AFP - 11 octobre 2012
Des organes de presse et des organisations de défense des droits de l’Homme ont plaidé devant des juges militaires pour davantage de publicité dans le procès de Bradley Manning, accusé d’être la "taupe" de WikiLeaks.
L’avocat représentant le Centre pour les droits constitutionnels, Shayana Kadidal, représentant au total 31 groupes de presse, a assuré devant un cour militaire que les journalistes étaient empêchés d’informer le public sur l’affaire Manning par le secret couvrant les ordres de la cour et les motions présentées par les différentes parties.
La justice américaine reproche au jeune soldat Bradley Manning d’avoir téléchargé depuis les ordinateurs du gouvernement puis transmis à WikiLeaks, entre novembre 2009 et mai 2010, des documents militaires américains sur les guerres en Irak et en Afghanistan, et 260.000 dépêches du département d’Etat, déclenchant une tempête dans la diplomatie mondiale.
De nombreux documents, dont les décisions écrites des juges et d’autres transcriptions et documents judiciaires, ne sont pas publiés dans l’affaire pour laquelle le soldat sera jugé en cour martiale à partir du 4 février. Après avoir écouté des arguments en faveur et contre une publicité plus importante des débats, le juge James Baker a demandé aux parties de remettre prochainement des motions pour déterminer si la cour d’appel militaire qu’il présidait avait le pouvoir de trancher la question.
Parmi les groupes de presse militant pour la levée des restrictions pesant sur cette affaire se trouvaient le New York Times, le Washington Post, CNN ou le groupe McClatchy.
http://www.france-amerique.com/articles/2012/10/11/il_faut_sauver_le_soldat_manning.html
A lire également :
La défense de Bradley Manning marque un point (article La Tribune de Genève du 17 octobre 2012)
http://www.tdg.ch/monde/La-defense-de-Bradley-Manning-marque-un-point/story/23182654