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A qui vont profiter les "révolutions" du monde arabe ?

Toutes ces "révolutions", ne seraient-elles que des leurres pour mieux tromper et asservir ?

le monde arabe se révolte et l’occident se régale de voir le chaos s’installer.

Les puissances occidentales peuvent éprouver quelques inquiétudes à voir leurs alliés d’hier se faire déboulonner. Quelques inquiétudes, oui, mais aussi quelques soulagements. Ces tyrans vieillissants ne pouvaient plus servir longtemps un capitalisme débridé, ces tyrans vieillissants ne pouvaient plus donner l’illusion de la démocratie.

Ces révoltes de la faim et de la liberté viennent donc à point nommé pour libérer l’impérialisme des boulets qu’étaient devenus Ben Ali et Moubarak.

Les révoltes du Barhein sont plus embarassantes, les USA peuvent-ils tout à la fois soutenir les chiites du Barhein tout en attaquant ceux d’Iran et du Hezbollah .

La révolte en Lybie est du pain béni pour les défenseurs d’Israel, les ennemis de la palestine et du monde arabe. Certes le régime du colonel Kadhafi est un régime tyrannique et totalitaire, certes le colonel joue à l’empereur, s’enrichit lui et sa famille, certes il tient le peuple sous son joug. La répression d’aujourdhui est criminelle et sanguinaire, on ne pouvait pas s’attendre à autre chose.

Pourtant ce fut aussi le défenseur de la cause palestinienne, de l’unité du monde arabe, de l’Afrique, un ennemi de l’impérialisme. Il est d’ailleurs étonnant de voir certains militants qui l’applaudissaient hier le pourfendre aujourd’hui et critiquer toute son action depuis 40 ans... Cependant quelques uns osent dire le Kadhafi d’aujourd’hui n’est pas celui d’hier et c’est peut-être vrai.

La chute de Kadhafi, son discrédit ne peut que réjouir le monde occidental qui appellera à la démocratie afin de pouvoir développer, là comme ailleurs la démocratie de la libre concurence de l’économie de marché.

Libéré des tyrans, le libre capitalisme pourra étendre son influence occulte, donner des gages de libre expression, favoriser l’accès à internet pour y développer l’esprit de consommation et d’individualisme. Améliorer le niveau de vie des consommateurs pour que le capitalisme y trouve son compte.

Les européenns,eux, font la révolution par procuration. Ils attendent que d’autres les libèrent de l’esclavage économique et idéologique dont ils sont victimes.

Les français se régalent de voir se dévoiler la corruption de leur dirigeants, ils se régalent et c’est tout.

Le peuple français ne s’est pas révolté, le peuple français est démocrate, il attend les élections présidentielles de 2012, celle où il n’ira pas voter mais dont il espère un changement. Le peuple français a abdiqué de sa souveraineté et attend, ô paradoxe, que ces peuples qu’il a jadis asservit la lui rendent.

Le monde arabe est en grand changement, c’est vrai, mais quel sera son monde de demain.

Toutes ses révoltes, ne seront-elles que des révolutions avortées, des illusions de liberté ? C’est possible, s’il ne s’agit que de ressembler aux démocraties occidentales.

La seule solution pour la justice, la liberté, l’égalité, c’est de rompre avec le système capitaliste et soyons en sûr l’impérialisme ne laissera pas faire, il prèfère de loin les bains de sang plutot que de perdre son influence et ses profits.

Ce seront les peuples qui décideront de la liberté,de la justice, de l’égalité mais cela ne sera possible que si l’intérêt commun prime sur l’intérêt individuel et cela mes amis s’appellent fraternité.

Maryvonne Le Gland Leray

20 février 2011

Le Cri du Peuple 1871

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DEPUIS LA NUIT ET LE BROUILLARD - FEMMES DANS LES PRISONS FRANQUISTES - de Juana Doña
traduit par à ngeles Muñoz avec la collaboration de Sara Albert Madrid, février 1939. La Guerre d’Espagne touche à sa fin. Leonor va connaître l’exode, la torture, la condamnation à mort, et les longues années de prison... L’horreur quotidienne de l’univers carcéral franquiste tel que l’ont vécu des milliers de femmes et d’enfants est décrite ici par Juana Doña avec un réalisme sans concession et sans complaisance. Ce livre est son témoignage. Écrit en 1967, publié seulement après la (…)
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