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Thème : Le Monde

Des journalistes visitent le Xinjiang « autrefois violent »

Mongkol BANGPRAPRA

De temps en temps, les médias dominants français, au premier rang desquels Le Monde,on oublierait d'y penser, que notre attention se relâche et que ces certitudes assénées n'adhèrent plus et se décollent de notre esprit comme le papier peint détrempé d'un mur. Si le récit du génocide n'est plus d'actualité parce que mensonge commass d'autant plus éhonté devant leur silence de tombe face aux velléités génocidaires de l'état israélien à Gaza, ils affrètent encore des plumes serviles pour faire la sale besogne.

Le 24 octobre, l'une d'elles titre « Au Xinjiang, la terreur s’estompe, la répression et la peur demeurent ». Derrière cette manchette, on sent bien le rétropédalage forcé mais pas assumé. Plus question de génocide et pas question de l'admettre, mais une volonté de salir, de chercher le moindre petit détail suspect. Ce n'est plus de la rigueur journalistique, c'est du pinaillage de comptable. Frédéric Lemaître (esbrouffe) nous raconte que les touristes sont tristes, que les vendeurs tirent la gueule dans leur boutique, que les hommes et les femmes s'ennuient devant les mosquées parce qu'ils n'osent plus y aller. Que tout ça sent la peur et la répression. Non, ce n'est plus de journalisme dont il s'agit là, mais de mentalisme. Petit extrait : S’il leur arrive de sourire aux étrangers, certains refusent souvent de leur parler, en esquissant parfois un petit geste de la main que l’on traduit volontiers par « vous me comprenez n’est-ce pas ? »... On est quand même pris de doutes sérieux sur le simple (...) Lire la suite »

Intelligence artificielle & technofascisme - Les accointances du « camp progressiste » avec l’extrême-droite

Pièces et main d’œuvre
« L’intelligence artificielle » - en fait, le calcul machine – constitue pour le moment l’état le plus avancé de la Machinerie générale. Le plus intégré, le plus étendu, le plus puissant ; la Machine des machines. La critique théorique et politique n’a rien de plus à en dire que tout ce qui a été dit par des milliers d’auteurs depuis que le mathématicien Norbert Wiener, en 1948, a publié La Cybernétique, ou Contrôle et Communication dans l’Animal et la Machine. Un mot forgé en 1834 par Ampère, un autre mathématicien, pour désigner « la science du gouvernement des hommes ». En clair, tout calculer pour tout pouvoir. Un projet totalitaire. En revanche, l’avènement concret, matériel, du « tout numérique », de cette Machine à tout pouvoir (mégaréseaux + mégadonnées + supercalculateurs + algorithmes), provoque soudain le trouble chez ses victimes actuelles ou à venir ; et des débats au sein de la caste politico-médiatique sur la meilleure façon de plier la population à cette machination générale (« encadrer », « réguler »). (...) Lire la suite »

Qui est piégé dans la guerre froide ? (Réponse à un article du Monde sur la « gauche latina pro-Poutine »)

Jorge MAJFUD

Le quotidien Le Monde a publié le 27 mars un vaste réquisitoire contre les « intellectuels de gauche » latino-américains, selon lequel nous n'approuvons pas l'invasion de Poutine mais rejetons sur l'OTAN la responsabilité d'avoir provoqué le conflit. Ignacio Paco Taibo II a été accusé d'avoir dénoncé « la nouvelle censure des éditeurs russes par la Foire internationale du Livre de Guadalajara », ce qui ne signifie pas non plus qu'il approuve la censure russe des médias occidentaux.

