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Burkina Faso : six mesures révolutionnaires du Capitaine Ibrahim Traoré

Investi président le 21 octobre dernier président de transition par le Conseil constitutionnel, les lignes des chantiers d’Ibrahim Traoré se dessinent avec six mesures inédites pour marquer la souveraineté du pays des hommes intègres.

C’est Premier Ministre du Faso qui a dévoilé la grande ambition du président de la transition.

Au micro de Radio Oméga, Kyelem Apollinaire de Tambela a décliné :

Nous allons baisser les salaires du Président et des membres du Gouvernement. Le Président est d’accord et moi aussi...

Il y aura moins de 25 Ministres...

On ne peut pas développer le Burkina Faso en dehors de la ligne tracée par Thomas Sankara... Nous devons consommer ce que nous produisons...

Le Président m’a fait comprendre que ce qui le préoccupe c’est la sécurité et le retour des populations déplacées. Il va s’occuper de l’aspect sécuritaire et moi de l’aspect civil...

Peu importe le partenaire avec lequel nous allons travailler, il devra nous respecter...

Nous verrons comment diminuer le prix du carburant car, quand le carburant flambe, tout augmente...

Des actions incisives qui marquent un changement de paradigme et dont la mise en œuvre va changer le cours de l’histoire du pays longtemps détourné par des desseins égoïstes.

26 octobre 2022

»» https://cameroonvoice.com/news/2022...
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Cuba est une île
Danielle BLEITRACH, Jacques-François BONALDI, Viktor DEDAJ
Présentation de l’éditeur " Cuba est une île. Comment l’aborder ? S’agit-il de procéder à des sondages dans ses eaux alentours de La Havane, là où gisent toujours les épaves des galions naufragés ? Ou encore, aux côtés de l’apôtre José Marti, tirerons-nous une barque sur la petite plage d’Oriente, et de là le suivrons -nous dans la guerre d’indépendance ? Alors, est-ce qu’il l’a gagnée ? C’est compliqué ! L’écriture hésite, se veut pédagogique pour exposer les conséquences de la nomenclature (…)
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Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.

Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37

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