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Paulo Paranagua, enfumeur droitier et militant politique camouflé

Lettre ouverte au médiateur du Monde suite à la couverture médiatique du décès de Fidel Castro

Le Grand Soir a publié plusieurs dizaines d’articles ces dernières années pour alerter les lecteurs sur la partialité militante droitière du correspondant du Monde en Amérique latine, Paulo Paranagua.
Avec un journaliste pareil, les oppositions politiques aux gouvernements de gauche latino-américains n’ont pas besoin de représentants en Europe.
Ici, par exemple, https://www.legrandsoir.info/En-France-l-obsession-de-Paranagua-Fidel-Castro-Cuba-et-l-ALBA.html Paranagua nous indiquait que la popularité du dirigeant de la Révolution Cubaine Fidel Castro est au plus bas niveau par rapport à celle des dirigeants politiques de la région.
Ici, Maurice Lemoine interpellait le médiateur du Monde sur une série de mensonges de Paranagua : https://www.legrandsoir.info/courrier-au-mediateur-du-monde-concernant-le-venezuela.html
Vous lirez ci-dessous une nouvelle interpellation du Médiateur du Monde, étayée par un tableau.
LGS

Monsieur le médiateur,

L’ère de la "société globale de l’information" dans laquelle nous nous trouvons confère aux médias une énorme responsabilité : c’est en effet avec les éléments qu’ils diffusent que l’énorme majorité de la population se forge -parfois sans en avoir conscience- une représentation du monde qui l’entoure.

Le rôle des journalistes et qui plus est encore d’un journal influent comme Le Monde, est fondamental, aussi j’attire votre attention sur le traitement médiatique accordé à la mort du leader historique [1] de la révolution cubaine, Fidel Castro.

Evidemment, en tant que franco-latino engagé [2] , connaisseur de la complexité de la région latino-américaine et de sa spécificité historique de condition d’arrière-cour de l’impérialisme états-unien, conscient des positions de votre journal en matière d’analyse de l’actualité mondiale (détenu à plus de 60% par la société Le Monde libre… tout un programme [3]), et tenant compte du fait que votre journaliste chargé du suivi de l’Amérique latine, Paulo A. Paranagua, n’a d’autre mission que de mener une campagne contre la gauche latino-américaine [4], il était difficile de s’attendre à un traitement médiatique impartial suite à un évènement d’une telle ampleur.

Mais venons-en aux faits.

Voici un récapitulatif des articles publiés sur le site internet du Monde (http://www.lemonde.fr/) durant les jours qui ont suivi la mort de Fidel Castro, jusqu’au 29 novembre (date de la publication de l’article de l’envoyée spéciale du journal à Cuba, Annick Cojean), classés par catégorie.

* Le texte de Marcel Niedergang, nous explique le journal, a été écrit peu avant la mort de l’auteur (1922-2001, grand reporter en Amérique latine entré au Monde en 1952) et « mis à jour », sûrement par le nouveau responsable de l’Amérique latine, M. Paranagua.

De l’article dépourvu totalement d’intérêt journalistique (Pas de « bonjour » ou de « bonne journée » pour lancer les JT de l’après-Fidel à Cuba, Big Browser, 29/11) au reportage plutôt honnête et objectif de l’envoyée spéciale à La Havane (A Cuba : « Fidel Castro a disparu, son âme est immortelle », Annick Cojean, 29/11), en passant évidemment pas les habituelles analyses hostiles de Paulo Paranagua (5 articles à charge du responsable du bureau Amérique latine) dont on devine l’amertume jusque dans l’édito 26 novembre (Cuba et Castro, une histoire d’espoir et de désespérance), il est difficile de ne pas remarquer un léger problème d’objectivité à l’heure d’ouvrir vos colonnes à des spécialistes extérieurs au journal.

En effet, trouvez-vous normal que la totalité de vos invités soient des personnes ayant une vision négative de la figure de Fidel Castro ?

Est-il juste de donner la parole à deux exilés anticastristes (Zoé Valdès et Jacobo Machover) sans aussi donner l’opportunité à des pro-castristes d’exprimer leur point de vue ?

Ne faut-il pas aussi permettre à un universitaire plutôt bienveillant envers la révolution cubaine de décrire aux lecteurs du Monde ses réussites, puisque vous laissez Mme Renée Fregosi détruire l’image de celle-ci dans une tribune où débordent sévérité venimeuse et mauvaise foi ? Faut-il rappeler qu’elle est porteuse d’une haine bien connue du « castro-chavisme », qu’elle traine sans ambages des salles de classes de l’Institut des Hautes Etudes de l’Amérique Latine de Paris aux plateaux télés ? Ne serait-il pas honnête de contrebalancer cette analyse à charge du bilan de Fidel Castro avec, par exemple, le point de vue d’un Salim Lamrani, maître de conférences spécialiste des relations cubano-étatsuniennes et auteur de plusieurs ouvrages géopolitiques sur « l’île du crocodile » ?