En ce qui me concerne, le journal français offre un échantillon d'interprétations légères du genre : « Dans une série de tribunes publiées dans le quotidien argentin Pagina 12, l’intellectuel uruguayen Jorge Majfud porte la voix de cette gauche qui reste très discrète sur le sujet, et expose « pourquoi une bonne partie de la gauche mondiale soutient Poutine ». « Poutine est trop intelligent pour les leaders d’Occident », lance-t-il, tirant le fil de la posture anti-OTAN et anti-Etats-Unis avec ceci : « L’unique argument que les pouvoirs hégémoniques comprennent est celui des bombes atomiques. » Et le journal d’enfoncer le clou : « La guerre russe, « c’est tristement simple », est une « réaction » à une « action largement exercée par Washington », écrit-il encore. Je ne suis ni la voix de la gauche, ni discrète et encore moins timide. Dites-le à ceux qui nous menacent et nous accusent d'être des radicaux, simplement parce que nous ne nous alignons pas sur le radicalisme belliciste des gentils ou le deux poids (...) Lire la suite »
L’analyse d’une historienne

Sur les influenceurs sinophobes parfois rémunérés

Annie LACROIX-RIZ

J’ai lu, avec un grand retard que je déplore, l’article du Monde du 3 septembre qui relaie avec chaleur le rapport intitulé « Les opérations d’influence de la Chine », dû à Paul Charon et Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, et que les deux journalistes-relais, Nathalie Guibert et Brice Pedroletti, présentent avec emphase en ces termes : « une étude exhaustive de 600 pages, publiée lundi 20 septembre au terme de deux ans de travail par l’Institut de recherche stratégique de l’Ecole militaire (Irsem) ».

On lira aussi avec profit la biographie d’un des deux auteurs du présumé chef-d’œuvre, Jean-Baptiste Jeangène Vilmer, passé par l’université Yale, une des étapes obligées de « la classe dirigeante atlantique » chauffée aux États-Unis depuis 1945, voire avant (Van der Pijl Kees, The Making of an Atlantic Ruling Class, Londres, Verso, 2012, 1e éd., 1984) « actuellement directeur de l'Institut de recherche stratégique de l'École militaire (IRSEM) [français, rappelons-le] et membre du Academic Advisory Board du Collège de Défense de l’OTAN ». Ce prototype du chercheur (statut qui suppose un minimum d’indépendance intellectuelle ou d’absence de liens avec les puissants et du temps disponible pour la recherche) ouvertement atlantiste, russophobe et sinophobe, se réclame, comme il l’a écrit en 2013 dans la célèbre revue atlantico-européiste Commentaire (vol. 36, no 141,‎ 2013, p. 13-20) fondée en 1978 par Raymond Aron ». Ce concept est cher à ses prédécesseurs, Raymond Aron, Stanley Hoffmann et Pierre Hassner, (...) Lire la suite »
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Changement climatique : il pleut des "fakes news" au "Monde"

Jacques-Marie BOURGET

Entre le premier et le quatre septembre, Le Monde a publié une série sur Ben Laden. Le problème est qu'au prétexte que tout islamiste, ou présumé tel, doit avoir la tête tranchée avant tout dialogue, Le Monde amoche la vérité à propos d'un des protagoniste qu'il décrit. En oubliant que préciser que Djamel Beghal, le "forcément coupable", a été furieusement torturé sous supervision de la CIA.

Dans les journaux du temps perdu, celui d’avant, le service des archives était souvent situé dans des sous-sols impropres à la mélodie. On y croisait de vétilleux experts classant l’histoire immédiate du papier journal, parfois aussi des rats prenant les archives pour une bibliothèque. Est-ce la peur de faire de telles rencontres qui a contraint Christophe Ayad et Siren Seelow, deux as du quotidien Le Monde, d’éviter de mettre les pieds là où ils auraient dû les mettre avant d’écrire une saga sur Ben Laden. Cette courte visite, ou même un « clic » sur Internet, aurait permis à ces « investigateurs » de découvrir un article essentiel daté du 29 novembre 2010 et mis à jour le 23 mars 2011... papier publié – on tourne en rond – par Le Monde. Cette lecture aurait évité à Ayad et Seelow d’écrire des bêtises. Dans l’édition de leur quotidien, celle du 4 septembre, la première double page de leur série Ben Laden pour les nuls, construit son assise (si je puis dire) sur Jean-François Ricard, aujourd’hui employé comme (...) Lire la suite »
Un rapport de l’IRSEM, à l’ombre d’un officier supérieur états-unien

