Plein écran
commentaires

Hommage à Claude Willard et ... à la Commune de Paris !

Maximilien Luce - une rue à Paris en mai 1871 ou la Commune
Claude Willard

Agé de 95 ans Claude Willard vient de nous quitter. Historien, professeur à Paris 8, Président des Amis de la Commune de Paris, il a participé au Maitron, la Pensée, les Cahiers d'Histoire ... Il nous rappelle ici que l’œuvre de la Commune demeure d’une extraordinaire actualité car porteuse de valeurs combattues par les héritiers de ceux qui massacrèrent les communards. - Claire Vérilhac

La Commune de Paris, une œuvre toujours au cœur de l’actualité

La Commune demeure ensevelie sous une chape de silence, bien qu’elle soit ou plutôt parce qu’elle est porteuse de valeurs, valeurs battues en brèche par les héritiers de ceux qui massacrèrent les Communards.

Une révolution ouvrière

L’insurrection communarde naît d’un sursaut patriotique contre la faillite, voire la trahison, des équipes dirigeantes durant la guerre franco-prussienne de 1870-1871, et d’un puissant réflexe républicain contre les périls d’une restauration monarchique. Comme le proclame le Journal officiel du 21 mars 1871, " Les prolétaires de la capitale, au milieu des défaillances et des trahisons des classes gouvernantes, ont compris que l’heure était arrivée pour eux de sauver la situation en prenant en main la direction des affaires publiques. " Cette révolte, réponse à la provocation de Thiers du 18 mars, se transforme en révolution ouvrière.

Ouvrière par la masse de ses combattants (84% des Communards arrêtés sont des travailleurs manuels), par le fort pourcentage d’ouvriers (environ 30%) au sein du Conseil général de la Commune, par la constante pression exercée du dehors, enfin par sa législation sociale. Mais cette classe ouvrière est fille de son temps, d’un capitalisme en pleine ascension, intermédiaire donc entre l’artisanat sans-culotte et le prolétariat d’usine, une classe ouvrière adolescente, mal structurée, se lançant " à l’assaut du ciel ". Cette hétérogénéité, jointe à sa naissance spontanée du 18 mars, explique largement l’inexpérience, l’isolement, les rivalités paralysantes de la Commune, mais aussi sa diversité foisonnante (néo-jacobins, proudhoniens, néo-proudhoniens, blanquistes, bakounistes, marxistes, francs-maçons...), source d’un héritage pluriel.

La démocratie citoyenne

Au nom de la souveraineté populaire et dans le droit fil de la Constitution de 1793, la Commune engendre une vraie démocratie. Le Comité central de la Garde nationale, installé à l’Hôtel de Ville depuis la soirée du 18 mars, précise, dans son appel du 22 mars aux électeurs, sa conception de la démocratie : " Les membres de l’assemblée municipale, sans cesse contrôlés, surveillés, discutés par l’opinion, sont révocables, comptables et responsables " ; et, le 24 mars : " Quand nous pourrons avoir les yeux partout où se traitent nos affaires, partout où se préparent nos destinées, alors, mais alors seulement, on ne pourra plus étrangler la République. "

Les élus de la Commune, révocables, corsetés par un mandat impératif, demeurent sous la férule d’un véritable " ministère des masses " : chambres syndicales, clubs, comités de femmes, presse maintiennent une forte pression, à laquelle convie le club Nicolas-des-Champs : " Peuple, gouverne-toi toi-même par tes réunions publiques, par ta presse ; pèse sur ceux qui te représentent ; ils n’iront jamais trop loin dans la voie révolutionnaire. " Lorsque les ouvriers boulangers, obtenant la suppression du travail de nuit, se rendent à l’Hôtel de Ville remercier la Commune, ils sont vertement tancés par le journal Le prolétaire : " Le peuple n’a pas à remercier ses mandataires d’avoir fait leur devoir [...] Car les délégués du peuple accomplissent un devoir et ne rendent pas de services. "

Donc une démocratie au sens étymologique du terme (démo = peuple ; kratos = pouvoir), le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple, la démocratie la plus authentique qui ait jamais existé à travers l’histoire, une démocratie directe reposant sur une citoyenneté active, à l’échelle, il est vrai d’une ville et durant une soixantaine de jours. Mais quelle remise en cause de la délégation du pouvoir et de la bureaucratie !