Puisque Le Monde offre un espace à Michel Benasayag [5], libertaire et donc forcément peu enclin à parler en bien d’un homme qui resta à la tête de son pays pendant plusieurs décennies, pourquoi ne pas aussi proposer aux lecteurs de votre journal l’opinion – par exemple – d’Ignacio Ramonet, sans doute l’un des plus importants connaisseurs français de l’Amérique latine et auteur d’une Biographie à deux voix de Fidel Castro, résultat de « plusieurs semaines d’intenses conversations » avec le Comandante ?

Il est affligeant de constater que la TOTALITE de vos invités se rangent à des degrés plus ou moins différents du côté de l’anticastrisme, ce qui, outre le fait de pouvoir s’assimiler à de la propagande, marque un manquement sévère à la charte d’éthique et de déontologie du Monde [6], qui stipule :

« La vocation des titres du groupe Le Monde est de fournir, sur tout support, une information de qualité, précise, vérifiée et équilibrée. Les journalistes doivent porter un regard critique sur l’information et faire écho au pluralisme des opinions. »

Il apparaît clairement que ni l’équilibre ni le pluralisme des opinions n’ont été respectées, ce qui n’est pas acceptable pour un grand journal comme Le Monde. Aussi, j’espère que vous saurez vous rendre compte qu’une rectification est nécessaire afin d’offrir à vos lecteurs une vision balancée sur une figure historique – que l’on apprécie son héritage ou non – de la taille de Fidel Castro.

Et sinon, l’Histoire absoudra-t-elle Le Monde ?

Luis Alberto REYGADA

la.reygada@gmail.com
Twitter : @la_reygada

NOTES :

[1] J’en profite pour vous indiquer au passage que l’expression « lider maximo », employée par votre rédaction – et reprise par la totalité des médias “mainstream” français – est complètement hors de propos, puisque personne à Cuba n’utilise cette expression. Elle ne fait que dénoter une méconnaissance de la réalité cubaine, ou bien une volonté tromper le lecteur en associant à Fidel Castro un titre à connotation dictatoriale.

[2] Et l’engagement n’est pas synonyme de cécité, au contraire, j’ai au moins la conscience des valeurs que je défends contrairement à beaucoup de journalistes qui, formés dans le moule de la pensée unique, promeuvent une idéologie sans même parfois s’en rendre compte, ce qui à terme est bien plus pernicieux pour la société.

[3] A titre de rappel : l’expression monde libre « est d’un usage fréquent pendant la Seconde Guerre mondiale et la guerre froide. Elle est le plus souvent utilisée pour désigner les États-Unis et leurs alliés, par opposition pendant la Seconde Guerre mondiale aux puissances de l’Axe, puis pendant la guerre froide à l’Union soviétique et au monde communiste. Cette expression trouve essentiellement sa source dans la tradition politique des États-Unis qui est largement construite sur l’idée de la supériorité intrinsèque des principes de liberté et de démocratie qui la régissent. Elle a un fort contenu idéologique, puisqu’elle affirme de facto la supériorité des démocraties occidentales sur les autres idéologies ou régimes politiques, qualifiés de monde de l’esclavage, ou de monde de la tyrannie, ou de monde totalitaire. » Source : Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Monde_libre

[4] Le journaliste Paulo Paranagua, dont l’allégeance aux intérêts la politique étrangère des Etats-Unis a été dénoncé à de nombreuses reprises par des spécialistes de l’Amérique latine ou même des hommes politiques, est difficilement dissociable des programmes de la CIA destinées à influencer les médias dans le monde entier, comme l’Opération Mockingbird révélée par une commission sénatoriale dans le courant de l’affaire du scandale du Watergate. A ce sujet, le journaliste d’investigation du Washington Post Carl Bernstein, prix Pullitzer en 1973, révéla en 1977 dans l’article « La CIA et les médias » [http://carlbernstein.com/magazine_cia_and_media.php] que plus de 400 journalistes étaient en relations plus ou moins étroites avec l’agence de renseignement nord-américaine.

