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La délégation de l’ALBA à Damas condamne l’impérialisme américain

Une culture de violence, de mort et de drogues (Dissident Voice)

La décision historique de la Chine et de la Russie du 5 octobre 2011 d’opposer leur veto à la résolution des puissances Euro-Alantiques qui voulaient imposer des sanctions au gouvernement syrien a porté un grand coup à l’impérialisme occidental.

Le veto chino-russe a ravivé les espoirs de paix et de sécurité des pays développés qui assistent, horrifiés et indignés, à l’orgie de violence à laquelle se livre l’OTAN en bombardant la Libye depuis 8 mois.

Les forces de sécurité de la république arabe syrienne combattent des gangs armés soutenus par les services secrets occidentaux depuis février. Des milliers de civils innocents et des milliers de personnes travaillant à la sécurité ont été tués. Le Blitzkrieg de l’OTAN contre le peuple de Libye et la guerre secrète contre le peuple de Syrie révèlent la panique qui a saisi le capitalisme occidental ainsi que la profonde division qui règne entre les pays progressistes qui tentent de créer un monde multipolaire et les ploutocraties malades qui se livrent aujourd’hui au pillage, au vol et au meurtre de masse dans un effort désespéré pour maintenir leur hégémonie.

Les pays de l’ALBA (Alliance bolivarienne d’Amérique), comme le Venezuela, la Bolivie, le Nicaragua et Cuba, n’ont pas cessé de soutenir le grand peuple de la Libye socialiste arabe Jamahirya et la république arabe de Syrie dans leur longue lutte contre les terroristes soutenus par l’OTAN.

Le 9 octobre une délégation d’officiels de l’ALBA s’est rendue à Damas, la capitale de la Syrie, pour exprimer sa solidarité avec le pays terrorisé. La délégation incluait le ministre des communications de Bolivie, Eban Canelas, le ministre des affaires étrangères du Venezuela, Nicolas Maduro Moros, le ministre des affaires étrangères de Cuba, Bruno Eduardo Rodriquez, le ministre des affaires étrangères de l’Equateur, Pablo Villa Gomez, et le ministre des affaires étrangères du Nicaragua, Maria Rubiales.

Nicolas Madura, le ministre des affaires étrangères du Venezuela a dit à la TV syrienne le 10 octobre : "La puissance mondiale qui domine les médias a recours au terrorisme médiatique et à la guerre politique et psychologique pour imposer sa vision du monde."

Madura a ajouté que pendant les 30 dernières années : "Cette puissance a imposé sa propre culture au monde entier, une culture de violence, de mort et de drogues et a constitué un réseau de chaînes de télévisions et de presse pour asservir le monde entier."

Le ministre bolivien des communications, Ivan Canelas, a dit à la même chaîne de TV : "Ce que nous avons vu en Syrie est très différent de ce que la presse étrangère nous a montrés. La paix et la sécurité y règnent. Les gens vont à leur travail et vivent normalement. C’est la preuve que les organes médiatiques sont au service des puissances impériales qui veulent attenter à la souveraineté et à la dignité non seulement de la Syrie mais aussi d’autres peuples de la planète comme la Bolivie, le Venezuela, le Nicaragua et l’Equateur, Cuba et le Pérou.

M. Canales a aussi insisté sur la nécessité d’une réforme radicale de l’ONU afin de soustraire cette organisation au contrôle des USA.

Maria Rubiales, vice-ministre des affaires étrangères du Nicaragua a dit :
"Quand une crise épouvantable éclate en Occident, spécialement aux USA, la façon la plus facile de s’en sortir pour eux est de détruire d’autres pays."

A propos des groupes terroristes armés par l’Occident qui sévissent en Syrie, Rubiales a dit : "Si cela arrivait aux USA, ils enverraient l’armée écraser les terroristes armés."

L’arrivée de la délégation d’Amérique Latine à Damas est une nouvel exemple révélateur de l’isolement grandissant du culte de l’impérialiste américain. Au fur et à mesure que de plus en plus de gens s’informent auprès des médias alternatifs dans le monde, les mensonges et la propagande du complexe impérialiste atlantiste se trouvent régulièrement démasqués.

