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Pour que l’humanité ne disparaisse pas comme une entreprise en faillite...

Bientôt, il sera trop tard… Que faire à court et long terme ?

Objecteurs de croissance et décroissants

Cet appel à la convergence a été initié par des objecteurs de croissance et décroissants. La diversité des premiers signataires qui ont accepté de parrainer ce texte témoigne non seulement qu’il correspond à une initiative attendue par beaucoup et que les idées antiproductivistes n’ont cessé de progresser au sein de la société.

Le collectif de décroissants à l’initiative de l’appel :
Paul Ariès, Vincent Bruyère, Thierry Brugvin, Vincent Liegey, Stéphane Madelaine, Jean-Luc Pasquinet, Anne-Isabelle Veillot, Christophe Ondet, Michel Simonin, Christian Sunt


Nous avons entendu l’appel de plus de 15000 scientifiques de 184 pays paru le 13 novembre 2017 dans lequel ils tirent la sonnette d’alarme sur l’état désastreux de notre planète. Nous avons compris qu’il s’agit de la dernière mise en garde, car si nous ne prenons pas les mesures adaptées « bientôt il sera trop tard ».

Nous, écologistes, altermondialistes, objecteurs de croissance, décroissants, souhaitons tirer les conséquences pratiques de cet appel, puisqu’il est bientôt « trop tard », c’est maintenant qu’il faut agir. Personne n’a aujourd’hui de réponses toutes faites mais nous savons que nous devons changer de paradigme dominant. L’issue n’est pas du côté de l’austérité et de la croissance mais plutôt d’une rupture avec le productivisme, l’extractivisme, la foi béate dans la techno-science, l’autoritarisme, le capitalisme.

Nous devons changer nos modes de production et d’existence, car ils sont à l’origine de la situation actuelle, et l’effondrement des ressources pourrait nous conduire à la barbarie. Mais nous ne partons pas de rien, nous savons que des alternatives existent déjà à l’échelle mondiale, qu’il faut faire converger ; nous savons aussi que le rêve des 99 % n’est pas d’imiter les 1 % contrairement à ce que voudraient faire croire les dominants.

Nous devons changer nos modes de production et d’existence mais nous savons que demain devra être mieux qu’aujourd’hui tout en divisant immédiatement par trois nos émissions de CO2 et en préservant les écosystèmes. Nous ne croyons plus aux lendemains qui chantent parce que nous voulons chanter au présent. La planète est suffisamment riche pour permettre à dix milliards d’humains de vivre bien si nous en préservons la biodiversité et savons vivre en harmonie avec les autres espèces.
Nos combats d’aujourd’hui doivent nous rapprocher de la société de demain.
Si le réchauffement climatique n’est pas endigué drastiquement, cela va provoquer des sécheresses massives et des famines mondiales. Pour que l’humanité ne disparaisse pas comme une entreprise en faillite, nous vous invitons à signer et à faire signer cet appel afin de prendre date en disant que la solution à moyen et long terme est du côté d’une société de la gratuité, émancipée de la contrainte du « toujours plus » de richesses économiques et de pouvoir sur les autres humains, les autres vivants et la planète.

Pour que l’humanité ne disparaisse pas comme une entreprise en faillite, nous vous invitons à signer et à faire signer cet appel afin d’exiger, dès maintenant, la fin des Grands Projets Inutiles imposés (de l’aéroport NDDL à Europacity en passant par le Grand Prix de France de F1), une réduction drastique du temps de travail (travailler moins pour travailler tous mieux), la généralisation des communs et de la gratuité (des transports en commun, des cantines scolaires, des services culturels et funéraires), une réduction drastique des inégalités de revenus et de patrimoine, un élargissement de la démocratie pour aller vers plus d’autonomie et de responsabilisation des peuples.

Tout doit être repensé dans le cadre de la critique de la croissance car la décroissance que nous soutenons ce n’est pas faire la même chose en moins, ce n’est pas l’éloge du sacrifice, c’est déjà construire une écologie des revenus avec un minimum et un maximum décents et revenir à des taux de prélèvement sur la nature supportables, c’est offrir un avenir dans un monde qui n’en offre plus.
Nous, écologistes, altermondialistes, décroissants, objecteurs de croissance amoureux du bien-vivre, appelons à une démarche commune pour construire un projet de transition vers une société d’a-croissance, juste et démocratique. Nous devrons pour cela dire notre volonté de nous rapprocher, afin de créer un mouvement d’idées riche de sa diversité, de mettre en réseau nos compétences et alternatives, de prendre des initiatives, d’initier des résistances, et de préparer des convergences avec tous ceux et toutes celles qui s’opposent à la barbarie qui vient.

Pour signer : http://initiatives-decroissantes.net/

Premiers signataires de l’appel (par ordre alphabétique) :

Yves-Marie Abraham, HEC Montréal (Québec)
Alain Adriaens, Député bruxellois honoraire, porte-parole du mouvement politique des Objecteurs de Croissance (B)
Christophe Aguiton, co-fondateur de SUD/solidaires
Gilles Alfonsi, Association des Communistes Unitaires
Gabriel Amard, militant pour l’eau, animateur La France Insoumise
Christian Araud, auteur
Paul Ariès, politologue, rédacteur en chef de la revue les Zindigné(e)s
Isabelle Attard, ancienne députée écologiste
Geneviève Azam, économiste, ATTAC
Sylvie Barbe, écoféministe, yurtao
Julien Bayou, conseiller régional d’Île-de-France et porte-parole du parti Europe Écologie Les Verts
Renda Belmallem, co-fondatrice du Réseau Universitaire Décroissant (RUD)
Jean-Claude Besson-Girard, écrivain
Martine Billard, France insoumise, ex-députée de Paris
Christophe Bonneuil, Historien, directeur de la collection Anthropocène aux Ed. du Seuil
Jacques Boutault, Maire du 2ème arrondissement de Paris (EELV)
François Briens, ingénieur et chercheur en socio-économie et prospective
Thierry Brugvin, sociologue
Thierry Brulavoine, porte-parole de la Maison commune de la décroissance, chroniqueur au journal La Décroissance
Vincent Bruyère, chargé de mobilisation citoyenne à AJENA
Florent Bussy, philosophe
Lionel Chambrot, Amis de la Décroissance Nancy
Fabrice Clavien, Réseau Objection Croissance Genève (ROC-GE)
Yves Cochet, ancien ministre, président de l’institut Momentum
Mathieu Colloghan, artiste
Maxime Combes, économiste
Philippe Corcuff, maître de conférences de science politique
Marie-Laure Coulmin Koutsaftis, animatrice CADTM, auteure
Thomas Coutrot, économiste et membre d’ATTAC
Adrien Couzinier, énergéticien, membre d’Adrastia
Geneviève Decrop, sociologue
Robin Delobel, animateur revue du CADTM
Federico Demaria, économiste écologique, Research & Degrowth
Alessandro Di Giuseppe, comédien ("PAP’40")
Alessia Di Dio, journal Moins !
Alix Dreux, co-fondateur de Jeudi Noir
Marc Dufumier, agronome
Jonathan Durand Folco, Université Saint-Paul (Quebec)
Renaud Duterme, CADTM et auteur de De quoi l’effondrement est-il le nom ?
Timothée Duverger, chercheur
Jean-Baptiste Eyraud, militant associatif
Guillaume Faburel, professeur de géographie, université de Lyon
Yann Fievet, socioéconomiste
Gérard Filoche, syndicaliste
Fabrice Flipo, philosophe, Research & Degrowth
François Friche, journal Moins !
Jean Gadrey, économiste, militant ATTAC
Jean-Marc Gancille, co-fondateur de Darwin eco-système
Diane Gariépy, Réseau québécois pour la simplicité volontaire
Jean-Pierre Garnier, sociologue urbain
François Geze, éditeur
Frédérique Giacomoni, éditrice (éditions Le passager clandestin)
Willy Gianinazzi, biographe d’André Gorz
Michèle Gilkinet, ancienne députée belge, objectrice de croissance
Mathilde Girault, doctorante en études urbaines, membre des Lucioles (Lyon)
Françoise Gollain, sociologue, objectrice de croissance
Didier Harpagés, professeur de sciences économiques et sociales
Yohann Hubert, porte-parole de la Maison commune de la décroissance
Anne Isabelle Veillot, co-auteure d’Un Projet de Décroissance
Thierry Jaccaud, rédacteur en chef de L’Ecologiste
François Jarrige, historien
Andréa Kotarac, conseiller régional (FI)
Annie Lahmer, Conseillère Régionale EELV
Philippe Lamberts, Député Européen, Coprésident du Groupe des Verts/Alliance libre européenne
Paul Lannoye, ancien président du Groupe Vert au parlement européen et président du Grappe asbl- Belgique
Serge Latouche, professeur émérite, directeur de la collection Les Précurseurs de la Décroissance (Editions Le Passager Clandestin)
Romain Lauféron, désobéissants
Christophe Laurens, cofondateur du Master Alternatives urbaines
Stéphane Lavignotte, militant écologiste, pasteur
Anne Le Strat, consultante, ex-présidente d’Eau de Paris
Philippe Léna, géographe, sociologue, directeur de recherche émérite
Michel Lepesant, Maison commune de la décroissance (MCD)
Vincent Liegey, co-auteur d’Un Projet de Décroissance et coordinateur des conférences internationales de la Décroissance
Elise Lowy, Fondatrice de Mouvement Ecolo
Lucas Luisoni, Réseau Objection Croissance Genève (ROC-GE)
Stéphane Madelaine, objecteur de croissance, Le Havre
Pietro Majno-Hurst, médecin-chirurgien, Genève et Lugano, Suisse
Noël Mamère, ancien député
Florent Marcellesi, député européen
Charlotte Marchandise, candidate à l’élection présidentielle pour laprimaire.org
Louis Marion, philosophe
Eric Martin, professeur de philosophie, Collège Edouard-Montpetit
Myriam Martin, membre d’Ensemble ! Mouvement pour une alternative de gauche, écologiste et solidaire
Gustave Massiah, économiste altermondialiste
Bertrand Méheust, écrivain, docteur en sociologie et spécialiste de parapsychologie
Myriam Michel, Utopia
Serge Mongeau, auteur
Corinne Morel-Darleux, secrétaire nationale à l’écosocialisme, conseillère régionale (PG-FI)
Marc Mosio, Décroissance idf
Barbara Muraca, Oregon State University
David Murray, éditeur, Ecosociété
Baptiste Mylondo, enseignant-chercheur en économie, partisan du revenu universel sans condition
Laure Noualhat, journaliste réalisatrice
Nicolas Oblin, Directeur de rédaction de la revue Illusio
Christophe Ondet, co-auteur d’un Projet de Décroissance, animateur d’un atelier vélo
Claudine Ottiger, Réseau Objection Croissance Genève (ROC-GE)
Laurent Paillard, philosophe
Mathilde Panot, députée du Val de Marne (FI)
Jean-Luc Pasquinet, décroissance idf, technologos
Pascal Pavie, militant paysan
Antoine Peillon, grand reporter La Croix
Alexandre Penasse, rédacteur en chef du journal Kairos
Evelyne Perrin, sociologue, auteure
Dominique Plihon, économiste, porte-parole ATTAC
Christine Poilly, collectif anti gaz de schiste
Valentine Porche, co-fondatrice du Réseau Universitaire Décroissant (RUD)
Loïc Prud’homme, député de Gironde (FI)
Franck Pupunat, animateur Utopia
Gilles Quiniou, décroissance pays cathare
Yvon Quiniou, philosophe
Xavier Renou, désobéissants
Dany Robert Dufour, philosophe
Marie-Monique Robin, journaliste, réalisatrice du documentaire Sacré Croissance
Barbara Romagnan, ancienne députée PS
Daniel Rome, économiste, ATTAC
Pierre Rose, Objecteur de Croissance 62 ; collectif anti gaz de couche
Flora Sallembien, porte-parole de la MCD et membres de Décroissance IDF
Germain Sarhy, fondateur de la communauté Emmaüs de Lescar-Pau
Hélène Schmitt, décroissance Montpellier
François Schneider, Research & Degrowth, Can Decreix
Nicolas Sersiron, ancien président du CADTM-France, militant solidarité Nord/Sud
Pablo Servigne, chercheur in(terre)dépendant, auteur et conférencier
Michel Simonin, amis de la Décroissance Nancy
Agnès Sinaï, journaliste et maître de conférences à Science Po Paris
Michel Soudais, rédacteur en chef adjoint de Politis
Christian Sunt, Décroissance Pays Occitan
Jacques Testart, biologiste, militant sciences citoyennes
Eric Toussaint, porte-parole international du CADTM
Nina Treu, coordinatrice Konzeptwerk Neue Ökonomie (Allemagne)
Aurélie Trouvé, porte-parole d’ATTAC
François Verret, porte-parole de la MCD et membres de Décroissance IDF
Denis Vicherat, éditions Utopia
Maxime Vivas, écrivain, ex-référent littéraire d’ATTAC, administrateur du site legrandsoir.info
Patrick Viveret, philosophe
Jean-Pierre Worms, sociologue français, ancien député français et responsable associatif
Pierre Zarka, ancien député, ancien directeur de L’Humanité, animateur ACU (Ensemble !)
Olivier Zimmermann, Réseau Objection Croissance Genève (ROC-GE)
Josef Zisyadis, président Slow Food Suisse