Où il est prouvé que le Monde puise ses articles sur la Chine dans le marigot de l’OTAN

Maxime VIVAS

Des chercheurs, avocats, journalistes, un conseiller de la Maison Blanche, un conseiller du secrétaire de l’ONU, un intellectuel nobellisable, commencent à valider ce que j’ai écrit en décembre 2020 sur le Xinjiang.
Mais, en France, journalistes, politologues, politiciens font bloc autour de ce que les Etats-Unis disaient et commencent à ne plus dire, voire contredisent.

Le Grand Soir l'a démontré ici : Donc, citoyen français, il me faut encaisser, pour le moment (« por ahora » avait dit Chavez, pour garder espoir). Encaisser, en attendant de faire un livre (peut-être) sur ce qu'ils ont dit, ce qu'ils disent, ce qu'ils diront demain en priant pour qu'on ait oublié ce qu'ils disaient avant. On a les docs. Remarquons que mes agresseurs subventionnés (Le Monde, Libé, France Inter, RFI, le Canard enchaîné, l'Obs, TMC-TF1, Arrêt sur Images...), incapables de trouver dans mon livre une seule chose inexacte, se bornent aux attaques ad hominem. A la parution du livre, j'avais dit qu'il en serait ainsi. Si j'en écris un autre sur le sujet, ils se mettront d'accord pour marteler que ma mère a vendu du beurre aux boches. Mais dès à présent, l'article taille des croupières à l'éditrice de mon livre « Ouïghours, pour en finir avec les fake news ». Le Monde veut que vous sachiez tout d'elle, de sa maison d'éditions, des journaux chinois avec qui elle a des contacts. Maintenant, (...) Lire la suite »
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L’Immonde en Chine

Dents longues et idées courtes

Xiao PIGNOUF

Simon Leplâtre, correspondant du Monde à Shanghai, peut témoigner de sa liberté d'expression dans un pays qui l'accueille mais qu'il peut critiquer à l'envi.

On s'interrogera d'abord : puisqu'il continue à répandre de fausses informations concernant la répression des Ouïghours en Chine, en vivant dans le pays qu'il accuse et s'il a pris la peine de se rendre dans le Xinjiang (à l'instar de Maxime Vivas qui fait correctement son boulot de journaliste) pour vérifier ses sources, pourquoi n'en donne-t-il aucune ? Pourquoi continue-t-il, alors même qu'il est sur le sol chinois, à se reposer sur les fadaises d'un pseudo-anthropologue allemand, notoirement anti-communiste et homophobe, favorable aux châtiments corporels sur les enfants et dont le dernier voyage en Chine remonte à 2007 ? Dans un article récent publié sur le Monde à propos de la rencontre entre le MAE chinois Wang Yi et plusieurs représentants des forces talibanes en Afghanistan, voici ce qu'on peut lire dans l'intro dudit article rédigé par Leplâtre : « La photo détonne : trois diplomates chinois en costume sombre sont entourés de neuf dirigeants talibans, en salwar kameez (longue tunique), (...) Lire la suite »
Le Figaro interviewe une journaliste que les « Free Ouïghours ! », instruits par Le Monde disaient inventée par la Chine.

Ouïghours : catastrophe éditoriale pour "Le Monde" et les experts pacsés avec l’OTAN.

Jacques-Marie BOURGET

Sous le pseudonyme de Laurène Beaumond, une journaliste française qui a vécu 7 ans au Xinjiang, et s'est mariée là-bas, a publié une tribune sur le site de CGTN, la télévision chinoise. Sacrilège puisque le témoin contredit tous les propagandistes, ceux qui ignorent même où se trouve Ürümqi. La contre offensive de l'armada, affirmant que la journaliste n' n’existe pas, va sombrer. Ce qui nous donne une histoire drôle et une belle leçon de presse.

