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Dans le jaunissement de l’automne un hiver abondant rugit

L'effondrement vu depuis un shithole dans le contexte d'un automne jaunissant qui annonce un hiver abondant ce texte est inspiré d'un chant libre de droit sur youtube

Dans le jaunissement de ses feuilles
L’automne meurt tranquillement
Et on entend au loin rugir entre elles
les premières vagues de froid venues de l’Oural
et les arbres verdoyants tout l’été
laissent tomber leurs premières feuilles mourantes

Sur Varsovie tombent déjà les premiers flocons
Dans les chaumières, en Bavière, on garde espoir
Que Le soleil sera au rendez-vous du printemps
Mais l’hiver sera rude, entre temps,
Abondant même, disent les mauvaises langues (russes)
les Français ne craignent rien, ils ont Jupiter
qui fera fondre la neige comme beurre au soleil.

Pourtant, du fleuve de la Volga à la Seine
Il n’y aura que le crépuscule et la neige abondante
Glacial terrain de chasse rêvé pour le loup des steppes.
Gare aux pièges de l’histoire :
les hivers se suivent mais ne ressemblent en rien
pas plus que celui de 2022 ne ressemblera à ceux de 1812 et de 1942.

Mais comme par hasard, en bonne imposture Occidentale
Politiques, Médias et Experts font dire leurs vœux aux autres
L’heure n’est pas à la guerre,
Oubliant qu’ils l’ont pourtant médiatisée tout l’été et à sens unique
Mais leur humaine médiocrité ne trompe pas
car terrifiant, l’hiver vient, annonçant de la neige dans le gaz manquant

Et c’est seulement maintenant que voyant arriver
L’hécatombe du marcheur blanc
ils veulent arrêter la guerre
Ils savent combien les morsures de L’hiver sont impitoyables sans le gaz de l’Oural

Pour moi qui ne connais que la saison des effondrements provoqués :
de l’esclavage au paiement de la dette de l’indépendance
de l’occupation américaine aux Gangs de l’ONU
je donne rendez-vous au printemps à ceux et celles qui survivront
au feu de la guerre et à la neige de l’hiver.

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COMMENTAIRES  

30/09/2022 08:41 par babelouest

Pour qu’arrive et s’installe en fanfare le printemps
Des couvertures feuillues vient à bout cet automne
De nuances de rouges et de jaunes mêlés
Qui apprête et peaufine un hiver bien patient.

Il aiguise et nettoie les branchages tout nus
D’où soudain jailliront bourgeons et floraisons
Car de mort à nouveau jaillira, ciel ! la vie
Montera à nouveau des oiseaux le doux chant.

Hiver noir, en sourdine vous êtes la matrice
De l’immense symphonie clamant son renouveau
Bien que si quelques-uns en la terre descendent
C’est pour mieux annoncer les naissances espérées.
JC

30/09/2022 14:26 par Erno Renoncourt

Ah, comme l’espérance est brulante
quand la fin est imminente !
Mais raison, où etiez-vous quand grincante
la menace de l’effondrement
scintillait dans vos banquets abondants ?

Ah, comme la conscience est indolente et frémisante
quand la menace se précise violente et sanglante !
Mais intelligence, que faisiez-vous quand immense
la mondialisation découpait l’humain en petites tranches ?

La conscience écologique ne vient pas de l’espérance
mais de la menace permanente promue par l’indigence.
Le tic-tac de l’horloge du temps
sonne enfin le glas pour les indigents.

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