RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Thème : Terrorisme

De l’échec de la terreur comme outil d’hégémonie

Strategika 51

Une analyse minutieuse, lente, exhaustive et détaillée du phénomène du terrorisme tel qu’il a été qualifié, paradoxalement non défini mais néanmoins désigné comme un adversaire protéiforme et décentralisé par la propagande officielle universelle de 1991 à 2018 démontre que ce fut le dernier recours de ceux qui perdaient rapidement leur influence globale dans les différentes régions géopolitiques du monde.

En termes plus directs, le terrorisme fut à la fois une création, un outil de travail, une justification, une industrie de diversion, une motivation, un cahier des charges entretenu et une manipulation dans la manipulation visant aussi bien les populations que les services spéciaux dont les chargés de certaines branches croyaient dur comme fer avoir affaire à un ennemi réel créé de toutes pièces par la coopération (conspiration) de leur propre hiérarchie avec les services souterrains et transnationaux du Sionisme international (définition erronée depuis les années 30 et même avant, laquelle dénote la difficulté à saisir la véritable nature de cette interaction avec les structures modernes et postmodernes). Face à un ennemi sans structure, sans front, sans substance mais un drapeau créé par quasiment les mêmes concepteurs du drapeau LGTBQZ+ reprenant des éléments qui paraissent combiner la première inscription de foi connue de l’Islam, chose rarissime et qui n’est connue que d’une petite poignée (...) Lire la suite »

Hernando Calvo Ospina. Un navire français explose à Cuba.

Bernard GENSANE

Enquête inédite sur un attentat oublié. Bruxelles : Investig’Action, 2021.

Preuve, s’il en est encore besoin, qu’un événement n’existe que s’il est couvert par les médias dominants. Le 4 mars 1960, le cargo français La Coubre, chargé de diverses marchandises, dont des armes belges, explose à La Havane. Des corps sont projetés dans tous les sens, jusqu’à 300 mètres. Fidel Castro, son frère Raoul, le président de la nation Osvaldo Dorticos d’autres dirigeants se précipitent sur les lieux. Une deuxième explosion, tue davantage que la première. 70 personnes meurent, dont 6 marins français. Le lendemain, Castro déclare que la bombe n’a pas été placée à Cuba. Les médias français n’ont quasiment rien dit de ce drame. Le gouvernement français y a prêté une attention distraite. Cuba, sa jeune révolution, voulaient cet armement. Castro et les siens savaient qu’un plan secret visait à déstabiliser le régime, sous la férule d’Alan Dulles, directeur de la CIA et frère du secrétaire d’État John Foster Dulles. Les Dulles, une famille de hauts dirigeants depuis trois générations et actionnaires de la (...) Lire la suite »
Tant pis si les pacifistes ouïghours s’entrainent avec Daesh

Rangez les stylos, sortez les bombes et les fusils

Maxime VIVAS

On trouve dans plusieurs pays des Instituts Confucius, établissements culturels publics à but non lucratif qui dispensent des cours de chinois sous l’inspection des ministères de l’éducation des pays hôtes. Il existe également des Instituts Goethe pour l’allemand, ou Cervantes, pour l’espagnol, l’association Dante pour l’italien, etc.

Dans une charte (copie ci-après) dont le ton est une déclaration de guerre à un pays ennemi, des élus français demandent la suppression des subventions dont bénéficient les Instituts Confucius. Quand j’entends le mot culture… En parfaite ignorance des conséquences (cf. l’enseignant Samuel Paty) de l’admission en France, sans le moindre contrôle, de 50 à 60 000 Tchétchènes dont beaucoup étaient des combattants islamistes fanatisés, les signataires de la charte s’engagent à tout mettre en œuvre pour protéger, soutenir financièrement et politiquement, les associations de la diaspora ouïghoure. L’argent de la culture, de la paix, du rapprochement entre les peuples, doit passer sans contrôle dans les poches de possibles islamistes politiques qui ont échoué à faire triompher la charia dans leur pays. Nulle part en effet il n’est prévu la moindre investigation sur leur passé, leur séjour éventuel chez Daesh, les faits qui leur sont reprochés en Chine. Les signataires de la charte sèment des graines dont nous (...) Lire la suite »
22 

Vous n’avez rien compris !