Cette souveraineté populaire, pleinement assumée, s’inscrit fort bien dans la filiation de la Constitution de 1793, qui proclamait " le droit à l’insurrection " comme " le plus sacré des droits et le plus imprescriptible des devoirs ".

Prémisses de l’autogestion

La démocratie s’étend à l’entreprise. L’atelier de réparation d’armes du Louvre se dote d’un règlement autogestionnaire : chaque atelier élit, pour quinze jours, au conseil de direction, un ouvrier chargé de transmettre les réclamations et d’informer ses camarades des décisions prises. Dans l’orbite des chambres syndicales ou de comités de l’Union des Femmes surgissent de nombreux ateliers coopératifs. Cette pratique inspire le décret du 16 avril, prévoyant la remise en marche par les ouvriers associés des ateliers que leurs patrons ont désertés.

Vers l’émancipation féminine

Constituant vital de cette démocratie directe, les femmes. Elles sont sur le devant de la scène depuis le 18 mars (Louise Michel à Montmartre). Jules Vallès, dans Le Vengeur du 12 avril 1871, décrit avec enthousiasme : " J’ai vu trois révolutions, et, pour la première fois j’ai vu les femmes s’en mêler avec résolution, les femmes et les enfants. Il semble que cette révolution est précisément la leur et qu’en la défendant, ils défendent leur propre avenir. "

Est alors créé le premier mouvement féminin de masse, l’Union des Femmes, qu’animent Elisabeth Dmitrieff, aristocrate révolutionnaire russe de 20 ans, et Nathalie Le Mel, une bretonne de 45 ans, ouvrière relieuse.

Après des siècles de phallocratie, balayant son dernier avatar en date, le proudhonisme (adepte de la femme au foyer), dont plusieurs de ses membres pourtant se réclament, la Commune ouvre une brèche vers la libération des femmes. Les projets d’instruction pour les filles visent à affranchir les femmes des superstitions et de l’emprise de l’Eglise, considérée comme l’âme de la contre-révolution. Les femmes obtiennent à travail égal, salaire égal , et créent de nombreux ateliers autogérés. Dans quelques quartiers les élus appartenant à l’Internationale associent des femmes à la gestion municipale. En cette époque où règne, étouffant, " l’ordre moral ", la Commune officialise l’union libre, conférant à la famille constituée hors mariage (concubins, enfants naturels) sa première reconnaissance légale. Enfin, la Commune bannit la prostitution considérée comme une forme de " l’exploitation commerciale de créatures humaines par d’autres créatures humaines. "

Durant la Semaine sanglante, les femmes combattent sur les barricades, à l’image de Jeanne-Marie que glorifie Arthur Rimbaud, et de Louise, l’infirmière de la Fontaine-au-Roi, à qui J. B. Clément dédie Le Temps des Cerises.

Ce rôle pionnier des Communards suscite la haine des Versaillais, qui forgent le mythe des " pétroleuses ". Et Alexandre Dumas fils, auteur de La Dame aux Camélias, ose écrire : " Nous ne dirons rien de leurs femelles par respect pour toutes les femmes à qui elles ressemblent quand elles sont mortes. "

Les étrangers

Dans notre monde gangrené par le racisme, la xénophobie, le nationalisme, la Commune incarne la devise que Marx avait inscrite au bas du Manifeste communiste de 1848 : " Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! "

