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Cent ans de la Révolution d’Octobre : entretien avec Georges Gastaud

Entretien d’Initiative Communiste avec Georges Gastaud, auteur du Nouveau défi léniniste (Delga), secrétaire national du PRCF, à propos d’Octobre 17 et du rassemblement du 4 novembre 2017 à Paris. Inscrivez vous au rassemblement du 4 novembre 2017 à Paris pour les 100 ans de la révolution d’Octobre. Ne manquez pas le meeting international et le spectacle exclusif de la compagnie Jolie Môme pour retrouver l’élan révolutionnaire, la solidarité internationaliste pour faire place aux peuples.

IC – Le PRCF organise, avec de nombreux PC étrangers, un rassemblement à propos du 100ème anniversaire de la Révolution d’octobre. Qu’est-ce qui le distingue d’autres « commémorations » organisées en France ?

Georges Gastaud : Tout d’abord, nous nous opposons du tout au tout à la campagne tapageuse de diabolisation de Lénine, d’Octobre 17, de l’URSS, et plus généralement, de l’idée même de révolution et de lutte populaires (y compris, donc, de la Révolution française et de la Commune de Paris !) qu’organisent actuellement la grande bourgeoisie, ses médias et ses pseudo-historiens, avec naturellement la totale complicité de la fausse gauche, type Libé, mais aussi du faux communisme. C’est donc « légèrement différent » de l’étrange « commémoration » d’Octobre qu’a organisée, par ex., l’Huma-Dimanche en posant la question, ô combien offensive, « que reste-t-il de la révolution d’Octobre ? » et en donnant la parole à cet anticommuniste acharné qu’est Nicolas Werth, l’un des bons amis du très douteux Stéphane Courtois.

Nous ne sommes évidemment pas de ceux qui prétendent que « le communisme est intrinsèquement pervers », comme le disait naguère le Vatican car il est facile de montrer que, relançant l’énorme élan historique issu de la Révolution française (que Lénine admirait), la révolution ouvrière et paysanne russe a donné une impulsion majeure aux luttes et aux progrès sociaux et aux avancées civilisatrices du XXe siècle : forgée dans la lutte contre la guerre impérialiste mondiale qu’impulsèrent avant tout les bolcheviks, la révolution soviétique a donné une dynamique énorme aux luttes prolétariennes de par le monde, mais aussi au mouvement mondial pour l’émancipation des peuples colonisés, au mouvement pour l’émancipation des femmes (combien des « journalistes » bourgeois qui palabrent chaque 8 mars savent-ils que cette journée de lutte, impulsée par Clara Zetkin – fondatrice de l’Internationale communiste, mais aussi du Parti communiste français ! -, a donné le signal du soulèvement anti-tsariste le 8 mars 1917 ?) et plus globalement, à toutes les dynamiques progressistes du 20ème siècle ? Sans entrer dans un grand débat historique, tout syndicaliste tant soit peu revendicatif, tout progressiste sérieux, tout antifasciste conséquent, tout patriote attaché au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, est bien forcé de constater que, depuis que l’URSS est tombée à l’issue d’affrontements de classes (à la fois internes et géopolitiques), le camp du capital, de l’impérialisme et de la réaction a provisoirement repris l’initiative historique, même s’il se heurte à des résistances croissantes. « Tu reconnaîtras l’arbre à ses fruits », dit quelque part ce texte – plus matérialiste qu’on ne croit – qu’est l’Evangile. Les fruits d’Octobre rouge, ce furent les immenses mouvements d’émancipation du XXe siècle que couronna la victoire sur le nazisme et les immenses conquêtes qui en résultèrent (en France, celles du CNR et des ministres communistes ET LENINISTES qu’étaient Thorez : statut de la fonction publique, statut du mineur, M. Paul : nationalisation des Charbonnages, de l’EDF, de Renault...), Croizat (Sécurité sociale, retraites par répartition, code du travail, généralisation des conventions collectives, comités d’entreprise...), Joliot-Curie (création du CEA), Wallon (renouveau démocratique de l’Education nationale...). Alors que le fruit pourri de la CONTRE-révolution qui a triomphé de la 1ère expérience socialiste de l’histoire, c’est la réaction sur toute la ligne, c’est le monstrueux néolibéralisme, ce sont les Empires prédateurs continentaux et transcontinentaux, UE atlantique en tête, c’est la multiplication des guerres impérialistes, la fascisation politique, la régression sociale travestie en « transformation », etc. Bref, le 4 novembre prochain, le PRCF – dont les fondateurs ont vu clair sur ces sujets dès avant la chute de l’URSS, et même dès les premières dérives du PCF dans les années 70 – rappellera cette évidence : on ne peut avancer d’un pas dans la lutte sociale, on ne peut remettre notre peuple à l’offensive, sans dénoncer le contenu CONTRE-révolutionnaire de l’implosion sous influence de l’URSS ; ce qui impose de revenir sur l’énorme mensonge opportuniste que la direction révisionniste et « eurocommuniste » du PCF, très en amont du congrès de Martiales soit dit en passant, a tristement propagé dans la classe ouvrière quand elle a présenté la chute de la RDA et de l’Union soviétique comme autant de « bouleversements démocratiques à l’Est »...

IC – Quel lien fais-tu entre la révolution russe et la révolution française, donc entre la contre-révolution russe et la régression galopante de la société française ?