COMMENTAIRES  

25/01/2018 12:01 par Assimbonanga

Bonne chance à cette pétition, en espérant que les signataires sont avares en déplacements et qu’ils ont cessé de voyager en avion.

En marge de ces préoccupations, je constate qu’on peut être sûr d’une seule chose : la connerie humaine. Voici la nouvelle invention pour surchauffer la planète : la spéculation sur le bitcoin. Viendront-ils pleurer plus tard que l’État ne les a pas suffisamment protégés ? Réclameront-ils des dommages et intérêts ? A quand l’écroulement économique, le 1929 du virtuel ? Comment ces gens croient-ils qu’on peut honnêtement gagner autant de plus-value ? Sans doute se paient-ils en plus le luxe de croire en dieu et que cela les rend vertueux... Le big n’importe-quoi.
Reportage BFMTV (attention, deux pubs imposées avant d’accéder au droit de cliquer sur pause) http://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/la-folie-bitcoin-1027599.html

25/01/2018 12:47 par yann

Se faire l’apôtre de la décroissance, c’est revenir au pessimisme malthusien conservateur et cesser de croire dans ce que l’histoire a maintes fois démontré, les capacités de l’être humain à maîtriser la science et la nature dans une dynamique progressiste. L’avenir est radieux, il suffit de s’en emparer en éliminant les pouvoirs qui prônent la pauvreté et les restrictions, c’est-à-dire les capitalistes et leurs alliés objectifs , les naïfs et les soumis. Les problèmes environnementaux et sanitaires, les contradictions liées au développement, peuvent tout à fait être résolus dans une vision dynamique, productiviste, rationnelle et scientifique. Mais pour cela, il faut que les classes populaires prennent le contrôle des moyens de production et d’échange et exercent leur hégémonie culturelle. La science est aussi un terrain où se déroule la lutte de classe. Elle permet de démultiplier le capacités productives, de donner à l’être humain les possibilités de se libérer des contraintes naturelles et d’éviter les dangers collatéraux écologiques. Il ne faut jamais oublier que les premiers penseurs de l’écologie venaient de l’extrême droite allemande et que les nazis ont célébré le culte des forces de la nature contre les forces de l’humanité.

25/01/2018 15:01 par Assimbonanga

@Yann, j’envie votre optimisme. Observez toutefois que ce n’est pas des grosses institutions scientifiques que viennent les inventions tournées vers l’humain. Les néo-ruraux, les Larzac ont fait beaucoup plus. Le camping à la ferme, les amap, le bio, les fermes de taille familiale, la production fermière sans intermédiaire, toutes ces choses ont été introduites par des "résistants" au système dominant. Lorsque les ploucs conventionnels ont fini par en comprendre l’intérêt, après avoir dénigré et mis des bâtons dans les roues des nouveaux venus, ils ont récupéré tout ce qui pouvait être récupérable.
"La science" hélas, elle avance avec des logiques industrielles et financière.
J’ai beaucoup de tendresse pour les scopti, mais on voit qu’ils sont obligés de se plier aux règles du marché et c’est très douloureux à observer. Si par exemple Lactalis était nationalisé, il faudrait être sacrément costaud pour résister aux tentations de dissimuler un dysfonctionnement tel qu’il s’est produit avec la salmonelle car l’équilibre financier prime sur tout et il est instable, précaire.
En outre, permettez-moi de vous dire que votre comparaison avec les nazis est outrageuse. De très mauvais esprit. Vous comptez clouer le bec des décroissants avec un tel argument ? C’est très délicat de votre part et vous comptez aller loin dans l’administration de votre preuve en vous y prenant de la sorte ? Le culte des forces de la nature, et pis quoi encore ?

25/01/2018 15:58 par Max Stirner

" No Future ... for you ! "

Cette invective s’adressant, bien entendu, aux "bien-pensants" de tous poils ... intellectuels et idéologues entre autres ...
On considère souvent les punks comme les héritiers du cynisme diogénien et du nihilisme.
Les cyniques plaçaient comme valeur première l’auto-suffisance, c’est-à-dire le fait de savoir se contenter du minimum sans accorder d’importances aux luxes superflus. On retrouve ce principe dans l’idéal d’autogestion des punks.
Un autre point commun est l’aspect populaire de ces deux courants. Le cynisme était considéré comme « la voie la plus courte vers la philosophie », parce qu’il était censé permettre de devenir sage sans passer par de longues études à l’académie, au portique, au lycée ou autre.

Source : Wiki

25/01/2018 16:32 par CN46400

Sauf que la croissance ce n’est pas la même chose pour tout le monde. Pour le capitaliste çà peut vouloir dire un weekend de plus aux Seichelles et pour un prolos un beefteak de plus dans la semaine....

25/01/2018 17:21 par Maxime Vivas

Très juste !
Et c’est pourquoi c’est le marché de l’offre qui doit être combattu, pas celui de la demande.
L’offre, c’est : produisons n’importe quoi, on arrivera à le vendre (pub ou obsolescence programmée...). La demande, c’est de répondre aux besoins vitaux.
Il y a des organisations qui militent en même temps pour la décroissance et pour le retour aux siècles passés.

25/01/2018 18:14 par Roger

@yann

. La science est aussi un terrain où se déroule la lutte de classe. Elle permet de démultiplier le capacités productives, de donner à l’être humain les possibilités de se libérer des contraintes naturelles et d’éviter les dangers collatéraux écologiques.

Oui, et comme disait Warren Buffet c’est sa classe qui a gagné, y compris dans l’usage d’une science sans conscience qui nous mène à toutes sortes de catasrophes, voire à un effondrement de l’espèce homo sapiens-demens.
La décroissance quantitative se traduit , pour ceux qui en font l’expérience, par une réelle croissance qualitative de la vie quotidienne.
Elle nécessite un enthousiasme créatif qui s’alimente aux connaissances scientifiques, techniques, culturelles, les plus avancées. Par exemple la production d’aliments aux qualités nutritives et gustatives incomparables (et protectrices de la santé) s’appuie sur des connaissances bioagronomiques pointues et un renouvellement des paradigmes de la recherche sur les écosystèmes vivants. Notamment, celui qui consiste à considérer tous les vivants humains et non humains comme des "alliés" potentiels et non des êtres à soumettre où éliminer. Vivre ce n’est plus se rendre "maître et possesseur de la nature", mais savoir composer avec tous ses éléments.

25/01/2018 18:20 par Assimbonanga

SOS ! J’y comprends rien. Donnez-moi les codes.
@Max Stirner, c’est qui les "bien-pensants" de tous poils ... intellectuels et idéologues entre autres ... ?
@Maxime Vivas, c’est quoi le retour aux siècles passés et qui veut le retour aux siècles passés ?

