RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher
Thème : Traité Européen/Constitution européenne

Brisons les chaînes de l’Union Européenne - discours pour le 10e anniversaire de la victoire du NON au TCE de 2005

Georges Gastaud
https://vimeo.com/129414135 Chers concitoyens et camarades, Nous sommes ici, réunis à proximité d’un Parlement félon, pour rappeler à chacun la grandeur d’une victoire populaire et l’abjection du viol institutionnel qui a aussitôt prétendu l’annuler : La victoire, c’est celle du peuple français, qui en refusant à 55% la prétention de l’UE de se constituer en Etat supranational, s’est prononcé pour continuer la nation et pour refuser l’institution d’un Empire néolibéral tourné contre les peuples. La victoire du 29 mai 2005, ce fut avant tout celle de la classe ouvrière puisqu’alors, 80% des ouvriers, 62% des employés, 62% des 18-25 ans, ont refusé la constitution européenne et à travers elle, la mortifère U.E. du capital. Déjà en 92, la majorité des ouvriers avaient voté Non à l’appel du PCF de Marchais et de la CGT de Krazucki. Le viol institutionnel en revanche, c’est celui qu’ont fomenté ensemble le faux gaulliste Sarkozy et le pseudo-socialiste Hollande. Ces deux piliers du Parti Maastrichtien Unique, le seul (...) Lire la suite »

Appel des 200 pour un référendum sur le nouveau Traité européen

Xavier MARCHAND
Plusieurs traités européens ont déjà dépossédé les citoyens de la possibilité de choisir les orientations de l'Union européenne. Aujourd'hui, la Grèce mais aussi le Portugal, l'Irlande et l'Italie se voient imposer des décisions majeures dans des domaines qui ne sont de la compétence, ni de la commission, ni du conseil européens. Les dirigeants et les technocrates de l'Europe, au service de la finance, enfoncent les populations dans la récession, la régression sociale et la misère, renforçant ainsi les inégalités, les discriminations et la xénophobie. Le sommet européen a adopté le 9 décembre, le projet du TSCG (Traité sur la stabilité, la coordination, et la gouvernance dans l'Union), dit traité Merkozy. Il cherche à donner une base légale à la répression, la régression sociale et aux dénis de démocratie, durcissant les règles qui figuraient déjà dans le Traité de Maastricht puis dans celui de Lisbonne, imposant de lourdes sanctions « immédiates » et « automatiques » aux pays contrevenants. Cet accord a (...) Lire la suite »

EUROPE : La Constitution Européenne et la Guerre

2005
l'Union Européenne est composée du Parlement Européen auxquels nous sommes appelés à élire des « Eurodéputés » et de 6 autres instances. Le Parlement Européen est la seule et unique instance sur les 7 qui composent l'Union Européenne à demander directement leur avis aux Français. Encore cet avis est-il bien limité puisque le Parlement Européen n'intervient aucunement dans la confection des lois, appelées « directives », comme le fait le Parlement Français, il se contente d'approuver ou désapprouver des « directives » qui sont faites par la Commission Européenne, qui, elle, n'est pas élue le moins du monde, puisqu'elle est composée de membre « choisis ». Le citoyen Français n'a donc aucun pouvoir, même par Eurodéputés interposés, sur des « directives » auxquelles, pourtant, il devra se soumettre. Outre la Commission Européenne, le « traité constitutionnel » comporte 5 autres instances, au rôle décisif, mais dans lesquelles les Français n'ont rien à dire puisqu'ils n'y élisent personne. C'est, peut-être, ce que (...) Lire la suite »

29 MAI : Cinq ans après le Non au TCE, la perspective d’un front populaire à gauche.

Christian DELARUE
29 MAI : Cinq ans après le Non au TCE, la perspective d'un front populaire à gauche. 29 mai 2010, 5 ans après le rejet du Traité constitutionnel européen, l'enjeu de l'agir ensemble malgré les désaccords est crucial. Il prend le nom de "front populaire" car ces deux mots sont une référence historique pour le peuple-classe français. Il ne s'agit pas d'un remake de 1936 mais de faire converger toutes les fractions de peuple-classe subissant la crise, des plus frappés aux moins touchés. Ce sont les revendications des prolétaires privés ou public (C, B, A de base) qui doivent donner le ton pour modeler le front à l'image des "fronts uniques ouvriers". Au-delà des mots ce sont donc bien les dynamiques de constitution du front qui importent. Le front populaire dont il s'agit rassemble les secteurs politiques, syndicaux et altermondialistes soucieux d'alternative. Les partisans de l'alternance sont exclus sauf dans certaines occasions. Il y a une fluidité du mouvement en fonction des thèmes abordés. (...) Lire la suite »

UN COUP D’ETAT NE S’ACCEPTE PAS !

