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Projet citoyen et politique pour les élections régionales en àŽle-de-France

àŽle-de-France - Décroissance !

Projet citoyen et politique pour les élections régionales en àŽle-de-France

Dans le cadre des élections régionales, nous proposons une série d’uto-pistes pour une Décroissance sereine, soutenable et conviviale en àŽle-de-France.

Ces propositions s’articulent principalement autour de quatre grandes thématiques : la relocalisation, la gratuité du bon usage couplée au renchérissement du mésusage, le ralentissement et la convivialité.

Décroissance des nuisances de la voiture et réduction des transports entre les lieux de travail et de vie :

23 millions de transports mécanisés par jour dans l’agglomération parisienne, plus de la moitié effectués en voiture individuelle. 4 millions de voitures en àŽle-de-France, 50% de l’espace public occupé pour le stationnement de véhicules.

* Interdiction de l’utilisation de voitures individuelles dans Paris intra-muros (sauf pour les services, les artisans, les taxis avec tarifications adaptées pour les personnes à mobilité réduite, les livraisons…) dans le cadre d’une relocalisation des activités, et une politique ambitieuse en faveur des transports en commun et doux.

* Développement des transports doux, en particulier des vélos.

* Vélib dans toute l’àŽle-de-France à condition que cela soit directement géré par des fonds publics et non pas publicitaires.

* Mise en place d’une infrastructure adaptée : parkings à vélos, pistes cyclables, réaménagement de garages à vélos dans les immeubles.

* Réduire les vitesses autorisées en ville à 30 km/h et à 70km/h sur les voies rapides dans l’agglomération parisienne.

* Mise en place de services de voitures partagées. Développement du covoiturage. Réserver une voie sur les grands axes pour les véhicules respectant ces critères (auto-partage, covoiturage).

* Développement du transport fluvial.

* Gratuité (sous conditions) des transports en commun de proximité.

Une croissance infinie dans un monde fini est une absurdité !

Vers un exode urbain choisi :

* Créer des emplois ruraux dans l’artisanat, l’agriculture biologique et vivrière, mais aussi dans le social et la culture, financer des aides à la mobilité, des bourses, des prêts à taux zéro.

* Favoriser la coopération plutôt que la compétition entre les régions à travers des échanges culturels, de savoir-faire, de personnes, d’investissements mutualisés : par exemple instaurer des partenariats inter-régionaux afin de permettre aux personnes le souhaitant de partir s’installer dans des régions moins peuplées afin d’y recréer de l’activité dans des domaines d’avenir (agriculture paysanne, artisanat) avec financement de formations professionnelles, d’aides à la mobilité, d’installations, de rachats de terre.

Travailler moins pour vivre mieux !

Réappropriation de l’espace - Vers une autre agriculture - Vers une autre ville :

* Couverture du périphérique et de certaines voies de chemin de fer pour en faire des espaces verts ou des jardins partagés.

* Retour de la terre dans la ville : développement des jardins potagers partagés et des espaces verts, à la place de parkings ou de routes.

* Reboisement des villes. Réimplantation de haies en zone rurale.

* Réquisition des terrains industriels pour dépollution et retour de la biodiversité.

* Développement des habitats coopératifs, communautaires : éco-quartiers.

* Création de chartes de bonne conduite sur l’implication, la sobriété comportementale, le temps collectif.

* Utilisation du budget dédié à la réduction des bidonvilles pour permettre aux « gens du voyage » d’accéder à des logements ou à des terrains aménagés selon leurs besoins spécifiques.

* Forte restriction du trafic aérien : interdiction des vols en provenance ou à destination d’un aéroport de moins de 1 500 km, et entre 19 h et 7 h sauf cas de force majeure.

* Aide à la mise en place de lieux conviviaux pour les associations, activités culturelles, réunions politiques, et réappropriation du savoir, du politique, du temps.

Afin d’économiser les ressources énergétiques pour l’agriculture, alléger la dépendance au pétrole (intrants : engrais, pesticides, mécanisation), préserver et restaurer les milieux, développer l’emploi local (tout en assurant de bons rendements) et diminuer la dépendance alimentaire de la région :

* Racheter des exploitations productivistes via un fonds dédié, pour relancer l’agriculture paysanne, développer les fermes bio locales et, de fait, favoriser la biodiversité.

* Favoriser les circuits commerciaux courts via les monnaies locales, par exemple.

* Favoriser les restaurateurs qui cuisinent eux-mêmes, avec des produits locaux et utilisent moins d’emballages. Création d’un label et réduction de leur TVA.

* Encourager une politique de formation professionnelle et d’apprentissage pour orienter vers les besoins agricoles (prise en charge des formations, reconversions ).

* Inciter à manger moins de viande dans les cantines, maisons de retraite, restaurants d’entreprises.

* Opter pour une nourriture biologique et locale dans les cantines : mise en place à travers la région d’àŽle-de-France avec subventions pour aider au retour à la terre, à l’achat de terrains et aux formations professionnelles.

« Vivre plus simplement pour que d’autres puissent simplement vivre. »

Favoriser les alternatives concrètes - Gratuité du bon-usage et renchérissement du mésusage :

* Gratuité de l’eau, du gaz, de l’électricité jusqu’à un certain niveau de consommation décidé localement et démocratiquement, puis renchérissement de l’utilisation supplémentaire.

* Production locale d’énergies par retraitement des déchets, de la biomasse.

* Adaptation des bâtiments publics aux normes écologiques.

* Aide à la mise en place d’AMAP (Association pour le Maintien de l’Agriculture paysanne).

* Subventions aux Systèmes d’Echanges Locaux (SEL).