GG – Il est facile de constater que les mêmes qui attaquent sans relâche Lénine (mais aussi Fidel, Che, Chavez, Sankara...) traînent aussi dans la boue Robespierre, Saint-Just et Rousseau. Déjà les « nouveaux philosophes » du type Glucksmann, BHL, etc. expliquaient dans les années 70/80, avec l’appui de la presse « socialiste », que Pol Pot, c’est Staline*, que Staline c’est Marx, que Marx, c’est Rousseau... et ainsi de suite, de Descartes à Platon, toute la tradition rationaliste y passait allègrement en tant qu’inspirateurs bien connus du « goulag ». Car lorsqu’on déroule le film de la réaction, on peut toujours remonter plus avant dans la dénonciation des courants progressistes. Aujourd’hui, c’est l’humanisme lui-même que l’on attaque sans relâche, y compris auprès des enfants, quand on leur explique à longueur d’émissions pseudo-écolos que « l’homme » est foncièrement méchant (alors que les requins, par exemple, sont gentils tout plein, c’est évident...), que la technique est une horreur, que « la nature » est la seule vraie valeur... alors que bien évidemment, il conviendrait de dialectiser un peu les rapports entre l’homme et la nature, de réfléchir à l’usage capitaliste dévoyé qui est fait des techniques, à la manière dont des millions d’hommes sont abrutis et ensauvagés dès l’enfance par un système économique et social donné, etc.

Le fait est que la grande Révolution française (ainsi que la qualifiait Lénine) n’a pu advenir qu’en associant la bourgeoisie française, alors progressiste, au peuple Sans Culotte : et c’est ce qui a donné à notre révolution son tour éminemment populaire à la différence des révolutions anglaise et américaine, lesquelles n’ont même pas remis en cause l’esclavage. C’est aussi ce qui a permis l’émergence en France d’un noyau populaire et révolutionnaire qui s’est maintenu vaille que vaille de 1794 à 1830, de 1830 à 1848, de 1848 à 1870, etc. En outre, Robespierre a tellement combattu la réaction féodale et tous ceux qui voulaient concilier avec elle qu’il a promu des formes d’intervention populaire inconnues jusqu’alors : au point que le centralisme démocratique, la démocratie populaire, le parti d’avant-garde (dont le rôle était alors tenu par le Club des Jacobins), la dictature du prolétariat sont en germes, sous une forme évidemment utopique, contradictoire et embryonnaire, chez Marat par exemple). La continuité entre 1793, « l’An II », la Commune et l’Octobre russe est absolument évidente et revendiquée et c’est bien en référence ouverte à la Commune française que Lénine a choisi le nom de la nouvelle Internationale ouvrière, le Komintern, de même que les ouvriers bolcheviks sont montés à l’assaut du Palais d’Hiver en chantant la Marseillaise en russe. Dès le début des années 90, les fondateurs de la Coordination communiste, dont je m’honore d’être, avertissaient du reste que la criminalisation de l’URSS aboutirait à diaboliser dans la foulée, non seulement le CNR et les acquis de 45, mais de proche en proche toute l’histoire progressiste de notre pays : lois laïques de 1905, République une et indivisible issue de l’An II, et en amont de la Révolution, la construction même de l’Etat national centralisé qui est aujourd’hui inlassablement moquée et méprisée auprès des jeunes générations.

Conséquence : ceux qui veulent sauver et développer les acquis de 45 doivent cesser de pactiser avec l’antisoviétisme. Il leur suffit de relire la fameuse interview du patron Denis Kessler (Challenges, novembre 2007) pour voir que le patronat, lui, fait très explicitement le lien entre les conquêtes qu’il s’agit d’araser – y compris celles qui proviennent de 1793, notamment la souveraineté de la nation sacrifiée à l’Europe atlantique – la force du Parti communiste (alors LENINISTE, répétons-le !), la force de la CGT d’alors, et... « la présence de l’Armée rouge à quelques centaines de kilomètres de nos frontières » suite à la victoire historique de l’Union soviétique sur l’« invincible » Wehrmacht...

En réalité, les « Blancs » de tous les temps et de tous les pays tendent à s’unir parce que de nos jours, le capitalisme devenu parasitaire et impérialiste, tend à liquider tout l’héritage progressiste de la bourgeoisie encore juvénile. Il s’ensuit que tous les progressistes, tous les patriotes républicains, doivent refuser ensemble l’anticommunisme et l’antisoviétisme et que, par ex., ils doivent enfin faire le lien – qui crève les yeux ! – entre la chute du camp socialiste européen et l’émergence de la monstrueuse UE atlantique, véritable prison des peuples, qui broie les pays de l’Est et du Sud, qui prépare la guerre contre la Russie et qui détruit à marche forcée, avec l’aide de Macron, les « fondamentaux » de notre pays, institutions républicaines (communes, départements), « produire en France » industriel et agricole, services publics, acquis sociaux, et jusqu’à notre langue française que le pouvoir « managérial » de Macron sacrifie sciemment, et ridiculement, au tout-anglais « transatlantique ».

IC – Y a-t-il une possibilité de contre-attaque pour les travailleurs de France et du monde ? Le socialisme appartient-il au passé ?

