RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher
22 
Tant pis si les pacifistes ouïghours s’entrainent avec Daesh

Rangez les stylos, sortez les bombes et les fusils

On trouve dans plusieurs pays des Instituts Confucius, établissements culturels publics à but non lucratif qui dispensent des cours de chinois sous l’inspection des ministères de l’éducation des pays hôtes. Il existe également des Instituts Goethe pour l’allemand, ou Cervantes, pour l’espagnol, l’association Dante pour l’italien, etc.

Dans une charte (copie ci-après) dont le ton est une déclaration de guerre à un pays ennemi, des élus français demandent la suppression des subventions dont bénéficient les Instituts Confucius.

Quand j’entends le mot culture…

En parfaite ignorance des conséquences (cf. l’enseignant Samuel Paty) de l’admission en France, sans le moindre contrôle, de 50 à 60 000 Tchétchènes dont beaucoup étaient des combattants islamistes fanatisés, les signataires de la charte s’engagent à tout mettre en œuvre pour protéger, soutenir financièrement et politiquement, les associations de la diaspora ouïghoure.

L’argent de la culture, de la paix, du rapprochement entre les peuples, doit passer sans contrôle dans les poches de possibles islamistes politiques qui ont échoué à faire triompher la charia dans leur pays. Nulle part en effet il n’est prévu la moindre investigation sur leur passé, leur séjour éventuel chez Daesh, les faits qui leur sont reprochés en Chine.

Les signataires de la charte sèment des graines dont nous reparlerons quand elles auront germé.

En voici quelques-unes qui se forment et se formatent en Syrie :

Les fous de dieu qui, comme leurs coreligionnaires en Tchétchénie, n’auront pas réussi à imposer la charia au Xinjiang, trouveront la France comme terre où éventuellement poursuivre la lutte.

Continuer à recevoir des Ouïghours sans aucun contrôle, à cause d’un imaginaire « génocide » et d’une réelle hostilité à la Chine, promettre de les choyer, s’attaquer aux Instituts Confucius, c‘est ranger les stylos sans vouloir regarder si des couteaux s’aiguisent.

Maxime VIVAS

URL de cet article 36820
   
Même Auteur
Chicharra et les vautours
Maxime VIVAS
Le nouveau roman de Maxime Vivas Ce livre est la simple histoire d’une idole internationale (proche d’un Manu Chao) dont on exploite l’image et de jeunes ambitieux qui cherchent fortune sans penser à mal. Mais en rapprochant l’art et l’argent, ce roman intègre en filigrane l’ombre de Michael Jackson et de bien d’autres idoles qui furent cernées par des profiteurs avides jusqu’à se moquer de la vie de la poule aux oeufs d’or. Pierre souffre de solitude dans sa grange transformée en (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Si je devais naître pauvre en Amérique latine, je prierais le bon Dieu pour qu’il me fasse naître à Cuba »

Manu Chao

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.