
Ces politiques qui ne veulent pas être des paillassons.

Les électeurs grecs ont placé le parti (de gauche) Syriza second aux élections législatives du 6 mai, devant les socialistes du Pasok.
Le dirigeant de Syriza, Alexis Tsipras, de passage à Paris, n’a pas été reçu par le moindre ministre (de gauche) ni par un dirigeant du PS (de gauche) mais il a tenu une conférence de presse avec son homologue Jean-Luc Mélenchon (de la gauche de gauche).
Notre ministre des affaires étrangères Laurent Fabius (de gauch… heu, du PS) a tenu cependant à indiquer aux Grecs comment ils feraient bien de voter le 17 juin prochain.
Au cours de sa conférence de presse, Alexis Tsipras a affirmé que « Mme Merkel doit comprendre qu’elle est un partenaire comme les autres (...) dans une eurozone sans locataire ni propriétaire ».
Naguère le président argentin Néstor Kirchner avait tenu à dire publiquement au puissant voisin US : « Nous ne serons plus jamais des paillassons ».
Wanted avant qu’ils ne fassent trop de petits : Tsipras, Kirchner, Mélenchon, Ortega, Castro, Chavez, Correa (very dangerous).
Théophraste R. (chef du service « Annulation de la dette » au GS).