25/01/2018 22:23 par Georges SPORRI

Wouaw ! Nous voici dans les visions de l’ apôtre Jean ( l’évangéliste / pas le baptiste ) Bonjour l’apocalypse sans oublier le mythème de l’urgence des temps et l’anathème contre la bête représentée curieusement par le GP de formule 1 ... Si vous pensez que ce délirium est mobilisateur vous vous plantez ! A ceux qui parlent gravement de sexualité Lénine conseillait de boire un verre d’eau et de faire un peu de gymnastique // Imitant mon maître je conseille aux sauveurs de planète d’essayer de sauver d’abord leurs culs puis de regarder des clips YouTube sur la grande muraille verte d’Afrique et sur les opérations de transformation des déserts chinois en forêts , y compris le projet de transformer le désert de Taklakaman en jardins et forêts par un tunnel de 1000 km qui déviera les eaux d’une rivière tibetaine ...

26/01/2018 01:07 par Pierre auguste

Il serait bon de se hâter de boire un verre d’eau car bientôt , comme dans la mer d’Aral, il n’y en a plus ...Demande donc aux habitants de "Moynaq" ce qu ils pensent des grands projets ..Ceux qui ont voulu irriguer des dizaines de milliers d’hectares et qui ont fini par en stériliser autant. La belle oeuvre humaine très "progressiste "....L’eau et la sexualité. ..Tout un programme. ..

26/01/2018 10:08 par Assimbonanga

Mais à part ça, madame la marquise, tout va très bien, tout va très bien : https://www.dailymotion.com/video/x6d7kjz

On va tacher, sans être sûr du résultat, de remplacer en Chine le désert qu’on a provoqué 50 ans plus tôt en déforestant méthodiquement, alléluia ! En Amérique Latine, par contre, on en est à la phase de destruction de la forêt primaire : formidable ! Perso, pour ma petite personne, comme ma vie est plus derrière que devant, je m’en fous un peu et c’est pas pour moi que je tire la sonnette d’alarme. J’essaie de deviner la durée qu’il reste dans cet équilibre avant que ça se casse la gueule dans une réaction de type dominos...

On dirait que les mots déclenchent des réactions pavloviennes : "écologistes, altermondialistes, objecteurs de croissance, décroissants" et hop , voici en retour : " les premiers penseurs de l’écologie venaient de l’extrême droite allemande et que les nazis ont célébré le culte des forces de la nature" ou " les visions de l’ apôtre Jean ( l’évangéliste / pas le baptiste ) Bonjour l’apocalypse sans oublier le mythème de l’urgence des temps et l’anathème contre la bête".
Tout cela n’est-il pas un peu exagéré ? D’ailleurs, on se demande si les réactifs ont lu le texte de l’article...

26/01/2018 10:22 par Georges SPORRI

Pierre Aug - Il y a énormément d’eau sur terre // Pour rétablir la mer d’Aral = 3 ou 4 pipelines THD et le tour est joué - Le capitalisme ne le fera pas parce c’est très cher et pas rentable - Ils préfèrent construire des iles en forme de palmiers ou des gratte-ciel en forme de concombre // Dans les aquifères du Sahel il y a autant d’eau que dans 25% de la Méditerranée et elle n’est pas si profonde ( -1100 m ), il est donc possible de créer 1 ou 2 millions de petites oasis artificielles qui modifieront le climat du Sahel et de la Terre ! Dans les aquifères d’Australie : idem , sauf qu’en Australie les eaux fossiles sont hyper enfouies ( - 4000 m ) / En utilisant la puissance du Gulf Stream on pourrait produire proprement des milliards de m3 d’hydrogène et d’oxygène liquides ...etc... Tu dois être un de ces écolos angoissés qui ne savent pas ce qu’est un réacteur " Steinfeld "

26/01/2018 13:37 par Ariès Paul

Le peuple entre en résistance sociale, écolo, politique face aux Versaillais !
Communiqué N° 1 suite au lancement de l’appel (1000 signataires en un jour).

Alors que le président Macron souhaite s’éclater à Versailles avec les plus grandes firmes économiques responsables de la destruction de la planète, une centaine de personnalités appellent à mettre les pieds dans les bons petits plats que se partageront les puissants. Ils reprochent aux élites de ne pas prendre au sérieux l’Appel international des 15000 scientifiques à sauver la planète et d’ignorer les rapports successifs publiés par l’ONG Oxfam sur la croissance indécente des inégalités ; la richesse des uns fait la pauvreté des autres. Ils appellent les citoyen.ne.s à signer massivement une pétition repris par plusieurs médias dont Médiapart. Cette pétition renvoie dos à dos les adeptes de la croissance et de l’austérité.

Ceux qui croient en une croissance infinie dans un monde fini, sont soit des fous soit des économistes dopés à cette drogue dure du PIB. Ceux qui rêvent d’austérité pour les 99 % sont les idiots utiles du système. Respecter les limites de la planète suppose d’inventer d’autres modes de vie plus jouissifs, c’est à dire de penser, de rêver, de vivre en dehors des clous que nous impose le système. Peu importe que l’on nomme cela simplicité volontaire, sobriété joyeuse ou convivialisme.

Cet appel renoue avec l’espoir, alors que la victoire des opposants à NDDL montre que d’autres solutions existent toujours. 1, 2, 3, 100 NDDL ! Alors, signez cet appel, rencontrons-nous, dialoguons, expérimentons, avant qu’il ne soit vraiment trop tard.

26/01/2018 14:23 par Max Stirner

@ Assimbonanga
Demandez à Mad Max de ma part ...
Mad Max ...
L’Unique ...

26/01/2018 15:31 par remi brard

Au lieu de s’acharner à revendiquer "la" ou "une" "décroissance", opposée à une "croissance"...!, les deux me semblant des concepts plus que flous, ne faut-il pas parler plutôt de maîtrise des moyens de productions afin qu’ils soient consacrés exclusivement à la satisfaction des besoins humains ?, et par conséquent, cela tombe sous le sens : tout en préservant notre environnement. Je veux bien parler de décroissance des biens artificiels dont nous sommes bombardés quotidiennement, et qui empoisonnent tout - l’homme et son environnement- et pourquoi pas : d’interdiction de tous objets nuisibles - tout le monde sera d’accord pour se débarrasser, par exemple, de tous ces aliments empoisonnés entassés dans nos magasins, ( sûr qu’un sondage approuverait à 90%) - mais comment réaliser cela sans avoir le pouvoir ? Expliquez moi ? Avancer ce concept flou de décroissance, n’est-ce pas éviter la question ?
Plutôt que de revendiquer la décroissance, je veux : éliminer la production de poisons, de gadgets inutiles, d’armes, de projets urbains pharaoniques, de produits phyto dans les cultures etc etc, la liste est longue - en fait de produits générés par la seule recherche du profit... et je veux plus d’école, d’hôpital, de théâtre, de logements, de paix, l"emploi pour tous, respect et concorde entre tous les peuples..etc... Mais...est-ce possible sans le pouvoir ?..

26/01/2018 17:46 par Pierre auguste

Je ne sais pas si je suis un ecolo angoissé mais j accepte volontiers le compliment car il est à la mesure des désastres que le capitalisme et autres philosophies de la pensée progressiste nous préparent. Cependant â ceux là je voudrais dire que "delirium"et" sauver leur culs"me paraissent des mots déplacés, c’est pourquoi je te propose modestement la lecture d’un pre-leninien,qui a dit bien avant ton idole,des choses plutôt très sensées sur la situation de cette planète de ses démolisseurs et de l’amour "angoissé "qu’il lui porte . ... :"La ou le sol s est enlaidi, là où toute poésie à disparu du paysage,les imaginations s’éteignent, les esprits s’appauvrissent, la routine et la sevilitė s emparent des âmes et les disposent à la torpeur et à la mort. ".Élisée Reclus
Pour mémoire ce sont les copains de ton ami Lenine qui ont massacré la région du lac d’Aral et ça m’étonnerait bien que" tes supers pompes " parviennent à remplir 200 km sur 150 et quand bien même, tu devrais venir voir comment le sol est stérilisė pour longtemps. ..

26/01/2018 17:47 par Georges SPORRI

@ Paul Ariès // J’aimerais beaucoup vous convaincre ... Car malheureusement le capitalisme ne se heurtera pas à des limites spatiales et heureusement le monde est infini ... Demain ces salopards construiront des land-scrappers de 1000 m de profondeur au dessous des gratte-ciel de 2000 m ... Bel avenir de la pyramide Shimizu qui sera construite avant la première lean linear city - arterial arcology ... Bel avenir de la délocalisation de l’agriculture sur la planète Mars qui précèdera l’éradication du chômage de plusieurs décennies !!!

26/01/2018 18:59 par Assimbonanga

C’est pourtant tellement plus commode de cultiver sur une planète nantie de tous les agréments, sol, eau et climat tempéré... D’autre part, rien ne sert d’opposer USA et URSS : aux mêmes époques, les mêmes erreurs. C’est toute l’espèce humaine qui s’engouffre dans un élan avec des appétits. Le pouvoir, bon d’accord... Mais qui capable de discerner ce qu’il convient de faire ou d’empêcher de faire ? Technologiquement, nous sommes surpuissants. Mais les désirs fusent et la compétition fait rage. Il n’est plus de mode d’épargner, de se retenir. Les gens veulent tout, tout de suite, en 1 clic si possible et à crédit. Vaste panorama. La sobriété heureuse, ouais, lors d’un séjour chez Pierre, mais pas oublier de réserver la semaine aux sports d’hiver non plus...

26/01/2018 19:28 par Dominique

Les véritables écologistes, dés le début de la civilisation industrielle, n’ont jamais cessé de dénoncer ce mode de vie qui exploite et détruit tout. Le problème est que dans un premier temps, il suffisaient aux richissimes promoteurs de cette révolution de dire "On n’arrête pas le progrès" pour classer et plier le débat.