GG – Je répondrai, de manière à la fois pessimiste et optimiste que, s’il y a un avenir pour l’humanité, il sera socialiste et communiste car le capitalisme actuel est tellement exterministe, fascisant, anti-écologique, réactionnaire (Trump n’est en rien un accident de parcours : il s’inscrit dans la lignée destructive des Truman, Nixon, Reagan, Bush père et fils), que le slogan castriste « le socialisme ou la mort ! » résonne de nos jours comme un avertissement adressé à toute l’humanité : soit l’humanité passe au socialisme-communisme au 21ème siècle, c’est-à-dire entre autres à la mise en commun des ressources terrestres, productives et scientifiques sous l’autorité du mouvement ouvrier, soit ce système irresponsable, obsédé par la quête du profit maximal, détruira l’humanité et peut-être même la vie sur terre.

Il en va de même de la France. Dans le cadre du capitalisme, dont le cœur de stratégie est la « construction » euro-atlantique, il n’y a plus aucune place pour une France indépendante, pas même pour notre langue comme nous l’avons vu. Lénine l’avait d’ailleurs entrevu, avec son habituel regard d’aigle : « sous le capitalisme, les Etats-Unis d’Europe ne pourront être qu’utopiques ou réactionnaires », écrivait-il en 1916. Il faut donc sortir par la gauche (démocratie populaire, nationalisation démocratique, coopérations intercontinentales...), de l’euro, cette monnaie unique faite austérité, de l’UE, cette dictature continentale tutorée par Berlin, de l’OTAN, cette machine à mondialiser les guerres états-uniennes, et bien entendu du capitalisme. Sortie de l’UE et révolution socialiste sont donc à penser corrélativement à l’inverse de ceux qui, comme les souverainistes de droite, ou comme à l’inverse, les trotskistes, opposent le socialisme à l’indépendance nationale sans comprendre ceci : la reconquête plénière de notre indépendance nationale imposera de rompre à 100% avec l’oligarchie antinationale, de même que, symétriquement, la révolution socialiste passe aujourd’hui par un large front patriotique et populaire dirigé par les travailleurs et n’hésitant pas devant l’objectif d’une rupture totale avec l’UE supranationale. Mais bien entendu, pour cela, il faut reconstruire au plus tôt un grand parti communiste de combat centré sur la classe travailleuse, un parti marxiste-léniniste tel que celui qui, en 36, a construit le Front populaire, et qui, en 45, fut l’âme du CNR. Avec cette différence qu’à notre époque, le capitalisme est tellement réactionnaire que toute tentative de restaurer le progrès social et la souveraineté nationale conduira à un affrontement de classes massif avec le grand capital, posant ainsi la question du pouvoir politique, la question, en un mot, du socialisme pour la France.

Ce questionnement concerne nos luttes immédiates. Ce n’est pas un hasard que l’euro-réformisme cher aux états-majors syndicaux refuse obstinément d’organiser une grande manifestation de combat, la plus proche possible des lieux de pouvoir, pour appeler à la grève générale reconductible et inter-pro avec blocage du profit capitaliste, sans laquelle on ne stoppera pas Euro-Macron...

Rappelons là encore deux paroles historiques de Vladimir Ilitch Oulianov :

« les réformes sont les retombées des luttes révolutionnaires »

... et

« on ne peut avancer d’un pas si l’on redoute d’aller au socialisme ».

Bref, le retour au léninisme, naturellement dans les formes d’aujourd’hui, est donc une question de vie ou de mort pour l’avenir du communisme en France, pour la France elle-même et au final, pour toute l’humanité. En participant au meeting internationaliste et LENINISTE du 4 novembre, chacun apportera sa pierre, si modeste soit-elle, à l’émergence vitale de ce que j’ai appelé le « nouveau défi léniniste ».


Vous souhaitez vous inscrire au rassemblement internationaliste pour les cent ans de la Révolution d’Octobre pour y participer et assister au spectacle de la compagnie Jolie Môme cliquez ici

 https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/cent-ans-de-revolution-doctobre-entretien-georges-gastaud/

COMMENTAIRES  

20/10/2017 13:28 par Rey

Bon texte, mais pas entièrement convaincant. Lecteur d’ IC depuis au moins 12 ans, je peine à prendre au sérieux la répétition rituelle "il faut de toute urgence recréer un vrai p.c.". Visiblement, cette urgence n’ a pas frappé les larges masses populaires ! Pas plus que l’ urgence d’ une grêve générale prolongée (que même certaines figures de la FI semblent envisager : Guénolé, il y a quelques semaines, m’ a-t-il semblé..). Un texte globalement positif, donc, et qui rend incompréhensible le soutien récent du PRCF à l’ européiste mal grimé en eurosceptique qui dirige la susnommée FI. Un point de détail : Obama mérite toute sa place dans la "lignée destructive" des présidents étatsuniens. Oublier son nom dans cette liste est peut-être une simple inadvertance : je préfère y voir un indice, ténu il est vrai, de l’ influence désastreuse de la gauche-caviar sur la "vraie" gauche (celle qui s’ occupe des transformations de la structure sociale).