Nombreux sont les étrangers qui participent à la Commune : les travailleurs immigrés, nombreux, surtout Belges et Luxembourgeois, les Garibaldiens et les révolutionnaires qui cherchaient asile dans le pays incarnant les Droits de l’homme. Fait unique dans l’histoire mondiale, plusieurs étrangers occupent une place dirigeante. Un juif hongrois, ouvrier bijoutier, Léo Frankel, siège au Conseil général de la Commune. La commission des élections, le 30 mars 1871, valide ainsi son élection : " Considérant que le drapeau de la Commune est celui de la République universelle ; considérant que toute cité a le droit de donner le titre de citoyen aux étrangers qui la servent [...], la commission est d’avis que les étrangers peuvent être admis, et vous propose l’admission du citoyen Frankel.. " Léo Frankel est promu ministre du Travail et inspire toute l’œuvre sociale de la Commune. Des généraux polonais, Dombrowski et Wrobleski, assument des commandements militaires. Elisabeth Dmitrieff dirige l’Union des Femmes.

En retour, la Commune est entourée, durant son existence et après sa défaite, de la solidarité agissante du mouvement ouvrier international.

Une œuvre très novatrice

Bien que bornée par le temps et absorbée par les impératifs militaires, l’œuvre de la Commune est d’une richesse foisonnante.

La Commune entend réaliser l’aspiration du mouvement ouvrier français du XIXe siècle : " l’émancipation des travailleurs par les travailleurs eux-mêmes ". Fidèle à la Constitution de 1793, qui assignait à la société politique l’objectif d’établir " le bonheur commun ", la Commune se veut " la Sociale ". Répondant aux aspirations populaires, elle abolit le travail de nuit, interdit les amendes et retenues sur les salaires, combat le chômage, interdit l’expulsion des locataires (par ailleurs exonérés des termes encore dus), exerce un droit de réquisition sur les logements vacants.

L’armée est remplacée par la Garde nationale, c’est-à-dire le peuple en armes, élisant ses officiers et sous-officiers.

La Commune établit la gratuité de la justice, la liberté de la défense, supprime le serment politique des fonctionnaires et magistrats, eux aussi élus et révocables.

Les Églises séparées de l’Etat, la Commune instaure l’école laïque, gratuite et obligatoire, crée un enseignement professionnel, y compris pour les filles, et entame une réforme de l’enseignement. Pour en débattre démocratiquement, se réunissent dans plusieurs écoles instituteurs, parents d’élèves et membres de la Société pour l’Education nouvelle (soucieuse de rénover l’enseignement).

La Commune est aussi pionnière de l’éducation populaire. Elle instaure des cours publics, que Louise Michel évoquera avec enthousiasme : " Partout les cours étaient ouverts, répondant à l’ardeur de la jeunesse. On y voulait tout à la fois, arts, sciences, littérature, découvertes, la vie flamboyait. On avait hâte de s’échapper du vieux monde. " La Commune rouvre bibliothèques, musées, théâtres. Les concerts donnés aux Tuileries sont très prisés. Dans cet épanouissement de la culture populaire, un rôle important est dévolu à la Fédération des Artistes (avec Courbet, Daumier, Manet, Dalou, Pottier...), qui place en tête de son programme " la libre expansion de l’art, dégagé de toute tutelle gouvernementale et de tous privilèges ".

Tout, certes, n’est point réalisé. Mais que d’anticipations !

La Commune n’est pas morte !

La répression est féroce, à la mesure de la peur et de la haine des classes dirigeantes : 25 000 à 30 000 massacrés (dont femmes et enfants), 36 000 prisonniers, 4586 déportés en Nouvelle-Calédonie.

Et pourtant, comme le chante Eugène Pottier,

" Tout ça n’empêch’pas, Nicolas,
qu’la Commune n’est pas morte "

Victor Hugo exprime la même pensée : " Le cadavre est à terre, mais l’idée est debout. "

Dans le court terme, le spectre de la Commune hante les " réalistes " (tel le Versaillais en chef, Thiers) et, par là, contribue à faire échouer les tentatives de restauration monarchique. Comme le prévoyait Jules Vallès : " Avec nos fusils d’insurgés, nous avons calé la République. " Sans parler des futures réalisations de la IIIe République, en premier lieu, la laïcité de l’école, longtemps propre à la France.