L’idéologie du progrès est un des 3 mythes de base de toute civilisation suprématiste, les 2 autres étant le travail obligatoire ou productivisme (ou esclavage, servage, salariat, précaire, temporaire, etc, seul le nom change avec les époques, l’aliénation et l’exploitation restent) et la monnaie, tous deux nécessaires pour construire un progrès, qui tel les religions organisées, n’a jamais cessé de nous promettre une vie meilleure dans un futur hypothétique de l’inconditionnel du plus-que-parfait. En pratique, un tel progrès n’a jamais cessé d’exploiter la nature et de la détruire, et conjugué avec le travail obligatoire et l’argent de créer aliénations, misère et guerres.

Et des gens comme Georges Sporri, en fidèles adeptes d’un progrès qui ne fait au mieux, aujourd’hui comme hier, que gonfler les comptes en banque de ses richissimes promoteurs, ne sont pas l’exception mais la norme. Combien de brevets derrière leur progrès ? Combien de mines avec leurs employés qui se tuent littéralement au travail pour des salaires de misère pour leur progrès ? Combien de décharges à ciel ouvert déguisées en centres de recyclages dont les ouvriers sont des ancêtres à 20 ans tant leurs condition de travail et de vie sont innommables ? Combien de kilomètres carrés de nature irrémédiablement détruites, ces étendues grandes comme des continents à la vie détruite par ces mines, ces routes, ces industries, etc ? Toutes ces questions et bien d’autres ne touchent pas ces gens-là car ils sont tellement aveuglés qu’ils n’arrivent pas à comprendre que leur notion du progrès est de l’ordre de la superstition, de l’ordre de la religion : Ce sera mieux demain grâce au progrès.

Au niveau politique est que l’écologie, avec le mouvement anti-nucléaire des années 70, s’est faite complètement récupérée par ce mode de vie mortifère et qu’aujourd’hui, bien trop d’écolos nous serinent en coeur le même refrain : "Consommons vert" ! Ils ne disent même plus durable, ils sont comme le disque rayé de la publicité et son message unique "Consommons plus". Car une des facettes du progrès est qu’aucune technologie n’en a supprimé une plus ancienne. Aujourd’hui même, des gens plantent encore des graines à la main ou chassent avec des sarbacanes. Mais c’est sur, c’est bien plus facile et confortable, bien au chaud derrière son clavier, d’écrire "Et le tour est joué" que de remettre en cause des valeurs que nos élites nous inculquent depuis la naissance et ne cessent de nous présenter comme universelles, ceci alors que leur seule universalité est leur mépris du pauvre, leur mépris du vivant, leur mépris de la nature et de tout ce qui n’est pas leur petit nombril. Ils l’ont même écrit dans la bible en page 2, soit il y a plusieurs milliers d’années, "Tu domineras la terre et toutes ses créatures."

Nous voyons bien aujourd’hui où une telle notion du progrès nous mène : à la destruction des conditions nécessaires au vivant sur notre seule source de vie. Le plus difficile n’est pas de changer la société, de changer de mode de vie, il suffirait d’une réelle volonté politique pour cela. Le plus difficile est de changer les consciences pour que cette volonté politique de changement existe et soit suffisamment forte pour l’emporter. Les punks des années 70 l’avaient bien compris avec leurs cris "Business as usual !" et "No Future !".

26/01/2018 22:49 par Roger

Nous sommes coincés entre 2 catastrophes (au moins)...Bien sûr il ne fait aucun doute que quelque soit la force de la foi de G.Sporri dans les science et les techniques, il faudra attendre une énorme catastrophe impactant l’économie des 1% pour que des moyens conséquents soient détournés de la spéculation vers les réparations des écosystèmes.
Mais bien plus grave, les Physiciens de l’horloge de Bloomsfield viennent de l’avancer à minuit moins 2 minutes avant une catastrophe nucléaire majeure...
La mort lente par raréfaction des ressources vitales d’un côté...
La mort brutale ou dans d’atroces souffrances par la nucléarisation globale : crémation instantanée, hiver nucléaire, radioactivité mortelle de l’autre...
Ah que ce monde est joli...joli !

27/01/2018 02:17 par Georges SPORRI

Edifiant débat où je me retrouve submergé par un tsunami d’anathèmes qui en disent long sur le bigotisme ambiant , l’idolâtrie dont bénéficie la nature ( qui n’est parfois qu’une c...asse autodestructrice ou une triste stérile qui a besoin d’être modifiée ) , la diabolisation de la science et des techniques qui sont pourtant parfois salutaires et le seront encore plus lorsqu’elle n’obéiront plus aux capitalistes ... Je ne pense pas que cette idéologie millénariste et sacrificielle soit mobilisatrice et encore moins révolutionnaire , elle me paraît n’être qu’une expression des angoisses collective de la petite bourgeoisie en déclin broyée par le capital mais pas encore ralliée au communisme qui construira 8 000 000 d’oasis artificielles pour liquider les 15 000 000 de km2 de déserts chauds-arides ...

27/01/2018 09:57 par Cunégonde Godot

La "planète en danger" : inoxydable superstition.
La croissance en soi ne veut strictement rien dire. Alors, la "décroissance"...
Vive la science et le génie humain !
Vive la croissance économique, très récente dans l’histoire de l’ "Humanité" et heureusement loin d’être terminée...

27/01/2018 09:58 par Assimbonanga

Peut-être cet ouvrage intéressera-t-il LGS ?

Le dérèglement climatique nous aurait fait entrer dans « l’Anthropocène », cette ère géologique durant laquelle l’espèce humaine serait devenue la force écologique majeure. Mais le dérèglement climatique est-il réellement imputable à l’« espèce humaine » de manière indifférenciée et prise comme espèce naturelle ? Des historiens ont mis en doute cette vision simpliste, en faisant de l’industrialisation – et donc du dérèglement climatique - un processus résultant avant tout des dynamiques du capitalisme, inventant à cette occasion un nouveau concept : le Capitalocène. Cet ouvrage effectue un panorama critique des propositions de ces historiens en vue d’une nouvelle histoire des causes historiques du dérèglement climatique.

https://reporterre.net/Presentation-debat-Le-Capitalocene-a-Paris

27/01/2018 11:02 par Cunégonde Godot

M. Sporri :
Edifiant débat où je me retrouve submergé par un tsunami d’anathèmes qui en disent long sur le bigotisme ambiant , l’idolâtrie dont bénéficie la nature ( qui n’est parfois qu’une c...asse autodestructrice ou une triste stérile qui a besoin d’être modifiée ) , la diabolisation de la science et des techniques qui sont pourtant parfois salutaires et le seront encore plus lorsqu’elle n’obéiront plus aux capitalistes ... Je ne pense pas que cette idéologie millénariste et sacrificielle soit mobilisatrice et encore moins révolutionnaire , elle me paraît n’être qu’une expression des angoisses collective de la petite bourgeoisie en déclin broyée par le capital mais pas encore ralliée au communisme qui construira 8 000 000 d’oasis artificielles pour liquider les 15 000 000 de km2 de déserts chauds-arides ...

Refuser la sotte idéologie millénariste et sacrificielle pour tomber dans l’idéologie du ralliement au communisme, à quoi bon ?
Le communisme, en Occident du moins, a été un moment de l’Histoire. Un moment dépassé. Il ne reviendra pas plus que le fascisme p.ex.
Le socialisme à la française du CNR, toujours d’actualité, lui, car toujours parfaitement opératoire avec quelque mise à jour, est en voie de destruction systématique dont l’arme principale est l’Union européenne, l’OTAN et leurs avatars.
Voilà les faits. Ici et maintenant.
L’urgence se trouve ici : http://www.comite-valmy.org/spip.php?article9036
Pas ailleurs...

27/01/2018 11:11 par Georges SPORRI

Les concepts d’ anthropocène et de capitalocène ne font pas l’unanimité - ni l’unanimité des convictions , ni celle des preuves ... Par contre personne ne nie que les activités humaines aient un impact sur la nature .
Certaines recherches semblent prouver qu’en 1100 avant JC la température terrestre globale était plus élevée qu’aujourd’hui // Moins 1100 c’est le début de l’âge du fer et l’essor de l’agriculture par la généralisation des cultures sur brûlis + la création de pâturages et de voies de communication entre des villages plus peuplés en incendiant les forêts ... Il n’est donc pas exclu que l’activité solaire et les activités humaines se soient alors combinées pour provoquer cette hausse des températures /

27/01/2018 13:14 par Dominique

Des études scientifiques ont montré que la première cause de destruction du vivant est l’activité humaine causée par notre mode de vie, loin devant le réchauffement climatique. Tout ramener à ce réchauffement pour prôner plus d’activité humaine est donc une erreur suicidaire, qui dans le cas où elle n’est pas due au manque d’information devient en plus criminelle.

Pour un état des lieux réaliste et scientifique du désastre qu’est notre mode de vie, voir http://partage-le.com/2017/12/8414/ ainsi que de nombreux autres articles de ce site.

C’est très consternant de voir comment des esprits qui se disent progressistes, dès qu’il s’agit de passer à l’action, adoptent le slogan du 1% "Notre mode de vie n’est pas négociable" !

No future !
N.B. : donnez-moi tord si vous le pouvez.

27/01/2018 14:29 par Assimbonanga

@Georges Sporri : à combien se montait la population totale de la planète en -1100 ? Je ne pense pas qu’elle fut de taille à réchauffer l’atmosphère par ses activités... Ce serait plutôt une coïncidence. Mais aujourd’hui non seulement nous sommes plus nombreux mais beaucoup plus outillés et nos prédations n’y vont pas avec le dos de la cuillère. Nous mettons en œuvre de puissantes machines.
Au réchauffement de 1 ou 2 degrés se rajoutent des quantités de prélèvements, déplacements, pollutions, pertes de savoir-faire. Le dérèglement climatique n’est pas le seul problème auquel nous soyons confrontés.

