RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

CUBA MI AMOR - un roman actuel

Les romans sur Cuba ne sont pas nombreux. A part quelques oeuvres écrites par certains auteurs ayant choisi Madrid ou Miami plutôt que La Havane. Chacun est libre de choisir sa résidence. Mais le départ sous d’autres cieux amène souvent la créativité a se tarir.
Cette année nous offre l’inverse : un auteur français parti à Cuba nous offre une oeuvre nouvelle. Il s’agit d’un jeune français émerveillé par la Révolution cubaine et qui décide après le débarquement dans la Baie des Cochons de s’engager en 1952 pour aider Cuba. Ce sera d’abord un an dans les services techniques dirigés par le Che et, après le départ de celui-ci, d’entrer dans le studio de Radio-Havane.
En 1968, c’est le retour en France avec une grande tristesse d’avoir quitté cette révolution si vivante, si enthousiasmante, avec cette vie si active et si profondément solidaire ! Car celui qui a vécu cette Révolution ne peut l’oublier facilement. La force du Cubain réside dans la conscience qu’il a de participer à une chose unique. La vie n’est pas facile. C’est vrai ! Mais cela fait 50 ans que les USA veulent faire disparaître Cuba. Le Cubain ne vit pas dans le luxe mais il sait que ses enfants pourront faire toutes leurs études gratuitement. Si le Cubain est malade, la médecine est gratuite et chacun peut être soigné avec les meilleurs professionnels. Ainsi est la vie à Cuba. Je le sais. J’y étais !

URL de cet article 10345
   
Che Guevara : Écrits sur la révolution
Ernesto Che GUEVARA
Cette anthologie d’écrits et d’interviews de Che Guevara permet de découvrir l’approche politique et théorique de la pensée du célèbre révolutionnaire, bien loin des stéréotypes qu’on voudrait nous imposer. Ce volume contient des interviews célèbres dont celle de Josie Fanon (épouse de Frantz Fanon, l’auteur des Damnés de la terre) mais aussi les textes suivants : – Notes pour l’étude de l’idéologie de la révolution cubaine – Il faut que l’Université se teinte de noir, de mulâtre, (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Lorsque l’on tente, comme ce fut le cas récemment en France, d’obliger une femme à quitter la Burqa plutôt que de créer les conditions où elle aurait le choix, ce n’est pas une question de libération mais de déshabillage. Cela devient un acte d’humiliation et d’impérialisme culturel. Ce n’est pas une question de Burqa. C’est une question de coercition. Contraindre une femme à quitter une Burqa est autant un acte de coercition que l’obliger à la porter. Considérer le genre sous cet angle, débarrassé de tout contexte social, politique ou économique, c’est le transformer en une question d’identité, une bataille d’accessoires et de costumes. C’est ce qui a permis au gouvernement des Etats-Unis de faire appel à des groupes féministes pour servir de caution morale à l’invasion de l’Afghanistan en 2001. Sous les Talibans, les femmes afghanes étaient (et sont) dans une situation très difficile. Mais larguer des "faucheuses de marguerites" (bombes particulièrement meurtrières) n’allait pas résoudre leurs problèmes.

Arundhati Roy - Capitalism : A Ghost Story (2014), p. 37

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.