Bruno GUIGUE
Aucun gouvernement occidental n’a livré des armes aux terroristes en Syrie, le New York Times n'a jamais révélé l'opération Timber Sycamore, Fabius n’a jamais dit que le Front Al-Nosra faisait du "bon boulot", Lafarge n’a jamais collaboré avec Daech, Hilary Clinton n’a jamais écrit qu’elle voulait renverser Assad pour la sécurité d’Israël, l’OTAN n’a jamais créé le Kosovo avec des trafiquants d’organes, l’OTAN ne s’est jamais alliée aux islamistes pour éliminer Kadhafi, il n’y avait pas de djihadistes en Tchétchénie et ils n’ont commis aucun attentat, la France n’a accueilli aucun réfugié islamiste tchétchène, Al-Qaida est apparue par génération spontanée et cette organisation n’a jamais coopéré avec la CIA, Washington n’a jamais aidé les djihadistes en Afghanistan avant l’intervention soviétique, Brzesinski n’a jamais prôné la déstabilisation de la Russie par sa "ceinture verte", il n’a jamais dit aux combattants islamistes qu'ils étaient des "Freedom Fighters", la presse anglo-étasunienne n’a jamais fait l'éloge de Ben (...) Lire la suite »
49 
Du moment que les victimes sont en Chine et que les terroristes sont Ouïghours...

Le terrorisme anecdotique : nouveau concept universitaire

André LACROIX

Le mardi 4 août 2020 au matin, j’ai failli avaler mon café de travers en entendant déclarer sur les ondes de la RTBF (Radio Télévision Belge Francophone) que la situation au Xinjiang « a créé des tensions très importantes qui ont amené les Ouïghours à se soulever à plusieurs reprises, souvent de façon locale et de façon anecdotique. Mais ces soulèvements ont été qualifiés par l’État chinois d’actes terroristes. » De qui sont ces propos ? De Mme Vanessa Frangville, titulaire d’un doctorat en études chinoises de l’Université Lyon 3 et maître de conférences et titulaire de la chaire d'études chinoises à l'ULB (Université libre de Bruxelles).

Appeler un chat un chat La qualification d’actes terroristes n’est pas due à l’État chinois ; elle découle de l’examen des faits. Voyons ce qu’en dit SciencesPo (Center for International Studies) : « En 2013-2014 la Chine a fait face à une vague d’attentats sans précédent sur son territoire. Parmi les plus importantes attaques, on retient un attentat suicide à la voiture piégée sur la place Tiananmen à Pékin le 28 octobre 2013 qui a fait deux morts et 40 blessés, une attaque au couteau à la gare de Kunming (capitale du Yunnan) le 1er mars 2014 qui a fait 31 morts et plus de 140 blessés, une valise piégée à la gare d’Urumqi (capitale du Xinjiang) le 30 avril 2014 qui a fait trois morts et 79 blessés, ou encore un double attentat suicide à la voiture piégée sur un marché à ciel ouvert d’Urumqi le 22 mai de la même année qui a fait 31 morts et 94 blessés. Ces attaques ont toutes été perpétrées par des militants ouïghours, et certaines d’entre elles ont été revendiquées par le Parti islamique du Turkestan (PIT), (...) Lire la suite »

Une fausse victime du Bataclan indemnisée, oui. Un journaliste flingué par Israël, non.

Richard LABÉVIÈRE

Il y aura bientôt 19 ans que le journaliste Jacques-Marie Bourget a été victime d'une d'une tentative d'assassinat par un soldat israélien. A Ramallah un "sniper" qu'il l'aligne et lui colle une balle dans le poumon gauche à deux doigts du coeur. Inutile de décrire les séquelles et l'impossibilité de se retourner contre Israël, état au-dessus du droit. Aujourd'hui c'est le gouvernement français qui est son adversaire et refuse d'appliquer une décision du TGI de Paris qui le reconnait comme "victime". Ainsi pour l'état Macron un journaliste en zone d'insécurité est un non-être humain. Même pas question d'appliquer la Convention de Genève.

Le 21 octobre 2000, alors grand-reporter à Paris-Match, Jacques-Marie Bourget tue le temps sur la grand place de Ramallah. Il vient de passer dix jours à Gaza dans une Palestine en pleine Intifada. Il a quitté cette immense prison à ciel ouvert pour aller prendre un avion direction Paris. En attendant il est monté faire un tour à Ramallah. Au milieu d’un groupe de jeunes qui attendent d’autres jours, qui peuvent être pires, assis sur le sol et adossé à un haut mur, le journaliste discute en regardant sa montre. Il se lève et l’apocalypse le traverse : la balle d’un tireur d'élite israélien s’en vient voyager à l’intérieur de son corps, en biais au-dessus du cœur. Il est immédiatement secouru par les infirmiers du Croissant Rouge qui le déposent à l’hôpital central. Le cas est si inquiétant que les Israéliens sont alertés par l’Autorité palestinienne : « Il s’agit d’un journaliste français, le pronostic vital est engagé. Il serait préférable que vous le preniez en charge »... La réponse tombe, immédiate : « (...) Lire la suite »
16 