[5] Faut-il aussi rappeler que Miguel Benasayag est un ancien compagnon de luttes de Paulo Paranagua ? C’est bien aimable à ce dernier d’avoir pensé à trouver un espace dans Le Monde pour son ami lui aussi « très critique ­vis-à-vis du régime castriste » (le contraire nous aurait étonnés).

[6] La charte d’éthique et de déontologie du groupe Le Monde : http://abonnes.lemonde.fr/actualite-medias/article/2010/11/03/la-charte-d-ethique-et-de-deontologie-du-groupe-le-monde_1434737_3236.html

COMMENTAIRES  

02/12/2016 15:36 par Richard Pernollet

Bonjour,
Je viens de lire dans "Le Grand Soir" votre papier critique sur le journaliste du Monde Paulo Paranagua, et je vous en remercie.
Moi aussi ce type me hérisse le poil. Chaque fois qu’il y a un de ses papiers dans le Monde, je reste une semaine, un mois, à ne plus lire "Le Monde" (même sur Internet). Je crois que je vais faire comme dans l’illustration de votre article, "jeter le Monde à la poubelle" et ne plus le lire du tout.

Les papiers de Paranagua ne sont pas des papiers de "journaliste", ils n’ont aucun équilibre, "balance", pas de mise en scène de points de vue contradictoires. Pire : chaque fois qu’il est question de la "gauche" latino, elle est toujours "redoutable", "tyrannique" et tout le bazar... N’a-t-on pas appris à ce monsieur que le journalisme d’abord n’aime pas les adjectifs et, deuxièmement, qu’il doit être avant tout l’exposé de faits et non un mélange de jugements et commentaires dans un même papier ? Que font les réd-chefs ou secrétaires de rédaction ? Tout le monde au Monde est-il dans le même bateau ?

C’est grave, car un journal qui se prétend le journal de référence en France et qui n’est même pas capable de faire respecter par ses collaborateurs le minimum de la déontologie du journalisme, semble réellement indiquer que "le journalisme à la française", comme on dit dans les écoles, est vraiment foutu. La reprise du Monde par des financiers intrigants comme le trio Bergé Niel Pigasse, finalement, ne fait qu’accélérer un phénomène qui marque toute la presse française aujourd’hui, privée ou publique, la bascule qui transforme le journaliste en simple "attaché de presse". Pourquoi une "carte de presse" dans ces cas-là ?

Heureusement que l’info maintenant se trouve sur des sites indépendants comme le vôtre, Investig’action, Basta, ou Vénézuela info... The Intercept, Counterpunch, etc.

Merci à vous.

02/12/2016 16:06 par aldamir

Le quotidien ‘’Le Monde ‘’ de nos jours n’a rien à voir avec celui que dirigeait Hubert Beuve-Mery qui en avait fait un véritable organe et outil d’information et non d’intoxication, de manipulation , de propagande promotionnelle et de désinformation.

02/12/2016 16:29 par Smaïl Hadj Ali

Luis Alberto Reygada rend bien compte du parti pris anticastriste du journal Le Monde. Je me permets d’ajouter que l’anti-castrisme zoologique de ce journal est « magnifiquement » rendu dans son édition papier. Il n’est pas inintéressant de relever la duplicité de ce journal qui souvent titre différemment ses éditions papier et numérique. Les publics n’étant pas les mêmes.

A la Une du support papier une photo cadrant les yeux et le front de Fidel avec le titre suivant
"FIDEL CASTRO : ICÔNE ET TYRAN"
Avec une telle une, le caractère frauduleux de l’extrait de sa charte d’éthique, cité par Reygala(1) revêt ici toute son ignominieuse splendeur. .

Rien à attendre, ni à espérer de cette presse aux ordres des puissants et des possédants !
Smaïl Hadj Ali

1)« La vocation des titres du groupe Le Monde est de fournir, sur tout support, une information de qualité, précise, vérifiée et équilibrée. Les journalistes doivent porter un regard critique sur l’information et faire écho au pluralisme des opinions. »

02/12/2016 16:55 par ChoK

Le parti parti anti-Poutine (donc indirectement pro-Yankee) des colonnes du Monde est vraiment choquant ces derniers temps.

« "La propagande est à la démocratie ce que la matraque est à la dictature." »
Noam Chomsky

02/12/2016 16:58 par ChoK

D’ailleurs il faut relire son article :

Le lavage de cerveaux en liberté
https://www.monde-diplomatique.fr/2007/08/CHOMSKY/14992

Néanmoins je pense que de moins en moins de gens sont dupes (même si ça n’avance que doucement), et l’avènement de l’internet et des réseaux sociaux change la donne, même si ça peut partir dans tous les sens et pas forcement le bon.

