En moins de 48 heures, le Mexique a dû faire face à la dégradation –par l’agence Standards & Poor’s– de la note de sa dette souveraine suivie de celle de ses deux principales entreprises publiques, liées au secteur énergétique. La banque d’investissement JP Morgan prévoit une chute de 7% du PIB mexicain pour l’année 2020. Le président Lopez Obrador a assuré qu'il ne demanderait aucun crédit au FMI.
En fonction depuis mai 2015, le diplomate Luis Almagro vient d’être réélu au poste de secrétaire général de l'Organisation des États Américains. Par la voix de sa représentante, le Mexique n’a pas manqué de manifester sa déception en critiquant énergiquement l’ancien ministre des affaires étrangères de José Mujica dont les positions politiques s’alignent bien souvent sur les intérêts de Washington.
Le premier président progressiste de l’histoire moderne du Mexique a hérité d’une conjoncture désastreuse du point de vue sécuritaire. Après 12 ans d’une stratégie de « guerre contre les cartels » qui a enlisé le pays dans un drame humanitaire sans précédent, il peine à freiner la courbe de la violence. Responsables et complices de cette situation, la droite et les États-Unis en profitent pour critiquer et faire pression sur le gouvernement.
Le Grand Soir a publié plusieurs dizaines d’articles ces dernières années pour alerter les lecteurs sur la partialité militante droitière du correspondant du Monde en Amérique latine, Paulo Paranagua.
Avec un journaliste pareil, les oppositions politiques aux gouvernements de gauche latino-américains n’ont pas besoin de représentants en Europe.
Ici, par exemple, https://www.legrandsoir.info/En-France-l-obsession-de-Paranagua-Fidel-... Paranagua nous indiquait que la popularité du dirigeant de la Révolution Cubaine Fidel Castro est au plus bas niveau par rapport à celle des dirigeants politiques de la région.
Ici, Maurice Lemoine interpellait le médiateur du Monde sur une série de mensonges de Paranagua : https://www.legrandsoir.info/courrier-au-mediateur-du-monde-concernant...
Vous lirez ci-dessous une nouvelle interpellation du Médiateur du Monde, étayée par un tableau.
LGS
L’un des buts des Nations Unies consiste à développer des relations amicales entre les nations fondées sur le respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes (principe d’autodétermination). Pourtant, l’histoire du continent latino-américain montre que celui-ci a rarement pu jouir de ce principe.
L’économie vénézuélienne va très mal : inflation record, pénuries de produits de première nécessité... Pourtant le pays regorge de pétrole (et possède même les plus grandes réserves de la planète : 300 milliards de barils soit près de 18% des réserves mondiales). Comment expliquer alors cette situation ?
Le 17 décembre dernier, les présidents de Cuba et des Etats-Unis annonçaient à la télévision et de façon presque simultanée un accord visant à rétablir les relations diplomatiques entre les deux pays.
Et arriva ce qui devait arriver : ce fut le grand cirque médiatique et fidèles à leur habitude nos chers journalistes et grand spécialistes et géopoliticiens du prime-time ne nous ont pas déçu.
En 1970 déjà, l’influent conseiller politique du gouvernement des Etats Unis, Zbigniew Brzezinski, entrevoyait dans l’avènement de la révolution technologique la naissance d’une nouvelle société globale dans laquelle « la diplomatie des canonnières » serait graduellement remplacée par la « diplomatie des réseaux ».