27/01/2018 14:38 par Assimbonanga

Et en même temps... Il est commode de taper sur les gouvernants mais faut pas négliger la connerie humaine : des gens se ruent sur le bitcoin et en attendent des profits mirifiques. La spéculation ? Même pas peur. Ça ne leur effleure pas l’esprit.
Non, je crois bien qu’il n’y a pas grand chose à espérer de cette espèce malgré ses aspects attendrissants et charmants à bien des égards. Elle a sa logique et elle ira jusqu’au bout. Le plus regrettable c’est que toutes les espèces vivantes paient la facture sans pouvoir se défendre.

27/01/2018 16:30 par Assimbonanga

Et n’oublions pas les dégâts et pollutions générés par les armées et les guerres. Engins de combats de plus en plus destructeurs également au fil des siècles. De l’arc et ses flèches aux tanks, mines anti-personnel, napalm, gaz divers, arme atomique et autres polonium, essais nucléaires en Polynésie... Je repense aux tempêtes de sable au Moyen-orient auxquels France 2 avait consacré un reportage dans un récent JT.

27/01/2018 23:00 par rémi brard

« Et n’oublions pas les dégâts et pollutions générés par les armées et les guerres. Engins de combats de plus en plus destructeurs également au fil des « siècles »... Je rebondis sur ce dernier commentaire qui pointe le doigt sur ce qui fit l’objet d’un rapport important au premier sommet de la terre à Rio en 92, et qui fut interdit de figurer au rapport final par la délégation...des USA ! Il y était mis en évidence que le premier facteur de production de gaz détruisant l’atmosphère était : les Forces armées ! Vous remarquerez combien il n’en est jamais question ! et pour cause ! Si quelqu’un pouvait retrouver ce rapport - rendu à l’époque par un groupement d’ONGs présentes au sommet- ce serait bien intéressant, surtout que depuis 25 ans, le développement des forces armées n’a visiblement pas diminué. Je n’ai pas inventé ces faits, on les trouve dans le livre d’Howard Zinn "Une histoire populaire des États-Unis". Cet éminent historien n’avait pas la réputation de s’appuyer sur des fake news ! J’ai essayé de chercher sur internet, sans succès.

27/01/2018 23:42 par François

Comme je lis régulièrement de gros délires sur le bitcoin, je conseille cette video pour ceux qui souhaitent s’informer serieusement https://m.youtube.com/watch?v=du34gPopY5Y.

28/01/2018 00:37 par François

Techiquement tout puissant, il faut arrêter de croire ça. Notre technique se bornent a creer des jouer connecté, des édifices gigantesques et envoyer des hommes sur la lune. On est loin de la toute puissance, on ne sait pas maîtriser des catastrophes naturelles, on est même demunis lorsque la plus élaborée de notre technologie nous pète a la gueule. Personne ne sait soigner tchernobil ou fukushima de son infection. On est plutôt penaud en fait !

28/01/2018 09:52 par Assimbonanga

Avoir de l’argent, une pelleteuse, une foreuse. J’appelle cela puissance. Quand c’est creusé, percé, foré, c’est fait ! Réparer n’est pas toujours possible. C’est du bricolage.

28/01/2018 11:30 par Georges SPORRI

@ François --- La science , les techniques et les industries ne sont pas toutes-puissantes ... Tu nous apprends que nous n’avons aucun contrôle sur la dérive des continents qui détruira totalement la Méditerranée dans 2 millions d’années ? Qu’en cas d’explosion de la caldéra de Yellowstone tout l’hémisphère nord sera plongé dans l’hiver glaciaire pendant plusieurs années ? ...etc. Je crois que nous le savons ... Merci quand même de nous le rappeler , de nous rappeler que la nature est une folle furieuse qui aura notre peau !

28/01/2018 20:23 par François

@ M. Sporri. Je le rappelle à ceux qui le savent deja et l’apprend à ceux qui semblent l’ignorer. Epargnez moi votre ironie pour cette autre evidence.

28/01/2018 21:59 par yann

Pourquoi parler de décroissance alors que la revendication des peuples est celle du droit au développement ? Pourquoi et à cause de qui ce droit a été expulsé des débats internationaux et remplacé par des exigences de "décroissances" ou de "limitations" ? Pourquoi veut-on culpabiliser les peuples en utilisant une argumentation néo-malthusienne ? Le développement c’est le droit d’accéder à la science et au savoir et d’AUGMENTER la production de ce qui est indispensable ou utile aux peuples. Bien sûr qu’il doit y avoir décroissance et même élimination des productions inutiles ou nuisibles pour les peuples. Pour cela, il faut une véritable révolution sociale, une socialisation des moyens de production et d’échange et une planification démocratique de la production. Mais on ne fera pas la révolution en disant aux peuples affamés : serrez vous encore plus la ceinture et surtout, ne consommez rien !!! La décroissance, c’est un concept bobo, cela ne correspond pas à l’intérêt des classes populaires, des classes qui veulent travailler, produire, créer et transformer la nature pour l’intérêt collectif. La nature recèle tout ce dont nous avons besoin et rien n’interdit de l’exploiter scientifiquement c’est à dire d’une façon rationnelle, durable et renouvelable.. Nous n’y arriverons pas en créant quelques gentilles fermes écologiques à côté des mastodontes privés. Il faut donc prendre d’assaut ces mastodontes !

29/01/2018 05:18 par alain harrison

Bonjour.
L’article indique quelque chose d’intéressant, c’est que le capitalisme et le communisme (en Russie et en Chine durant environ 70 ans) a été une première, sans antécédent ni expertise, et en plus pendant deux périodes de guerres très destructrices, et bien sûr un acharnement du capitalisme contre toute alternative. De même contre le Vénézuéla actuel.
Pendant la période de la guerre froide, je donne raison à Krishnamurti qui disait (avec preuve à l’appui aujourd’hui) que le communisme est la continuité modifiée du capitalisme__ et qu’aujourd’hui,__ et vissé versa__ le capitalisme reprend à son compte mais avec un phrasage différent les thèmes-erreurs du communisme de la période passée, dont le productivisme tant décrié, mais en train de mise en place pour le profit pour les un et l’austérité pour les autres.
Bien, le communisme du XXI è siècle aura à faire ses preuves en dépassant son avatar passé.
En tout cas, nous assistons à un nouveau paradigme révolutionnaire au Vénézuéla : la Constituante, et comme en 1917, mais à cette différence, dans une guerre sans fin délocalisable à souhait. Il ne faut pas oublier qu’en Lybie, il se passait quelque chose d’intéressant : la mise en place du partage de la mane pétrolière, mais la junte supérieure et leur allier européen (principalement la France "principalement" qui avait un contrôle sur l’économie d’Afrique ne pouvait en souffrir (pour quelques dollars de plus ou de moins).
Maintenant la France est prise aux mains d’un gouvernement, qui n’est ni légitime ni constitutionnel (plus de 50% ont dit non ?!), qui va la vendre aux plus offrants, mais par une autre voie que celle "empruntée" pa r la Grèce.

Au fait, qu’est ce que la République ?
Il y a des solutions, il n’y a que nous qui n’y sommes pas, séparé que nous sommes par des variables idéologiques.
Je recommande la lecture du chapitre 1 du livre de jean-Marie Abgral, tous manipulés tous manipulateurs.
Une connaissance de base sur notre condition d’humain. Et la culture y est pour quelque chose, mais dans chaque culture, le cerveau est le même, le conditionnement change de langue.

29/01/2018 10:28 par Assimbonanga

@Yann dit : "Pourquoi parler de décroissance alors que la revendication des peuples est celle du droit au développement ? " C’est la bonne question à se poser !
Il faut définir "droit au développement", je pense. Et sans doute aussi "décroissance". C’est à chacun de se poser ces questions. On est obligé d’y réfléchir : plus possible de faire l’autruche ni agir comme si l’environnement naturel n’était pas déjà entamé sérieusement.

29/01/2018 10:36 par Assimbonanga

@Yann DIXIT : Nous n’y arriverons pas en créant quelques gentilles fermes écologiques à côté des mastodontes privés. Il faut donc prendre d’assaut ces mastodontes ! OK ! Pourquoi pas ? Prenons d’assaut les fermes mastodontes et redistribuons-les en autant de fermes familiales minimales pouvant faire vivre convenablement une famille ! Pourquoi s’interdire de croire à quelque chose d’utopique ?

29/01/2018 19:37 par RV

Salut tutti
d’après les travaux du GIEC et ce qu’en tire Jancovici dans cette conférence
https://www.youtube.com/watch?v=2JH6TwaDYW4
l’augmentation de température de 1,5° d’ici 2100 sont derrière nous et les 2° sont encore atteignables à la condition drastique
de diviser par 6 nos émissions de gaz à effet de serre pendant les 35 ans à venir d’ici 2050 et, cerise sur le gâteau, la concentration en CO² de l’atmosphère ne reviendra à la valeur souhaité pas avant 10000 ans (dix mille)
A mon sens, la seule façon d’y parvenir serait d’instituer une économie de guerre contre les émissions de CO² dès demain matin.
Je n’y crois pas un instant.
En attendant,
portez vous bien !

29/01/2018 21:16 par Georges SPORRI

@RV // Super perspective ... Soyons sérieux 5 mn ! Créer des millions d’oasis artificielles c’est faisable puisqu’il y a autant d’eau dans les aquifères du Sahel - Sahara que dans 25% de la Méditerranée ... Mettre en œuvre des milliers de réacteurs Steinfeld pour valoriser ces oasis c’est faisable ... Et cette stratégie résoudrait le petit problème de réchauffement climatique à 100% ... Je laisse donc les sauveurs de planète flipper comme des anabaptistes et proposer des fausses solutions moralistes et sacrificielles //
J’admire le travail de fourmis des bâtisseurs de la grande muraille verte d’Afrique ( 7850 km X 14km ) mais je ne comprend pas le chiffre 14km : pourquoi pas 140 ? pourquoi pas 1400 ?

