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Déclaration de la COBAMIO du 19 novembre 2012.

Que dire aujourd’hui, à part « bande d’ordures », quand on apprend qu’à nouveau, une détenue de la gauche indépendantiste basque va être livrée aux autorités espagnoles.

Olga Comes Arambillet a été arrêtée et incarcérée en France en juillet 2008 mais elle a été jugée et condamnée à 5 ans de prison en novembre 2012.

La haine est si forte que le front du nationaliste Manuels Valls et celui du néo-franquiste Jorge Fernández Dà­az, suintent de sueur. Mais quel deal a pu être passé entre Rajoy et Hollande pour que cette « chasse à l’homme » s’intensifie de cette manière ?

Samedi, la camarade Olga Comes Arambillet a comparu devant la chambre d’instruction de Reims qui a décidée de l’expulser suite à un MAE émis par la justice espagnole.

Malgré le recours émis par ses avocats, elle a été mise sous « écrou extraditionnel » et c’est désormais le ministère de la justice qui va décider de la date de remise à l’Espagne où elle risque, mais où elle écopera, d’une peine de prison à perpétuité avec 30 ans incompressibles, Olga ayant aujourd’hui 45 ans, elle ne sortira de prison qu’à 75 ans…

Après Aurore et Imaz, Olga sera la 3ème militante basque de la gauche indépendantiste à être extradée en ce mois de novembre 2012 alors que l’ETA a annoncé le 20 octobre 2011, un « cessez le feu définitif » pour favoriser le dialogue politique sur le processus de Paix en Pays Basque.

Rajoy, Hollande, Diaz et Valls, ont-ils décidé de jouer une dernière carte, voyant qu’ils ne peuvent pas être gagnants mais les grands perdants, dans la partie qui les oppose aux indépendantistes basques ? Peut-être les défaites cinglantes du PP et du PSOE lors des dernières élections régionales au Pays Basque sud, ce qui sous-entendrait que la démocratie et l’expression populaire seraient des entraves.

Donc est-ce une erreur politique comme nous l’avions soulevé suite à l’arrestation d’Aurore, ou un calcul politique pour saborder le processus de Paix qui s’achemine vers une consultation populaire ayant comme clé de voûte, l’indépendance du Pays Basque ?

Nous pouvons le penser et le dire, puisque pour les Etats colonialistes espagnols et français, il s’agit de provoquer l’énervement des basques afin qu’ils renouent avec la lutte armée, et c’est là la grande erreur de Rajoy, Hollande, Diaz et Valls… de vouloir infantiliser les dirigeants de la gauche indépendantiste basque qui ont poussés la France et l’Espagne à s’assoir à nouveau autour d’une table avec un préalable, celui des prisonniers politiques.

Même les anglais, la plus grande puissance colonisatrice de tous les temps après Gengis Khan, qui ont assassinés des milliers de militants irlandais et massacrés pendant des siècles le peuple irlandais, n’ont jamais pris l’IRA, ses dirigeants et ses combattants, pour des « moins que rien ».

Ceci démontre que nos dirigeants sont des « nains » politiques qui n’agissent pas posément en réfléchissant sur une dialectique, mais avec des poussées d’adrénaline qui alimentent des moments convulsifs et haineux, une maladie issue de leur hypocrisie puérile, de leur aversion de la gauche antilibérale et du socialisme réel, et de leur répugnance du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Nous apportons tout notre soutien, toute notre solidarité à Olga, à sa famille, à ses amis et ses camarades de lutte.

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