02/12/2016 18:14 par Venceremos

Pour une raison incompréhensible et que ne saurait même pas excuser un sectarisme des années 30, huit dirigeants du NPA s’en prennent très violemment à JLM qui a eu le front de mettre en cause Paranagua, un authentique révolutionnaire, selon le NPA.
On croit rêver ! Le NPA n’a jamais dû lire un de ses articles depuis 10 ans, ni même un article publié par LGS où le parti pris pro-USA de Paranagua, ses mensonges pour pourfendre les gouvernement progressistes d’Amérique latine, sont implacablement démontrés.
https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/191116/nous-nacceptons-pas-de-voir-notre-passe-commun-insulte-par-jean-luc-melench
Il a été résistant naguère ? Oui, Pasqua aussi, chez nous.

02/12/2016 20:16 par Lempereur nu

Pour rire un peu au sujet de Paranagua :

https://agentparanagua.wordpress.com

Tellement grillé que meme les etudiants en journalisme s’amusent avec lui en créant un jeux de rôle à son nom , )

Par contre les responsables du Monde continuent de ne rien vouloir voir...

02/12/2016 23:36 par boudu

Ne faisons pas de mauvaises lectures de l’article de Médiapart écrit entre autre par Krivine et bien mis en avant par la rédaction de Médiapart. Dans cet article, ils ne nient pas le parti-pris droitier de Paranagua et s’en distinguent à juste titre. Mais plutôt que de pointer l’aspect très louche du personnage, et se limiter à une critique rapide de JLM sur les propos qu’il a tenu à l’égard du groupe argentin de Paranagua, ils préfèrent faire une critique rapide de Paranagua et se lâcher sur JLM. L’ennemi à abattre, ce n’est pas Paranagua, mais JLM. Cet article de merde est à mettre au même niveau que les accusations de nationalisme contre JLM. Le NPA est au fond du trou et ne sait plus comment exister.

03/12/2016 01:10 par Herrera

En tant que cubaine qui réside en France depuis 20 ans, personnellement je remercie l’auteur de cette lettre. Les interviews, articles etc de Jacobo Machover sont très choquant parce qu’il n’ y a pratiquement rien de vérité dans ce qu’il raconte. Je pense que c’est très grave pour un journal de porter à la connaissance de ses lecteurs des fausses informations sur l’histoire de Fidel Castro et du peuple cubain.
Pourtant, beaucoup des personnes de la génération qui a connue F !idel Castro, Che Guevara, Raul Castro, sont toujours vivants et peuvent témoigner de l’histoire, au cas où les journalistes ne fassent pas confiance aux livres d’histoire. Jacobo Machover est ignoble.
Analyser, critiquer, être pour ou contre ce n’est pas la question. C’est cette façon absurde et irrespectueuse d’inventer des faits et détourner les choses.
Quoi dire de Zoe Valdes. Comme je ne suis pas journaliste, je ne vais pas enquêter sur cette pauvre cubaine qui à mon époque, avait collaboré à la réalisation d’un espèce de feuilleton à la télévision de Cuba. J’apprends que c’est une exilée qui a beaucoup souffert à cause de ce régime. Elle a le droit de s’exprimer dans un pays démocratique. Personne à Cuba se souvient de cette femme et personne lui a .demandé d’être porte parole ici en France.
Au contraire des cubains de Cuba qui vivent au jour le jour et regardent l’avenir, ces personnages sont restés bloqués dans le passé de façon très intentionnelle.

03/12/2016 06:48 par "Personne"

Le ’’ Diplo’’, si ! Le ’’Monde’’, non !

03/12/2016 20:02 par SZWED Christian

Le Monde : un quotidien de l’information captive et faussée, ou la dictature de l’information vouée à la propagande.
Jacques Ellull réfutait l’argumentation libérale classique selon laquelle en démocratie plusieurs propagandes contradictoires finissent par s’annuler au profit de la liberté de choix de l’individu. C’est confondre information (discussion rationnelle et débat d’idées) et propagande (manipulation du subconscient des foules). La propagande entraîne des phénomènes d’accoutumance et d’inhibition. Bien loin de s’annuler parce qu’elles se contredisent, les propagandes ont des effets cumulatifs

11/12/2016 03:21 par alain harrison

Bonjour.