21/10/2017 16:15 par François

Rey, si vous ne comprenez pas le rapprochement prcf, fi, jlm, je peux tenter de vous l’expliquer. JLM est celui qui a bâti toute cette reaction salutaire en 2012 qui a donné naissance à la fi, sans son investissement on en serait sans doute encore a espèrer une vraie fronde ps et à compter les dixiemes pour le score du pc. Il continue à etre la principale locomotove de la fi qui est la seule force suffisamment importante pour espérer à court terme faire autre chose que de la figuration face à la droite/gauche liberale. Le seul vote possible de protestation dans l’esprit du grand public serait celui du FN sans tout le travail de JLM. Et pour conclure, JLM ne monopolise pas la FI, il la laisse vivre, contrairement au pc dont les actions sont verrouillées par une minorité opportuniste.
Vous pouvez pester ici tout ce que voulez sur JLM, si une prise du pouvoir de la gauche par les urnes est possible à ce jour, on le doit en grande partie à JLM. Il ne s’agit pas d’idolatrer ou detester une personne mais de regarder objectivement la réalité. Le pc etait derriere devillier en 2007, O. Besancenot etait la seule force de gauche au dessus de 2%. JLM a amené la gauche à 20 %.
Apres, quand on refuse de comprendre, je ne peux rien faire.

21/10/2017 16:33 par UVB76

Le communisme est-il vraiment mort ?

" L’effondrement de l’Union soviétique en 1991 a marqué la fin de la plus longue expérimentation du communisme dans l’Histoire récente. Beaucoup ont vu dans cet événement la preuve que le communisme (ou le marxisme-léninisme, j’utilise ces termes de manière interchangeable ici) n’était pas une idéologie viable. Après tout, si en Russie, le communisme a pris formellement fin en 1991, les Chinois s’en sont tranquillement éloignés, le remplaçant par une forme typiquement chinoise de capitalisme. Finalement, aucun des anciens « alliés » soviétiques n’a choisi de s’en tenir à l’idéologie communiste dès qu’ils ont recouvré leur liberté. Même le genre de communisme de Chavez a eu pour résultat une faillite complète du Venezuela. Donc qu’y a-t-il à dire à ce sujet ?

En fait, beaucoup de choses, en commençant par chaque mot du paragraphe ci-dessus. "

Source : http://lesakerfrancophone.fr/le-communisme-est-il-vraiment-mort

21/10/2017 18:47 par legrandsoir

Même le genre de communisme de Chavez a eu pour résultat une faillite complète du Venezuela

Faillite, oui, complète, oui. Soupir.

21/10/2017 20:13 par UVB76

Chavez, " un saint homme ", n’est responsable de rien, ni Maduro ...

22/10/2017 10:08 par Assimbonanga

UVB, le soleil : ça tape ? Lorsque vous venez sur LGS, c’est pour quoi faire ? Apparemment pas pour vous informer. Soupir, soupir... Allez, on vous donne une dernière chance de comprendre : https://www.legrandsoir.info/+-Venezuela-+.html
Si toutefois votre objectif est de faire de la provoc’, je pense que le mieux sera de ne plus rien vous répondre à compter de ce jour.
Au fait ! La faillite pointe son nez par chez nous : on commence à observer les conséquences criminelles du gouvernement français : plus de beurre dans les rayons des magasins. Le régime va nous priver de bûche à Noël.

22/10/2017 13:45 par François

UVB 76, ou vous êtes hallucinant de mauvaise fois ou vous êtes très maladroit dans votre citation. L’article que vous citez revient effectivement sur tout ces points, qui ne sont que l’introduction de l’article sous forme de plaidoyé de l’accusation, l’article étant la défense. Cité comme ça on pourrait croire que c’est le fond de l’article. Ce serait donc utile de préciser votre pensée.

22/10/2017 14:19 par UVB76

Ainsi soit-il ...
Amen ...
C’est au choix ...

22/10/2017 15:09 par HUGO

A mon camarade REY en toute sympathie
Revenons en 2016
En Novembre 2016 le vote majoritaire des adhérents du PCF en faveur du soutien critique à Jean-Luc Mélenchon a provoqué l’irritation compréhensible de certains camarades très respectables qui misaient sur une candidature autonome du PCF.
A cette période, le PRCF a déclaré qu’en l’état actuel des choses, identifier une candidature PCF à une authentique candidature communiste revenait à prendre ses désirs pour la réalité : il suffisait d’ailleurs, pour s’en convaincre, de lire les déclarations tout à fait convergentes sur le fond de Laurent et Chassaigne, pour constater que tous deux rejetaient également l’idée, voire la simple hypothèse, d’un FREXIT progressiste. Mélenchon disait au moins pour sa part : « L’UE, on la change ou on la quitte ! ». Tous deux reprochaient également à JLM de « diviser la gauche » (en clair, d’affronter le PS sur sa gauche !) ; en un mot, la direction du PCF toutes tendances confondues ( il ne s’agissait pas et ne s’agit toujours pas des camarades du PCF opposés à leur direction ! ) développait une critique droitière de JLM parce que cette direction était elle-même objectivement et structurellement euro et socialo-dépendante.
N’empêche : fondamentalement, si les adhérents du PCF ont préféré la candidature JLM, ce n’est pas parce que le « mélenchonisme » était jugé plus ou moins réformiste que le « chassaignisme », ni même parce que le « vilain » PRCF posait de bien embarrassantes questions à Chassaigne, mais tout bonnement parce que, par-delà les manigances internes des uns et des autres dirigeants ils ont perçu, d’une façon identique au PRCF, le rapport de forces désastreux pour le peuple, la perspective d’un second tour de cauchemar et le fait patent que la candidature JLM était la seule présentement, que cela plaise ou non, à pouvoir bousculer le PS sur sa gauche, tout en se réclamant publiquement de l’indépendance nationale ( JLM se disant « indépendantiste », cela suffisait à le faire taxer de « nationalisme » par la commission économique du PCF ! ).
Qui n’a vu en cette année 2016 que les ennemis principaux du peuple s’appelaient donc Fillon, Valls-MEDEF, Macron et … Le Pen, qu’il n’y avait pas trente-six moyens pour sauver et élargir l’espace politique indispensable aux luttes qui nous attendaient et que l’identité communiste ne se construit pas dans l’indifférence au mouvement et au front populaire, mais dans une saine dialectique de la reconstruction du Parti communiste et du mouvement syndical de classe.