Le 28 mars, sous la signature de Laurène Beaumond, le site de la télévision chinoise CGTN publie une tribune intitulée « Mon Xinjiang : halte à la tyrannie des fake news ». Et le media précise que l’auteur est « une journaliste indépendante basée en France ». En voilà assez pour crier « au feu les pompiers », et alerter tous les propagateurs de certitudes sur le Xinjiang et la Chine. Le Monde, le quotidien qui n’écrit que la vérité, va tout de suite tenter de nous convaincre que cette journaliste n’existe pas, qu’elle est une invention de la propagande chinoise. Mais le fantasme du Monde va crever comme un chien au fil de l’eau, comme une vulgaire « fake news ». Un fausse nouvelle dans Le Monde ? Impossible. Aucun des sicaires, mobilisés pour attaquer la Chine a tout prix, n’a jamais mis le pied dans cette vaste contrée peuplée de multiples ethnies. Mais cela ne compte pas : s’informer peut vous déformer. Tout propos sur les Ouïghours n’ayant pas reçu le chrême de Glucksmann, BHL ou Clémentine Autain (grande (...) Lire la suite »
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L’article de la journaliste qui n’existe pas, selon Le Monde, suivi d’une déclaration de CGTN

« Mon » Xinjiang : halte à la tyrannie des fake news

Laurène BEAUMOND

Note de l’éditeur (CGTN) : Journaliste indépendante basée en France, doublement diplômée d’histoire de l’art et d’archéologie à l’université de la Sorbonne-IV et détentrice d’un Master de journalisme, Laurène Beaumond a travaillé dans différentes rédactions parisiennes avant de poser ses valises à Beijing où elle a vécu presque 7 ans.

L’article reflète les opinions de l’auteur, et pas nécessairement celles de CGTN Français.

Le monde serait-il devenu fou ? « Camps de concentration », « stérilisation des femmes », « travail forcé », « effacement culturel », « génocide »... D'où sortent ces termes qui renvoient aux heures les plus sombres de l'histoire de l'Humanité ? Qu'est-ce donc cette parodie de procès que l'on fait à la Chine à distance, sans aucune preuve concrète, sans aucun témoignage valable, par des individus qui n'ont jamais mis le pied dans cette région du monde – la région autonome ouïgoure du Xinjiang en Chine - dont il est certain que peu de personnes avaient entendu parler avant le début de cette année ? D'où viennent ces nouveaux pasionarias de la « cause ouïgoure », cette ethnie dont le sort ne préoccupait personne jusqu'ici ? Et les grandes marques étrangères qui ont annoncé arrêter d'utiliser le coton récolté dans le Xinjiang pour fabriquer leurs vêtements sont la goutte qui ont fait déborder le vase. Ces attaques donnent une bien piètre image d'un pays qui est sous le feu roulant de toutes les critiques possibles et (...) Lire la suite »
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La Nausée

Maurice LEMOINE
Qui oserait, aujourd'hui, se réclamer de Donald Trump (nous parlons là de tout humain doté de raison) ? Sans aller jusqu'à faire le bilan de trois années de mandat, sa gestion de la pandémie du coronavirus et de la crise raciale qui a suivi la mort de l'Afro-Américain George Floyd en disent long sur le président des Etats-Unis. S'agissant de la crise sanitaire, il y eut d'abord, entre fin janvier et la mi-mars, dénégation, puis minimisation de la gravité de l'épidémie. Avec ses épisodes ubuesques. Quand, le 10 février, en meeting dans le New Hampshire, Trump déclare : « En avril, dès que les températures auront un peu remonté, ce virus disparaîtra. Comme par miracle. » Quand, en pleine réunion à la Maison-Blanche, le 23 avril, il « réfléchit » à haute voix et suggère d'injecter de l'eau de javel dans les poumons malades ou, pourquoi pas, un traitement aux UV ? « Les briefings de Trump mettent activement en danger la santé du public. Boycottez la propagande. Ecoutez les experts. Et s'il vous plaît, ne buvez pas (...) Lire la suite »
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