05/2019 11:32 par Rauch

Moi j’ai voté PCF dimanche 26 mai 2019 pour ne pas voir le PCF descendre en dessous des 3% ce qui est maintenant le cas (surtout à cause de cette discussion). Maintenant y faut que ça saigne au PC comme disait Boris V
A plus camarades

27/05/2019 12:06 par HUGO

Une nouvelle fois je remercie GEB, mon Camarade, mon Frère inconnu mais mon Frère pourtant, qui a choisit de faire vivre les idées généreuses du communisme (soulignant au passage le fait que NK a menti dans son rapport de 1956 sur l’ère stalinienne), en dénonçant un PcF que j’ai vu, moi aussi de l’intérieur, s’enfoncer dans la collaboration de classe en commençant dès 1976, à supprimer de ses statuts « la dictature du prolétariat ».

Ce PcF d’aujourd’hui n’a plus rien de communiste ! Il a raté la marche des élections de 2017 pour continuer d’exister à minima à la remorque d’un PS en pleine déconfiture ! Pas de bol !

Retrouverons nous demain des Laurent, Bessac, Roussel, Brossat reprendre le chemin des bois, quand il s’agira de chasser, de nouveau, la bête immonde ?

http://www.historiographie.info/Le%20pcfentreassautetmeaculpav2.pdf

https://www.youtube.com/watch?v=i63NEudxfY8

https://www.legrandsoir.info/melenchon-ou-rien-il-n-y-a-plus-d-autre-solution.html

27/05/2019 23:46 par Bruno

RMC, la radio inventée par les Nazis pour la propagande du régime hitlérien à Monaco ? ...

Où l’on comprend mieux lorsqu’on connait son Histoire que le véritable petit fasciste de service alias M.Daniel Riolo ait reçu le mandat contemporain de nettoyer la mémoire de toutes histoires réelles pour mieux engranger dans les jeunes cerveaux encore disponibles au vomi de ces gens-là, des fake news en quantité proprement astronomique.

"Plus le mensonge est gros plus il passe " disait le mentor de Daniel Riolo, un dénommé Joseph Goebbels.

Pour information et afin d’édifier les jeunes générations à ce genre de maison véreuse qu’est RMC et dans laquelle un ignare stupide doublée d’une petite crapule y travaille médiocrement, il faut lire ce livre parmi d’autres : " Monaco sous l’Occupation (Broché) par Pierre Abramovici :

" Monaco ou l’histoire d’une petite monarchie, résumé de tous les événements de la Seconde Guerre mondiale. De 1937 à 1944, de la grève générale fomentée par les communistes jusqu’à la Libération de la principauté par ces mêmes communistes, Monaco a connu le pétainisme, l’occupation italienne puis l’occupation allemande. Le chef du gouvernement a progressivement pris le pouvoir dans un État dirigé par un grand vieillard, le prince Louis II, général de l’armée française. Le Laval local a transformé la principauté en vassal des Allemands, paradis fiscal quasi personnel de Goering par l’implantation de holdings appartenant aux Allemands ou à des collaborateurs des nazis. La résistance s’est organisée sous l’égide des communistes et des gaullistes pendant que s’épanouissait un fort courant fasciste composé de chemises noires qui paradaient dans les rues. C’est l’époque de la création par les nazis de Radio Monte-Carlo et l’investissement massif des collaborateurs des nazis en principauté. Une famille princière secouée par les événements et divisée entre Louis II et son petit-fils Rainier, le prince héritier, qui tentera de le renverser avec la résistance gaulliste pour sauver la principauté et s’engagera dans l’armée française, non sans avoir dénoncé le collaborationnisme de l’Etat. "

Daniel Riolo s’est fait dessus, on peut le dire comme ça. A la lumière de l’Histoire, le révisionniste de RMC, s’est fait deux fois dessus. Il était normal par la même occasion de le conchier sans détours.

Ici et ailleurs.

28/05/2019 00:28 par Bruno

HIER ET AUJOURD’HUI :

28/05/2019 14:20 par CAZA

Pour Info LeMonde (hummm) publie un No hors série intitulé "" L’esprit de résistance""
Sur la transmission des valeurs de la Résistance qui "donne la parole aux derniers résistants".
Les chapitres ;Les compagnons de la libération
l’engagement des femmes
La transmissions des valeurs

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