30/01/2018 16:27 par Assimbonanga

@Georges Sporri. J’hésite : êtes-vous un magicien ou un comique ? Impressionnante votre liste de solutions. Ont-elles une chance d’aboutir grâce à la COP21 ? Je ne peux m’empêcher de penser à mon oncle dans la java des bombes atomiques. Faut juste viser une fenêtre de tir extrêmement propice.
Au fait, planter des arbres sur une épaisseur de 14km, c’est déjà du boulot, mais 140 ou 1400 km, c’est un jeu d’enfant. Peut-être que ce qui les ralentit c’est d’attendre la germination des graines et la croissance des jeunes plants ? Grâce à vous, les moroses arrivent à se décoincer les zygomatiques. Merci

30/01/2018 16:47 par RV

@ Georges SPORRI 29/01/2018 à 21:16
Les réacteurs Steinfeld utilisent le procédé Fischer-Tropsch, ils produisent différents carburants à partir d’eau et de CO² avec de l’énergie solaire concentrée, fort bien, nous voila avec une source de carburant de synthèse.
Ce réacteur consomme du CO², soit
mais il produit des carburants de synthèse dont la combustion va en rejeter dans l’atmosphère.
Où est le gain ?
Au mieux, je ne connais pas le delta entre le CO² entrant et le CO² émis, nous établirons un statut quo.
La question première est le dérèglement climatique causée par nos émissions de CO² dans l’atmosphère.
Nous sommes alors toujours devant la nécessité première de réduire nos émissions de façon drastique comme je le disais dans mon précédent commentaire pour éviter le réchauffement qui non content de dérégler le climat va corrompre le seul écosystème compatible avec la vie.
Qu’est-ce que j’ai loupé ?

30/01/2018 20:50 par Georges SPORRI

@ Assimbonanga // Le capitalisme ne fabriquera pas des millions d’oasis dans les déserts chauds-arides , parce que ça coûte cher et ne rapporte pas de profits pendant les 30 premières années ... Mais c’est hyper faisable et ça résout le problème climatique !
@ RV // Le réacteur Steinfeld utilise le CO2 pour produire des hydrocarbures qui produiront du CO2 ? Exact ! C’est ce qu’on appelle un cercle vertueux surtout si le nombre de réacteurs augmente régulièrement et si les hydrocarbures produits servent à pomper les aquifères pour une afforestation du sahel ( la végétation pompe beaucoup de CO2 ) - Les réacteurs Steinfeld sont une alternatives aux forages , peuvent contribuer à diminuer le transport du pétrole brut et le raffinage qui sont des activités très polluantes - Mais qu’importe ! Le plus rigolo c’est que ces réacteurs ridiculisent la notion de " dette écologique " ...

31/01/2018 07:17 par cunégonde godot

Le réchauffisme, le féminisme, le droitdel’hommisme, l’indigénisme, l’européisme, l’immigrationnisme, etc. occupent les esprits, surtout les esprits "degauche". Mais quand on analyse les derniers résultats des élections partielles la gauche, et singulièrement les "insoumis" font un flop. Et pourquoi donc ?...

31/01/2018 09:10 par RV

@ Georges SPORRI 30/01/2018 à 20:50
Avez vous des liens vers des données du bilan CO² ?
Ce qui compte c’est le CO² entrant et le CO² sortant sachant que pour rester en deçà des 2° Celsius d’augmentation de la température moyenne du globe nous devons réduire nos émissions totales et pas seulement les stabiliser.
Tout ce qui va dans le bon sens est à promouvoir mais il ne faut pas perdre de vue le but à atteindre pour conserver un écosystème propice à la vie telle que nous la connaissons.

31/01/2018 10:32 par Assimbonanga

@Georges Sporri, votre opiniâtreté impose un certain respect, mais si vous permettez, le problème n’est pas que des bonnes idées soient faisables mais qu’on les fasse. Et assez rapidement, si vous voyez ce que je veux dire...
Tiens, justement ! Hier France 2 nous informait de la violence et de la rapidité des puissances mécaniques au service de la démolition de l’environnement : https://www.francetvinfo.fr/economie/industrie/texas-la-ruee-vers-le-sable_2586692.html
Ce reportage prend 5 minutes. L’entreprise est efficace. L’entreprise est agissante. Pour casser, on est des fortiches !

31/01/2018 10:51 par Assimbonanga

Il se trouve que France 4 diffusait hier le film Time Out. C’est un peu ce qui nous pend au nez avec le Young Leader... Cette ségrégation de facto entre deux mondes, les nantis et les riens. Une sidération et une passivité se sont emparés des citoyens. D’autre part, des pressions s’exercent sur les esprits. En voici pour preuve ce que dit un étudiant de Limoge : https://www.youtube.com/watch?v=dCB89yX_4us (seulement deux minutes)
Sans parler de la propagande anti-Mélenchon et de toutes les insinuations désobligeantes à son égard qui dissuadent de nombreuses personnes de se compromettre avec une telle menace sur la réputation. Faut pas oublier que chacun est poussé à être populaire selon des critères faceboukiens. Être conforme, pas faire de vagues, pas se faire remarquer, ne pas s’attirer d’ennuis...
Grâce aux efforts conjugués des C dans l’air de toutes les chaînes de télé, voilà comment on contient un parti politique populaire dans les 10 à 12%. La pub ça compte ! Des élections partielles ne reçoivent pas le battage médiatique usuel.

31/01/2018 11:47 par Jean-Yves Leblanc

Je soutiens les commentaires de Yann et, avec quelques réserves ceux de G. Sporri et C Godot.

En tant que personne de gauche, je tiens à exprimer très clairement mon hostilité à l’écologisme et au décroissantisme en ce qu’ils ont un effet délétère sur l’évolution de la pensée de gauche.

Nous ne sommes, hélas, plus au temps des écolos qui se battaient pour mettre des filtres à une usine ou pour stopper les dépôts de fûts toxiques.
Guidé par de gentilles officines américaines (Greenpeace), par des bobos ex-soixantehuitards et par des politiciens véreux, l’écologisme est devenu une sorte de secte annonçant la fin du monde et prêchant le repentir et le sacrifice. Il est anti-science, anti-médecine, anti-industrie, anti-progrès et, désormais, anti-libertés. Son modèle social pour l’avenir est une sorte de ZADisme généralisé.

Les écologistes se veulent fin critiques du système mais ils sont prêts à adhérer dévotement à n’importe quel bobard propagé par les médias et les officines officiels pourvu qu’il aille dans le sens de l’état d’urgence planétaire. Le cas le plus spectaculaire est le fameux "réchauffement climatique" avec pour caution le GIEC. Le GIEC est, certes, une officine de l’ONU dirigée par les anglo-américains et n’a, de ce fait, aucune légitimité scientifique. Mais, même ainsi, ses rapports sont très nuancés et ne disent pas le quart des propos alarmistes que les médias propagent en son nom.

Généralement aveugles au monde réel et à l’Histoire, ils nient le rôle du progrès scientifique dans l’amélioration de la condition humaine ... et dans la lutte contre la pollution. Si ils regardaient en arrière, ils constateraient que nos villes, l’air, l’eau potable, les rivières sont bien plus propres qu’ils ne l’étaient il y a 100 ans.

Ils se retranchent derrière un discours gauchisant et anti-capitaliste mais ils confondent industrie et capitalisme, agriculture et Monsanto, progrès et pollution. De ce fait, ils rejettent tout autant le socialisme que le capitalisme, l’Etat que le privé, l’intérêt public que le profit, l’efficacité que l’exploitation. Ainsi, écologistes et décroissantistes fournissent aujourd’hui la principale justification idéologique de l’austérité et des politiques punitives. Ils ont beau s’en défendre, ils sont les alliés objectifs du système libéral mondialisé et c’est la raison pour laquelle, bien que politiquement très minoritaires, leurs théories sont reprises en coeur par tous les médias et l’énorme machine capitaliste qui façonne la pensée unique.

Pire encore, la pensée écolo a corrompu la plus grande partie de la gauche, l’a coupée de de son ancienne tradition scientifique et progressiste héritée de l’esprit des Lumières et l’amène à tourner le dos au peuple . Pas une formation de gauche qui ne bavarde sur la transition énergétique, le CO2 ou je ne sais quelle "règle verte".
Qui, à gauche, ose encore protester contre la hausse des carburants ? Qui ose encore protester contre les mesures iniques qui frappent la voiture ? Qui ose encore dire qu’il est pour la construction d’un aéroport, d’une route ou d’un barrage ? Qui ose encore défendre l’énergie nucléaire, s’insurger contre le renchérissement de l’électricité ou dire que les vaccins c’est bien ? Même dans le domaine du quotidien le plus élémentaire, qui ose encore défendre le droit de faire un petit feu dans son jardin ou d’entrer dans un bois avec sa voiture ?

Cette évolution de presque toute la gauche est lourde de conséquences pour nous, le peuple. Elle nous abandonne aux mains de l’élite mondialisée qui veut renvoyer le peuple au moyen-âge. Grâce à elle, les luttes et la perspective socialiste deviennent futiles et la grande peur du gaz carbonique (pourtant inoffensif gaz de la vie) devient prioritaire.

31/01/2018 14:15 par Georges SPORRI

@ Assimbonanga // Tu as raison ... La ville nouvelle de BOUGHEZOUL ça se fera , et l’afforestation du Sahara attendra ! Heureusement les chinois ont planifié de détruire l’écosystème naturel de Mongolie intérieure en y foutant 11 milliards d’arbres et de bouziller l’écosystème naturel du Taklamakan par un tunnel de 1000 km qui y foutra quelques milliards de m3 d’eau chaque année ...
@ RV // 250 réacteurs Steinfeld au Burkina + 10 000 forages dans les aquifères = 1 000 000 de jardins très productifs et bio + 1 000 000 de poulaillers + tout ce que cela permet de réaliser ...

31/01/2018 14:16 par Assimbonanga

@Jean-Yves, voilà les bobo-écolo rhabillés pour l’hiver. Peau d’ours naturelle ou peau de nounours synthétique ?

