RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Identité nationale : E Besson poursuit la "démocratisation" du racisme et du sécuritarisme.

Identité nationale : E Besson poursuit la "démocratisation" du racisme et du sécuritarisme.

La "préférence nationale", c’était la formule xénophobe de Le Pen. E Besson, après N Sarkozy et B Hortefeux, reprend lui un fil similaire quoique d’apparence plus neutre : l’identité nationale. Il voudrait faire croire au peuple qu’il s’agit d’un débat neutre. Qui peut être encore dupe ?

Que les élites "républicaines", bien au-delà des forces d’extrême-droite, soient à l’origine de la massification de la xénophobie et du racisme n’est pas une nouveauté. Sans vouloir remonter trop loin, il sera aisé de se souvenir de la campagne des élections de 1997 et surtout de celles de 2002 où la diffusion d’images d’émeutes et de discours sécuritaires fut massives, répétées allant bien au-delà de la réalité française. Pour dire vrai c’est comme si toute la France connaissait la vie de seulement quelques quartiers ou villes du pourtour parisien. Là réside l’intox. Sans doute d’autres villes que celles autour de Paris ont pu connaître des agitations et des affrontements avec la police. Mais les images et le discours acritique d’accompagnement a généralisé sur le mode de la contagion la peur de la délinquance qui a rapidement pris la forme d’une haine des migrants ou ex-migrants.

La "lepénisation des esprits" c’est cette démocratisation de la haine par les dirigeants politiques et les intellectuels médiatiques. Eric Besson poursuit le sale boulot de la droite qui elle-même démocratisait ce que Le Pen ne réussissait pas à faire. Cette démocratisation de la xénophobie permettait de se faire élire sur la base d’un irrationnel très droitier. Les médias ont une responsabilité immense dans l’affaire (1). Pourtant les résultats électoraux montraient que les régions les plus touchées par le vote FN n’étaient pas celles où il y avait le plus d’immigrés ou d’étrangers. Voilà qui aurait du montrer l’influence néfaste des médias. A cela il faut ajouter qu’il est courant que soit nommé immigré une personne française depuis bien longtemps . Voilà , là encore une opération qui montre que le phénomène de racialisation essentiel à la constitution du racisme passe par une confusion terminologique de ce type . Celle-ci on la doit à Jean-Claude Barreau depuis 1995 (Le Monde du 28/4) avec la formule "immigrés nés en France". Voilà qui permet d’emblé de belles stigmatisations pour les adeptes du FN . En fin de compte, cette dynamique cocardière risque fort de faire régresser la dynamique "Liberté, Egalité, Fraternité" qui symbolise l’idéal républicain français (1) : moins de liberté, moins d’égalité, moins de fraternité.

Il ne faut pas s’arrêter là même si cette critique est essentielle. En effet, ce qui est dangereux pour 95 % des français et les résidents étrangers en France, ainsi que le répète ATTAC, c’est le soutien des dirigeants politiques au petit monde de la finance. S’assurer la confiance des marchés financiers c’est perdre la confiance du peuple. On comprendra alors qu’il faille trouver un discours qui brouille les consciences pour camoufler la trahison des élites très soucieuse de l’intérêt d’une minorité parasitaire.

JJ Lakrival

1) Une campagne maltraitée : Hebdos 2002 : où est passée la campagne présidentielle ?

2) Le "carré républicain" : Liberté, Egalité, Adelphité, Laïcité.

URL de cet article 9396
  

Comment la mondialisation a tué l’écologie
Aurélien BERNIER
Le débat scientifique sur la réalité du changement climatique a ses imposteurs. Mais, en matière d’environnement, les plus grandes impostures se situent dans le champ politique. Lorsque l’écologie émerge dans le débat public au début des années 1970, les grandes puissances économiques comprennent qu’un danger se profile. Alors que la mondialisation du capitalisme se met en place grâce à la stratégie du libre échange, l’écologie politique pourrait remettre en cause le productivisme, l’intensification du (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

(...) quelqu’un a dit il y a vingt ans : "vous pouvez croire tout ce qu’on raconte sur cet homme, sauf qu’il est mort".

(...) Ce lieu sera pour toujours un témoignage de lutte, un appel à l’humanisme. Il sera aussi un hommage permanent à une génération qui voulait transformer le monde, et à l’esprit rebelle et inventif d’un artiste qui contribua à forger cette génération et en même temps en est un de ses symboles les plus authentiques.

Les années 60 étaient bien plus qu’une période dans un siècle qui touche à sa fin. Avant toute chose, elles ont été une attitude face à la vie qui a profondément influencé la culture, la société et la politique, et a qui a traversé toutes les frontières. Un élan novateur s’est levé, victorieux, pour submerger toute la décennie, mais il était né bien avant cette époque et ne s’est pas arrêté depuis. (...)

Avec une animosité obstinée, certains dénigrent encore cette époque - ceux qui savent que pour tuer l’histoire, il faut d’abord lui arracher le moment le plus lumineux et le plus prometteur. C’est ainsi que sont les choses, et c’est ainsi qu’elles ont toujours été : pour ou contre les années 60.

Ricardo Alarcon,
président de l’Assemblée Nationale de Cuba
Allocution lors de l’inauguration de la statue de John Lennon à la Havane, Décembre 2000

Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société
NdT - Quelques extraits (en vrac) traitant des psychopathes et de leur emprise sur les sociétés modernes où ils s’épanouissent à merveille jusqu’au point de devenir une minorité dirigeante. Des passages paraîtront étrangement familiers et feront probablement penser à des situations et/ou des personnages existants ou ayant existé. Tu me dis "psychopathe" et soudain je pense à pas mal d’hommes et de femmes politiques. (attention : ce texte comporte une traduction non professionnelle d’un jargon (...)
46 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.