La « guerre contre la terreur », alibi d’un crime de masse

Bruno GUIGUE
Avec cette arrogance perceptible à l’œil nu chez ceux qui se croient sortis de la cuisse de Jupiter, les dirigeants occidentaux aiment se prévaloir des valeurs morales universelles - ou supposées telles - pour donner des leçons à toute la planète. Ils distribuent les bons et les mauvais points, les châtiments et les récompenses, comme s’ils étaient à la place du dieu Minos qui, dans un mythe cher à Platon, soupèse les âmes des défunts avant de les expédier dans le Tartare. Mais sauf preuve du contraire, ces juges infaillibles du bien et du mal, censeurs autoproclamés du reste de l’humanité, sont loin d’être des divinités antiques. Nous avons pu mesurer, au contraire, à quel point ces représentants d’un impérialisme cynique sont « humains, trop humains », et l’expérience nous a montré qu’ils appliquaient surtout le principe : « Faites toujours ce que je dis, mais ne faites jamais ce que je fais ». Une étude récemment publiée par l’Institut Watson (Brown University, USA) a révélé que les Etats-Unis avaient dépensé (...) Lire la suite »

Idleb : Les « Hurras al-Dine » ou le nouveau bras armé d’Al-Qaïda en Syrie (Al-Watan)

Mohammad Nader al-Oumari
La complexité du dossier d’Idleb liée à la multiplicité des ingérences régionales et internationales, aux conflits d’intérêts entre belligérants et à l’escalade des combats atteint une nouvelle dimension en rapport avec les organisations armées sur le terrain ; lesquelles sont en train d’envisager leur intégration à des organisations mieux dotées en moyens militaires et matériels, tel le Front national de libération [Al-jabhat al-watania lil’tahrir] soutenue par la Turquie, le Front al-Nosra et l’Organisation des gardiens de la religion [le Tanzim des Hurras al-Dine] tous deux idéologiquement liés à Al-Qaïda. Concernant le Front al-Nosra, la Turquie ayant finalement consenti, sous la pression des Russes, à le placer sur sa liste des organisations terroristes, pour une dernière tentative de séparation entre les groupes armés dits « extrémistes » et les groupes qui lui sont alliés, qu’elle qualifie de « modérés », nombre de ses combattants seront amenés à chercher leur salut en rejoignant le Tanzim des Hurras (...) Lire la suite »

Quel est donc ce lambeau que je ne saurais voir ou comprendre ?

Pierre VERHAS
Les attentats terroristes sont devenus choses si banales qu’on finit par y être indifférents ; certains diront blasés. Dernièrement à Paris, un djihadiste tchétchène a poignardé mortellement deux personnes et blessé sérieusement quatre autres. Bah ! Deux morts et quatre blessés par rapport aux accidentés de la route morts ou handicapés à vie, c’est insignifiant ! Et puis, chaque fois, les médias en font leurs choux gras. Envoyés spéciaux, spécialistes autoproclamés du terrorisme y vont pour les premiers de leurs petits potins alimentés par le micro-trottoir et pour les seconds de leurs doctes commentaires cachant mal leur abyssale ignorance. Aucune analyse, aucune émotion ne transparaît, si ce ne sont les sempiternelles pleurnicheries sur le terrorisme qui n’en finit pas. À chaque attaque, c’est le déclenchement de la même et vaine agitation médiatique ne servant qu’à maintenir l’opinion en haleine, car la pensée est tellement cadenassée qu’il est impossible de procéder à un examen aussi libre qu’exhaustif (...) Lire la suite »

Financement du terrorisme : le Président et les éléphants

Richard LABÉVIÈRE

"Pas d'argent pour la terreur"... quelle farce sanglante. A Paris vient de se tenir un énorme happening international visant à dépister et dénoncer les sources financières qui alimentent le terrorisme. Et il y avait là, bien sûr, tous les Etats voyous qui, comme de juste, ont financé et financent encore des engeances comme Daesch ou Al Qaïda. Mais comme ils achètent du matériel militaire et attaquent la Syrie, les yeux restent clos sur leurs mortelles turpitudes.

Jeudi dernier au siège de l’OCDE à Paris, le président de la République Emmanuel Macron a clôturé une conférence intitulée « No Money for Terror - Conférence de lutte contre le financement de Daech et Al-Qaïda ». Un « Pas d’argent pour la terreur » n’aurait empêché personne de dormir, mais les anglicismes, « ça fait plus moderne », disent les communicants ! Toujours est-il que durant une journée et demie, plusieurs centaines d’experts de haut niveau (financiers, juristes, membres des services spéciaux - et pas ceux de BFM ou C dans l’air), des représentants de 70 pays et d’une vingtaine d’organisations internationales ont pu croiser leurs expertises au sein de différents ateliers et tables rondes . Les participants que prochetmoyen-orient.ch a rencontrés, se sont unanimement félicités de la qualité de l’organisation et de la logistique, ainsi que du contenu des travaux. Dont acte - et bravo aux chevilles ouvrières de cette réunion qui conforte la « French touch » et consolide les outils de lutte contre le (...) Lire la suite »
10 
afficher la suite 0 | 10 | 20 | 30 | 40 | 50 | 60 | 70 | 80 | ... | 280