La gauche doit réclamer des changements dans bien des instances, comme le journalisme, signalé en quelque sorte dans cet article ci.
Amérique Latine : Il est urgent de rénover l’OEA et de renforcer la CELAC.
Publié le 10 Décembre 2016 par Bolivar Infos
« « Correa a averti que « l’OEA est une chose du passé » et il a lancé un appel aux pays latino-américains à « chercher d’autres mécanismes comme la CELAC pour discuter avec les Etats-Unis. » »
http://bolivarinfos.over-blog.com/2016/12/amerique-latine-il-est-urgent-de-renover-l-oea-et-de-renforcer-la-celac.html

De même l’ONU doit être rénové. Et elle a un excellent texte comme base.
Le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels.

Qu’est-ce que l’UE ?
Quel est son argument fondamental ? Je dis bien argument et non son intention ! Que nous découvrons depuis quelques dizaines d’années, confusément d’abord, mais de plus en plus clairement.
Qu’est-ce que l’UE ?
Un système qui sous l’argument fallacieux que les nationalités (le mot est choisi) et non les peuples, sont les nids des guerres.
Les pères de l’UE ont soigneusement confondu des expressions, nationalité vite passé aux nationalismes au lieu de parler de peuples, plus difficile à instrumentaliser. Et oui, il est plus facile d’ escamoter le mot peuple lié à la notion de pays, pour passer du mot nationalité aux nationalismes. Ici, apparaît la notion de manipulation, il s’agit d’instrumentaliser les concepts de peuple en nationalité et de passer aux nationalismes, un terme facile à diaboliser comme on peut le constater, versus le concept « « inter national » » rendu en mondialisation, pour nous confondre. Et ça marche jusqu’ici, la plus belle preuve est le PS qui a droitisé en quelque sorte la gauche, n’est-ce pas ! Mais la nation relève plus des états que des peuples.
Pour illustrer cette forme de manipulation.
Mondialisation du capital et militarisme : les interelations
« « - Dans la doctrine de sécurité nationale des Etats-Unis rappelée par l’Administration Bush en septembre 2202, il n’est pas seulement mentionné la doctrine de la "guerre préventive" ce qui est désormais bien connu. Il est aussi affirmé que "la paix, la démocratie, la liberté des marchés, le libre-échange" doivent être défendus comme des "valeurs non négociables de la dignité humaine" . Ce qui signifie qu’elles sont bien sûr justiciables d’une défense militaire. Sur ces questions, le continent latino-américain sera dans les mois qui viennent, plus encore que dans le passé récent un lieu déterminant où sera posée la question de la relation entre la mondialisation et la "guerre sans limites". L’articulation entre l’extension des "marchés" (en particulier par la création de la ZLEA en 2005) et la posture militaire des Administrations américaines (dont le "Plan Colombie" est un des emblèmes) éclaire sur la relation de l’économie au militaire. » »
Claude Serfati
http://1libertaire.free.fr/Serfati01.html

« « « Il est aussi affirmé que "la paix, la démocratie, la liberté des marchés, le libre-échange" doivent être défendus comme des "valeurs non négociables de la dignité humaine" . Ce qui signifie qu’elles sont bien sûr justiciables d’une défense militaire. » »

On amalgame des concepts non conciliables : "la paix, la démocratie, la liberté des marchés, le libre-échange"
On confond en amalgament le sens des mots, en mettant l’accent sur certains et en en laissant d’autres de côté .
Malgré toutes les avancés cubaine en matière de santé, d’éducation........les médiats laissent entendre que Cuba est une dictature, où la liberté d’expression est interdite......
Les médiats laissent entendre....
Imaginez, Maduro est tenu d’être le responsable de la sécheresse qui a eu lieu cette année, un phénomène naturelle récurent.
Alors il faudrait tenir responsable le gouvernement US des feux de forêts récurent, et, pourquoi pas des ouragans tant qu’à y être. Bien que, les changements climatiques !

Là on touche à des contre-sens dangereux. Un attardé mental peut s’y laisser prendre.......
Mais une question se pose sur la santé mentale de la planète. Comment mesurer cet état, en regardant l’état de la Planète et de ce que nous faisons pour corriger le tir.
La réponse est peut être dans l’état de l’éducation. Une éducation mise à jour concernant les changements réels de notre planète.
À partir de ce début de siècle, il y a bien des ignorances que nous ne pourrons continuer à justifier.
Il y a des murs difficiles à aborder, dont un qui a évolué aux cours des millénaires de notre histoire et qui est intrinsèque à l’Humanité : les croyances.
Qu’est-ce que la confiance en soi, si ce n’est que de croire en soi !
Notre pensée s’est développée, a pris de l’expansion, elle nous confirme dans ce que nous sommes. N’est-ce pas !
Et bien souvent les autres, selon leur propre motivation.

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