22/10/2017 21:22 par rey

François, je pense pouvoir éviter un débat trop long avec les deux considérations suivantes : 1) "gauche" signifie -et signifie uniquement !- "transformations sociales dans le sens de l’ égalité, dans le sens du pouvoir du peuple" (obtenues par réformes ou révolutions-je ne reviens pas sur ce débat de ma jeunesse, à mon avis bien tranché par Lénine.). 2) Aucun pas, même timide, vers cet objectif ne peut être fait sous domination de l’ UE. "L’ UE, on la quitte sans aucun espoir de retour, le plus vite possible ." (A ceux qui ont un urgent besoin de se prouver leur internationalisme, je conseille de prendre au sérieux la charte de l’ ONU plutôt que de rêver rendre progressiste une UE issue -en partie, mais pas seulement- du III ème Reich). Avec ces 2 questions, je pense pouvoir m’ épargner une communication plus longue. Mon texte précédent comportait une lacune : je crois savoir en réalité pourquoi le PRCF apporte son soutien (critique et constructif, cela va de soi) à JLM : un même goût pour la phrase révolutionnaire.

24/10/2017 17:19 par François

Rey, la premiere etape ce n’est pas de quitter l’europe, c’est d’arriver au pouvoir.

24/10/2017 23:21 par Rey

François : quel dommage que j’ ai fait le vœu de ne plus évoquer ( d’ une voix nécessairement tremblante d’ émotion) les "heures les plus sombres de notre histoire". Sinon, j’ aurais quelques petits arguments historiques sur l’ imbrication inextricable de la prise du pouvoir et du rejet de la tutelle étrangère. Notons notre -léger- accord sur la question de la prise de pouvoir et notre -fort lourd - désaccord sur la myopie (voulue ?) du PRCF face à l’ eurosoumission. Cordialement

25/10/2017 22:54 par François

Rey, je ne doute pas que vous ayez de solides arguments a faire valoir contre l’europe, et loin de moi l’idée de la défendre. Mais prenez le problème par le bout que vous voulez et analysez le avec les arguments historiques que vous voulez, vous arriverez invariablement à la conclusion qu’avant de se demander comment exercer le pouvoir, il faut l’obtenir, sinon ce n’est que de la gesticulation mentale. Et le problème c’est que l’europe reste populaire en France, les chiens de garde ayant bien fait leur travail. Il faut donc la jouer fine sur ce point la ç’ pour espérer avoir les leviers pour changer les choses.

26/10/2017 04:28 par alain harrison

Bonjour.

« « soit l’humanité passe au socialisme-communisme au 21ème siècle, c’est-à-dire entre autres à la mise en commun des ressources terrestres, productives et scientifiques sous l’autorité du mouvement ouvrier, soit ce système irresponsable, obsédé par la quête du profit maximal, détruira l’humanité et peut-être même la vie sur terre. » »

En Chine, la force ouvrière ne réside-t’ elle pas principalement dans les jeunes travailleuses chinoises innombrables des usines délocalisées et sous-traitées occidentales, exploitées et encagées sur place de l’usine ?

26/10/2017 09:18 par Assimbonanga

Et pendant ce temps-là... Les glaciers fondaient, la banquise fondait, les abeilles mourraient ainsi que 80% des insectes. Un jeune prési choisissait de soutenir de pauvres agriculteurs tous propriétaires de + de 100 ha pour continuer de déverser sur les sols et dans l’air les produits de l’industrie chimique.

26/10/2017 18:26 par François

Alain, ce que vous appelez de vos voeux n’arrivera jamais.Il n’y a rien a attendre des dominants. Ils ont déjà démontré qu’ils préserveront leur privilèges plutôt que la planète. La société est anesthésiée par la consommation. Il faut donc soutenir les pistes politiques qui sont progressistes, sans megotter sur les détails. Quels que soient les reproches quon peut faire à JLM et la FI, c’est de très loin la meilleure piste de travail, sinon la seule.

26/10/2017 23:51 par alain harrison

D’accord avec vous François.
Mais il faut que la gauche se rassemble autour du programme radical.
Faire tomber ce gouvernement macron serait la porte à ouvrir.
Que tous les travailleurs ne travaillent pas 2 jours par semaine, (l’économie en otage*) tant et aussi longtemps que le gouvernement ne tombe pas. Qu’ils soient invités à parler Constituante (le contenu).
Improviser une Constituante serait hasardeux et en même temps un coup de maître.
La Constitution n’en parle pas.
Vénézuéla.
Voir le rapport de force de l’ANC (l’assemblée national constituante) versus le parlement : elle a préséance. Le Peuple a préséance.
L’ANCV légifère, elle.
L’ANCF peut agir par décret temporaire ?
*Et si les banquiers quittent, leur signifier que leur retour sera la prison pour trahison. La richesse reste elle. Et les capitaux électroniques, ce ne sont que des 0 et des 1.

