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Auteur : Gérard FILOCHE

Le risque de continuer à perdre c’est la motion A Une chance d’inverser et gagner à gauche, c’est la motion B

Gérard FILOCHE

Gérard Filoche, explique ici aux militants socialistes pourquoi leur prochain congrès est une duperie s'ils continuent à baisser les bras sur la ligne du « On ne peut pas faire autrement » que de soutenir la politique actuelle. Texte proposé au Grand Soir pour information et sans enthousiasme. (Mauris Dwaabala))

Proposée au vote des militants socialistes au congrès de Poitiers, la Motion A signée de Jean-Christophe Cambadelis, Manuel Valls, Michel Sapin et de tous les ministres socialistes, est en grande difficulté politique : ce qu’elle propose, Bercy a d’ores et déjà publiquement déclaré que c’était hors de question. Le paradoxe est ainsi à son comble : la Motion A soutient le gouvernement, et le gouvernement ne la soutient pas, le grand écart est réalisé, elle ne sera donc pas entendue. Tout continuera comme avant. Non seulement le projet de loi Macron, reporté après congrès (pour ne pas user d’un nouveau « 49-3 » à la veille du vote des militants) passera, mais de mauvaises nouvelles s’annoncent pour... septembre et le budget 2016. Le gouvernement déclare continuer à faire prévaloir les accords d’entreprise et les contrats de gré à gré contre les lois du travail, et remettre en cause les CDI en plus du travail le dimanche et de nuit... En guise de « dialogue social » le projet de loi Rebsamen réduit les CHSCT et (...) Lire la suite »
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"Reculade organisée"

Gérard FILOCHE

Non, ça ne colle vraiment pas. Discuter cinq mois du mariage pour tous, peut-être. Mais passer en trois semaines, avec procédure d’urgence et vote bloqué, une loi essentielle très contestée sur le droit du travail, ça ne se justifie pas. Même pour ceux qui la défendent, ce n’est pas glorieux : silence médiatique général, aucun débat contradictoire, obscurité organisée sur les 27 articles disparates de l’ANI péniblement transformés en loi, votes forcés, expéditifs, et à reculons, sous pression, des députés.

On en arrive à une des lois les plus mal votées de l’histoire de la Ve République. Elle ne créera aucun emploi, ne supprimera aucun précaire. Pourtant le Code du travail est le droit le plus intime, le plus décisif pour 18 millions de salariés du privé. Même pour ceux qui ne le connaissent pas, leur vie en dépend. Un bon Code du travail, ça produit de bons salaires. Un bon Code du travail, ça protège l’emploi. Un bon Code du travail, c’est la civilisation. Un mauvais Code du travail, c’est la précarité, la flexibilité, le mal contre ceux qui bossent. Le droit du travail est fait de sueur et de sang, de luttes et de larmes. Il a fallu 170 ans pour le bâtir. Il a fallu 80 ans pour passer de la journée de 17 heures à celle de 10 heures. Et encore 70 ans pour passer de la semaine de 40 heures à celle de 35 heures. Le Code du travail c’est l’histoire du progrès, du respect, de l’humanité. C’est le droit le moins enseigné, le plus dénigré, le plus fraudé. C’est le droit qui établit, ou non, la dignité des (...) Lire la suite »
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DETTE INDIGNE ! QUI SONT LES COUPABLES ? QUELLES SONT LES SOLUTIONS ?

Jean-Jacques CHAVIGNE, Gérard FILOCHE
« Euro-obligations », « règle d'or », « gouvernance européenne », « fédéralisme budgétaire »… la crise de la dette qui ébranle la France et l'Europe donne lieu à une inflation sans précédent de termes économico-financiers dans les médias et dans les discours des dirigeants politiques. Pour les citoyens, ce vocabulaire, souvent obscur, dissimule une seule et même réalité : un gigantesque mouvement de transfert des dettes privées (en particulier celles des banques) vers les dettes publiques pour essayer de faire payer la facture de la crise aux peuples européens, aux Grecs, aux Irlandais, aux Portugais, aux Espagnols, aux Italiens mais aussi à l'immense majorité des habitants de notre pays. Comment en est-on arrivé à une telle situation ? Sur quoi repose la dette publique ? Quel est le lien entre la dette et les déficits publics ? Qui sont les créanciers des États ? Des petits porteurs, des banques, des compagnies d'assurance, des fonds spéculatifs ? Pourquoi les agences de notation font-elles trembler les (...) Lire la suite »