31/01/2018 21:42 par RV

@ Georges SPORRI 31/01/2018 à 14:15
J’ai bien compris que vous défendiez cette technique,
mais n’y a-t-il pas quelque part sur la toile des données accessibles
qui répondent à la question du bilan carbone de la mise en œuvre de cette technique ?

31/01/2018 21:52 par RV

@ Jean-Yves Leblanc 31/01/2018 à 11:47
En un mot comme en cent vous êtes climato-sceptique. Pourquoi pas, c’est bien votre droit.
.../... Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) est le principal organisme international
chargé d’évaluer les changements climatiques. Créé par le Programme des Nations Unies pour l’environnement
(PNUE) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM), il a pour objectif d’évaluer les éléments scientifiques des
changements climatiques dans le cadre d’une évaluation internationale faisant autorité et fondée sur la littérature
scientifique, technique et socioéconomique la plus récente publiée dans le monde entier. Les évaluations qu’il
produit à intervalles réguliers sur les causes de ces changements, leurs conséquences et les stratégies requises pour
y faire face, constituent les rapports les plus complets et les plus à jours disponibles sur le sujet, qui font autorité
dans les milieux universitaires, les instances gouvernementales et les entreprises du monde entier. .../...

01/02/2018 00:50 par Georges SPORRI

@ RV // Il y a peut être une réponse à votre question , je ne sais pas où ( Site de l’ EPFZ ? ) mais ce n’est pas important ... Comparé au système forage + transport par super-tankers + raffineries + transport par trains ou camions citernes ... les réacteurs Steinfeld seront hyper propres surtout si on les utilise pour faire pousser des millions d’arbres dans le sahel + électrification de l’Afrique aride ... Evidemment je préfèrerais une production massive d’hydrogène et d’oxygène liquides par des hydroliennes gigantesques posées sur le Gulf Stream , mais là aussi il faudrait calculer le bilan ( construction de milliers de méthaniers ...etc. ) et prévoir que les pays riches contrôleraient ça !!!

01/02/2018 10:05 par Assimbonanga

@Jean-Yves LEBLANC, votre message est touffu. Il contient plusieurs axes. J’ai l’impression qu’il exprime aussi des peurs... Je crois que toute revendication exprimée honnêtement et avec sincérité peut être recevable. Évidemment qu’on veut continuer de rouler avec nos vieilles bagnoles à diesel pendant des paquebots gigantesques font tourner des moteurs super polluants sur les quais des grands ports comme à Marseille où ils déclenchent des cancers chez les riverains. Oui, on peut gueuler contre l’augmentation du carburant et le ciblage des moins riches comme coupables désignés. Toutes ces vieilles bagnoles qui ont coûté à être produites, y a pas de raison de les détruire juste pour le plus grand bonheur de monsieur Gosn, PDG Renault, pour qu’il vende des nouveaux modèles.
Je me contente de cet aspect de votre longue rédaction, par manque d’énergie et parce que je trouve que c’est plus efficace de faire court et sujet et par sujet. J’espère ne pas être la seule à vous répondre. Une cellule psychologique, faut être plusieurs, sinon on y laisse des plumes !!

01/02/2018 10:59 par babelouest

Mais pourquoi ne parler QUE du bilan carbone ? Ce n’est pas le plus important, et de loin, pensons au bilan soufre, fluor, oxydes d’azote, radon, autres isotopes radioactifs..... mais cela n’intéresse pas les industriels qui veulent continuer à polluer sans qu’on mentionne où sont les vrais dangers.

01/02/2018 12:06 par Jean-Yves Leblanc

Oui, RV, je suis climato-sceptique. Cela veut dire que je doute de la Version Officielle (VO) en matière de climat, comme je doute de toutes les V.O. qui nous sont données en pâture par l’appareil de pensée unique. Je doute donc de la VO Lybie, de la VO Syrie, de la VO Venezuela, de la VO 11 septembre, de la VO sur l’URSS, ou du récit donné de l’histoire contemporaine par l’historiographie officielle américanophile. Je pense que ce doute habite la plupart des lecteurs du GS puisque douter des VO est précisément ce qui nous pousse à lire le GS !
Le citoyen d’aujourd’hui, bombardé par la propagande la plus insidieuse doit absolument douter des VO. Il ne peut guère compter que sur l’internet (dernier refuge de la pensée dissidente) et quelques écrits confidentiels pour avoir d’autres sons de cloche. Mais ces versions alternatives peuvent aussi être inexactes, manipulées, foireuses ou obscurantistes. Il doit donc exercer son esprit critique sur la base de son bon sens, de sa culture politique, scientifique ou historique.

Etre "Climato-sceptique" devrait donc être une qualité plutôt qu’un tare puisque le propre de la démarche scientifique est de douter, en particulier de toute hypothèse qui n’a pas été vérifiée par l’expérience ou la sanction du réel. Le moins que l’on puisse dire en matière de climat, c’est que toutes les hypothèses, projections et modélisations du GIEC prédisant un envol des températures ont été cruellement démenties par les faits. La nature se permettant même la facétie de ne pas augmenter ses températures moyennes depuis près de 20 ans (la fameuse pause ou hiatus !). Autre fait expérimental têtu (établi par les carottages glaciaires) qui défie la notion même de "changement climatique" : depuis 10 000 ans, le climat oscille constamment entre des températures plus chaudes et plus froides qu’aujourd’hui avec un total cumulé de 4500 années plus chaudes qu’actuellement. Il y a donc des raisons de douter.

Le problème (que nous connaissons bien au GS), c’est que dans l’ambiance actuelle "climato-sceptique" est devenu une étiquette qu’on accroche au cou des mal-pensants (ceux qui s’écartent de la VO) afin de discréditer d’emblée leurs opinions et d’éviter qu’elle ne soient jugées objectivement, sur pièces. Tout comme "rouge-brun" ou "facho" dans le domaine politique, "révisionniste" ou "négationniste" dans le domaine historique ou "complotiste" dans le cas du 11 septembre.

Le GIEC "fait autorité". Sans doute. Comme le journal Le Monde ou France 2 en matière d’info ou comme l’ONU quand elle sanctionne la Corée du Nord. Le GIEC est un cas d’école qui doit nous faire réfléchir sur un des outils de l’uniformisation de la pensée : d’énormes institutions officielles encadrées par des politiques et des technocrates et qui s’entourent de scientifiques sélectionnés et subitement inondés de financements. Ces scientifiques sont sous influence car ils reçoivent une feuille de route implicite qui pointe vers la conclusion à laquelle ils doivent aboutir. Si ils pensent "mal" leur carrière et leurs financements sont menacés. Le "Climategate" a révélé que le recours à de basses magouilles et à des truquages n’est pas exclu. Les rapports sont compilés par des technocrates, les doutes des scientifiques honnêtes y sont enterrés dans le détail de textes volumineux que personne ne lit car de commodes résumés qui effacent toute dissidence sont communiqués aux décideurs et aux média.
Voilà comment on crée un "consensus" scientifique.

Il y a, bien sûr, de voix discordantes. Des climatologues de premier plan tels que Lindzen, John Christy ou Judith Curry et bien d’autres qui s’insurgent contre ce faux consensus. Il y a des scientifiques français qui animent des sites alternatifs (Jacques Duran et Benoît Rittaud) fort exigeants et documentés mais après tout, ce ne sont que des climato-sceptiques !

01/02/2018 12:33 par Assimbonanga

Ici les Zadistes Radicaux démontent aussi la version officielle des Barbier et compagnie. Pour des jeunes de - de 25 ans, travail extra ! Aux âmes bien nées la valeur n’attend pas le nombre des années. Installez-vous confortablement : ça dure 55 minutes. Cohérent, panoramique, mais qui prend le temps.
https://archive.org/details/ZADISTES_Radis-CO

01/02/2018 13:23 par Autrement

Dakor sur le fait que la qualification de "climato-sceptique" peut servir d’alibi ou même d’injure, et que le problème mérite réflexion.
Mais à part ça Assimbonanga a raison :
On ne peut pas mettre entre parenthèses, comme si c’était des bobards écolos, la pollution : celle de l’air qu’on respire (CO2,micro-particules...), celle de la terre (Bayer-Monsanto, mais aussi tonnes de déchets irrécupérables, métaux lourds, obsolescence programmée, espèces animales qui disparaissent, résidus nucléaires), et celle des eaux (pesticides, mais aussi véritables îles de déchets plastiques et autres, flottant et s’agglomérant dans l’Atlantique et le Pacifique, empoisonnant la faune et la flore marines)...
Il me paraît également irresponsable de mettre à la poubelle la "règle verte" (ne pas arracher à la terre en un an plus qu’elle ne peut reconstituer dans le même laps de temps), comme si la terre était inépuisable, alors qu’on a toutes les preuves du contraire (même Marx en son temps l’a dit) .

Moi non plus je n’ai aucune sympathie pour les politiciens rosâtres-verdâtres. Et bien d’accord que tout ça est à mettre au compte du capitalisme, et non du progrès scientifique et technique, qui au contraire peut être mis au service des besoins humains et non du profit ; mais en attendant la propriété et la gestion collectives des grands moyens de production, d’échanges et d’information, il n’en reste pas moins vrai que la terre est en danger, que les problèmes écologiques vitaux et aussi sociaux (inégalités selon les lieux de résidence, inégalités entre Nord et Sud etc.) sont sérieux et urgents, et que cette préoccupation est indispensable à un programme révolutionnaire.

01/02/2018 16:54 par Georges SPORRI

@ Jean Yves LEBLANC /// Même si le GIEC a raison ( ce qui est probable ) il a tors ! // 2 ou 3 très grosses irruptions volcaniques et nous serions alors confrontés à un mini ère glaciaire comme entre 1785 et 1788 ... La stratégie de survie de l’espèce humaine ne doit pas être simplette , ni niaiseuse . Les sciences, les techniques et les industries sont très sous développées à cause de la relation bornée que le capitalisme entretient avec la nature ...