Les pays de l’ALBA, et notamment le Venezuela, ont des relations étroites avec la république arabe syrienne. En novembre 2010, le ministre des affaires étrangères du Venezuela, Nicolas Maduro, s’est rendu à Damas pour finaliser 10 projets conjoints entre la Syrie, le Belarus et le Venezuela.

Il a dit aux reporters : "Le but de ce périple est de consolider des projets élaborés avec ces pays frères pour construire un nouveau monde que nous avons décrit en termes concrets."

Le Belarus est un partenaire important du Venezuela depuis longtemps. Minsk est parvenu à réduire sa dépendance pétrolière à la Russie grâce à un accord avec Caracas sur l’importation de pétrole dans des quantités qui peuvent aller jusqu’à 10 millions de tonnes.

Caracas, quant à lui, a aussi tiré profit de sa relation étroite avec l’ancienne république soviétique. Belarus a aidé le Venezuela à réaliser son ambitieux projet, Mision Casa Vivienda, Mission logement pour tous, qui a pour but de résoudre le problème du logement dans le pays.

Le Belarus a aussi subi les attaques du Nouvel Ordre Mondial ; les USA y ont orchestré les "révolutions de couleur" pour tenter de renverser le régime à plusieurs reprises.

Le président du Belarus, Alexander Lukashenko, a dit aux reporters russes le 7 octobre : "Ils ont essayé de fomenter une révolution au Belarus au moyen des réseaux sociaux. La personne qui gérait ces réseaux sociaux est en Pologne, protégée par les services spéciaux et financée par qui nous savons."

Les liens commerciaux bilatéraux entre la Syrie et le Belarus se sont intensifiés depuis 2007. Comme les pays de l’Alliance Bolivarienne, la Syrie et le Belarus luttent pour leur indépendance, leur souveraineté nationale et leur autonomie. L’accord commercial spécial entre le Venezuela, le Belarus et la Syrie, montre clairement que les pays en voie de développement veulent instaurer un monde multipolaire.

La visite en Syrie de la délégation de l’ALBA a été, bien évidemment, ignorée des médias occidentaux. Mais cette visite a une grande importance. La Syrie se bat, depuis février, contre un soulèvement secrètement fomenté par les services secrets occidentaux par l’intermédiaire de terroristes islamiques que les médias dominants aux mains des multinationales présentent au monde comme des "manifestants pacifiques".

De nombreux pays de l’ALBA ont souffert, dans le passé, de cette forme de terrorisme fomenté par les USA.

Les terroristes entraînés par les USA, connus sons le nom de "contras" , ont été utilisés contre le gouvernement sandiniste du Nicaragua, dans les années 1980, et ont coûté la vie à 30 000 Nicaraguayens. Les terroristes nicaraguayens étaient décrits par la presse occidentale comme des ’combattants de la liberté’ exactement comme les terroristes syriens d’aujourd’hui sont décrits comme des "pro-démocrates", victimes d’un ’état terroriste’. La campagne terroriste soutenue par les USA a si bien marché au Nicaragua que Washington a décidé d’envoyer son principal organisateur, Michael Kozak, au Belarus comme ambassadeur des USA. Kozak a dit au journal le Times, le 3 septembre 2001 que "l’objectif et, dans une certaine mesure, les méthodes employées sont les mêmes au Belarus qu’au Nicaragua."

La récente visite en Syrie de la délégation de l’ALBA a montré que la véritable communauté internationale est consciente des "objectifs" et des méthodes" de l’impérialisme étasunien au Moyen Orient et dans le monde ainsi que du rôle méprisable des médias dominants dans la désinformation du public en ce qui concerne la Syrie. Mais surtout, la visite de la délégation de l’ALBA a envoyé aux élites euro-atlantistes dégénérées le signal que leur effort pour dominer la planète et y imposer leur "culture de violence, de mort et de drogues" est vouée à l’échec.

Gearóid à“ Colmáin est né à Cork, Irlande, et habite à Paris. Il a écrit pour Metro Eireann. Il s’intéresse à la géopolitique, la globalisation, la philosophie et les arts. Il est membre du SISA, le syndicat italien pour l’écologie et l’éducation.

Pour consulter l’original : http://dissidentvoice.org/2011/10/%e2%80%9ca-culture-of-violence-death...

Traduction : Dominique Muselet

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