Le-Venezuela-veut-envahir-le-Guyana ! ». L’internationale médiatique inverse (une fois de plus) les rôles pour occulter une énième stratégie états-unienne contre le Venezuela. Exxon Mobil et le Pentagone, après avoir acheté le gouvernement du Guyana, déploient un plan médiatico-militaire pour tenter de s’emparer de l’Esequibo – zone riche en pétrole, qui fait historiquement partie du Venezuela. Le Guyana affirme que ce territoire lui appartient, et a officiellement exprimé son intention d’y établir des « bases militaires états-uniennes ». « Nous devons protéger nos intérêts nationaux », a déclaré le vice-président du Guyana, Bharrat Jagdeo, « nous travaillons avec nos alliés pour mettre au point un plan pour toutes les éventualités et nous aurons la visite de deux équipes du ministère états-uniens de la défense la semaine prochaine, puis plusieurs visites en décembre et une représentation de haut niveau. » Les grands médias inversent les rôles, mais qu’attendre d’autre de leur part ? N’ont-ils pas relooké les violences d’extrême droite de ces dernières années en « manifestations-populaires-réprimées-par-Maduro » ? N’ont-ils pas occulté le blocus pétrolier et les sanctions de l’Occident pour imputer l’exode de population à « l’échec-du-socialisme-bolivarien » ? Ou sacré le putschiste d’extrême droite Juan Guaido « président du Venezuela » ?
L’action se déroule dans un pays imaginaire, la République bolivarienne du Venezuela. Il y a là du pétrole. Beaucoup de pétrole. Et un président qui dérange, Nicolás Moro. A l’initiative du locataire de la Maison-Blanche, le Grand Fuck You, un député vénézuélien d’opposition, Juanito, s’autoproclame « président ». Commence une bataille infernale. Washington multiplie les sanctions pour asphyxier le Venezuela ; à Caracas, Juanito et les siens peaufinent un coup d’État ; en Colombie, l’ex-béret vert étasunien Jordy Goureau et ses mercenaires préparent une invasion. Fiction, sûrement. Mais...
L'organisation de gauche a adopté une position de plus en plus critique ces dernières années à l'égard des politiques économiques du gouvernement.
Le PRCF est solidaire du Vénézuela face à l’agression impérialiste menée contre lui par les États-Unis et l’ensemble de ses vassaux au premier rang desquels figurent l’UE et l’OTAN. Cependant les tentations ou les tentatives d’interdire le Parti Communistes du Venezuela sont inacceptables. L’émancipation du peuple vénézuélien et plus loin sa marche vers le socialisme ne peut advenir sans les communistes. L’anti-communisme, partout, toujours, même au Vénézuela en lutte contre l’impérialisme étasunien ne peut que mener à la réaction et à terme à la défaite du Peuple donc à la victoire du camp capitaliste.
Pour les paysans, la bataille pour les droits semenciers est essentielle à leurs moyens de subsistance