27/10/2017 19:51 par alain harrison

Avec tout ce qui se passe, la présence militaire US partout, 100,000 soldats US en UE, semble-t-il, la stratégie des guerres limités inaugurée par Busch-file et mis en pratique systématiquement par toute sorte de tactique et prétexte (le premier expliquant le second) fin XXè siècle et jusqu’à maintenant, avec le Vénézuéla comme prochain, pas un mot par les médiats versus une quasi propagande soutenu par les médiats contre la Corée du Nord. Je me pose la question suivante.
L’arrivée d’Hitler au pouvoir, la militarisation rapide de l’Allemagne et le déclanchement de la seconde guerre.... Quelle est le rôle des US ? Quels sont les motifs des US ?
De même, les investissements de Wall Street et des Rothschild dans les deux protagonistes de la Révolution en Russie, Lénine et Trotsky. Quels sont les motifs ?
Il y a un tandem qui apparaît clairement : les US et l’Angleterre.
L’Angleterre perd son statue de maître du monde, et les US ont le potentiel de reprendre le poste.
Quels sont les motifs ?
Créé les conditions pour reconduire la première guerre ? Et à quelle fin ? Quels sont les motifs ?
Quels sont les intérêts ?

Pour pouvoir répondre à ses questions, la vue d’ensemble est incontournable. Et l’histoire des derniers siècles contient sans doute les réponses. Bien sûr l’histoire récente n’est que la continuité de l’histoire, les évidences géo politiques des siècles passés pleuvent.

C’est brouillon, je sais.
Si ça tient la route et peut-être utile ?

27/10/2017 23:56 par alain harrison

L’esprit critique qui se questionne, et, donc qui a une vue d’ensemble pour que le questionnement demeure cohérent, afin de mettre en lumière ce qui est caché et en comprendre les interrelations, commence par le doute des apparences. Mais, l’insécurité est ce qui nous empêche d’appréhender le doute.
La pauvreté, la précarité sont de formidables instruments qui induisent l’insécurité et ci.. En regard des nombreuses promesses libérales bidons des programmes __ de pour l’an 2000, les enfants n’auront plus faim__ imaginer, même au Canada des milliers d’enfants souffrent de sous-alimentation, l’analphabète est encore significatif, coupure dans l’éducation à répétition avec des réinvestissements moindres, un exemple parmi d’autres des politiques économiques d’ajustements-déséquilibres qui grugent les acquis (su et non su) au nom des équilibres budgétaires jamais atteint, sauf sous certain parti au pouvoir pour la prochaine course électorale et ses promesses. Le problème structurel c’est l’économie financière libérale, les évidences pleuvent.
Tout ça pour dire que nous sommes pris en otage par le jeu, dans le gumbo des affairistes-politiciens. Vous savez le gumbo est cette terre gommante qui finit par épuiser le marcheur en peu de temps.

Nous devons sortir du terrain libéral et faire notre propre terreau.
Il est bon de retourner sur certaine réflexion de temps en temps, pour ne pas perdre le fil de l’esprit critique constructif.

Benoit Arcand
chroniques politique québécoise, Journal Le Québécois
24 novembre 2014
« « D’abord, et afin de me distancer de mes amis anarchistes, je précise que la défiance que je porte de plus en plus aux structures étatiques et aux institutions occidentales, soi-disant démocratiques, ne provient pas de positions de nature idéologique car, à l’instar de Marx, je ne crois pas que l’État puisse être aboli tout simplement par décret, le projet fut-il tenté avec toute la bonne volonté du monde. En tout cas, pas sans auparavant avoir éliminé ce qui l’a fait naître (des conditions sociales) et donc d’en avoir rendu l’existence inutile, pour autant que cela puisse être un jour possible6. Autrement dit, je ne crois pas que l’État soit un « choix de société », mais un mal nécessaire qu’il nous faut démocratiser au maximum afin d’en atteindre le point de dépassement.....
....Et comme nos légistes portent un si grand intérêt à la liberté des acteurs privés, surtout au plan de leurs capitaux, bien faisons comme eux et créons nos structures hors du système et travaillons en dehors de lui. Autrement dit, cessons de chercher à prendre le pouvoir et créons notre propre pouvoir ! » » (*)
http://www.lequebecois.org/reflexion-sur-lextreme-gauche-parlementaire-et-sur-les-luttes-futures/

Extraordinaire, mais ordinaire dans la stratégie du libéralisme sauvage. Ici, le prix Sakharov est donné à des éléments fascistes vénézuéliens. Ainsi, le parlement européen montre son véritable visage. Le canada, qui fait parti du cartel sud américain pour faire tomber la Révolution Chaviste, démontre ainsi sa tendance envers le fascisme. D’ailleurs, le PLC suit les politiques des conservateurs qui sont majoritairement protestants, et quand on connaît l’histoire du génocide amérindien aux US, ils n’ont rien à envier aux Conquistadores, et le Canada, et bien..........