Michel PEYRET
EN REPONSE A UNE PETITION ! UN COUP D'ETAT NE S'ACCEPTE PAS ! En 2005, le peuple français a rejeté le TCE. De ce 29 mai, la dite Union européenne n'a plus d'existence légale. Le coup d'Etat auquel s'est livré Sarkozy est inacceptable, et ne peut donc être accepté. Le peuple français, seul souverain, lui ne s'est pas dédit, sa décision demeure, ses conséquences aussi. Selon la constitutionnaliste Anne-Marie Le Pourhiet, Sarkozy doit être traduit devant la Haute Cour de Justice. Pourquoi les forces politiques françaises cautionnent-elles le coup d'Etat ? Faire respecter la décision du peuple français est la seule façon d'aider le peuple grec ! Il faut en finir avec ce carcan des peuples que constitue l'UE ! C'est encore ce qu'ont dit les peuples européens en juin dernier en boycottant massivement le scrutin européen . 60% des électeurs français ont alors renouvelé leur rejet de 2005 ! Quand va-t-on enfin respecter la décision des peuples, prendre en compte leur rejet profond de ce qui (...) Lire la suite »

Grèce, euro : le carcan des traités

Bernard CASSEN
Les plans de « sauvetage » financier de la Grèce aujourd'hui - sans doute de l'Espagne et du Portugal demain, et d'autres Etats après-demain - n'ont nullement pour objet de « sauver » un pays. Il s'agit d'éviter à tout prix l'effondrement d'une construction monétaire, l'euro, et, par voie de conséquence, celui des fondements idéologiques de la construction européenne. La décision de créer une monnaie unique européenne, principale disposition du traité de Maastricht de 1992, constituait un défi à la logique. Elle imposait en effet la même politique monétaire à des économies aussi différentes que, par exemple, celles de l'Allemagne et de la Grèce. Par définition, cette politique, quelle qu'elle soit, pouvait seulement servir un intérêt national particulier - structurel ou conjoncturel -, et donc desservir d'autres intérêts nationaux. En l'occurrence ce sont les intérêts allemands, et eux seuls (un euro « fort » remplaçant un mark « fort »), qui présidèrent à sa définition. L'euro aurait eu un sens dans une (...) Lire la suite »

Traité de Lisbonne : le soulagement des fulminants

Laurent DAURÉ

Le biais des médias en faveur de l’Union européenne n’est plus à prouver (1). Le second référendum irlandais sur le traité de Lisbonne nous a donné une nouvelle occasion de constater l’unanimisme habituel. Les commentateurs dissimulent à peine le soulagement que leur procure le « oui » irlandais obtenu de façon on ne peut plus discutable. Deux sujets majeurs - intimement liés - font consensus dans la quasi-totalité des médias : le libéralisme et la construction européenne. Ils nous sont toujours présentés comme allant de soi. Pourquoi sommes-nous ainsi privés d’un débat public digne de ce nom ? Les taux d’abstention aux élections européennes (2) et les doutes quant aux vertus démocratiques de l’UE n’ont jamais été aussi forts, au nom de quel intérêt supérieur les médias refusent-ils aux citoyens le pluralisme dont ils font grand cas lorsque celui-ci ne les engage à rien ?

Quel que soit le texte institutionnel du moment, les dirigeants européens sont assurés d'obtenir le concours actif des médias pour en faire la promotion ; ceux-ci sont d'ailleurs les auxiliaires les plus affairés lorsqu'il s'agit de chanter les louanges de « Cette Union européenne qu'a priori tout le monde souhaite (3) », selon l'expression de Sylvie Pierre-Brossolette du Point. L'UE « doit achever son aboutissement (4) » d'après le rédacteur en chef adjoint de France Info, Bernard Thomasson. « On est en manque d'Europe (5) » claironne Christophe Barbier, « L'Europe est notre avenir (6) » tranche Edwy Plenel. Bref, les médias pratiquent le principe tautologique selon lequel « il faut plus d'Europe parce qu'il faut plus d'Europe » et nous sommes priés de ne pas en douter. « Faire revoter les Irlandais ? » - Aucune objection. Chacun put vérifier de nouveau la parfaite harmonie médiatique à l'occasion de ce que Laurent Delahousse a appelé un « référendum de rattrapage (7) ». Le 2 octobre, le traité de (...) Lire la suite »