Mais surtout, comme la Révolution française, la Commune constitue un événement fondateur. Elle inspire le mouvement ouvrier international, de la Commune de Carthagène en 1873 à la Révolution russe de 1917, à la Révolution spartakiste, à la Commune de Canton de 1927 et à la révolte du Chiapas aujourd’hui. Elle marque en profondeur tout le mouvement ouvrier français de la fin du XIXe et du XXe siècle, élément de ses spécificités. Elle hante encore la genèse du Front populaire, la Résistance et mai 1968, nos combats d’aujourd’hui et demain.

L’œuvre de la Commune demeure d’une extraordinaire actualité parce que, viscéralement démocratique, elle a su, dans les termes de son époque, poser et essayer de résoudre des problèmes qui nous tenaillent toujours. Certes, à temps nouveaux, solutions neuves. Si jamais l’histoire ne se répète, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir.

Dans notre univers inégalitaire, inhumain, dominé par le pouvoir de l’argent, prônant le culte de la réussite individuelle, et où le ventre de la " bête immonde " engendre toujours racisme, xénophobie, fanatisme, redonnons chair et vie au triptyque gravé de façon très formaliste au fronton de nos édifices publics : Liberté, Égalité, Fraternité.

L’association des Amis de la Commune de Paris, héritière de La Fraternelle créée par les Communards à leur retour d’exil, a pour but de faire fleurir son héritage, si fécond pour nos combats d’aujourd’hui et de demain.

Claude Willard, président de l’association "Les Amis de la Commune de Paris".

 http://www.commune1871.org/?La-Commune-de-Paris
Print Friendly and PDF

COMMENTAIRES  

06/12/2017 23:06 par bostephbesac

Aura t’ il droit à un hommage national ? La descente des Champs Elysées ?

07/12/2017 11:07 par Assimbonanga

Mais comment qu’on va faire passer ce message , sérieux, barbant, auprès du public populaire ?
Gérard Miller parviendra-t-il à insuffler un engouement pour l’intelligence dans sa future télé Le Média  ?
Comment va-t-il s’y prendre ?
La Commune, la Révolution Russe, comment renverser la tendance à l’abêtissement général de Sarko à Macron sous l’égide des Saint-Cricq, Salamé, Carine Bécard, Françoise Fressos, Pujadas, Namias ? Des légions de journaleux ne sachant plus parler la langue française s’emploient à récurer l’histoire et à faire de la droite une image "de Gaulle+Simone Veil = progrès social" !!!! Toute cette entreprise générale de déformation de l’Histoire fonctionne à fond grâce aux chaînes de télé et radio multiples.
Les amoureux de Johnny vont-ils sentir à quel point le "jeune président" va leur voler leur idole ? Y aura-t-il un sursaut de révolte ou vont-ils continuer à se laisser enfumer par la publicité ?

07/12/2017 17:03 par AF30

Il me semble que les révoltés de la Commune se nommaient eux-mêmes les communeux. Les communards c’est le nom que leur donnaient les versaillais. Comme quoi, même là, ces derniers ont eu le dernier mot. On y constate d’ailleurs en observant ces 2 mots toute la valeur symbolique qui s’y attache à chacun des 2.

08/12/2017 07:00 par babelouest

Claude Willard ! J’ai encore une pensée émue pour les passionnants cours qu’il dispensait aux étudiants de Poitiers. Il participait également, quand le sujet s’y prêtait, aux Dossiers de l’Écran.

Et bien entendu, à jamais, Vive la Commune ! La seule, l’unique, mais dont les ZADistes d’aujourd’hui sont les modestes poursuivants dans le même esprit commun et fraternel. Difficile de faire admettre cela aux plus hautes instances actuelles de l’État, attelées à démanteler tout ce qui peut avoir un sens en France (et le plus souvent parfaitement ignares et illettrées).

