RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Des questions, toujours sans réponse, mais qui font penser que Kiev pourrait finalement être derrière la destruction du MH17

Depuis une semaine, les accusations mettant en cause le gouvernement russe, de mëme que les forces rebelles dans la partie Est de l’Ukraine, se multiplient, sans que personne ne puisse véritablement mettre de preuves sérieuses sur la table. On demeure pour l’essentiel dans les suppositions.

Entre temps, du côté russe, des portes-parole des forces armées ont convoqué la presse internationale pour faire état d’une série de faits précis et de photos satellites qui font de plus en plus penser que les autorités de Kiev pourraient, de fait, être derrière la destruction du vol MH17. Vous noterez, à la lecture de ces faits, ainsi que des 10 questions que posent les Russes, qu’il semble effectivement y avoir anguille sous roche.

Voici donc ce que le gouvernement russe a pu trouver et voici aussi les 10 questions que celui-ci pose :

1. Pourquoi le vol MH17 a-t-il dévié de sa route intialement prévue, lorsqu’il s’est approché de la région de Donetsk, contrôlée par les forces rebelles ?

Il est en effet établi, à ce point-ci, que l’avion n’était plus dans le corridor international, normalement utilisé par les avions commerciaux, survolant cette région.

2. S’agissait-il alors d’une erreur des pilotes, ou, au contraire, une telle situation découlait d’abord d’instruction données, juste avant la destruction de l’avion, par les contrôleurs aériens ukrainiens ?

La question peut paraïtre à première vue insidueuse, mais demeure pleinement à propos, surtout quand on prend connaissance des autres faits découverts par les Russes. Voir plus loin.

3. Pourquoi y avait-il, dans la même région, au moins 5 batteries de type BUK — soient les mêmes que bon nombres de spécialistes prétendent être à la source de la destruction de l.’avion —, déployées par l’armée ukrainienne ?

Notez en partant que les forces rebelles n’ont pas d’avions militaires ; le fait, pour l’armée ukrainienne de déployer juste avant la destruction de cette avion — les Russes disent que ces batteries étaient déjà en place le 14 juillet, furent par la suite déplacées un peu plus loin, tout en restant dans la même région, pour être ensuite complètement retirées, dès le lendemain du drame —, a de quoi surprendre et ne fait pas vraiment de sens, sauf si ..

4. Pourquoi ces batteries furent-elles déployées si proches de zones contrôlées par des forces rebelles ? Est-ce que cela ne représentait pas un risque inutile, d’autant plus que les forces rebelles n’ont justement pas d’avions militaires ?

Là encore, la question se pose. Elles auraient en effet pu tomber entre les mains de ces mêmes forces rebelles. La encore, cela ne fait pas tellement de sens, sauf s’il y avait une bonne raison qu’elles soient là ...

5. Pourquoi l’Ukraine a-t-elle intensifié, le jour même de la destruction du vol MH17, ses opérations de détection radar, utilisées pour ses batteries de type BUK ?

Ces activités sont détectables et les autorités russes ont noté une nette augmentation de celles-ci entre les journées du 15, du 16, et du 17 juillet. Rappelez-vous, une fois encore que les forces rebelles n’ont pas d’avions de chasse.

6. Pourquoi un avion de chasse ukrainien, de type Su 25 a-t-il cherché à s’approcher du MH17, juste avant sa destruction ?

Se pourrait-il qu’il s’agissait alors d’une sorte de plan B ? Le Su 25 est équipé de missiles air-air et peut également atteindre des altitudes pouvant aller jusqu’à 10 000 mètres.

7. Les autorités ukrainiennes continuent de prétendre qu’il n’y a jamais eu d’avions militaires ukrainiens à proximité du MH17. Pourquoi s’entêtent-ils à nier les faits ?

Encore une fois, les Russes disent avoir toutes les preuves nécessaires permettant d’établir que cet avion de chasse était bel et bien là.

8. Certains médias ont publicisé une vidéo sensée montrer une batterie de missiles de type BUK qui aurait été déplacée, de la zone de Donetsk vers le territoire russe, toute de suite après le drame. Comment se fait-il alors qu’on peut voir dans cette vidéo des images d’un concessionnaire automobile située dans une région toalement différente, soit celle de Krasnoarmeisk, beaucoup plus loin ?

Selon les Russes, cette vidéo est un faux et la zone de Krasnoarmeisk était le 17 juillet, et est également toujours sous contröle ukrainien.

9. Selon certaines images, il manquerait des missiles à cette batterie ; que s’est-il passé avec ces missiles ? Ont-ils été lancé ? Quand et pourquoi ?

Comme pour le reste, cette question demeure sans réponse.

10. Qu’attendent les États-Unis pour rendre publics les soi-disant preuves qu’ils détiendraient et qui prouveraient hors de tout doute que le gouvernement russe serait en cause pour la destruction du MH17 ?

Les États-Unis se réfugient derrière le fait qu’ils voudraient protéger leurs sources.

André Parizeau, chef du parti communiste du Québec (PCQ)

»» http://www.pcq.qc.ca/Dossiers/Modeles/index.html++cs_INTERRO++id=Autres/Archives/pa...
URL de cet article 26335
  

Même Thème
Ukraine : Histoires d’une guerre
Michel Segal
Préface Dès le premier regard, les premiers comptes-rendus, les premières photos, c’est ce qui frappe : la « guerre » en Ukraine est un gâchis ! Un incroyable et absurde gâchis. Morts inutiles, souffrances, cruauté, haine, vies brisées. Un ravage insensé, des destructions stériles, d’infrastructures, d’habitations, de matériels, de villes, de toute une région. Deuil et ruines, partout. Pour quoi tout cela ? Et d’abord, pourquoi s’intéresser à la guerre en Ukraine lorsque l’on n’est pas même ukrainien ? (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Le fait de se définir Blanc ne s’est pas construit à travers des séances d’œnologie ou de dégustations de glaces entre amis, mais sur le saccage de la vie, de la liberté, du travail et des terres ; sur la lacération des dos ; l’enchaînement des membres ; l’étranglement des dissidents ; la destruction des familles ; le viol des mères ; la vente des enfants ; et tant d’autres actions destinées avant tout à nous refuser à toi et moi le droit de protéger et de disposer de nos propres corps. »

Ta-Nehisi Coates

Le DECODEX Alternatif (méfiez-vous des imitations)
(mise à jour le 19/02/2017) Le Grand Soir, toujours à l’écoute de ses lecteurs (réguliers, occasionnels ou accidentels) vous offre le DECODEX ALTERNATIF, un vrai DECODEX rédigé par de vrais gens dotés d’une véritable expérience. Ces analyses ne sont basées ni sur une vague impression après un survol rapide, ni sur un coup de fil à « Conspiracywatch », mais sur l’expérience de militants/bénévoles chevronnés de « l’information alternative ». Contrairement à d’autres DECODEX de bas de gamme qui circulent sur le (...)
103 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.