Le rétablissement du droit à la retraite à 60 ans est une question majeure pour la primaire comme pour la présidentielle 2012

Gérard FILOCHE
Ce n'est pas un jeu de chat et de souris ni de petite phrase. C'est une question aigüe, sensible, décisive. C'est là -dessus depuis 2010 que Sarkozy a plongé dans les sondages, parce qu'il a voulu tuer la retraite à 60 ans. 8 millions de français ont manifesté au moins une fois en 2010 contre la sale loi Sarkozy-Woerth-Fillon de pillage de nos retraites. Il y a 75 % de l'opinion qui est profondément attaché au retour au droit à la retraite à 60 ans. Un droit c'est un droit, ça ne se mégote pas. Les 35 h c'est les 35 h ça n'est pas à la carte. 48 h c'est 48 h, la durée maxima d'ordre public social. Le Smic est le même pour tout le monde, ça ne se mendie pas branche par branche. L'ordre public social ne se découpe pas en tranches. 60 ans c'est 60 ans, ce n'est pas une retraite à la carte. L'ordre public social dans ce pays, ça signifie encore quelque chose. Le droit légal de prendre sa retraite à 60 ans, c'est un droit, pas une obligation : mais c'est un droit pour tous, pas découpé en rondelles. Je (...) Lire la suite »
Contre l’ignorance totale de Manuel Valls et de quelques autres, 25 questions-réponses rapides sur les 35 h

Est-ce que les 35 h sont « verrouillées » ?

Gérard FILOCHE
Ce que Manuel Valls a dit exactement : « Oui, nous devrons déverrouiller les 35 heures, qui n'existent déjà plus réellement. Cela doit permettre aux Français, pour ceux qui ont la chance d'avoir un emploi, de travailler davantage en gagnant plus, deux heures, trois heures, sans avoir recours forcément aux heures supplémentaires qui ont beaucoup coûté à l'Etat et à l'économie française". Pour ceux qui n'ont pas de travail, l'allégement du coût du travail, devra relancer l'embauche (...) " "Le monde a changé depuis 1997 et nous aussi (...).… Est-ce que dans le monde tel qu'il est avec la concurrence que nous connaissons, est ce que nous pouvons nous permettre d'être sur des idées des années 70, 80, 90 ? Non ! il faut donc dépasser la question des 35h au-delà des bénéfices qui ont concerné notamment le temps de vie des salariés, de la flexibilité qui a pu représenter dans les entreprises, Je prône un dépassement des 35 heures, au nom même d'une augmentation des salaires, d'une augmentation du pouvoir d'achat." (...) Lire la suite »

Se saisir de la grippe A pour instaurer un état d’urgence contre le droit du travail ?

Gérard FILOCHE
Une circulaire de la DGT (direction générale du travail) aux ordres de Xavier Darcos, datée du 3 juillet (n°2009-16) laisse entendre que la pandémie de grippe A (H1N1), selon qu'elle dure une ou plusieurs semaines, qu'elle affecte 25 % ou 40 % des effectifs, pourrait être l'occasion d'un « état d'urgence » dans les entreprises. On aurait pu croire qu'un tel risque de pandémie serait au contraire l'occasion de faire très attention aux conséquences sur les millions des salariés. Car ce sont eux qui vont subir les risques, les fatigues et souffrances, les perturbations à tous niveaux. Les « plans de continuation d'activité » concoctés pour faire face à la pandémie devraient essentiellement être élaborés par les Comités hygiène sécurité conditions de travail (CHSCT) qui sont les institutions représentatives du personnel spécifiquement destinées à cela. Les aménagements d'horaire, les adaptations de productivité, les ré organisations temporaires du travail devraient viser à faciliter la vie, dans de telles (...) Lire la suite »

O.I.T VAINCUE PAR K.O.