(*) Vive la Constituante Citoyenne Travailleur

Les catalans ont un rendez-vous en vue, manqué ou pas ?
Les grecques.......les dommages collatéraux tsipras.
La gauche en France ?

Le Vénézuéla est la locomotive actuelle, la gauche va-t-elle prendre le train qui passe, pour qu’il reste sur les railles.........

28/10/2017 22:09 par alain harrison

Bonjour.
Un ptit dernier.
Je reprends ce passage ci-haut.
« « « Autrement dit, je ne crois pas que l’État soit un « choix de société », mais un mal nécessaire qu’il nous faut démocratiser au maximum afin d’en atteindre le point de dépassement..... » » »
Cuba, le Vénézuéla et la Bolivie (dans la voie) sont en voie d’atteindre le point de dépassement, et la Constituante en est le palier ?
Nous ne pouvons, encore, seulement spéculé sur les avenues. Il n’y a que quelques pays qui remplissent partiellement les conditions nécessaires : la paix sociale, une économie saine et une bonne entente avec ses voisins. Mais avant tout, une proportion critique de la population consciente des enjeux et prête à participer au pouvoir.
Cuba et le Vénézuéla réponde à cette dernière condition.
La Bolivie a une économie diversifié suffisante, la paix sociale semble régné. La conscience sociale : proportion critique ?..

Bien sûr, dans la mesure que ces conditions participent de la révolution, engagé par la population même, en tandem avec le gouvernement, comme au Vénézuéla en ce moment, malgré les difficultés volontairement mis en places et irrationnels de l’Occident.
 « « Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société » »
LGS.

L’Humanité est rendu au point d’une mutation des rapports sociaux et c’est vital. Anciennement basé sur les échanges matériels et idéologique, nous sommes dans l’obligation de dépassement de nos archétypes.

Archétype (psychologie analytique) est un concept créé par Carl Gustav Jung désignant une structure psychique a priori, un symbole universel d’un type ou d’une personne qui sert de modèle idéal à un groupe. Cette image de l’homme idéal qu’on se fait résulte de l’inconscient.
Archétype — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Archétype

La Constituante est le premier pas, et selon l’engagement nous entrerons progressivement, mais systématiquement dans les méandres de notre Humanité.
D’abord, le grossier dont l’économie est l’archétype matériel.
Ensuite, les institutions sociales pour la justice sociale.
Enfin l’Éducation juste, dans le sens de justesse (Krishnamurti)
À ce propos, le Mouvement Humanisant étudie la question de l’éducation.

Aujourd’hui, les progrès de la technologie assurent de plus en plus la richesse pour de plus en plus de monde, mais demeurent sous le joug de la mentalité du vieux monde. Une nouvelle orientation doit voir le jour, il n’en dépend que de notre éveil versus ce qui fait blocage : l’état politicien affairiste.

Albert Jacquard :
Oui a toute la connaissance. Non à toutes les réalisations.
.

29/10/2017 04:27 par alain harrison

Je reprends ce passage ci-haut.
« « « Autrement dit, je ne crois pas que l’État soit un « choix de société », mais un mal nécessaire qu’il nous faut démocratiser au maximum afin d’en atteindre le point de dépassement..... » » »
Cuba, le Vénézuéla et la Bolivie (dans la voie) sont en voie d’atteindre le point de dépassement, et la Constituante en est le palier ?
Nous ne pouvons, encore, seulement spéculer sur les avenues. Il n’y a que quelques pays qui remplissent partiellement les conditions nécessaires : la paix sociale, une économie saine et une bonne entente avec ses voisins. Mais avant tout, une proportion critique de la population consciente des enjeux et prête à participer au pouvoir.
Cuba et le Vénézuéla répondent à cette dernière condition.
La Bolivie a une économie diversifiée suffisante, la paix sociale semble régner. La conscience sociale : proportion critique ?..

Bien sûr, dans la mesure que ces conditions participent de la révolution, engagé par la population même, en tandem avec le gouvernement, comme au Vénézuéla (Chili d’Allende) en ce moment, malgré les difficultés volontairement mis en place et irrationnels de l’Occident.
 « « Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société » »
LGS.

L’Humanité est rendu au point d’une mutation des rapports sociaux et c’est vital. Anciennement basé sur les échanges matériels et idéologique, nous sommes dans l’obligation de dépassement de nos archétypes.

Archétype (psychologie analytique) est un concept créé par Carl Gustav Jung désignant une structure psychique a priori, un symbole universel d’un type ou d’une personne qui sert de modèle idéal à un groupe. Cette image de l’homme idéal qu’on se fait résulte de l’inconscient.

Archétype — Wikipédia
https://fr.wikipedia.org/wiki/Archétype

La Constituante est le premier pas, et selon l’engagement nous entrerons progressivement, mais systématiquement dans les méandres de notre Humanité.
D’abord, le grossier dont l’économie est l’archétype matériel.
Ensuite, les institutions sociales pour la justice sociale. (adéquates)
Enfin l’Éducation juste, dans le sens de justesse (Krishnamurti)
À ce propos, au Québec, le Mouvement Humanisant étudie la question de l’éducation.

Aujourd’hui, les progrès de la technologie assurent de plus en plus la richesse pour de plus en plus de monde, mais demeurent sous le joug de la mentalité du Vieux Monde. Une nouvelle orientation doit voir le jour, il n’en dépend que de notre éveil versus ce qui fait blocage : l’état politicien affairiste.