01/02/2018 22:52 par RV

@ Jean-Yves Leblanc 01/02/2018 à 12:06
A propos de la VO 11 septembre je vous invite à parcourir le dossier établi par le site "les crises . fr"
qui m’a fait changer d’avis.
https://www.les-crises.fr/tag/11-septembre/

03/02/2018 21:20 par Feufollet

Pas très sérieux nos écolos-septiques de gauche et d’extrême gauche
Qui déblatèrent ici pour ne pas sortir la tête de leur sable tiède et glauque
Qui nous livrent les preuves de leurs inconsistances culturelle et politique
Une posture de gauche n’est pas en soi une garantie d’intelligence
J’en ai cette fois encore la certitude par la démonstration ci-dessus
Mais bon, la perception de la réalité de situation n’a jamais été accessible à quiconque
Comme disait l’autre : je préfère causer avec une personne intelligente de droite
qu’avec un imbécile de gauche

04/02/2018 00:39 par Feufollet

Pour vous dire encore dans ma nocturne tentative
Au secourt M. Descartes
Revenez leur dire que le cartésianisme bien compris
N’est pas qu’une addition des bénéfices
Mais comptabilise aussi les déficits écologiques
Dans le temps long et dans l’urgence

04/02/2018 01:03 par Friedrich Tremblay du Saguenay

Encore de la glose inutile vomie par des égos alpha narcissiques dont l’objectif n’est pas tant la transformation de nos sociétés que la reconnaissance par les pairs...

04/02/2018 14:33 par Max Stirner

" Une idéologie est un complexe d’idées ou de représentations qui passe aux yeux du sujet pour une interprétation du monde ou de sa propre situation, qui lui représente la vérité absolue, mais sous la forme d’une illusion par quoi il se justifie, se dissimule, se dérobe d’une façon ou d’une autre, mais pour son avantage immédiat. "

Karl Jaspers

05/02/2018 11:20 par Georges SPORRI

Ce qui m’amuse toujours c’est de constater l’ignorance-crasse de certains écolos / Le sud de l’Algérie ( Sahara ) = 4 gigantesques réservoir de gaz et de pétrole de schiste que le gouvernement veut bien sûr exploiter pour compenser la baisse des cours par un augmentation de la production ... Alors l’eau des nappes et celle des aquifères va servir aux activités de fracturation et ensuite elle sera durablement polluée ... Et on me répond que je suis méchant parce que je préfèrerais des oasis artificielles d’afforestation et des réacteurs Steinfeld ...

05/02/2018 15:19 par Assimbonanga

@Georges Sporri, pardon de pinailler mais... deux ou trois ans de refroidissement n’est pas une ère. En fait, c’était un nuage de cendres qui empêchait les rayons de soleil de réchauffer la terre : j’ai vu l’émission à la télé !
Autre chose, globalement, à tous ceux qui lancent des accusations à "certains", à des quelques-uns , à des catégories, à de vagues écolos... Pourriez pas préciser de qui il s’agit à chaque fois ? Moi ça m’embrouille la comprenotte. Merci de nommer. Comme ça, il n’y aura pas d’ambiguïté.

05/02/2018 23:39 par Georges SPORRI

@Assimbonanga // Je pense que 90 % des écologistes + 75% des éco-socialistes + 50% des trotskystes-anars-insoumis sont des bigots qui idolâtrent la nature et diabolisent les sciences, les techniques et les industries / L’anthropocène les fait flipper / Ils croient au slogan imbécile du club de Rome / Ils ne sont que des petits bourgeois millénaristes - réactionnaires et néo-puritains ... Ils veulent multiplier les interdictions et les prescriptions et seront la nouvelle forme du fascisme, pire que les précédentes !

06/02/2018 12:08 par Georges SPORRI

@ Assimbonanga / J’ai oublié de répondre à votre premier argument ... Une explosion de la caldéra de Yellowstone produirait une ère glaciaire pendant quelques décennies dans l’hémisphère nord, une baisse énorme du niveau des océans, la disparition du Gulf Stream et de la Méditerranée ... En France des villes comme Albertville seraient fracassées par des glaciers et sur 70% du territoire l’agriculture ne produirait plus grand chose ... La nature n’a rien à voir avec le jardin d’Eden de la bible / Elle est notre pire ennemie et nous n’avons que les sciences, les techniques et les industries pour l’affronter .

06/02/2018 15:57 par Assimbonanga

@Georges DIXIT : "des bigots qui idolâtrent la nature et diabolisent les sciences, les techniques et les industries" C’est bien de pouvoir mettre autant de monde dans le même panier sans faire de nuances mais... est-ce bien une démarche scientifique ? A bigot, bigot et demi et des fois c’est çui qui dit l’est. Donc, prudence avec le goût pour les grandes envolées accusatrices.
Le mythe de la Nature ? Bof. La Science face à la Nature ? Bof. C’est votre façon de catégoriser le monde, probablement. Ne seriez-vous pas un peu manichéen sur les bords ? Scientifiquement, les problèmes engendrés par les humains sont divers, variés et souvent irréparables. Ils sont généralement l’œuvre de l’industriosité la plus géniale et efficace (Un peu les qualités contenues dans la société civile qui a aujourd’hui pris le pouvoir en France). Certes, nous sommes impuissants face aux éruptions volcaniques mais nous aimerions avoir un peu de pouvoir face aux criminels prédateurs et extractivistes qui déversent dans la nature force produits toxiques qui TUENT. La France n’est peut-être pas le territoire le plus victime mais ces gens font rage sur d’autres continents où les citoyens sont plus vulnérables et pauvres. Georges, on est OBLIGÉS de regarder les faits. C’est pas une question de croyance (bigoterie) ou superstition.
Bon enfin, lisez régulièrement Reporterre en complément de LGS pour avoir des nouvelles de notre environnement (et non de la Nature), des projets industriels à grandes échelle (et non pas la Science) destructeurs et des initiatives citoyennes elles, locales et fragiles . J’observe que leurs jeunes journalistes de Reporterre se bonifient avec le temps. Ils font du bon boulot.

08/02/2018 10:13 par Assimbonanga

Cher Georges Sporri, je reviens vers vous pour vous convaincre que l’écologie n’est pas une affaire de bigots idolâtres d’une Nature divinisée mais au contraire une attention à des choses extrêmement concrètes, vivantes et en proximité de nos existences. Je vous recopie ici une déclaration des zadistes, les naturalistes en lutte. Récent : 6 février 2018

L’entretien des bords de routes est un sujet récurrent au sein de la communauté des Naturalistes. Nous sommes souvent les seuls, en dehors de la ZAD, à nous battre pour que la coupe des arbres et arbustes soit réalisée avec du matériel adapté pour ne pas les déchiqueter, et sans pénétrer la haie. De même, les fossés ne doivent pas être surcreusés, les herbes des bermes ne doivent pas être broyées au ras du sol, tout en en respectant une largeur suffisante. Nous nous battons aussi pour que ces bords de route soient vivants, permettant la vie d’une diversité d’espèces végétales et animales. La coupe des arbres et des arbustes (en dehors des haies) en bord de route permet l’installation de nombreuses espèces et est favorable voire nécessaire 
pour la survie de certaines. C’est particulièrement le cas des reptiles qui vont y trouver des places de chauffe nécessaires à leur régulation thermique. La colonisation par les ronciers et fourrés entraîne une banalisation de ces bords de route et oblige les espèces à circuler sur la chaussée au risque de se faire écraser. Si nous sommes pour la préservation des ronciers et des fourrés au sein des prairies et boisements, leur contrôle est aussi nécessaire en fonction des usages. Nous avons discuté avec le département, lors de leur venue sur la D281, et avancé nos préconisations auprès du bureau d’études. Le service routier s’est engagé à utiliser du matériel adéquat, à ne pas surcreuser les fossés et ne pas réduire les haies, c’est un début. Cependant la vigilance des habitants et de tous les usagers de la zad reste nécessaire. Si cette qualité du chantier est possible sur la RD281, elle pourrait l’être partout et engager une réelle prise de conscience. C’est sur ce combat d’exemplarité que nous souhaiterions mobiliser des forces et que le département mette en place une gestion différenciée des bords de route avec un objectif de préservation de la biodiversité à l’image d’autres collectivités. 
La ZAD doit rester un endroit du possible dans l’espoir de l’essaimer au-delà."

C’est intéressant parce qu’on y voit des gens qui reprennent le contrôle sur la gestion (ou plutôt le soin) de leur commune. La voirie en l’occurrence. Politiquement, c’est fort. Et responsable.

08/02/2018 12:23 par Georges SPORRI

Assimbonanga , Très mignon tout ça et très émouvant ... Mais dans les 65 % Sud de l’Algérie il y a nappes phréatiques et des aquifères profonds ( -1100 m ) et il y a aussi au moins 650 000 km2 de strates contenant du gaz ou du pétrole de schiste ... Le gouvernement algérien n’a pas le choix, pour répondre à la baisse des cours il devra vendre ça aux entreprises pétrolières qui utiliseront les eaux , des produits chimiques et des explosifs /// L’alternative serait bien sûr de combattre le réchauffement climatique ( réel ou pas je m’en fous ) par une afforestation massive du Sahara - Sahel, la création de millions de petites oasis artificielles ...etc.
Alors, sans dénigrer vos ZADistes qui sont fort sympathiques ...

08/02/2018 14:05 par Assimbonanga

Hé bien, c’est Sitting Bull qui peut vous répondre :

Quand le dernier arbre sera abbatu
la dernière rivière empoisonnée
le dernier poisson capturé
la dernière goutte de pétrole vendue
alors le visage pâle s’apercevra que
l’argent ne se mange pas.

Les millions de petites oasis bonne idée ! On demande à Veolia de s’en occuper ?

08/02/2018 14:18 par Assimbonanga

Vous avez Pierre Rabhi qui travaille avec des pays arides d’Afrique pour reconstruire les sols. Les bonnes expériences, vertueuses, sont celles locales, citoyennes. Les grands machins à échelle industrielle cachent systématiquement des perversions.

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