Gérard FILOCHE
Le G182, l'Organisation internationale du travail (OIT), a du souci à se faire... Plein la bouche, ils en ont, de la gouvernance mondiale. Sarkozy fait des G4, des G8, des G20, des G27... Il s'agite beaucoup pour redonner des fonds à ses amis du Fouquet's, à Bolloré, Lagardère, Dassault, Pinault, Bouygues, à tous ses copains/banquiers avides de recommencer à jouer dans l'économie casino qu'ils ont pourtant mise en déroute. L'humanité travailleuse et exploitée, incrédule, observe ces gesticulations : les grands de ce monde trouvent soudain des centaines de milliards de dollars ou d'euros qu'ils n'ont jamais trouvées pour lutter contre la faim, les guerres, les pandémies, et qu'ils ont refusé de donner pour les hôpitaux, les écoles, les salaires. Sans scrupules, leurs médias mentent, habillent, dissimulent l'ampleur de la crise systémique du capitalisme : trois hommes sur cette planète possèdent plus que les 48 pays les plus pauvres, Warren Buffet, Georges Soros et autres spéculateurs continuent de (...) Lire la suite »
Durée du Travail

Ca y est "l’opt out" arrive !

Gérard FILOCHE
Communiqué n°4 en défense des 35 h et des salaires : "L'opt out" , c'était l'article 18 de la directive 93-104 qui permettait à la grande Bretagne de déroger à la durée du travail fixée en Europe des 15 à 48 h hebdomadaires maxima. Il y avait trois conditions la première était que le salarié soit "libre" de son choix de travailler plus de 48 h, mais chacun sait qu'il n'y a pas de liberté en matière de droit du travail, tout salarié est subordonné, ce qui caractérise un contrat de travail est un "lien de subordiantion juridique permanente" . la seconde était que les heures au dessus de 48 h soit décomptées. Mais comme elles ne le sont déjà pas en dessous, elles ne furent pas en dessus. la troisième était que cette catégorie de travailleurs soit particulièrement suivie par la médecine du travail. Quel aveu ! Mais comme celle ci n'est pas indépendante, comme elle n'a pas assez d'effectifs, en pratique la médecine du travail n'a pas suivi. Il devait y avoir une "clause de (...) Lire la suite »

Mai 68 mondain contre mai 68 social

Gérard FILOCHE
Les commémorations officielles des 40 ans de mai 68 doivent beaucoup à Nicolas Sarkozy. En affirmant qu'il voulait « liquider mai 68 » celui-ci a en effet réveillé une envie de vérité sur ce que fut la plus grande grève générale de l'histoire de France et peut-être du monde. Après tout, vouloir en liquider le souvenir, c'est le meilleur hommage à lui rendre : cela prouve que 40 ans après, mai 68 est encore présent au point qu'il obsède encore l'actuel président, la droite, le patronat, ses caisses noires. Du coup les commémorateurs médiatiques officiels, ayant senti le danger, ne présentent plus mai 68 que sous son jour mondain, historiquement déformé, dénaturé. On a droit aux Serge July, Daniel Cohn-Bendit, Laurent Joffrin, Romain Goupil sans souci de leur trajectoire inversée. Serge July explique que « mai 68 c'est la dernière grande grève du XIX° siècle ». Cohn-Bendit répète « Oubliez Mai 68 ». Joffrin fait un journal droitier qui se prétend indûment l'héritier de mai 68. Goupil approuve l'intervention (...) Lire la suite »
Flexi-sécurité = foutaise

Loi de modernisation du contrat de travail = loi de régression sociale

Gérard FILOCHE
Accord prétendument majoritaire de 4 syndicats sur 5 le 11 janvier 2007 = mensonge Nous voilà , dans tous les médias, dans le langage officiel, en présence d'un mot fabriqué, quasi grotesque car aussi paradoxal qu'incompréhensible : « flexisécurité ». Allez dire aux millions de salariés qu'ils vont être « flexisécurisés » par une « loi de modernisation du contrat de travail », vous éveillerez la certitude légitime qu'on va les rouler dans la farine. Alors autant utiliser des mots simples, que les communicants ne pourront renier : flexicurité = foutaise ! Tout ce qui est dit sur la loi que François Fillon et Xavier Bertrand font voter au Parlement repose sur des manipulations, de la désinformation volontaire, pour masquer une offensive scélérate anti droit du travail ! Il ne s'agit pas d'une loi de modernisation mais de régression sociale ; Première foutaise : qu'on ne nous dise pas qu'elle a été approuvée par 4 syndicats sur 5. Car là commence la foutaise : il existe 8 syndicats d'importance et non pas (...) Lire la suite »
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