08/12/2017 19:23 par Marius

Ce n’est sans doute pas vraiment un commentaire et je ne sais pas si cet espace réservé permettra une présentation convenable. Par ce texte, déjà ancien, je ne faisais que répéter qu’en dépit de "leur" domination qu’"ils" pensent absolue...La Commune n’est pas morte.

Les Communards
Ils serraient leur espoir au creux de leur musette
Il ne leur restait rien d’autre à mettre dedans
Ils se donnaient leur vie comme on règle une dette
Ils n’avaient que la mort à foutre sous leurs dents.
Le désespoir d’hier qui fumait les masures,
Ils l’avaient ramassé et le portaient sur eux,
Ils s’y étaient taillé, juste à leur démesure
Un habit de gala pour chaque miséreux.
Aux enfants des égouts, ils changeaient la litière
Leur offrant dignité et fierté du regard,
Par le droit d’être humain, sans classe et sans frontière :
Ils avaient l’univers au coeur, les Communards
Ils avaient l’univers au coeur, les Communards.

Ils troussaient les idées, les valeurs, la morale
Et les déshabillaient pour leur faire l’amour
Et enfanter leur loi, politique et sociale,
Qui mettrait la justice, en appel, dans les cours.
Aux pensées qu’ils aimaient, ils reversaient à boire
Du rouge, avec leur corps pour dernier abreuvoir,
Pour que l’Homme affranchi commande à son histoire
Aux mots, pour être vrais, ils livraient le pouvoir.
Ce qu’ils cherchaient vraiment, ils cherchaient à le dire
Mais ils avaient trouvé la ligne de départ :
C’était Versailles au bout de la ligne de mire,
Ils visaient le malheur au coeur, les Communards
Ils visaient le malheur au coeur, les Communards

Ils traçaient leur savoir d’une pointe nouvelle
En donnant à leur vie, pour règle, l’horizon
Avec la liberté aux accents de pucelle
Qui pendait le profit au mât de leur raison.
L’égalité, pour eux, commençait dans l’assiette
Jusqu’au droit pour chacun d’assurer ses besoins
Entre l’homme et la femme, elle avait eu sa fête :
Leur sang, sur les pavés, s’aimait, comme témoin.
Sûr qu’ils ne pensaient pas, ces décrocheurs de lune,
Ouvriers, artisans, vieux soldats et moutards
Qu’ils tonneraient si loin leurs canons de fortune
Qu’ils chargeaient leurs fusils pour nous, les Communards
Ils chargeaient leurs fusils pour nous, le Communards

Entre se résigner, avec le ventre vide
Ou mourir dans la rue, avec du plomb dedans,
Si l’air de mai portait des bouffées de suicide,
Ils préféraient la mort qu’on mord à pleines dents.
Le monde qu’ils cherchaient, nul ne l’a fait encore,
Il nous reste à venir, dans des dizaines d’ans
L’avenir le leur doit à ces gars de l’aurore,
Qui s’apprenaient la vie, d’un coup, en la perdant.
Il se peut qu’une nuit, soulevant notre écorce,
On se dise, prudent, au chaud, dans son plumard,
Qu’on aimerait savoir, savoir trouver la force,
Savoir cet honneur fou de mourir Communard

Avoir cet honneur fou de mourir Communard
Savoir cet honneur fou de mourir Communard

Il ne leur restait rien d’autre à mettre dedans

09/12/2017 02:25 par babelouest

C’est beau, Marius : c’est anonyme ?

09/12/2017 18:30 par bostephbesac

Simple info, en apparence hors-sujet (quoique !!!!!!!!!) : sur L’ Est Républicain de vendredi "sondage du jour"), 52% des votants étaient contre l’ hommage national à l’ exilé fiscal (41% pour, le reste sans avis) . Ce sondage en recoupe un autre de même genre/même sujet/même personne "people" décédé sur mesopinions.com . Tout ça pour info.

(Commentaires désactivés)
 Twitter        
 Contact |   Faire un don
logo
« Informer n'est pas une liberté pour la presse mais un devoir »
© CopyLeft :
Diffusion du contenu autorisée et même encouragée.
Merci de mentionner les sources.