Albert Jacquard :
Oui a toute la connaissance. Non à toutes les réalisations.
Tiré d’un entretien.

Plutôt d’accepter le monde multipolaire, dans tous les sens du mot, le libéralisme nous livre à la domination de l’argent comme seul régulateur de nos vies, mais qui se traduit idéologiquement par l’exceptionnalisme des uns par rapport aux autres, quand à l’argent.
Les valeurs étant l’efficacité, la compétitivité, la réussite, être reconnu médiatiquement......et entre soi.
La Vie est hétérogène, diversifiée et collaboratrice bien plus que compétitive (l’effet spectaculaire).

02/11/2017 04:40 par babelouest

Alain Harisson, ne vous y fiez pas : les banques anglaises ont toujours aujourd’hui la préséance mondiale. Elles veulent sans doute s’appliquer A TOUT PRIX ce que disait un acteur dans le film "Hackers" de 1995 :

— Vous êtes le UN, ou vous êtes le ZERO !

Pas question pour elles de ne plus être le UN. Mais elles s’arrangent pour que d’autres fassent le travail à leur place. Autres banquiers, gouvernements manipulés ou personnages tonitruants et bien visibles comme B. Gates.

02/11/2017 23:35 par juan

@UVB76
même le communisme de Chavez ... alors il fallait que ce soit dit ça c’est du succulent c’est fait !
même Macron , Trump , Laurence Debray la fille de ... qui en ont baver pour y arriver ne pouvait y penser et oser dire une chose pareille et je suis sympa dans mes propos car j’ai envie d ’être grossier !

05/11/2017 14:40 par UVB76

« Le communisme est-il vraiment mort ? » – Une réponse

Après avoir lu l’article du Saker, j’ai dû marcher de long en large pendant un moment, en partie pour digérer son contenu et en partie pour déterminer pourquoi je l’avais trouvé si convaincant. Ma conclusion, humble toutefois, est que l’article est adéquat parce qu’il nous dit très clairement ce que nous avons besoin de savoir sur le sujet, tout en laissant le lecteur tirer sa propre conclusion. Et je maintiens qu’une absence de conclusion précise est de loin préférable à une certitude idéologique, en particulier si cette certitude est fondée sur le préjugé ou, pire, sur la spéculation.

Source : http://lesakerfrancophone.fr/le-communisme-est-il-vraiment-mort-une-reponse

05/11/2017 22:12 par alain harrison

Bon, le communisme est-il mort ?
Voyons un peu.

Les partis de gauche et les mouvements sociaux d’Amérique Latine appuient un peuple qui écrit sa constitution à la barbe de l’Empire.
21 juillet 2017
« « Mais la critique, la vraie, celle qui ne procède pas de projections idéologiques, appartient d’abord à ceux qui agissent sur place pour transformer leur réalité, à ceux qui peuvent critiquer un processus en connaissance de cause. En voici un bon exemple : le programme de ces militants de base et de peau foncée. » »
https://venezuelainfos.wordpress.com/2017/07/21/les-partis-de-gauche-et-les-mouvements-sociaux-damerique-latine-appuient-un-peuple-qui-ecrit-sa-constitution-a-la-barbe-de-lempire/#comment-2750

L’Humanité a un outil de plus : la Constituante Citoyenne Travailleur.
La seule idéologie est l’Humanité.
Le marxisme est un outil remarquable, et a su traduire a sa juste place le phénomène de l’exploitation de l’homme par l’homme ou autrement dit la soumission versus la domination, ce principe, si je puis dire, est le fondement du Crime contre l’Humanité.

Il y a des mots dont il faut reconduire la véritable signification.
Politique versus le bien commun
Le système de justice, la rectification des abus d’interprétation
La Démocratie, ça veut dire quoi __ Y a ben du monde qui ne l’ont pas encore compris. Des trudeau-temers et ci. macron-cri, oublions trump..... Les présidents Russe et Chinois, quels sont leur plan pour l’humain (? ), en dehors de la géo stratégie qui gobe les Énergies.

À une autre échelle.

Il y a plus de 190 pays non alignés.
Si l’ONU continue sur sa pente de l’incompétence, peut-être que les 190 devraient penser à reprendre son rôle, mais efficient, en commençant par le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels
Article premier
1. Tous les peuples ont le droit de disposer d’eux-mêmes. En vertu de ce droit, ils déterminent librement leur statut politique et assurent librement leur développement économique, social et culturel.

En instituant l’OPU, l’Organisation des Peuples Unis, et que les US-Canada-Israël et ci, s’étouffent avec leur ONU faillite.

La porte de sortie par le haut pour les Peuples
Vive la Constituante Citoyenne travailleur
Vive le nouveau pacte social
Vive le nouveau paradigme économique
Pour ce dernier thème, des comités et ça presse. Il n’y a pas de place pour l’impro.
Que chacun y réfléchisse, commencer à concevoir les fragments. La cotisation est un fragment, les coopératives sont un fragment, le salariat et le revenu de base (sont complémentaires) sont un fragment, des mécanismes d’investissements (ça c’est la cerise) son un fragment.
Il faut jongler avec ses objets.

Les mécanismes d’investissements, même le crédit nous donne des enseignements.

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