Irlande : Un référendum pour rien

Laurent DAURÉ, Dominique GUILLEMIN

Le 12 juin 2008, le peuple irlandais rejetait par 53,4 % des voix le traité de Lisbonne. Le 2 octobre 2009, il devra se prononcer de nouveau sur ce même texte sans qu’une seule virgule n’en ait été changée. Un texte qui n’est lui-même qu’une reformulation délibérément confuse du traité constitutionnel européen rejeté par les électeurs français et néerlandais en 2005. Ainsi, quel qu’en soit le résultat, le second référendum irlandais ne peut être qu’une nouvelle illustration de la perte totale de légitimité des institutions européennes.

2005, 2008, 2009… Les référendums se succèdent, le nom du texte change, le contenu reste le même (1) ; cet acharnement révèle la nature du projet : l'Union européenne ne se contente pas de questionner la souveraineté des peuples européens pour réaliser son ambition, c'est la perte de souveraineté de ces mêmes peuples qui constitue son projet. Peut-on encore appeler référendum ce qui finalement n'est que la recherche d'une réponse unique validant un processus de tractations entre le gouvernement irlandais et le Conseil européen ? Il convient tout d'abord de se remémorer la réception du « non » irlandais en 2008 (2). Avant même l'annonce du résultat, les sondages prévoyant la victoire du « non » avaient déclenché des réactions à l'écoute desquelles il était clair que le traité de Lisbonne devait être adopté coûte que coûte. Quelques jours avant le référendum, Bernard Kouchner, pour ne citer que lui, anticipait « [qu'en cas de vote négatif], il faudrait continuer, s'acharner, aller très vite, continuer sur les (...) Lire la suite »

De la permanence du coup d’Etat à la haute trahison.

Michel PEYRET
« Le traité de Lisbonne est caduc », titrait une « tribune libre » dans l'Humanité du 5 mai dernier (2009). Oui, il est bien caduc, il n'existe plus ! « Mais là , ajoutais-je pour quelques de mes correspondants, c'est seulement une demi-vérité, et même un contrefeu : on donne une partie de la vérité pour cacher le plus important. CE QU'IL CONVIENT DE CACHER « Et le plus important, c'est que le traité de Lisbonne reprend, et il ne peut faire autrement, l'ensemble des traités européens depuis le traité fondateur de Rome. En conséquence, tous ces traités européens sont également caducs. Et si tous les traités européens, l'Europe, l'Union européenne, ce que j'appelle l'Etat européen, sont également caducs, ils n'ont plus aucune existence, ni légitime, ni légale ! Et donc, en conséquence, le Parlement européen n'existe plus non plus ! Et, toujours en conséquence, on ne peut élire les députés d'un Parlement qui n'existe plus ! Voilà ce qu'il est important de cacher : il s'agit par le vote des peuples européens le (...) Lire la suite »

Ratification du traité de Lisbonne : respectez la démocratie !

reprise d’article
LES DIRIGEANTS EUROPÉENS VOUDRAIENT ANNULER LE NON DU PEUPLE IRLANDAIS DE JUIN 2008, ET IMPOSER AINSI LE RETOUR SUBREPTICE DE FEU LA « CONSTITUTION » REJETÉE PAR LES FRANCAIS ET LES HOLLANDAIS EN 2005 Respectez la démocratie ! Un coup de force rampant se prépare à l'échelle de l'Union européenne. Certes, ses chances de succès apparaissent aléatoires. Mais l'enjeu est si considérable qu'il ne peut laisser indifférents les femmes et les hommes attachés aux fondements de la démocratie. Le 12 juin 2008, le peuple irlandais a repoussé la ratification du traité dit de Lisbonne, mouture à peine remaniée du projet mort-né de constitution européenne. Une très nette majorité en faveur du Non (plus de 53%) est sortie des urnes, dans un scrutin marqué par un taux de participation inattendu. Dès cet instant le dit traité est devenu caduc - tant en droit qu'en légitimité politique. Une seule attitude s'imposait dès lors aux dirigeants européens : prendre acte du verdict populaire. Ils firent l'inverse : oubliant les (...) Lire la suite »
afficher la suite 0 | 10 | 20 | 30 | 40 | 50