* Incitation aux « monnaies » locales, par exemple sous forme de carte de crédit Région àŽle-de-France ne fonctionnant qu’en àŽle-de-France et pour des productions locales, peu emballées, labellisées.

La monnaie pourrait être fondante (contre l’épargne) donc à utiliser assez vite, encouragée par un bénéfice à l’achat (5%) pris en charge par la région (mais avec des quotas pour empêcher la capitalisation).

* Incitation au développement de villes lentes en àŽle-de-France (réseau « transition towns »).

Création de fonds afin de se donner les moyens d’une politique de rupture dans le cadre de la Région àŽle-de-France avec :

* Rachat d’entreprises pour les gérer/louer sous le statut de SAPO, ou de SCOP ou en autogestion, entreprises qui ne dépendraient ni de l’état ni d’actionnaires et auraient pour mission de produire des biens ou services socialement utiles.

* Achat de terres permettant l’installation de paysans en agriculture biologique.

* Transformation des logements anciens en habitat plus écologiques (isolation et efficacité énergétique, matériaux locaux..).

Plus de liens, moins de biens !

Pour une décroissance des déchets :

* Taxation des sur-emballages, des portions individuelles.

* Mise en place de toilettes sèches, de zones de compostage dans les quartiers où des jardins potagers sont développés et création de services publics pour les gérer.

* Grand plan de réduction des rejets de méthane dans les décharges.

* Limitation du recours à l’incinération, vers son interdiction.

* Interdiction des produits d’entretiens chimiques dans les lycées ; promotion d’une filière « verte » et de nouvelles méthodes de nettoyage respectueuses de l’environnement, des utilisateurs et des usagers.

Pour une autre politique :

* Favoriser l’indépendance des médias régionaux par rapport aux grosses entreprises locales et aux élus (France 3, radios locales…).

* Interdire la diffusion des journaux gratuits qui ne vivent que de la publicité.

* Financer des médias alternatifs sans publicité (journaux, radios, télés…).

* Interdire la publicité dans les espaces publics, remplacer les espaces publicitaires par des espaces de libre expression politique, culturelle, avec emplacements réservés aux enfants.

* Normaliser le salaire des élus et réduire leur train de vie : suppression des chauffeurs, du parc automobile, obligation de refuser toute invitation et tout cadeau.

* Restaurer la confiance dans le politique et favoriser la participation et la connaissance citoyenne par le biais de contrôles financiers des budgets, des appels d’offres…

* Impliquer les associations citoyennes et politiques par la mise en place d’un budget participatif qui serait géré directement par les citoyens.

* Organiser des référendums locaux, développer la démocratie participative.

L’utopie d’aujourd’hui sera la réalité de demain !

Développer les formations et les recherches liées à la Décroissance :

* Créer un laboratoire qui listerait les recherches nécessaires à développer pour impulser la transition.

* Créer un laboratoire des nouveaux métiers et des nouvelles formations nécessaires pour assurer la transition.

* Confier au service public de l’enseignement le développement de ces formations.

Pour une Décroissance conviviale :

* Privilégier les associations, les initiatives citoyennes, la mise en place d’ateliers de rencontres, d’échanges de connaissances et de savoir-faire dans les domaines de l’artisanat, du jardinage, de la culture…

* Favoriser les expérimentations pédagogiques (lycées autogérés).

* Favoriser la découverte des langues régionales (celles de la région et celles des autres) et étrangères.

* Favoriser les lieux alternatifs communs (bibliothèques, lieux Internet, lieux de réunions, lieux de jeu…).

* Favoriser les universités populaires dans chaque région.

* Favoriser la réduction du temps de travail avec la mise en place d’une bourse pour la mutualisation des emplois (emplois partagés à compétences équivalentes pour un même poste).

* Organiser des conférences sur les innovations sociales et écologiques, les expériences alternatives.

Pour une Décroissance soutenable, sereine et conviviale en àŽle-de-France !

* Appel àŽle-de-France Décroissance : Introduction

* Un projet de rupture pour le grand Paris : des villes en transition !

* Projet citoyen et politique pour les élections régionales en àŽle-de-France

http://actu.adoc-france.org/

Une croissance infinie dans un monde fini est une absurdité !

http://actu.adoc-france.org/la-plate-forme-de-convergence/

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Laurent Mauduit. Les Imposteurs de l’économie.
Bernard GENSANE
Serge Halimi expliquait autrefois pourquoi il ne voulait jamais débattre avec un antagoniste ne partageant pas ses opinions en matière d’économie : dans la mesure où la doxa du capitalisme financier était aussi « évidente » que 2 et 2 font quatre ou que l’eau est mouillée, un débatteur voulant affirmer un point de vue contraire devait consacrer la moitié de ses explications à ramer contre le courant. Laurent Mauduit a vu le « quotidien de référence » Le Monde se colombaniser et s’alainminciser au (...)
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Depuis 1974 en France, à l’époque du serpent monétaire européen, l’État - et c’est pareil dans les autres pays européens - s’est interdit à lui-même d’emprunter auprès de sa banque centrale et il s’est donc lui-même privé de la création monétaire. Donc, l’État (c’est-à -dire nous tous !) s’oblige à emprunter auprès d’acteurs privés, à qui il doit donc payer des intérêts, et cela rend évidemment tout beaucoup plus cher.

On ne l’a dit pas clairement : on a dit qu’il y avait désormais interdiction d’emprunter à la Banque centrale, ce qui n’est pas honnête, pas clair, et ne permet pas aux gens de comprendre. Si l’article 104, disait « Les États ne peuvent plus créer la monnaie, maintenant ils doivent l’emprunter auprès des acteurs privés en leur payant un intérêt ruineux qui rend tous les investissements publics hors de prix mais qui fait aussi le grand bonheur des riches rentiers », il y aurait eu une révolution.

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